30 mai, 2007

Le suicide au travail !

Bon, l'illustration n'est pas du meilleur goût mais est explicite !
Non visible mais écrit avec du sang au dessus de la baignoire :
"Sean m'a tuer"

Parfois, les gens en ont marre de la vie et décident de se donner la mort. Cette manière d'en finir, s'appelle le suicide. Les raisons de se suicider sont multiples.

Parfois, lorsque cela se passe mal au travail, par exemple si on a Sean comme patron, on est à bout et on se suicide. C'est le suicide au travail.

Toutefois, pas facile de faire un lien entre des conditions de travail pourries, voire très pourries si on travaille pour Sean, et le fait de se suicider. Dans les faits, il semble que quelqu'un qui se suicide à cause de son travail, soit forcément un individu déjà fragilisé.

Donc, ne nous hâtons de conclure que quelqu'un qui écrit dans une lettre, qu'il se suicide à cause de son travail, s'est vraiment suicidé à cause de cela. Ce n'est pas toujours vrai.

(Bon, j'ai conscience que cet article est encore imparfait et un peu parcellaire, mais c'était pour vous démontrer que j'étais sérieusement à le rédiger. Rassurez-vous, je l'étofferai un peu plus, même si globalement, la trame restera la même.)

310 ! (bis)

Venant de consulter mes stats, je constate qu'hier j'ai tout de même obtenu 291 connections, ce qui n'est pas si mal, tandis qu'avant-hier, j'avais réalisé le chiffre totalement dément de 310 connections ! Je ne sais pas si je vous en avais parlé ? Si ? Pas sûr, j'ai toujours eu le triomphe modeste !

Je suis persuadé, qu'un jour, en tant que bloggueur influent, je serai reçu à Matignon ! Deux motards, encadrant une limousine, par exemple une somptueuse Peugeot 305 bleu marine aux vitres teintées, s'arrêteront devant chez moi pour m'y emmener !

Peugeot 305 et mythomanie !

Ouaaaaaaaaaaaah !

Commençons par introduire la vedette, j’ai nomme : la Peugeot 305 ! C’est une voiture moyenne, pour ne pas dire médiocre, produite par Peugeot de 1977 à 1988. Elle a été commercialisée en Europe au cours de l'année 1977, pour succéder à la Peugeot 304, berline tout aussi affriolante, si vous vous en souvenez.

Ses concurrentes furent à la fois la Ford Escort, la Volkswagen Golf (série 1) et la Simca Horizon mais aussi, en raison de ses dimensions généreuses (dixit l’Auto-journal de l’époque) les Renault 18, Ford Sierra, Opel Ascona, Volkswagen Passat et Simca 1307/1308 et Solara. Comme on le voit, rien que des berlines cossues et dynamiques pour la concurrencer. Le choix devait être rude, surtout qu’à cette époque, il y avait de jolies couleurs, comme le rouille, le vert acide, le doré, le orange, etc.

Rien que d’y songer, cela me replonge dans cette période des late seventies et early eighties, tellement séduisantes ! Curieusement, je ne sais pas s’il est possible de faire un lien entre politique et automobiles, mais à présidents toquards, voitures toquardes ! Souvenez-vous, c’était l’époque où vous aviez le rétro droit en option et ou les vitres électriques étaient un luxe inouï proposé uniquement sur le haut de gamme ! A ce propos, j’ai eu un ami, dont le père, qui bossait à l’époque chez Thomson (on disait à « la Thomson » à cette époque), qui roulait en Simca 1307. Avec du recul, je trouve cela sympa qu’on lui ait parlé, parce que c’était vraiment une daube la 1307, encore plus que la 305, qui elle, pouvait s’enorgueillir d’une ligne classique.

Mais bon, cet ami allait dans un collège public médiocre, alors on lui pardonnait son existence misérable, tout autant que le skaï des sièges de la 1307 de son père. Dans l’enseignement catholique privé, vous voyez, nous étions naturellement charitables, n’hésitant pas à fréquenter des gens bien moins nantis que nous. Tiens, maintenant que j’y pense, cet ami roule en Renault Scénic : le goût pour les berlines moyennes serait-il génétique ?

En 1988, la 305 mourut, remplacée par la Peugeot 405, et non par la Peugeot 309 comme son nom en "30x" pourrait laisser le croire. Tandis que la 305 fut banale à pleurer, la 309, est carrément laide. D’ailleurs mon con de voisin, en a eu une !

La 305 fut déclinée en deux modèles : une berline 4 portes et un break. Un utilitaire, sur la base du break mais ne comportant que 2 portes, fut aussi disponible, très prisé des artisans mais aussi des amateurs de custom, qui l’affublaient de jantes larges centerline et de peintures merdiques pour s’imaginer qu’ils vivaient sur la côte ouest des USA. Je m’en souviens, parce que petit, je lisais le journal, maintenant disparu, Chromes et Flammes, dans lequel, on voyait des bourrins customisant ce genre de merdes !

J’en ris aujourd’hui mais peut-être qu’à l’époque, c’est un projet que j’aurais pu entreprendre. Enfin, si j’avais été manuel parce que, déjà incapable de monter un modèle réduit, je ne vois pas comment j’aurais bricoler une caisse. Parce que cela ne sert à rien de jouer les malins, la voiture, c’est comme les fringues, on a tous porté des pattes d’eph’ et des velours côtelés dans les années soixante-dix, même si on trouve cela ringard aujourd’hui ! Moi ceci dit, à l’époque, je penchais plutôt vers les vans, vous savez ces camionnettes personnalisées. Et je me serais bien vu proprio d’un beau Bedford, aménagé avec des sièges en velours à pompons, et orné d’une peinture représentant des femmes à poil dans des poses lascives, avec stéréo 2x20w encastrée dans le plafond !

La vraie classe à l’époque, et bordel roulant de nos jours, qui ne me vaudrait que moqueries, sauf si je vivais dans le Chnord, parce que là-bas, du côté de Lille ou de Calais, ils ont une tradition vivace du custom, même si cela s’appelle aujourd’hui tuning. Ne mentez pas les nordistes, je l’ai vu dans l’émission « Confession intime », dans laquelle il y a toujours un mec qui parle chti et qu’on sous-titre, et qui préfère sa caisse à sa gonzesse ! Avec mon ami Olive, on s'est toujours dit qu'on irait un jour dans une concentration de tuning, rien que pour voir les gens !

305 made in Calais ! ouaaaah !

Donc, il eut un lien direct quoique ténu, entre cette banale voiture et la mythomanie, puisque certains de ses possesseurs, le cul sur le siège passager, C Jérome à fond sur la sono, s’imaginèrent cruiser sur Hollywood Boulevard, après l’avoir customisée ! Faut être un sacré mytho pour en arriver là !

De nombreux français eurent mauvais goût, dans cette période de mauvais goût, puisqu’il s'est vendu environ 1,8 million de 305. Peut-être que si j’avais été un père de famille respectable, j’en aurais acheté une d’ailleurs !

***

Maintenant que vous connaissez tout de la 305, abordons la mythomanie ! Alors, la mythomanie est une tendance au mensonge pouvant aller jusqu'à altérer très durablement et gravement la vie sociale. Généralement, le mythomane ment souvent parce qu'il craint la réaction (de dévalorisation, par exemple) qu'entraînerait l'aveu de la réalité qu’il redoute.

Ernest Dupré, fondateur du concept de mythomanie (datant de 1905), médecin psychiatre et médecin-chef de l'infirmerie du dépôt de la préfecture de police de Paris, définissait ce terme ainsi : « Tendance constitutionnelle à l'altération de la vérité, à la fabulation, au mensonge et à la création de fables imaginaires ».

Cette pathologie entraîne un handicap social plus ou moins élevé selon que la personne procède à des altérations plus ou moins importantes et crédibles de la réalité. L'aveu étant souvent ou presque toujours accompagné de réactions négatives de l'entourage, la mythomanie tend à s'auto-entretenir.

Contrairement au menteur, le mythomane n'est pas totalement conscient de son mensonge. Il ne distingue pas clairement la réalité des événements issus de son imagination. Rappelons que le mythomane ne se sert pas de ses mensonges pour arriver à des fins pratiques, tel que l'escroc le ferait par exemple pour extorquer des fonds.

La mythomanie semble au contraire satisfaire à un besoin d'équilibre mental, en permettant au mythomane de fuir une réalité qu'il reconnaît par ailleurs en son for intérieur. Si le phénomène est classique durant la préadolescence, lorsque la tendance au mensonge persiste après la fin de l'adolescence, elle est considérée par notre société comme un trouble du comportement voire, dan certains cas, le symptôme d’un trouble psychotique plus important. La mythomanie est souvent le fait de tendances hystériques.

Exemple de mythomane : ceux qui se croient irrésistiblement drôles et beaux !

Il convient à ce stade de distinguer la mythomanie pouvant être qualifiée de bénigne, servant à valoriser le sujet et à satisfaire sa vanité, de la forme la plus perverse de la mythomanie, dont la finalité est beaucoup plus maligne et se traduisant par exemple par l'envoi de lettres diffamantes et la création de rumeurs destinées à détruire la réputation d'autrui. Les cas de Jean-Claude Romand, le faux médecin qui assassina sa famille, ou celui plus proche encore de Myriam Badaoui, dans l’affaire d’Outreau, nous rappellent que la mythomanie n’est pas un phénomène à prendre à la légère mais une vraie pathologie !

