26 septembre, 2011

Je suis invité à un club de surdoués !



Bam, la nouvelle tombe la semaine passée: je suis invité à venir dans une réunion d'un club de surdoués. Bon, ce n'est pas la première fois mais cette fois-ci, je ne peux pas refuser. Cela semble faire plaisir à la personne qui l'organise aussi ai-je immédiatement accepté même si je me demande pourquoi je suis convié à ce genre de sauterie.

Je n'ai jamais prétendu être surdoué et je m'étonne qu'on m'invite dans ce genre d'endroits. D'ailleurs, je n'ai rencontré que deux fois des types dument étiquetés Mensa et ils m'ont beaucoup fait rire. Je me souviens qu'à l'un d'eux, j'avais expliqué que l'importance du QI était souvent aux narcissiques ce que la taille de leur bite étaient aux crétins.

Alors comme j'angoissais un peu à l'idée de me retrouver avec des gens étrange, je me suis dit que ce serait bien d'y aller en tandem avec un bon pote rigolo. Et ça je n'en manque pas. J'avais ainsi successivement pensé au Gringeot, à Olive mon pote riche qui roule en Ferrari, à Mlle C. et à GCM.

Le Gringeot m'aurait amusé parce que je suppose qu'il aurait été surpris d'être coopté pour aller dans ce genre de sauterie. J'ai imaginé qu'avec son franc parler d'ingénieur en mécanique doublé de biker et même triplé de culturiste, il aurait pu rigoler. A la fille qui lui aurait demandé en quoi il était surdoué, je suppose qu'il aurait répondu : désape toi et je vais te montrer ma grosse douance. On aurait bien rigolé, on aurait bu des bières et il aurait pu raconter des tas d'anecdotes comme le fait que s'il n'a jamais foutu les pieds chez Gibert, boulevard Saint-Michel, qu'en revanche il se souvient très bien du cinéma porno qu'il y avait avant vu qu'il y allait tout le temps et qu'il se souvient même que c'était chiant de reprendre le bus avec l'entrejambe du jean trempée. Mais bon depuis que le Gringeot est maqué, il est moins dispo alors je ne l'ai pas appelé. Je penserai à lui pour la prochaine.

Olive m'aurait aussi amusé parce qu'il a un talent fou pour jouer à l'idiot avec une intelligence prodigieuse. Je me souviens encore du jeuen écolo engagé qui avait failli se suicider quand olive lui avait dit qu'il n'en avait rien à branler de la disparition des thons rouges puisqu'on pourrait avoir une appli sur l'Iphone. Et comme l'autre le regardait médusé, Olive avait enfoncé le clou en précisant exactement le cahier des charges de l'application. Hélas pour d'autres raisons, Olive est aussi moins dispo pour m'accompagner.

J'ai aussi pensé à Mlle C. qui est véritablement brillante. Mais elle est aussi trop gentille et je pense qu'elle n'aurait pas rigolé se contentant de discuter avec tout le monde. De plus elle est beaucoup trop mesurée par rapport à moi et m'aurait sans doute reproché par la suite ma manière de me conduire. Alors exit Mlle C. mais pour une prochaine fois, je la garde sous le coude puisque je sais comment cela se passe maintenant.

Il restait donc GCM avec qui je m'entends bien et qui est un jeune homme poli et tout à fait brillant malgré une propension à être un peu trop agressif dans les débats. En tout cas, il présente bien et on partage pas mal de valeurs communes. Alors j'ai choisi GCM qui a trouvé l'expérience amusante dans la mesure où il ne comprenait pas ce qui poussait des gens soit-disant intelligents à se retrouver entre eux, ce qui pour lui était plutôt une preuve de connerie. Moi je lui ai dit que non, pas forcément, mais bon je suis mauvais juge puisque mon métier me met parfois en contact avec des gens super étranges et que je finis par être un peu blasé. J'ai juste fait promettre à GCM d'être gentil, surtout avec les filles, et surtout avec la demoiselle qui nous recevait vu que je la connais assez bien voire très bien. Comme il m'a promis d'être un gentil nounours, j'ai décidé d'y aller avec lui.

Ne sachant pas sur qui nous allions tomber, nous nous sommes préparés chacun de notre côté sans nous concerter. C'est ainsi que le jour de la réunion, j'ai appris que GCM avait appris par cœur deux-cents décimales de Pi tandis que je savais compter en nombre premier jusqu'à deux millions. Par contre, je lui ai dit qu'il pouvait s'habiller normalement sans boutonner le dernier bouton de sa chemise parce que nous allions à un club de surdoués et non tenter de nous infiltrer dans un service de psychiatrie déguisés en débiles mentaux.