On recommande généralement de ne pas écouter les mensonges du mythomane, au risque de l'encrer plus encore dans cette fausse réalité qu'il a choisi par confort. Cela va donc à l'encontre des principes de neutralité et d'écoute bienveillante accompagnant la thérapie.

De la même manière, il est peu utile d'argumenter avec un individu mythomane sur la véracité de ses propos, au risque de le voir s’obstiner, renforçant sa mythomanie. La solution préconisée consiste à placer le mythomane en face de la situation qu’il dénie afin de l'aider à prendre conscience de celle-ci pour l’aider à la surmonter.

C’est ainsi que lorsque je pense à la 305, l’image de G s’impose à moi. Son père, à l’époque artisan taxi, possédait une berline 305 diesel, de couleur bleu glacier, tel était le nom de cette couleur au catalogue Peugeot, qu’il lavait tous les jours. En me souvenant de cette voiture, je me rappelle m’être demandé pourquoi on payait le même tarif, pour une course accomplie dans cette daube, que dans une mercedes. Je trouvais cela injuste. Aujourd’hui, je trouve que le père de mon pote était libéral avant l’heure, puisqu’en investissant moins que ses confrères, il faisait le même chiffre d’affaires et donc plus de marge. Quel roublard ! Venu d’un coin paumé de l’ouest de la France, il s’était fait sa petite situation, l’air de rien, en passant des heures dans son taxi merdique.

Son fils G était un type particulier, qui m’a placé assez jeune, en face de la réalité psychopathologique. C’était un mythomane total. A l’époque, on le traitait de menteur, voire de mytho, sans imaginer la portée de ses mensonges. Grandement complexé, c’était un amateur de prothèses viriles en tout genre, de l’arme à feu, généralement une réplique merdique d’arme de guerre, aux grosses voitures, pour lesquelles il se ruinait. C’est le seul type qui ait été capable d’affirmer que dans une petite voiture, il ne trouvait pas sa position de conduite. Avec lui, jamais l’expression « grosse voiture, petite bite », n’aura été aussi juste !

A côté de cela, ce pouvait être un type extrêmement sensible et loin d’être idiot que j’ai pris plaisir à fréquenter, jusqu’à ce que sa mythomanie devienne si envahissante, qu’elle ne permettait plus à quiconque d’avoir une relation amicale avec lui.

Je pense que ce type nous aura tout fait. Qu’il s’agisse de s’inventer de hauts faits d’armes lorsqu’il était au service militaire, en passant par des maladies graves comme le sida, ses délires étaient l’occasion de jouer soit les héros, soit les victimes, en s’auréolant toujours d’un masque tragique. Je n’ai jamais connu quelqu’un qui soit allé aussi loin dans le mensonge. Lorsque fut annoncée en 1993, la tragédie au cours de laquelle, le faux docteur Romand tua son épouse, ses enfants et ses beaux parents, j’ai immédiatement songé à G.

L'adversaire : film retraçant l'affaire Romand !

Je me souviens par exemple du jour où il ramena une fille chez lui. Nous devions avoir vingt-huit ans à l’époque et il avait eu un coup de foudre pour cette secrétaire. A priori, c’était l’amour fou, tant et si bien qu’ils décidèrent de faire un enfant. Un matin, alors qu’elle était enceinte, la demoiselle partit sans le prévenir, abandonnant tous ses effets personnels chez lui, et ne se présentant pas à son travail, qu’elle quitta quelques jours après.

Par une de ses amies que j’ai revue par la suite, j’ai appris qu’elle avait pris peur et qu’elle avait dit que G était fou. Je n’en ai pas su plus. La seule chose que je sache est que, bien que je me sois toujours parfaitement entendu avec G, j’imaginais qu’il cachait quelque chose de terrible, qu’il me faisait l’effet d’une sorte de bombe à retardement ne demandant qu’à exploser. Ce genre de type hyper sensible et complexé, a un potentiel de dangerosité élevé.

Je me souviens encore de la persuasion qu’il pouvait mettre dans ses mensonges. Nous en avons cru certains, mais l’expérience aidant, nous nous contentions de lui dire d’arrêter de délirer et de nous prendre pour des cons. Force est de constater que même face à des preuves accablantes prouvant qu’il nous mentait, G ne s’est jamais dégonflé. Une fois la pompe à mensonges amorcée, rien ne l’arrêtait plus. Argumenter face à lui, ne servait à rien. La seule chose qu’il ait réussie, c’est à se couper de tous ses amis. Aujourd’hui, j’ai appris qu’il avait quitté Paris pour aller s’établir dans le sud-ouest, et je n’en sais pas plus que cela.

***
J’ai depuis souvent pensé à G et aux raisons qui l’avaient conduit à devenir mythomane. C’était un joli cas de mythomanie, une forme avérée d’hystérie masculine. J’imagine que G, a passé sa vie sans pouvoir se construire, sans jamais réussir à canaliser sa sensibilité, hésitant toujours entre une virilité caricaturale l’amenant à jouer les durs, et une sensibilité confiant à la sensiblerie.

Coincé entre deux mondes, celui ouvrier de ses parents, et celui bourgeois, où il choisissait ses amis, et auquel il aspirait, il n’était à l’aise nulle part. Eduqué par un père avare de compliments et peu ambitieux, et une mère, frustrée malgré ses capacités de ne pas avoir fait d’études, et affirmant sans cesse son mépris des étudiants, G fut le jouer de leur névrose respective.

Comble de malchance, il avait perdu son frère aîné dans un accident de moto. Depuis, il avait cruellement ressenti, qu’en perdant leur fils aîné, ses parents avaient perdu le meilleur des deux et il s’appliquait à ressembler à ce frère aîné idéal. Il alla par exemple, jusqu’à récupérer la moto accidentée avec laquelle son frère s’était tué, afin de la réparer pour l’utiliser ! Et les parents laissèrent faire, en comprenant rien à rien, ne s’alarmant pas de cette pratique mortifère.

G aurait-il pu échapper à son destin s’il avait eu d’autres éducateurs que ses parents stupides et bornés ? Je n’en suis même pas sur, parce qu’aussi loin que je me souvienne, et je connaissais G depuis très très longtemps, j’ai toujours le souvenir d’un type très fragile, s’appliquant à jouer les durs pour compenser son hypersensibilité confinant à l’hystérie, presque programmé génétiquement, pour devenir le mythomane avec qui j’ai cessé toute relation. Sur ce coup, j’ai presque envie de croire au primat du biologique sur le psychologique.

Quoiqu’il en soit, chaque fois que je vois un taxi, je repense à cette 305 diesel bleu glacier, et à G, le plus grand mythomane que j’aie connu jusqu’à présent, le genre de types dont on parle dans les manuels mais que l’on ne voit jamais dans nos cabinets.

Je pense d’ailleurs que la fréquentation de G, m’a permis de comprendre jusqu’où peut aller un individu hystérique, et combien sont trompeurs, les signes d’apparente stabilité. Je lui dois un sacré cas pratique sur les personnalités pathologiques, que n’aurait jamais pu m’offrir mes cours de psychopathologie universitaire.

Grâce à la fréquentation de G, je pense que si j’avais instruit l’affaire d’Outreau à la place du juge Burgaud, je ne me serais pas laissé avoir. N'imaginez pas que ces cas soient si rares !

Prononcer une main sur le coeur :"Je fais confiance à la justice de mon pays !" (Mon cul oui !)

29 mai, 2007

Suicide ou 305 ? Article transitoire !

Match au sommet : trois bolides, Talbot Solara, Peugeot 305 SR, et R18 GTS, s'affrontent !

Je sais que je dois réaliser un article sur le suicide au travail, dont on nous rebat les oreilles depuis quelques temps. Dans le même temps, j'ai bien envie de rédiger un article sur la 305 Peugeot, parce qu'elle me rappelle bien des souvenirs et que je pourrais aborder la mythomanie dans le même temps.

Et ça, c'est une démarche extrêmement novatrice, que de parvenir à lier un phénomène aussi méconnu que la mythomanie avec une banale berline française !

Pour le suicide au travail, on verra après ! De toute manière, il est presque écrit !Ca va venir !

310 !

310 connections en ce lundi 28 mai 2007 ! Sans commentaire ! 310 !

310 !

TROIS-CENTS DIX !!!

J'ai explosé les prévisions !

Ouéééééééééé !

Ahhhhhh !

PS : je n'oublie cependant pas que je dois rédiger, ou plutôt finir de rédiger un super article sur le suicide au travail ! Non, je n'oublie pas ! J'ai le plan, j'ai les infos, les chiffres, les idées, j'ai tout. Y'a plus qu'à, comme on dit ! Juste à m'y mettre et hop, devant vos yeux ébahis, un superbe article sur le suicide au travail ! Y'a plus qu'à, vraiment, juste à m'y mettre. Deux gouttes de volonté, une larme de sérieux, un soupçon de rigueur, et hop, voilà un bel article sur le suicide au travail. Vraiment, y'a plus qu'à. C'est comme si c'était fait. Vraiment, ça va venir, je n'oublie pas, je l'ai en tête. Allez, une grosse demie-heure de rédaction, et hop, voici un bel article sur le suicide au travail, torché et livré à votre sagacité. Si je veux, je peux même le faire en deux fois un quart d'heure, avec une pause au milieu, c'est comme je veux. De toute manière, il est bouclé dans ma tête, cet article sur le suicide au travail. C'est comme si c'était fait ! Comme je ne suis pas du genre à tergiverser et à remettre au lendemain ce que je peux faire aujourd'hui, je sens que c'est imminent, que ça vient cet article sur le suicide au travail ! J'aurais pu écrire un slam, mais pas de ça avec moi, je sais être sérieux quand il le faut ! Oui, quand je décide un truc, moi, je m'y mets ! Donc, soyez assurés, qu'incessamment sous peu, vous lirez cet article sur le suicide au travail. Un article sérieux, ça va vous changer ! Fini Grand Corps Malade, on va vite retrouver le sérieux qui a fait la réputation de ce blog, moi je vous le dis ! Et on va s'attaquer à du costaud, puisque je vais prochainement vous parler du suicide au travail, un phénomène de société dont on parle beaucoup. Y'a plus qu'à !