Je crois que GCM avait du surdoué l'image de Rainman, aussi l'ai-je aussitôt rassuré en lui précisant que c'était des gens comme nous sauf qu'ils étaient bien plus intelligents que nous et même que c'était pour cela qu'ils aimaient se voir entre eux pour parler de problèmes de surdoués. Et comme GCM était un peu goguenard, je lui ai dit de cesser de faire du mauvais esprit en lui expliquant les différences entre l'autisme d'Asperger et la douance et que l'on pouvait être l'un et l'autre ou l'un sans l'autre. C'est le problème de la douance. A force de représenter le surdoué en geek chaussé de lunettes culs de bouteille, on en vient à sombrer dans la caricature.

Moi qui ne suis pas jaloux, j'accepte fort bien d'avoir un ami riche qui roule en Ferrari et de connaitre une demoiselle surdouée, tout en acceptant mes limites qui font de moi un con en RJ49. Je me dis que le monde a aussi besoin de gens comme moi. A défaut d'être intelligent, je tente de me montrer sage. GCM non, mais il faut dire qu'il est plus jeune que moi ce qui explique son manque de sagesse ! Et puis il a tout de même une Lotus (même si c'est moins bien qu'une Ferrari), je suppose qu'il peut se permettre d'avoir des points de vue qu'un prolétaire comme moi ne comprendra jamais.

Bon, il a fallu aussi gérer Lapinou qui serait bien venu mais que nous n'avons pas emmené. Bien sur je lui ai dit qu'il n'avait rien à faire dans une réunion de surdoué puisqu'il avait choisi expertise comptable plutôt qu'avocat mais que le jour où il y aurait un salon de la Méphisto et de la sacoche en croûte de cuir, je lui promettais de l'emmener pour l'équiper de pied en cap ! Il était tout triste et je le comprends parce que cela ne doit pas être facile de savoir qu'on reste sur la touche un vendredi soir simplement parce que l'on n'est pas assez intelligent pour assister à des réunions de surdoués. Prendre de face aussi jeune la réalité de sa triste normalité doit être un truc terrible.

On a tenté de le rassurer en lui expliquant que ce n'était pas qu'il soit sot mais qu'il était juste ... différent. Mais cela n'a pas bien marché. On s'en foutait, il n'a qu'à se plaindre à ses parents vu que l'intelligence est clairement génétique. Et comme on est tout de même gentils, tandis qu'on attendait en buvant un coup en terrasse dans un bel établissement en face de la Tour Eiffel, on lui a envoyé des tas de photos de nous par MMS dans lesquelles on prenait des poses de surdoués. Moi par exemple, je me suis aperçu que j'imitais très bien le penseur de Rodin tandis que GCM les yeux levés et le menton posé sur deux doigts faisait penser à un futur prix Nobel. On s’est dit que si on avait rien à dire durant la soirée, il nous suffirait de nous taire en prenant nos super poses pour que les gens estiment qu'on était encore plus intelligents qu'eux.

Puis, ben comme c'était l'heure, nous sommes allés à notre rendez-vous. Nous nous sommes présentés en disant que j'étais Philippe 216 (mon QI) et que j'étais accompagné de mon ami GCM 375 qui ne parlait jamais parce que chaque fois qu'il parle, ce qu'il dit est tellement pétri d'intelligence qu'il bouleverse les gens en renversant tout ce en quoi ils avaient cru jusqu'à présent. On nous a alors introduit dans un appartement coquet ou étaient déjà présents une quinzaine de personnes surdouées puisque c'était une réunion de surdoués.

Ce qui s'est passé ensuite, je n'en parlerai pas. Non que cela ait fini en partouze ou en pugilat ou quelque chose d'inavouable mais simplement que la demoiselle nous ayant invité lisant mon blog, je me garderai bien d'écrire ce que j'ai ressenti. Même si bien sur je pourrais en écrire des dizaines de pages. Qu'elle sache donc que j'ai trouvé tout le monde super et très intelligents. Quant à la bouffe, c'était très bon et les boissons aussi.