28 mai, 2007

Modèles réduits, slam ou jour de pluie ?

Deux jours de suite, que j'explose mes statistiques. A quoi est-ce du ? Ai-je récupéré des modélistes, des slameurs, ou est-ce simplement la pluie ?

Il y a eu 237 lecteurs hier, 267 jusqu'à maintenant, et mon service de stats, m'annonce qu'il pourrait y en avoir 301 ! C'est de la folie pour moi. Si cela continue comme cela, je serai courtisé, tant par les régies de publicité que par le pouvoir politique, en tant qu'individu influent sur la blogosphère, comme on dit !

Le jours de pluie, je fais n'importe quoi ici, et peut-être trainez-vous devant votre ordinateur, à lire n 'importe quoi ? Je ne me fais aucune illusion, je suis quelqu'un de simple.

Sic gloria transit !

Si vous êtes illettré, prenez connaissance de cela. Quant à moi, il me semble avoir un article sur le suicide au travail à rédiger. Mais bon, si je dépasse les 300 connections aujourd'hui, je fais un slam pour fêter ça !

Idée lumineuse ! Psy Dyspraxique ( PD pour les intimes) débarque dans les bacs !

Jour de pluie !

Comme je n'ai pas grand chose à faire, je vais demander à Laurence de me faire un montage pour ma première pochette de disque ! Juste avant, il faut que je demande à mon épouse de e prendre en photo avec casquette Flamingo et mes lunettes de poker !

C'est pas con çà ! Ainsi, quand je vendrai des millions de disques et que je passerai à la télévision, à Taratata, par exemple, l'émission où on massacre des morceaux en live, je pourrais répondre des tas de trucs originaux à Naguy !

En plus, il va dérouiller Naguy, parce que si je parle, personne ne m'arrête je suis une mitrailleuse, je dois être le seul psy qui parle plus qu'il n'écoute, persuadé qu'il est d'avoir plus de choses intéressantes à dire qu'à entendre !


Naguy : "Alors raconte-nous un peu, comment tu es venu au slam ?"

Psy Dyspraxique : "En fait, le slam, j'y connaissais, rien parce que je suis psy. tu vois, j'avais un métier sérieux avant d'être dans le show-biz. Et puis, j'avais fait des études suéprieures et je joue même du piano, autant te dire, que j'étais mal placé pour slamer, j'étais carrément surdimensionné.

Naguy : "Ah ouais !"

Psy dyspraxique : "Et puis, un jour, je me souviens, c'était un lundi, le lundi de pentecôte, le 28 mai 2007, j'ai fait mon premier slam. Il pleuvait, je revenais de Truffaut, qui sponsorise mon premier album, et je me suis lancé. Voilà, c'est aussi con que ça. Et puis j'ai persisté.

Naguy : "Et t'as jamais eu envie de t'essayer à d'autres genres musicaux, d'explorer d'autres univers ?"

Psy Dyspraxique : "Non, j'ai jamais eu envie. A la limite, j'aurais bien aimé être Frank Sinatra, mais la vie en a décidé autrement. Et puis l'époque aussi, qu'est plus aux grands crooners de charme. Alors, je me suis dit que puisque je pourrais jamais être rappeur, parce que j'aurais l'air d'un con avec un gros dollar autour du cou, je pourrais être slameur, parce que c'est moins exigeant sur le plan vestimentaire."

Naguy : "Ah ouais, je comprends".


Et là, Naguy, opine du chef, en souriant comme il sait si bien faire, et moi je monte sur scène ! Et c'est l'apothéose ! Je vends des millions de disques, je deviens super riche. Aux prochaines élections, je suis courtisé par l'un ou l'autre des candidats. Je choisis évidemment celui qui est le mieux placé dans les sondages. Mais avant de lui apporter mon soutien, je négocie une ristourne sur mes impôts !

Interdit de le télécharger celui-là !
En photo, c'est vraiment moi !

Dos de la pochette !

Un après-midi de pluie m'aura tout apporté ! Merci la pluie !

Je suis allé chez Truffaut ! Premier slam !

Fabien dit Grand Corps Malade !
Ne cherchez pas, sur la photo on ne voit pas qu'il est malade.

Comme il pleut et que je ne savais pas quoi faire, puisque les maquettes me sont interdites, je me suis demandé quoi faire. Dans l'article précédent, je me disais que je pourrais peut-être slamer.

Je n'aime pas le slam, je trouve cela moche, laid et nul. Je pense que c'est un exercice réservé aux individus qui ont arrêté les études en cours moyen première année, et qui s'émerveillent ensuite de tout de même pouvoir écrire, fussent des trucs bêtes aux rimes plates. Ces gens se doublent en plus de mauvais musiciens, parce qu'on n'a même pas besoin de composer, il suffit d'annoner son texte aux rimes pauvres en se dandinant sur place, avec un mec qui fait des arpèges derrière, et une boîte à rythme.

Je pense aussi, que c'est réservé aux mauvais chanteurs, parce qu'il n'y a même pas besoin de voix. En gros, vous l'aurez compris, je n'aime pas le slam, que je qualifierai d'art dernier. Le slam semble avoir été inventé pour tous ceux, qui n'ayant aucun talent particulier, ont tout de même décidé de monter sur scène pour avoir un public et lui faire part de leurs émois.

Comme le public, ces dernières années, est de moins en moins critique, c'est génial ! D'ailleurs, en cherchant un peu sur le sujet sur Google, j'ai été étonné des critiques dithyrambiques que remporte le slam. Serait-ce encore un sujet tabou, un truc auquel on ne doive pas toucher ?

Voilà un peu ce que je pense du slam ! Ceci dit, en tant que libéral, je trouve l'entreprise plutôt sympa et si j'étais producteur, je n'hésiterai pas une seconde à produire ce genre de daube, pourvu que j'en vende. Il ne manquera jamais d'adolescents débiles, surtout des filles, pour en acheter ! Parce que la poésie, surtout la mauvaise, est plutôt un truc de filles.

Croyez-moi, le modélisme, c'est autre chose, et c'est un passionné qui vous le dit ! Mais bon, on est libre d'aimer le slam ! D'ailleurs, je note que c'est curieux, j'aime le modélisme alors que j'ai aucun talents, tandis que le slam me laisse indifférent, alors que j'aurais plutôt des prédispositions, comme vous aller le constater ! Mon aversion pour le slam, cacherait-elle finalement un amour immodéré pour cette forme d'expression artistique ?

De toute manière, moi, en tant que grand dyspraxique, auquel les loisirs éducatifs sont interdits, que me reste-t-il sinon le slam pour occuper les après-midi pluvieuses ? Nous autres, personnes aux moyens physiques limités, et Grand Corps Malade, slameur et militant socialiste, pourrait vous le confirmer, nous avons aussi besoin de loisirs, aussi nous occupons-nous comme nous le pouvons ! c'était cela ou tourner en rond comme un con tout l'après-midi !

Alors, à la une, à la deux, à la trois, voici mon premier slam :

Putain de pluie,
Le ciel est gris,
De sortir j'ai pas envie,
Sale temps sur Paris

J'irai bien chez Truffaut,
Mais y'a trop d'eau,
J'en ai plein le dos,
Il fait pas beau,

Allez du courage,
Même à la nage,
Même dans le cirage,
A aller chez Truffaut, je m'engage !

Finalement, chuis revenu,
Il a tout le temps plu,
Mais j'ai pas déchu,
Chuis resté péchu !

Et d'retour, sur mon blog,
Faut que j'me logue,
Et ensuite que je vogue,
Pour mettre un épilogue,

En tout cas, vous qui v'nez me lire,
Vous saurez qu'c'est pas du délire,
Chuis vraiment courageux,
Ch'sors quand y pleut !

J'entends déjà les gens ricaner. Sincèrement, ce que j'ai écrit, vaut largement ça ! Bon, avis à mes chers lecteurs, je suis à la recherche d'un producteur. Et sachez que je me sens capable de pondre un album en un peu moins d'une heure. Je demanderai à Laurence, excellente organiste, de me faire des bandes son, je pense qu'avec trois accords, elle en a pour vingt minutes. Et, pour conclure, comme je déteste être injuste ou méchant, voici un extrait de Grand Corps Malade pris sur Youtube : je vous laisse apprécier par vous-même si vous ne connaissiez pas ! Moi, ce que j'en dis hein !



"Il est déjà midi vingt" : Pff, ça me bouleverse !

Il me semble que je m'étais promis de rédiger un article sur le suicide au travail. Ca viendra prochainement ! Au fait, les paroles de mon slam, sont libres de droit, si quelqu'un veut les enregistrer, c'est cadeau ! Je m'en fous, j'en fais autant que je veux des slams ! En plus, il y a peut-être moyen, d'être subventionné par les jardineries Truffaut !

Temps de merde !


Je ne sais pas chez vous, mais ici, au-dessus de l'Ile-de-France, le réchauffement de la planète avance à grand pas. Mais manifestement il avance masqué.