Je voudrais juste préciser deux choses à destination des nouveaux lecteurs qui viendraient sur mon blog directement par cet article. Il faut bien faire la distinction entre la douance (le fait d'être surdoué) et l'hystérie qui est le fait de vouloir être toujours au centre de l'attention quitte à prétexter n'importe quoi du genre qu'on est le plus beau, le plus malheureux ou le plus intelligent. Ensuite, être doué, surdoué ou HQ comme on dit maintenant, n'entraîne pas le fait d'être chiant et d'avoir des problèmes parce que l'intelligence facilite plutôt la vie. En revanche la douance ne prédispose pas forcément à la collection de diplômes parce qu le surdoué s'emmerde souvent en cours. La douance, c'est un truc que l'on détecte facilement quand on est soi-même vachement doué. Enfin, ce n'est pas parce qu'on se dit surdoué qu'on l'est parce. Voilà, je crois que j'ai tout dit ce qu'il y avait d'important à dire sur la douance en deux lignes.

Ah si, j'ai rencontré là-bas quelqu'un qui avait vu et apprécié Shaun of the dead, la dernière comédie que m'avait procuré mon dealer en films cons. Lui, même si je ne le connaissais pas, je suis sur qu'il est surdoué ! 

Ça en fait au moins un et c'est déjà bien. Et pour ceux qui voudraient savoir s'ils sont surdoués, qu'ils aillent trainer sur ce site qui "paye sa chatte" comme dirait Lapinou qui m'a expliqué qu'un on ne disait plus d'une chose qui est géniale qu'elle est "une tuerie".

19 septembre, 2011

Bonnes résolutions et flatteries !

J'étais là écrire et d'un seul coup, j'ai eu un accès de sérieux ! Je me suis dit que ce serait peut être bien d'aller sur le mail dont j'avais mis l'adresse ici même afin de voir si personne ne m'a écrit ? Il faut dire que cela fait six mois que je ne l'avais pas consulté.

Il y avait une foultitude de messages. Aussi après avoir dégagé tous ceux qui me proposaient de me faire agrandir le pénis, ceux qui me demandent plus ou moins subtilement mon code de carte bleue et ceux qui me proposent l'amour, il me restait une trentaine de messages sérieux auxquels j'ai répondu ! J'en ai aussi profité pour écrire à ceux qui me donnaient leur adresses dans les commentaires.

Dans le lot, deux journalistes me demandaient de les rencontrer pour leur parler de sujets que j'ai pu aborder dans ce blog. J'ai été extrêmement flatté que l'on puisse ainsi accorder du crédit à ma prose. J'ai donc répondu en ce sens tout en précisant que l'essentiel de ce que j'écrivais étaient des connaissances que tout un chacun pouvait acquérir dans n'importe quel ouvrage de psychopathologie. 

Le reste ne consiste qu'en des supputations, des intuitions fulgurantes, le résultat de mes observations mais en aucun cas le produit d'un travail de recherche quelconque digne d'être publié dans une revue scientifique. 

Et si je pense qu'une bonne intuition, ce sens que l'on ne connait pas mais qu'on reconnait, allié à une bonne dose de sérieux, est à la base de toute recherche à succès, il n'en reste pas moins que comme je l'ai souvent clamé ici, je ne suis qu'un tâcheron de la psychologie, une sorte de gueux qui se débrouille mais en aucun cas une pointure ou un cador !

C'est comme ceux qui à longueur de commentaires semblent choqués par certains de mes propos ou la trivialité des mots que j'emploie parfois. Je rappelle que j'écris ici pour m'amuser, me distraite, me changer les idées et non dans le but d'édifier les foules ou en ayant pour mission de représenter une quelconque autorité morale ou scientifique. 

Il en va de même pour mon style d'écriture et mes tournures parfois un peu abruptes. Ainsi dernièrement, un jeune homme se distant "asperger" s'est plaint que j'aie employé le terme d'autisme dans son sens banal et un peu moqueur désignant quelqu'un qui ne comprend rien à rien. Bien entendu, tel n'était pas le sens de mes propos mais je ne peux pas non plus peser chacun de mes mots. Tenez, moi qui suis né en Italie, combien de fois n'ai-je pas entendu que les ritals étaient tous des voleurs. Me suis-je plaint ? Non, parce que c'est sans doute en partie vrai mais surtout dans le sud et que moi je suis né à Turin dans le nord et donc que je me fous de ces remarques.

Enfin, pour revenir à ce que je disais voici deux paragraphes, c'est gentil et flatteur de songer que j'aurais des choses à raconter à un journaliste. Ça me fait chaud au cœur ! Je peux ainsi reprendre mon humble besogne en ayant du cœur à l'ouvrage.