Il pleut et le ciel est gris. Mais quand je dis qu'il pleut, il pleut vraiment beaucoup ! Bien sur, dix contre un, qu'un expert nous dira tout de même que les nappes phréatiques sont à sec, parce qu'on doit être le seul pays où quand il pleut, les gouttes glissent jusqu'à la mer sans pénétrer dans le sol !

Dans tous les cas, je me dis que ce n'est pas toujours facile d'être handicapé mental, notamment les jours de pluie. Parce que d'un temps pareil, si je n'avais pas été dyspraxique, je me serais bien fait une petite maquette moi !

Tiens et si je slamais ?

27 mai, 2007

Confessions ! La science me déclare anormal !

PBR dans le delta du Mékong

Mon épouse est venue lire mes derniers articles. le fait que je confesse mes piètres qualités de maquettiste l'a amusée. Toutefois, elle m'a demandé pourquoi je ne vous avais pas parlé de mes dernières expériences dans ce domaine. Bien sur je ne vous en avais pas parlé, mais je vais réparer cet oubli.

Alors que je vous explique. J'adore le film Apocalypse Now de Francis F.Coppola, même si je ne saurais vous dire pourquoi. Ca doit tenir à une question d'atmosphère sans doute. Et puis, étant né en 1967, on peut dire que j'ai, moi aussi, connu le Viet Nam, contrairement aux petits branleurs actuels, qui n'ont qu'une guerre du Golfe à se mettre sous la dent, en matière de boucherie à grand spectacle.

Comme j'ai une excellente mémoire, j'ai même encore les images des derniers jours de Saïgon en tête, quand en 1975, les hélicos Bell UH-1, appelés aussi Huey, faisaient la navette entre le toit de l'ambassade des USA et les bateaux. Je ne suis pas sûr d'avoir bien compris les images à l'époque, mais je m'en souviens, c'est certain. Autant vous dire, que j'ai donc fait un peu le Viet Nam, même si j'en parle peu, vu que nous, les anciens combattants, on est pudiques.

Donc, disais-je, j'aime bien Apocalypse Now. J'ai l'affiche originale et j'avais même le script, signé des acteurs, mais je l'ai offert à mon pote Olive, l'homme à la Touareg, qui aime tout autant que moi ce film, voire plus, vu qu'il est en admiration complète devant le Lieutenant-Colonel Kilgor, le mec qui commande une attaque au napalm pour faire du surf. Parfois, je me demande si Olive, n'est pas un type étrange ?

Il y a un truc que je voulais depuis longtemps, c'était le patrouilleur fluvial, qu'on voit dans le film, dont le nom est PBR (ce sont les initiales de Patrol Boat River). C'est stupide, mais comme j'ai une bête vitrine, dans laquelle j'entasse plein de choses qui prennent la poussière, et principalement des Fiat 500, parce que j'aime les Fiat 500, je voulais aussi ce patrouilleur fluvial, en maquette bien sur, parce que sinon, en vrai, il ne serait pas rentré.

Un jour, voici déjà quelques années, alors que nous nous promenons dans Paris, avec mon épouse, nos pas nous conduisirent boulevard Saint-Germain. D'un coup, d'un seul, je tombe en arrêt devant le magasin Eole, bien connu des maquettistes, ce qui signifie sans doute, que bien que dénue de tout talents manuels, il y a un maquettiste frustré qui sommeille en moi !

J'aime bien regarder les petits diaporamas en vitrine, qui sont superbement réalisés, et me font prendre conscience de mon incompétence totale. Or ce jour là, je tombe en arrêt devant un diaporama, dans lequel figure le fameux patrouilleur fluvial que l'on trouve dans Apocalypse Now, et je décrète qu'il me le faut absolument.

Je rentre immédiatement dans la boutique, et demande à voir la boîte de ladite maquette. Fabriqué par Tamiya, à l'échelle 1/35, le modèle réduit fait presque 30 cm et tout est fidèlement reproduit, du moindre boulon jusqu'à la jaquette d'un journal play-boy, que l'on doit coller dans la cabine, comme si les mecs à bord étaient en train de le lire et de rincer l'oeil. C'est vous dire si c'est réaliste ! On sent presque l'ambiance moite du bourbier Vietnamien. Et comme je suis un peu crétin, je bave devant ce truc en me disant qu'il me le faut. Finalement dans ma vie, y'a deux choses importantes, les livres et les maquettes !

Le problème, et mon épouse se charge de me le répéter en se foutant allègrement de moi, c'est qu'il s'agit d'une maquette, que l'on doit donc monter puis peindre, activité qui m'est totalement déconseillée, compte tenu de mes piètres capacités manuelles. Que faire ?! Je suis face à un cruel dilemme, puisqu'il me faut absolument ce PBR, mais qu'une fois acquis, au mieux il restera dans sa jolie boîte richement illustrée, et au pire, deviendra un truc informe plein de paquets de colle et mal peint qui me fera honte et me rappellera à jamais ma médiocrité.

La jolie jaquette Play Boy, risque fort de finir collée au bout de mon pouce parce que je n'aurai même pas su utiliser une pince à épiler pour la déposer délicatement dans la cabine du bateau. Si je compte le coût de la maquette, celui de la colle, et de la peinture, il y en a pour environ 80€, qui risquent fort de finir à la poubelle.

C'est là que j'ai une idée lumineuse qui n'aura pas fini de faire rire mon épouse. Je décide, plutôt que d'acheter ce mervielleux PBR, de me rabattre sur une maquette plus petite, afin de faire mes preuves. Une fois ce petit modèle réduit monté, nul doute que je me lancerai dans la réalisation du PBR tant espéré ! Pas con le mec, hein ?

Aussitôt dit, aussitôt fait, et je me retrouve propriétaire d'une petite maquette merdique, d'un petit biplan des années vingt, sans aucun intérêt. J'ai bien sur acheté la colle et la peinture qui va avec. Bon, bien sur, je me suis limité, parce que si j'avais écouté le vendeur, il m'aurait fallu trente pots de peinture pour peindre cette merde dans les règles de l'art. Stoïquement, je me souviens que le mec, regardait la boîte chétive du modèle réduit et me disait : "il vous faudra telle couleur, et puis telle autre, etc. , et bien sur tel pinceau, et tel autre, etc". Si je l'avais écouté, on signait la cession de fond le jour-même et je devenais proprio du magasin ! Quel arnaqueur !

Donc, je me limite à quelques couleurs et à deux pinceaux, un moyen un petit et hop, me voici rentré chez moi, prêt à renouer avec mon passé de maquettiste. Comme, je ne suis pas du genre patient, très peu de temps après mon merveilleux, me voici installé sur la table basse du salon, le cul par terre pour monter ma jolie maquette.

Déjà, je n'aime pas le modèle que j'ai acheté, c'est un avion pourri, même pas un avion de chasse, une daube sans nom. Alors, je ne suis pas très motivé pour m'appliquer. Ensuite, sa couleur dominante est une sorte de jaune pisseux, sans doute censé imiter la toile, et je ne trouve pas cela joli. Et puis, il est tout petit, chétif, merdique, on croirait un jouet pour gamin que je ne suis plus !

Bon, alors je m'applique dix minutes, et puis je pars. Comme il y a peu de pièces, je vois ce qu'il faut faire et je me lance hâtivement dans la construction du modèle réduit. J'applique le jaune pisse, je m'en fous plein les doigts, je gueule, je dis que je le trouve moche et merdique. J'ouvre un autre pot de peinture pour peindre d'autres pièces. Comme, cela me saoule, je nettoie mal mon pinceau, ce qui fait que je mets du jaune pisse dans l'autre pot. Tant pis, je peinturlure à la hâte en débordant partout. J'attends à peine que la peinture soit sèche et je commence à coller le fuselage, qui portera donc mes empreintes digitales à jamais ainsi que de tout petits bouts de sopalin dont je me suis servi pour m'essuyer les doigts.

Bien entendu, plutôt que de me soutenir, mon épouse passant par là, se fout de moi. Je m'énerve encore plus, la rage remplace la motivation. Rien ne va plus, et je finis par tout ranger dans la boîte. Depuis ce jour, je n'ai pas retouché à ce modèle réduit et j'ai définitivement abandonné toute velléité, de construire un jour un truc de mes mains.

Mais, je voulais ce PBR, alors comment faire ? Simplement en l'achetant monté, me suis-je dit. Comme l'on trouve vraiment de tout sur Ebay, j'ai patiemment cherché et j'ai finalement trouvé ce PBR. Extrêmement bien monté par un hollandais, je l'ai reçu par colis superbement protégé, à un prix très peu élevé, parce que j'étais le seul à avoir enchéri.

Le PBR de TAMIYA

Ce fut ma dernière expérience de maquettisme.

Ce qui est génial, avec la maladresse, c'est que lorsqu'elle n'a pas une cause organique claire, on l'appelle dyspraxie. Et ce qui est fabuleux avec la dyspraxie, c'est qu'il y en a tellement de types, que tout un chacun, à la lecture des symptômes est forcément dyspraxique.

La dyspraxie : le handicap caché ou le syndrôme de l'enfant maladroit, la dyspraxie affecte chaque enfant de manière différente, selon qu'il ait des troubles associés (langage oral, hyperactivité.....)cependant voici les manifestations les plus courantes.

Du fait d'une atypie de son développement neurologique, l'enfant est anormalement maladroit :

  • Soit globalement (course, saut, sports, etc.). On parle alors de TAC ou trouble de l'acquisition de la coordination dans lequel, le déficit essentiel se situe au niveau du mouvement.