Sinon pour me contacter : pa6712@yaoo.fr
Dépêchez vous, je pense que ma crise de sérieux ne saurait durer trop longtemps !

Mon premier Tourette !


Tout le monde imagine que le syndrome de Gilles de la Tourette consiste à dire des insanités que l'on ne peut retenir. Voici bien des années, j'ai ainsi fréquenté le temps d'un stage de formation un café-restaurant dont un des clients attitrés ne pouvait s'empêcher de dire "pute pute" toutes les cinq minutes. L'ayant observé, je le voyais se raidir un peu, son mouvement quelque qu'il soit semblant suspendu dans le temps, avant de lâcher son obscénité. Une fois cette phase achevée, il reprenait sa conversation comme si de rien n'était. On imagine aisément le handicap social que représente cette pahtologie.

Plus près de nous dans la saison 11 de South Park, un épisode intitulé Le petit Tourette nous présente un cas de manière tout à fait amusante prouvant que l'on peut être drôle sans pour autant être idiot et irrespectueux. Encore une fois, la pathologie est présentée sous sa forme la plus phénoménale à savoir les cas dans lesquels les personnes qui en sont atteintes ne peuvent s'empêcher de proférer des insanités.

Ces pauvres gens longtemps malmenés par des psys qui n'y voyaient que des mécanismes psychologiques à l’œuvre, leur renvoyait la responsabilité de leur pathologie. Fort heureusement, le déclin de la psychanalyse combiné aux progrès de la neurologie permet aujourd'hui de comprendre qu'à l'instar de la plupart des tics, il s'agit de pathologies purement physiologiques trouvant leur origine dans un dysfonctionnement du système nerveux et non dans une quelconque épreuve psychologique.

C'est là un poids de moins que l'on a ôté à ces personnes qui peuvent ainsi être prises en charge de manière plus efficace sans avoir à subir le charabia pseudo-scientifique d'abrutis qui méprisent toujours les causes organiques sans doute parce que la neuropsychologie leur semble trop difficile tandis que dans le même temps, il leur apparait toujours plus rassurant d’imaginer qu'on aurait le contrôle sur tous les éléments de notre vie.

La personne que j'ai reçue était venue pour d'autres problèmes que l'on a pu aisément régler. En revanche, percluse de tics en tous genre, j'imaginais que les conséquences psychologiques n'étaient pas aisées à vivre. Et si je n'ambitionnais pas de régler cela dans le fond, j'ai pensé que je pouvais apporter une mince contribution à une meilleure prise en charge des problèmes.

Curieusement, malgré des visites chez différents spécialistes, il ne semble pas que le diagnostic de maladie de Gilles de la Tourette ait jamais été posé. Encore une fois, il semblerait que l'on sur-représente tellement la forme la plus "aboutie" que les formes plus mineures passent inaperçues.

Pourtant la maladie n'est pas présente parce que l'on constate que la personne profère des insanités de manière automatique sans s'en empêcher mais uniquement par le fait d'une présence concomitante de tics moteurs et sonores.

C'est ainsi que tout en discutant avec mon patient de problèmes divers et variés j'ai eu le loisir d'observer sa séquence de tics. Haussements d'épaules, gestes ritualisés des mains, mouvement oculaires tout aussi automatiques, le tout accompagnés de raclements de gorge discrets mais suffisamment présents, m'ont donné la clé.

Ainsi quand on parle de tics moteurs et sonores, il est aisé de distinguer les premiers tandis que les seconds ne sont pas forcément repérables tant que l'on ne prend pas le terme "sonore" au sens premier. Je me suis donc simplement demandé si ces raclements de gorge n'étaient pas en fait des tics sonores. Et bingo. Après avoir fait quelques recherches, j'ai pu annoncer à mon cher patient qu'en l'état, je n'avais pas les compétences pour traiter ces tics mais qu'il s'agissait vraisemblablement d'une maladie de Gilles de la Tourette. 

Je crois qu'il en fut le premier surpris parce que comme tout un chacun, il était persuadé que cela impliquait forcément de proférer des insanités. Or, je le confirme, je ne l'ai jamais entendu dire "chatte, couille, pute" dans mon cabinet . Non, juste ces raclements de gorge sonores qui auraient pu passer inaperçu pour quelqu'un de moins sagace que moi.

Puis comme dans n'importe quel polar américain, je lui expliquai que devais rendre la main et qu'il devrait consulter un neurologue. Que soit il en connaissait un, soit je lui en fournirais un en qui j'avais toute confiance. Ce qu'il a fait. Et si les tics n'ont pas totalement disparu, j'ai pu noter une atténuation due à l'emploi de certains neuroleptiques.