  • Soit spécifiquement pour certains gestes précis, on parlera alors de dyspraxie. Cela affectera le graphisme, le découpage, collage, habillage, etc. Dans ce cas, le trouble du geste s'accompagne souvent d'une dyscalculie spatiale.

Un enfant dyspraxique n'arrivera pas à inscrire cérébralement certaines praxies correspondant à certains gestes spécifiques en dépit d'un apprentissage habituel. Ses gestes resteront malhabiles, fluctuants voire ratés et en plus réalisés sous un contrôle attentionnel qui entraîne une grande fatigue. Si la dyspraxie vous passionne, rendez-vous sur ce site qui fait le tour de cette pathologie. D'ailleurs, ils mentionnent expressément, que les maquettes sont totalement déconseillées à l'enfant dyspraxique ! Dire que moi, je me suis entêté !

Bon là, j'apporterais un bémol, car si j'étais nul en maquettes, j'étais absolument doué en légos. Je pense même que ce qui m'ennuie dans les maquettes, c'est qu'il faille reproduire exactemetn le dessins qui figure sur la boîte, ce n'est pas très créatif. C'est un peu un travail de maçon qui lirait les plans de l'architecte en faisant exactement ce qu'il y a dessus. Personnellement, je ne me sens pas une âme de maçon, mais plus d'architecte. Dans la même veine, j'ai un ami pilote d'hélicoptère, capable de faire des choses insensées aux commandes de son appareil, tandis que c'est généralement un gros nul pour les activités manuelles.

Ceci dit, à la lecture du site que je vous ai mis en lien, cela ne compte pas. Il suffit que vous soyez nul dans un truc et hop, vous voilà assigné à résidence et classé dyspraxique ! Il me semble que si j'avais réalisé ce site, j'aurais peut-être été moins alarmiste pour les parents en graduant un peu les manifestations de la maladresse chez l'enfant. Mais c'est souvent le cas, de ces sites créés par des associations de parents.

Cela reste assez dangereux d'établir ce genre de diagnostic, puisque, que vous soyiez nul en dessin, manuellement, que vous ayez mangé un peu salement étant petit, et hop, vous voici assigné à résidence avec un diagnostic tout beau tout propre ! Et une fois le diagnostic établi que fait-on ? Soit il y a réellement une dyspraxie, avec des symptômes importants,e t hop, vous aurez le droit à un IRM et une rééducation chez un orthophoniste. Soit, les symptômes sont si légers, que vous passerez votre vie ainsi. Parfois, je me demande si la psychologie n'est pas l'apanage des femmes, tellement douées pour parler pour ne rien dire !?

Fut un temps, ou on aurait considéré, que les enfants n'avaient pas tous les mêmes talents, et qu'il en serait toujours ainsi. Aujourd'hui, dans notre société techno-scientiste, l'enfant devient dyspraxique, alors même que les symptômes sont légers voire normaux. Quand je lis que 3 à 6% des enfants pourraient être dyspraxiques mais que malheureusement 75% d'entre eux l'ignorent, je suis atterré autant que réjoui.

Atterré, parce que quand une affection touche 6% de la population, peut-on encore parler de pathologie ou n'est ce qu'une variable statistique sans intérêt ? Et réjoui, parce que la plupart d'entre eux, ne se retrouveront jamais entre les pattes d'un psychologue ou d'un neuropédiatre, etc. Ces enfants grandiront sans autre conséquence que le fait de se dire par exemple, que les maquettes ce n'est pas fait pour eux ou en ayant entendu ses parents leur dire de faire plus attention.

En conclusion, la lecture de cet article, ne vous auras peut-être rien apporté, en revanche, sa rédaction m'a permis d'apprendre que j'étais handicapé mental, alors que je ne le savais pas. Trop fort le net !

Superbe PBR 31 !

A ce propos, n'avais-je pas un article à rédiger sur le suicide au travail moi ?!?

Si j'avais su !


Juste avant de partir à Las Vegas, il faisait beau. En revenant de mon cabinet dans le RER, j'entendais les gens se laindre de la chaleur. J'ai émis l'idée qu'effectivement ces putains de RER pourraient être climatisés.

Que n'avais-je pas dit là ? J'aurais pu chier sur la banquette, ou me branler en public, que je n'aurais pas moins choqué ! Qu'avais-je donc fait ou dit qui soit si grave, vous demandez-vous ?

Ben quoi ? Ben si, air conditionné !? Refléchissez ! Encore un truc électrique, qui consomme donc de l'énergie, et qui rejette je ne sais quoi dans l'atmosphère, ce qui fait qu'on va droit, mais encore plus rapidement vers le réchauffement climatique ! Je vous avoue que je ne comprends pas grand chose à tout cela. La seule chose que je puisse constater, c'est que Météo France a du mal à prévoir le temps qu'il fera à plus de quatre jours, mais qu'on nous fait des prédictions à plusieurs décennies.

En plus, les futurologues se plantent tout le temps. Depuis que je suis petit, tout ce qu'ils ont prévu ne s'est jamais réalisé ! Déjà, dans les Visiteurs du mercredi, émission enfantine, animée par Claude Pierrard, un mec qui ne ressemblait à rien avec un sourire débonnaire, on nous bassinait avec l'écologie, mais à l'époque, c'était le refroidissement. Il y avait toujours un mec pour nous endoctriner et nous rappeler je ne sais quelle catastrophe à venir. Comment voulez-vous, qu'il n'y ait pas d'anxieux en France, vu la manière dont a grandi, en plein choc pétrolier avec en plus des Cassandres nous prédisant toujours le pire.

Le problème des futorologues, est qu'ils modélisent d'une manière linéaire, en ne faisant jamais intervenir le hasard, que peuvent parfois constituer des découvertes fortuites. Pour eux, l'avenir est une autoroute rectiligne, dont on ne s'échappe pas : tout nait, grandit et meurt.

Ce n'est pas en voulant améliorer la chandelle, qu'on a trouvé l'ampoule électrique. De la même manière, qui nous dit que dans cinq ans, dix, ou vingt, par hasard, on n'aura pas trouvé soit une source d'énergie renouvelable et non polluante, ou bien une manière d'endiguer la pollution ? Moi, j'en suis persuadé. Un jour un mec, nous sortira un truc génial, ça s'est toujours passé comme cela.

Je me suis donc engueulé avec le jeune con qui se trouvait assis en face de moi dans le RER et qui, lui, croyait dur comme fer au réchauffement de la planète et l'apocalypse certaine. Je suis sur qu'il devait voter Ségo, il avait la tête. Puis, je suis retourné à ma lecture parce que je n'aime ni les écologistes, ni les abrutis sensibles à l'écologie. J'ai d'ailleurs appris dans le Parisien, à mon retour, que voyager en avion, étant polluant, les compagnies proposeraient bientôt des billets citoyens, permettant à ceux qui en faisaient le choix de payer une taxe additionnelle destinée à je ne sais quel truc écologique. J'attends de voir, quels seront les courageux crétins, qui paieront en plus du prix de leur billet, une taxe écologique ! Récemment encore, un cancérologue, le docteur Belpomme, tirait la sonnette d'alarme à propos des aéroports. Tiens pour une fois que ce n'est pas la clope, je suis soulagé.

En tout cas, à défaut de chaleur, de réchauffement de la planète, et de je ne sais quoi encore, je constate qu'il pleut, qu'il ne cesse de pleuvoir ! Je devais aller chez Truffaut, mais pfft, aucune envie d'y aller sous la pluie pour acheter des plantes. Alors je repense à mon article précédent.

Putain, si j'avais été plus doué étant petit, si je m'étais appliqué, si au lieu de me regarder gentiment en m'excusant, ma mère avait averti mon père, qui m'aurait giflé quand je salopais mes maquettes en me disant qu'il avait honte de moi et de mes doigts gourds, je n'en serais pas là, à tourner en rond !



Je serais sur la table de la cuisine, en train de déballer une belle maquette, avec mes limes, mon eau chaude savonneuse pour dégraisser les pièces. J'aurais étalé mes pinceaux, mes petits pots de peinture Humbrol et ma colle devant moi. Et je m'y serais mis.

A l'époque, bête et insouciant, salopant mes maquettes comme un jeune goret, j'ai négligé qu'en France, il y avait tant de dimanches pluvieux à occuper.

L'homme que j'aurais pu devenir :
Ce mec, cette belle tête de vainqueur, ça aurait pu être moi si j'avais eu un père plus sévère !

Avec tout cela, je n'ai toujours pas fait mon article sur le suicide du au travail. C'est pourtant un chouette truc, donc j'ai jeté les bases et qui mélangera allègrement la psychologie et le droit !

Hier, je suis passé à Foug !


Non, rassurez-vous, je ne suis pas encore passé moi-même à Foug, c'est mon ami Olive qui m'a annoncé cela hier soir ! Pour ma part, je ne connais cette charmante commune que parce que Laurence y a vécu. Je me demande même comment on peut vivre à Foug, ce que l'on y fait, ce que l'on y espère ? Cela me rappelle, lorsque j'étais petit, bien avant l'invention de la "bande-fm" qui abrite aujourd'hui les radios pour jeunes cons.

A cette époque, on avait le choix entre Europe 1, RTL et bien sur l'inévitable France-Inter, si on était de gauche. Pour les sudistes, il devait aussi y avoir RMC, si je ne m'abuse. Mais, habitant Paris, RMC me semblait totalement exotique et je ne l'ai jamais écoutée.