Enfin, l'aspect psychologique n'est pas forcément à négliger. D'une part, il faut se souvenir qu'une certaine hygiène de vie permet de diminuer la fréquence et l'importance des tics (pas d'excitants, du sommeil, etc.) et enfin d'autre part, parce qu'en tant que pathologie aisément repérable, elle peut devenir occasionner un handicap social. Sans doute d'ailleurs vaut-il mieux expliquer de quoi l'on souffre que de laisser imaginer les gens tout un tas de causes possibles et farfelues dont notamment un déficit intellectuel.

Je rajoute au cas où je serais lu par quelque dinde de Facebook, qu'il est inutile de coller sa pointure et le temps que l'on met à se coiffer pour venir en aide aux gens atteints de la maladie de Gilles de la Tourette. On peut en revanche se documenter sur ce site. Et pan dans les dents !!!




Conasses et festivisme ! (2)

0 mn pour se coiffer mais on ne connait pas sa pointure !


Me revoici et je reprends l'article laissé en plan la veille. Donc, concernant cette affaire, j'en étais resté à une plaisanterie de "filles", un peu bébête mais rigolote dans la mesure où même moi, je m'étais laissé prendre à tenter de résoudre l'énigme.

Puis, sachant que ce n'était pas vraiment l'habitude de mon amie de tremper dans ce genre de bêtises, je lui demande ce qui lui a pris. Et voici qu'elle me forwarde un message dans lequel une demoiselle explique en gros que l'an dernier, cette initiative avait créé un buzz repris par les médias (lesquels?) ce qui avait permis de faire parler du cancer du sein et de soutenir les femmes qui en sont atteintes !

Je pense que ma première réaction, le cri du coeur, a été de dire que c'était complètement con, et non seulement puéril mais à la limite de l'irrespect le plus total vis à vis de personnes atteintes d'une pathologie aussi grave. C'est marrant parce qu'en apprenant la nouvelle, le regrette Philippe Muray qui se voulait le chroniqueur et le contempteur du désastre contemporain, cette époque où « le risible a fusionné avec le sérieux », où le « festivisme » fait loi. Et là, j'ai pris en plein dans la figure les dégâts provoqués par cette créature emblématique de notre temps : Homo festivus, le citoyen moyen de la post-histoire, « fils naturel de Guy Debord et du Web » même si en occurrence il s'agissait là de mulier festiva.

Si je redeviens charitable l'espace d'un moment, je sais que le jour de la distribution de l'intelligence, certains ont reçu une pleine louche tandis que d'autres n'ont eu le droit qu'à une parcimonieuse cuiller à café. En revanche, on petu s'interroger pour comprendre comment ce genre d'initiatives idiotes parvient à créer un buzz même dans les médias sans que quelqu'un se permette de dire que certes, c'est très gentil de penser aux gens qui souffrent mais qu'une certaine pudeur est nécessaire. 

Sans doute que le médium Facebook y est pour quelque chose de même que le conformisme social qui veut que dans un groupe de crétins, même le plus intelligent se mette à devenir idiot pour ne pas être exclu. Finalement la psychologie sociale explique cela fort bien et on l'on sait qu'isolé dans une masse médiocre, il est difficile de s'affirmer à moins d'accepter d'être isolé ou d'avoir les compétences pour s'affirmer comme leader. Dans tous les cas que les idiots s'amusent maladroitement ne me posent pas de problèmes. Ce qui est le plus gênant c'est que des journaleux reprennent l'info en parlant de buzz sans même s'interroger sur le bienfondé d'une démarche pourtant terriblement maladroite et totalement inutile.

Par la suite, ayant eu ces réflexions, je me suis demandé si je n'avais pas trop versé dans le tragique en jouant ma pétasse hystérique voyant le mal où il n'est pas. J'ai ainsi successivement interrogé deux femmes intelligentes en qui j'ai toute confiance afin d'avoir leurs avis.

Mlle C. m'a soutenu en expliquant que d'une part, elle détestait ce genre d'initiatives féminines donnant à penser que les femmes sont un groupe homogène alors qu'elle n'a rien à faire avec ce genre d'idiotes avec lesquelles elle ne partage que le sexe biologique mais certainement pas la même vision de la vie. Et elle a rajouté que l’initiative en plus d'être inutile confinait à la pire des bêtises. Et toc !