Chez nous, c'était RTL, point barre. Dans la cuisine, la radio marchait continuellement. Il s'agissait d'un poste monophonique, sans doute un Radiola, ou un Thomson, comme on en fabriquait encore chez nous, en France. Quoique, j'imagine qu'il devait s'agir d'un Philips, car on était très Philips, puisqu'il y avait un revendeur de cette marque à deux pas de chez nous, près de la gare RER que mon père connaissait bien. On lui a même acheté notre premier téléviseur couleur, un monstre qui devait peser cent kilos. Je me souviens même que j'aimais bien cette marque, à cause de l'homonymie qu'elle entretenait avec mon prénom. Pour moi, Philips, c'était le top du top ! C'était comme moi !

Concentré de technologie !

J'aimais bien être dans la cuisine, non pour baffrer, mais parce que la table de la cuisine, me permettait de m'étaler, pour m'adonner à différentes occupations solitaires. Non, mauvais esprits que vous êtes, en parlant d'activités solitaires, je ne pense pas à la masturbation, mais à des activités plus prosaïques, telles que le dessin ou la construction de maquette. Il aurait vraiment fallu être la masse pour se masturber sur la table de la cuisine ! Pfff !

Tandis que je dessinais plutôt bien, je n'ai jamais été doué de mes mains. J'achetais avec mon argent de poche, quantité de maquettes, que je salopais invariablement. J'achetai de tout, dans toutes les marques, même si j'aimais moins Heller, la seule marque française. Je pouvais passer des heures à regarder les catalogues. Je n'étais pas le roi des modélsites, avec moi, il fallait que cela aille vite, et que cela ressemble à la photo sur la boîte. C'est ainsi, qu'en peu de temps, je vous montais un char, un avion de chasse, ou un bombardier, le résultat n'étant jamais à la hauteur de mes attentes. Invariablement, ce n'était que pâtés de colle, peinture baveuse et décalcomanies hâtivement positionnées. Mais j'ai persisté quelques temps dan cette activité.

Je pense qu'il y avait un décalage entre ce que j'imaginais dans ma tête et ce que mes mains pouvaient réaliser. C'est ainsi, j'ai toujours été meilleur penseur que réalisateur ! Ma mère, toujours gentille, n'a jamais critiqué mes oeuvres, mais m'a toujours conseillé de prendre mon temps ! J'ai toujours intuité qu'elle cherchait une cause psychologique à mes défaillances manuelles ! Elle n'a compris que bien des années plus tard, que j'étais en fait un redoutable penseur et non un médiocre manuel et que ma vie se passerait à faire faire aux autres ce que je ne savais pas faire !
Putain, que j'en ai gâché de ces petits pots de peinture HUMBROL , que je refermais mal !

Que me reste-t-il de cette époque ? Finalement deux choses :

  • D'une part, je suis imparable sur le matériel militaire et les producteurs de films ont intérêt à se tenir à carreaux car je saurai toujours discerner l'erreur ! Et là, vous m'entendrez gueuler : "mais c'est n'importe quoi, ils veulent faire passer un Patton pour un panzer Mark IV, quels cons !". Avec moi, même si le film est bon, rien à faire, si le matériel n'est pas exactement celui qui aurait du être utilisé, je coupe ! C'est que j'en ai salopé des maquettes de chars, alors on ne me la fait pas, je connais les modèles !

  • D'autre part, il y avait RTL et notamment la valise ! Tout le monde, sauf les jeunes cons, se souvient de la valise RTL, émission au cours de laquelle Fabrice, appelait des gens choisis au hasard en leur demandant le montant de la valise RTL, qu'il avait préalablement divulgué sur l'antenne. Soit vous connaissiez ce montant, et vous empochiez la somme, soit vous ne l'aviez pas et Fabrice, remettait 500 F (un Pascal carrément !) dans ladite valise et redonnait le montant à l'antenne. De cette émission, il me reste la tonalité, les biip, que l'on entendait. Et là, c'était l'insoutenable suspens : allait-on ou non répondre !? Il me reste aussi les lieux improbables que Fabrice appelait, des endroits perdus dans des régions lointaines.

Je me demandais toujours, dans mon jeune, crâne, les doigts tachés de peinture à maquette, comment l'on pouvait vivre dans ces endroits. Habitant proche de Paris, cela me semblait étrange de vivre dans des endroits aux noms si curieux, qui me semblaient loin de tout. J'imaginais invariablement, un village morne et gris, avec une rue centrale, bordée de maison médiocres, environné de champs, et me demandais ce que la personne répondant à Fabrice, pouvait y faire. Alors que je ne connaissais bien sur pas ces gens qui décrochaient à Fabrice, j'étais toujours heureux qu'ils remportent la valise RTL. J'imaginais que les sommes dérisoires proposées par cette radio, leur permettrait de mieux vivre dans leur no man's land, réjouirait leur vie d'alcoolique (on boit toujours dans ces contrées) en leur permettant de s'offrir un quelconque appareil moderne pour égayer leur morne vie (lave-vaisselle, télévision, radio, etc.). J'étais déjà très humaniste.

Pour moi, Foug, que je ne connais pas, c'est un peu cela. Une ville mythique de mon enfance, une ville sans contours précis, un endroit au milieu de nulle-part, un lieu ou un jour, dans les années soixante-dix, quelqu'un a forcément été appelé par Fabrice et a peut-être gagné la valise RTL !

Peut-être que ce sont les parents de Laurence qui ont remporté la valise ? Je songe à sa mère, qui entend le téléphone sonner alors qu'elle écoute RTL. Elle décroche et c'est Fabrice qui lui parle ! Elle n'en revient pas, elle entend mal et Fabrice lui explique qu'il faut éloigner le poste Telefunken (on est dans l'est) du téléphone pour éviter les larsen et d'une voix chevrotante, elle s'entend répondre : "douze- mille-huit-cent-soixante-treize francs". Ca y est elle a gagné ! Elle rêve déjà de la belle blouse neuve, qu'elle a vue au marché, et qu'elle va s'offrir sans le dire à son mari qui n'aime pas les dépenses inconsidérées, de la belle machine à laver Vedette qu'elle a vue chez le marchand samedi dernier à Toul, des lunettes qu'elle pourra offrir à Laurence parce que les siennes sont cassées et qu'elles tiennent avec du sparadrap même que c'est pas génial parce qu'on lui jette des pierre à la récréation ! Et puis, peut-être qu'ils pourront enfin emmener le bébé, la petite dernière qui est bien malade, chez le médecin, le docteur Muller ? Et même, se dit-elle, peut-être que s'il reste un peu d'argent, elle imagine qu'ils iront avec son mari à Paris voir la tour Eiffel avec son mari, et qu'ils feront un tour en un bâteau-mouche ! elle aurait bien aimé voir la mer, mais elle n'y songe même pas, on ne rêve pas de cela à Foug, dans la Lorraine sinistrée, et puis il y a les cartes postales qu'elle a vu une fois, c'est déjà ça, ça lui aurait fait peur la mer, ça semble si grand ! Pour moi la Valise RTL, c'était des images comme celles-ci qui défilaient dans ma tête !

C'est pour cela qu'aujourd'hui, je suis heureux de participer à la reconnaissance de cette commune. Aussi, quand hier, mon ami Olive, l'homme à la Touareg, m'a annoncé qu'il était passé à Foug, cela m'a fait plaisir. Alors qu'il se rendait à Nancy pour un rendez-vous, il est passé par la nationale et a vu le panneau Foug. Plutôt que de rester de marbre, il a repensé à mon blog. Il a même voulu s'arrêter y déjeuner mais le collègue qu'il emmenait préférait se rapprocher de Nancy.

Pas plus lui, que moi, ne connaissions cette ville, et cela m'a amusé de songer, que grâce à mon modeste blog, j'ai presque failli envoyer un client de Paris, un très gros client, au café du centre, le genre de type à commander à la carte et à prendre du vin cacheté et non la cuvée du patron ! Songez qu'au même moment dans ce café, il y ait eu, le grand gagnant de la valise RTL, du 14 novembre 1975 (ce n'était pas la mère de Laurence) ! Imaginez la vie de ce brave homme, accoudé au comptoir devant son verre de Gris de Toul, qui deux fois dans sa vie, aurait eu la chance de voir son triste quotidien rompu par l'arrivée impromptue d'un parisien, d'abord Fabrice, et ensuite Olive dans son Touareg rutilant !

Et après cela, on dira que faire un blog ne sert à rien !

J'adore les blogs !


Je ne lis jamais la presse. Enfin, c'est faux, je la lis mais gratuitement au café, avant mes consultations. Lorsque j'arrive le matin, j'ai le choix entre deux établissements :

  • Le faux bistro, faussement branché : C'est un repère de gauchistes et d'intermittents du spectacle, ce qui revient au même. Le nouveau patron, a une sorte de coupe de cheveux mode, un peu ridicule, avec des pattes géantes sur le côté, qui lui fait une drôle de tête. Sans doute, que mal à l'aise dans son rôle de bistrotier, il a voulu se composer un physique plus branché, senblant intimer à ses consommateurs, qu'attention, lui aussi, il en en fait partie de la sous-intelligentsia ! Dans ce rade, on trouve un exemplaire unique du Parisien ainsi qu'un exemplaire unique de Libération. Attention, ici, c'est djeune et populaire et on l'affirme en proposant le canard moribond de feu Serge July !