Quant à mon épouse, fière corse aux paroles aussi rares que frappées au coin du bon sens, elle a peu ou prou dit la même chose en ajoutant qu'il fallait être de sacrées débiles pour parler du temps que l'on met pour se coiffer quand on soutient des femmes atteintes d'un cancer dont un certain nombre n'ont plus de cheveux du fait des traitements. Son regard noir et sa moue méprisante en ont dit tout autant ; le corse parle peu avec les mots mais exprime bien ses sentiments. Et vlan !

Voilà pourquoi j'ai intitulé ces articles "connasses". Non que je voue une haine et un mépris total à ces personnes mais simplement que j'aie voulu souligner les incohérences de ces démarches et me fâcher tout rouge parce que cela fait du bien parfois. J'ai eu l'année passée, deux patients dont les mères sont décédées d'un cancer du sein (54a et 57a) tandis qu'une troisième est allée assister à la fin de vie d'une de ses amies (38a) dans un centre de soins palliatifs. Ce sont des expériences douloureuses qui ne prêtent pas à rire. Ou alors, quand on est capable d'en rire pour se distancier, on le fait pour évacuer l'angoisse ou la tension et intelligemment mais on ne mélange pas les genres.

C'est très bien de penser aux patients atteints de cancers. Rassurez-vous les chercheurs y pensent aussi. Alors si l'on a une belle âme et que l'on tient à tout prix à aider ces personnes, on peut donner de son argent à des associations d'aider à la recherche ou de son temps auprès d'associations recrutant des visiteurs de malades. C'est sans doute plus dur dans les deux cas que de rigoler comme une baleine idiote en créant un pseudo buzz sur Facebook mais c'est aussi plus utile.

***

Pauline : Ça court les rues, les grands cons !
Le Dabe : Ouais ! Mais celui-là c'est un gabarit exceptionnel ! Si la connerie se mesurait, il servirait de mètre étalon ! Il serait à Sèvres !
  • Le Cave se rebiffe, Michel Audiard, 1962, (Françosie Rosay et Jean Gabin)

Connasses et festivisme ! (1)

 Le babyliss peut abimer les cheveux !

J'ai déjà eu l'occasion de le dire, je déteste Facebook bien que je pense que ce soit une idée géniale. J'ai donc un profil officiel sur lequel je ne vais jamais, où je ne publie donc rien du tout, de la même manière que je ne lis pas ce qui est publié sur les murs de mes contacts. Si j'aime bien les gens, on se voit et ils me parlent de leur vie. Si je m'en fous, je m'en fous de manière générale et je ne vois pas l'intérêt d'aller mater leurs photos de vacances ou bien de connaitre leurs goûts musicaux.

Pourtant parfois c'est amusant parce que l'on peut diagnostiquer à distance et s'amuser à jouer à Robert Ressler ou John Douglas. Le profils Facebook s'analyse alors comme une scène de crime et c'est très amusant d'esquisser le profil comportementale et parfois psychopathologique de la personne. Voici quelques mois, j'avais ainsi prévenu une amie que deux de ses "amis" étaient potentiellement dangereux et je ne me suis pas trompé. Elle l'a d'ailleurs reconnu et m'a félicité pour mon talent ce qui m'a fait bien plaisir. 

En revanche, elle ne veut toujours pas me croire quand je lui dis que 99% de ses nouveaux amis sont une bande de bœufs dont le QI moyen doit frôler les 90. C'est vrai que la vérité dérange, j'ai beau le savoir parfois je ne parviens pas à fermer ma gueule et c'est très mal mais bon je ne vais pas me refaire à mon âge. Que voulez-vous j'ai un côté assez protecteur et un peu rigide et j'ai coutume de dire que je suis comme un phare dans la tempête, je guide mais en revanche je suis du genre un peu immuable et pas adaptable du tout (putain que l'image est belle !). En plus je déteste que mes amis aient de nouveaux amis parce que je trouve idiot qu'on puisse vouloir fréquenter quelqu'un d'autre que moi.

Or comme je vous le disais, si je déteste Facebook, en revanche je me suis pris de passion pour leurs petits jeux idiots. C'est stupide mais assez rigolo et je vous assure que maintenant que je joue à My country avec mon portable sur les genoux, j'arrive à suivre une fiction française à la télévision. Pour ce faire, j'ai donc, coquin que je suis, créé un profil factice avec un pseudonyme fantaisiste. Et comme ces jeux nécessitent souvent des voisins ou alliés, je me retrouve avec une poignée de petits camarades dans mes contacts.

Dès que je me connecte, je fonce comme un enfant un peu demeuré sur mon jeu préféré sans vraiment prêter attention aux publications du mur auquel je ne contribue pas. Pourtant la dernière fois, je remarque qu'un amie a inscrit "36cm, 15mn" sur son mur. Je suis d'un coup dubitatif, ne comprenant pas ce que cela signifie. Je fais alors défiler son mur pour me rendre compte que certaines de ses amies (celles sont le QI atteint péniblement 90 et dont je parlais plus haut) ont inscrit le même genre de chiffres. C'est donc à une véritable conspiration de shampouineuse à laquelle j'ai à faire ! Je subodore un truc de filles du genre "héhé, on va mettre des trucs sur nos murs rien que pour faire enrager les hommes".

Au départ, j'ai évidemment des idées salaces puisque c'est le but de la manip'. Mais je me dis bien vite qu'une bite de 36 cm ce n'est pas courant même si une pipe de 15 mn pourrait sans doute en venir à bout. J'ai beau connaitre le Gringeot dont la légende dit que s'il avait été moins prude, il aurait pu faire fortune dans le porno et battre à plate couture Rocco Siffredi, je sens que mes explications salaces sont loin du compte.

N'étant pas stupide, je débranche alors la partie de mon cerveau dévolue à la sexualité pour me focaliser sur l'énigme. Je comprends bien vite que le premier chiffre est une pointure puisque les chiffres que j'observe vont du 35 au 40, ce qui reste cohérent. En revanche, j'ai du mal à comprendre ce que signifient les minutes. Celles-ci vont de 1 à 20 mn ! Que peut on faire durant ce temps là quand on est une femme ? Mettre des chaussures ?

La dernière fois que j'ai croisée cette amie, elle portait des tongues. Et même si je lui dis souvent que depuis qu'elle fait du sport, elle a perdu un tiers de son QI (putain que je suis dur parfois) je doute qu'elle en soit au point de mettre 15 mn pour enfiler une paire de tongues ! Le sportif n'est pas malin mais pas à ce point tout de même ! Quoique ce serait possible si l'on en croit cette incroyable vidéo qui montre que même de haut niveau un sportif reste ... un sportif. Mais j'avais testé cette amie pour 125 de QI (je ne me trompe jamais sur les QI) et même en ayant perdu un tiers de son potentiel en fréquentant des sportifs, il lui en resterait tout de même suffisamment pour mettre des tongues en moins d'un quart d'heure ! Ce n'est pas une moule tout de même !

Comme je sèche je demande alors à mon amie ce que signifie ces chiffres. Elle m'explique alors que le premier est la pointure tandis que le second est le temps que l'on met pour se coiffer. Effectivement, je me souviens que celle de ses amies qui a mit 1mn a des cheveux courts que l'on doit pouvoir coiffer rien qu'en se passant la main dans les cheveux tandis que mon amie a les cheveux mi-longs qu'elle s’obstine en plus à aplatir chaque matin à grands coups de Babyliss alors que je lui ai toujours dit que c'était mauvais pour les cheveux. D'ailleurs quand on voit des photos du Gringeot à l'âge de vingt ans avec ses boucles blondes et qu'on constate aujourd'hui qu'il a un crâne en peau de fesse, on comprend combien le fait de trop utiliser un Babyliss abime les cheveux (je pourrais faire conseiller capillaire si je voulais !).

Bon, comme je suis bon public, je trouve l'idée rigolote parce que j’imagine que je ne suis pas le seul à m'être fait prendre au piège ni à avoir eu ces idées salaces dont je vous parlais deux paragraphes plus haut. L'idée est rigolote et rend bien compte d'un monte polarisé dans lequel les "filles" chercheront toujours à emmerder les "garçons". Je demande alors qui a eu l'idée et mon amie m'explique alors le fin mot de toute l'histoire etlà, putain les bras m'en tombent ...

Mais comme j'ai beaucoup écrit, vous saurez tout prochainement dans la suite de ce fabuleux article ! Et vous saurez pourquoi j'ai intitulé cet article "conasses" !

Lecteurs, patients et dégenrés !

 Ceci est un kit Polini !

Dans l'article précédent, je disais avoir les lecteurs les plus intelligents de la blogosphère. Si j'en crois l'échantillon qui est venu me consulter, c'est une réalité. J'attire le surdoué comme le miel les abeilles ! Déjà, ils se sont débrouillés pour trouver mes coordonnées. Non, que cela soit très difficile mais au moins ont-ils fait la preuve de leur débrouillardise.