  • La brasserie classique conservatrice : Unique établissement luttant contre la boboïsation du quartier, cette petite brasserie, s'illustre par sa petite patronne à poigne. Ici, rien de spécial, on est là pour bosser, le cadre est agréable et les prix élevés. On y trouve carrément deux exemplaires du Parisien, journal très demandé, un exemplaire de l'Equipe, pour le côté populo sportif et même, et là c'est fou, un exemplaire du Figaro. On est de droite et on l'affirme, on le clame à la face du monde, en ayant pris son abonnement au Figaro.

Je n'affirmerai pas péremptoirement que de Libé au Fig, tous les journaux disent exactement la même chose, mais bon, cela reste tiède et finalement très consensuel, et aucun de ces canards ne vaut l'euro auquel ils sont vendus généralement, ni les subventions gargantuesques que le système leur consent.

Depuis l'explosion de l'Internet, il est toutefois possible d'avoir un autre angle sur l'actualité, au travers des blogs, que je consomme beaucoup. Le ton y est plus libre, les analyses, lorsque ces blogs sont sérieux, plus originales, et on rigole aussi parfois beaucoup.

Comme tout le monde, je suppose, lorsque je lis un blog qui me plait, je regarde les liens qu'il propose, partant du principe qu'ils seront aussi bien que ce que je viens de lire. Et ainsi, de liens en liens, j'en viens à faire une indigestion de blogs. Ce matin, par exemple, en naviguant de-ci de-là, j'ai apprécié quelques articles lus sur des blogs que je ne connaissais pas :

  • Celui-ci, intitulé "une bibliothéque avec un drapeau dedans et un mec à côté", vous propose une analyse de la photographie de notre nouveau président, qui sera apposée un peu partout. Tandis que tous les journaux classiques en papier subventionné, y allaient de leur analyse bidon, positive ou négative, mais toujours timorée, de peur de se fâcher avec le pouvoir, cet article ose mettre les pieds dans le plat. Effectivement, la photo est à chier, la composition n'est pas jolie, l'éclairage est merdique et Nicolas parait vraiment nain ! On croirait presque une mauvaise photo de mariage dans laquelle le drapeau ferait office de mariée ! Dans le même blog, j'ai aussi trouvé cet article amusant.

  • L'autre, intitulé "Mélanie, Amandine et les autres", est un article assez amusant qui hésite entre la sociologie et la psychologie en décrivant l'intérieur de demoiselles faussement créatives, mais plus surement moutonnières, dans leur manière d'aménager leur cadre de vie. La réflexion était amusante et saisissait bien l'air du temps.

  • Enfin pour terminer, j'ai beaucoup apprécié cette note en date du 13 novembre 2006, qui commence ainsi : "Les jeunes sont des cons. Suffisants, confits dans une fière inculture, ils se croient sortis de nulle part, thuriféraires d'un présent frénétiquement présent, et se permettent de juger toute l'Histoire à l'aune de leurs valeurs modernes prétendument parachevées [...]". C'est drôle j'aurais pu écrire exactement la même chose. La suite de la note est édifiante et je ne puis que souscrire à ce qui est dit.
Voilà l'article du jour. C'est mince, mais celui que je dois écrire sur le suicide du au travail, nécessite plus de travail. Ceci dit, comme il pleut, j'aurai peut-être le temps de l'écrire.

Photo officielle du président de la république !

Le suicide au travail !


Pas de nouvel article mais juste un pense-bête pour que je n'oublie pas ce dont je voulais parler. En effet, hier, avant de partir rejoindre mon filleul, je buvais un café en regardant la télévision. Sur M6, un reportage traitait du suicide au travail, enfin plus exactement du suicide du au travail.

24 mai, 2007

Rendez-vous raté ! Doit-on se méfier des roux ?

Un roux célèbre, fierté des roux ! Chuck Norris !

S'il y a bien une chose que je déteste c'est qu'on me plante un rendez-vous. Enfin, la règle étant que tout rendez-vous non décommandé vingt-quatre heures à l'avance est du, rend plus supportable cette discourtoisie.

Ce soir, j'attendais George Killian qui n'est pas venu. Il ne s'agit évidemment pas du vrai George Killian, mais d'un surnom que j'ai donné à ce jeune patient. J'aime bien filer des surnoms à mes patients. Parfois je leurs dis, parfois je les garde pour moi. Comme lui, il est roux avec une barbe courte, je l'ai surnommé ainsi, ou parfois le l'appelle "le roux", comme la chicorée.

Pourquoi est-ce que je donne des surnoms ? Surtout pas par manque de respect, mais plutôt par affection, parce que cela m'amuse. Et puis, je n'en donne pas à tous les patients, mais à ceux qui sont suffisamment typés et rigolos pour cela. Certains ne méritent pas de surnoms et resteront pour moi, madame, monsieur ou mademoiselle. Tandis que d'autres, auront un surnom, qu'ils connaitront le plus souvent, parce que je le révèle facilement.

Pour ceux qui l'ignore, George Killian, est le nom d'une bière rousse brassée par Pelforth. Ben oui, je me suis renseigné : la George Killian n'est pas plus irlandaise que moi. Dans les faits, c'est un coup marketing de la société Heineken, qui en 1972, a sorti cette rousse, en lui collant le nom d'un brasseur irlandais mort depuis longtemps, enfin c'est ce que j'ai saisi. Ceci dit mon patient n'étant pas irlandais non plus, mais solognot je crois (orignaire de Sologne bande d'incultes!), le surnom lui correspond tout de même. Ceci dit, il n'est pas extrêmement roux non plus. D'ailleurs je crois bien qu'il est plus persuadé d'être roux, que les autres ne sont persuadés qu'il le soit. Vous me suivez ? C'est un type qui se croit roux, se vit roux, pense en roux, voit en roux ! C'est une étrange névrose. Mon filleul lui-même, qui le connait, ne le trouve pas roux.Quant à moi, finalement je le trouve juste un peu roux, mais cela m'arrange de le trouver totalement roux, pour pouvoir l'appeler George Killian ! Dans les faits, j'aurais tendance à dire qu'il serait plutôt blond vénitien.

Pourquoi George Killina d'ailleurs ? Et bien, voici quelques années, cette marque de bière mettait en scène, pour représenter la marque, un type roux doté d'ue courte barbe, comme mon patient. Je ne sais pas pourquoi l'image m'a autant marquée, d'autant plus que je ne suis pas amateur de bières, mais dès que je vois un roux à courte barbe, je me dis "tiens on dirait George Killian" ! Comme quoi, j'ai beau me dire carré, je reste hyper réceptif à la publicité !

Car il ne faut pas croire, les roux ne sont pas tous irlandais mais généralement celtes. Quitte à rédiger cet article inintéressant au possible, tentons d'apporter de la valeur ajoutée, et intéressons-nous aux roux et voyons ce qu'en dit Wikipedia, la bible des blogueurs fainéants, champions du copier-coller !

Chicorée Leroux !

"Les personnes rousses (ou roux) sont des individus qui se caractérisent par des cheveux de couleur orangée ("roux") et par une peau très claire, souvent couverte de nombreuses taches de rousseur (ou éphélides). Ceci est dû à l'absence ou la rareté du pigment brun eumélanine et à la présence majoritaire ou exclusive de phaeonomélanine, associées à une distribution particulière des mélanocytes et des mélanosomes dans la peau."

Ne connaissant pas ces mots savants, je laisse à votre sagacité le soin de comprendre ce que je viens de copier-coller ! Mais poursuivons ! Manifestement Wikipedia nous explique que les roux sont des anormaux ou un truc de ce genre, comme les albinos. Moi je ne me prononcerai pas, de toute manière je n'ai rien contre les roux, ni rien pour d'ailleurs ! Je précise que ce jugement vaut aussi pour les albinos, qui ont le droit de vivre. Ceci dit, s'agissant des roux, je rajouterait que j'ai déjà vu de splendides rousses aux yeux verts.

"Chez l'être humain, le roux est une couleur de cheveux rare, plus répandue dans certaines régions et populations, particulièrement en Europe occidentale et septentrionale : on trouve ainsi une proportion élevée de roux en Grande-Bretagne, Irlande, Scandinavie, ainsi que dans les zones de migration privilégiée de ces populations (Amérique de Nord, Australie). L'occurrence de la rousseur est particulièrement forte chez les populations de langue celte, d'où le nom de "gène celtique" utilisé couramment en dermatologie : l'Écosse est ainsi le pays qui détient le plus fort taux de rousseur au monde avec 13% de la population rousse, chiffre auquel il faut ajouter celui de 40% porteuse de ce même gène. L'Irlande vient en seconde place avec une proportion de 10% de la population rousse et un taux de porteurs du gène équivalent (40%). En France, le taux de personnes aux cheveux roux est d'environ 5%."

En gros, j'avais raison de penser, chaque fois que je vois un roux : "tiens ce mec doit être irlandais !". J'ai des intuitions parfois saisissantes, c'est pour cela que je suis le meilleur psy de l'univers entier ! On appelle cela l'empathie. C'est une qualité que l'on recherche chez les psys, vous savez, cette capacité à se mettre à la place de l'autre, de penser comme lui, de voir comme lui, etc. !

Poule rousse ! Irlandaise peut-être?

"Un aspect important dans l'histoire des roux, la symbolique : couleur des fauves, le roux symbolise la force, la vigueur. Couleur du feu, on l'associe souvent - de façon assez prosaïque et sans fondement psychologique, encore moins scientifique - à un tempérament passionné ou a un caractère bien trempé chez les humains."

J'ai eu un copain roux, quand j'étais au collège et je peux vous dire qu'il n'était pas du tout comme cela, sans être très calme pour autant. Donc, je rajouterai pour apporter ma pierre à l'édifice de la science, qu'il y a certes des roux passionnés, mais aussi des roux plus flegmatiques, voire peut-être même des roux entre les deux. Y'a de tout chez les roux donc. Mais reprenons Wikipedia !

"Dans de nombreuses cultures, les roux ont longtemps été considérés avec méfiance voire détestés. Dès l'antiquité, chez les Grecs, les bébés roux étaient tués dès leur naissance, car leurs cheveux, qui faisaient penser aux flammes de l'enfer, étaient signe de malédiction. Chez les Egyptiens, ils étaient le signe de l'appartenance au dieu Seth. Seul Ramsès II, pharaon roux ouvertement rattaché à Seth par sa famille (son père Sethi 1er n'hésita pas à inclure le nom du redouté démiurge dans son nom), fit exception.

Au moyen-âge, ils étaient le signe de lien ou de commerce avec le diable, ainsi que de sorcellerie. Croiser un roux effrayait, car nombreux pensaient également qu'il s'agissait d'un loup-garou. En Roumanie, berceau du mythe des vampires, on se représentait volontiers ces créatures comme ayant les cheveux roux."

Alors là, je ne puis que souscrire à ce que vient d'être dit, enfin avec des bémols bien entendu ! Bon, je ne peux pas dire, que chaque fois que je vois mon patient, je pense que c'est un loup-garou ou qu'il m'effraie, ça non car je l'aime bien, il est très sympa ! S'il ya un truc effrayant chez lui, c'est son boulot, mais ça je ne peux pas en parler ! Mais, comme il m'a déjà planté, et que je peux être prompt à la généralisation, je pourrais ajouter à cette description faite par Wikipedia, qu'on peut aussi se méfier des roux, car ils ont tendance à planter les rendez-vous. Si un jour vous avez rendez-vous avec un roux, alors prenez un livre, au cas où il vous plante.

Quincaillerie Roux à Nantes !

Grâce à moi, vous en connaissez déjà un peu plus sur les roux, et la prochaine fois que vous en croiserez un, vous ne serez plus tenté de l'asperger d'eau bénite ou de vouloir le bruler comme sorcier, car vous saurez que ce n'est pas un possédé mais simplement un individu normal, comme vous et moi, enfin presque, sauf qu'il a un putain de gène, qui lui donne cette couleur de cheveux.

D'ailleurs, vous seriez très méchant de vous en prendre à un roux, car les roux souffrent. et en disant cela, je ne plaisante pas mais j'exprime un phénomène connu. Du fait de ces légendes persistantes, attribuant aux roux des caractéristiques fantaisistes, il existe toujours une attitude de rejet plus ou moins importante vis à vis des roux. On peut aussi estimer que du fait, de la relative rareté de cette teinte de cheveux, les roux puisse vivre cela comme une sorte de handicap. Tout ceci peut sembler idiot mais c'est une réalité.

Ainsi, en tapant juste "complexe roux" sur Google, j'ai obtenu des résultats étonnants, dont l'accès à un forum dédié aux complexes d'un garçon roux sur doctissimo.fr, qui se demande si sa couleur de cheveux n'est pas un handicap vis à vis des femmes. C'est ainsi, qu'alors que la dysmorphophobie (laideur imaginaire) est généralement une pathologie plutôt féminine, on l'observera aussi souvent chez les hommes roux.

De fait, beaucoup de personnes rousses, ont vécu des brimades durant leur enfance ou adolescence. Alors plutôt que de vous moquer d'eux, aimez les roux ! Les roux méritent aussi votre respect ! Voilà ce que je pouvais dire des roux.

Mais revenons à nos moutons. J'ai donc eu mon rendez-vous de dix-huit heures avec une jolie blonde sympathique, puis ensuite, à dix-neuf heures, j'avais George Killian, qui est très sympa aussi, mais moins joli à regarder. Je n'entends pas par là, qu'il est moche, et je n'entends pratiquer aucune discrimination anti-roux en exprimant ceci, comme vous l'aurez compris en lisant ce que j'ai écrit plus haut. Mais simplement, mon truc étant les femmes, je préfèrerais toujours une jolie blonde à un roux, fut-il athlétique. J'ai beau être ouvert d'esprit, les mecs c'est pas mon truc ! Qu'ils soient roux, blonds, bruns ou châtains.

Camping Roux **** à Cavalaire !

Donc, à ma montre qui donne l'heure exacte, relayée par ma pendulette trônant sur la table basse, qui donne aussi l'heure exacte, je m'aperçois qu'il est dix-neuf heures. Normalement, George Killian aurait du sonner, tout fébrile à l'idée de bénéficier de ma sagesse immense ! Mais là, que dalle. J'attends quelques minutes, et je me dis qu'il sera encore en retard ! Je garde ma patiente encore vingt minutes, parce qu'elle est sympa et jolie comme je vous le disais précédemment. Puis, devinant qu'il ne viendra plus, je stoppe la séance et je descends boire un coup en terrasse pour profiter du soleil couchant en emportant le chouette bouquin que je lis en ce moment.

A vingt heures pétantes, je réintègre mon cabinet, pour recevoir ma dernière patiente de la journée, qui est jolie et sympa aussi, et en plus, toute aussi rousse que George Killian. Je pense même qu'elle est bien plus rousse que George Killian. C'est rigolo, statistiquement parlant, les roux ne représentant en moyenne que sept pour cent de la population, de faire un doublé de roux en fin de journée. Je n'ai pas vu George Killian, qui en plus, n'a pas daigné m'appeler pour s'excuser platement.

Qu'il se rassure, je ne lui en veux pas. C'est finalement assez sympa de percevoir des honoraires pour boire un coup en terrasse. En plus cela permet de faire un article sur les roux et vosu conviendrez que le sujet est hasardeux et guère facile à traiter.

Néon publicitaire George Killian, pour égayer votre salon avec classe !

Merde !!! I apologize !

L'attraction de Genève : le jet d'eau ! Carte postale 60's

Merde, j'écris ce que je pense et je ne fais pas gaffe ! Mon service de stats, vient de m'indiquer qu'un suisse venait de se connecter de Zurich à 15h41mn19s ! Après ce que j'ai dit de la Suisse ! En plus il est de Zurich, en pleine Suisse alémanique, comme on dit, la plus grande ville de la confédération !

Zurich !

Oui, dans l'article intitulé "Gros con", crétin hâbleur que je suis, j'écrivais ceci :

"Imaginez une France peuplée d'experts-comptables, quelle chouette vie ! Encore qu'il doive bien exister des experts-comptables sensibles ! Ce serait la Suisse en plus grand, qu'est-ce qu'on rigolerait, au moins autant qu'à Genève !"

Alors, je tenais à préciser à mes chers lecteurs suisses, puisqu'il y en a, que je n'ai absolument rien contre la Suisse ! Bon, ceci dit, ils admettront, que côté fun, leur pays, par ailleurs très joli et très propre, ne se situe pas dans le top five ! Faut être Alain Delon ou Ingvar Kamprad, le roi du meuble vilain et nordique, ou tout autre gros contribuable vivant dans un état socialiste pour s'expatrier en Suisse, ou gros mangeur de chocolat, ou encore amateur de coucous, voire de montres. Bon les suisses, sans rancune, c'est toujours pareil, on ne peut pas tout avoir, et le secret bancaire et la fun-attitude !

En gros, souvenez-vous qu'en Suisse, c'est comme partout, y'a du bon, et du moins bon. Par exemple, c'est un peu comme la Rhur, c'est super pour les affaires, mais moins pour les vacances ! Où Foug qui est super pour les balades en forêt (nuit de la chouette) ou bien la visite de l'usine désaffectée Pont-A-Mousson (s'adresser à Laurence pour les visites et ne pas oublier de lui donner une pièce, faut bien qu'elle mange, ne la contraignez pas à mendier ou à voler!), mais super pour rien d'autre. Bref, je vous le rappelle, y'a du bon et du moins bon partout, rien n'est tout noir, rien n'est tout blanc, voilà quelle sera la pensée du jour ! C'est à méditer !

Artisanat suisse, très différent de l'artisanat Hualapaï, les suisses étant très doués en coucous, mais moins bons en bijoux de turquoise !

Ceci dit qu'ils se rassurent, de notre côté du lac, c'est pas géant non plus, mais ça reste un tout petit peu plus rigolo que chez eux et en plus c'est moins cher, surtout pour la viande. Ceci dit, vue de Suisse, la France restera toujours un endroit fou, puisque c'est de notre côté que sont les casinos dans lesquels ils allaient jouer. Evian, fut longtemps Las Vegas pour les suisses ! Hélas pour nous, depuis 2001, les casinos sont autorisés en Suisse, qui en possède déjà 19. Putain, ils nous rattrapent ! Sur que dans moins de dix ans, au rythme ou ils vont, il nous font un skywalk au dessus du lac de Genève ! Voilà, j'espère que j'aurai évité un conflit diplomatique avec la Suisse ! Un jour prochain, je vous parlerai du Royaume de Belgique et du Québec et aussi de la Peugeot 305, parce qu'un de mes lecteurs, que je connais bien, souhaite que j'y consacre un article.

Le casino d'Evian !

Par contre, s'il y a bien un truc super avec la Suisse, et cela, je l'ai toujours constaté, c'est qu'il suffit qu'on prononce le nom de ce pays, pour enflammer tout gaucho qui se respecte ! Suisse, Suisse !