Parce que je ne compte plus les messages que je reçois en mail, dans lesquels on me demande mes coordonnées pour me consulter. Bien entendu, libre comme je peux l'être sur ce blog, je réponds toujours qu'il faut les trouver, que c'est la condition d'accès à mon cabinet, un sorte d'impératif catégorique sur lequel je en reviendrai jamais. Bon, si j'étais un boutiquier plus habile, il me suffirait de coller mon nom et mon téléphone en haut du blog et cela arrangerait mes affaires. Mais je n'en ai pas envie du tout. D'abord mes affaires vont bien, et même si elles allaient mal, je n'aurais pas envie de faire de la retape sur le net !

Ce qui est curieux, c'est le nombre de jeunes ingénieurs qui sont passés me voir. Certains soirs, j'ai pu faire un triplé de grandes écoles. Ainsi voici peu, après un gadzarts, j'ai enchainé avec un centralien pour finir avec une honorable rang B. Comme je sais que l'ingénieur issu de l'école que je qualifie de rang B me lit, cela m'amuse d'autant plus. Je l'imagine déjà esquisser un petit sourire en se disant oh le salaud il a osé traiter mon école de rang B !

En plus ils sont tous plus mignons les uns que les autres ! Ils sont fait leurs écoles parce qu'ils étaient bons en maths et en physique sans vraiment se demander ce qu'ils feraient après. Ce ne sont pas des ingés typiques et c'est ce qui est amusant. Ils sont tous dotés d'une sensibilité hors du commun dont ils ne savent que faire.

Il n'y a rien de grave mais faut démonter le moteur, le remonter proprement et effectuer les bons réglages. C'est assez passionnant. Et puis, compte tenu du QI moyen, c'est plutôt agréable. Allez, même moi qui déteste le sport, je pourrais comparer nos entretiens à un superbe match de tennis. Vous leur coller la balle au fond du cour, ou derrière le filet, ils rattrapent tout. 

En revanche sur la vingtaine de personnes que j'ai eu l'honneur de recevoir, je ne compte que deux femmes. Alors soit ma prose indispose les demoiselles parce que je suis trop direct et parfois bien trop trivial. Soit, elles ne sont pas assez douée pour me découvrir. Tant pis, je ne ferai pas d'efforts particuliers pour recevoir plus de femmes. La parité n'a pas cours chez moi et de toute manière les médecins m'envoient le plus souvent des femmes. Alors l'un dans l'autre, en fonction des sources de "recrutement", je parviens tout de même à équilibrer ma clientèle.
De toute manière, le problème ne se pose pas entre les hommes et les femmes. Un homme qui ne serait que masculin n'offre aucun intérêt intellectuel. Pour le mécano de l'esprit que je suis, cela revient à bricoler un quatre cylindres deux litres simple carburateur. Ce n'est pas passionnant, ça gueule, ça joue les hommes mais ça régule assez vite. C'est tout juste bon chez Lada. A l'opposé, une femme qui ne serait que féminine n'offre pas d'intérêt non plus. Là on se retrouve à bricoler un moteur deux temps kité  chez Polini qui monte dans les tours mais n'offre aucune fiabilité. Ça chouine, ça pleure, ça lasse même son médecin qui les envoie chez moi et il me faut tout mon bon cœur pour continuer. Mais parfois ça me rappelle ma jeunesse quand j'explosais régulièrement le moteur de mon Zundapp KS 50.

C'est pour cela que bien que n'étant pas gauchiste, je n'avais rien de particulier contre la théorie des genres (gender studies) dont on nous rebat les oreilles depuis que l'on sait qu'elle sera enseignée à l'école. Ça aurait pu être passionnant de réfléchir enfin intelligemment à ce que peut être l'identité sexuelle. Je ne compte plus les patient(e)s qui ne se trouvaient pas assez homme ou pas suffisamment femmes. Entre ceux qui pensaient que les femmes n'aimaient que les gros velus et qu'aucune ne voudrait d'eux et celles qui pensaient qu'elles ne pourraient jamais être de bonnes mères parce qu'elle n'avaient pas la mièvrerie nécessaire, j'ai tout eu du côté de l'identité sexuelle.

Mais j'imagine que la disciplinée est déjà maquée par des littéraires bidons diplômés de sciences humaines et des gauchos patentés. Et franchement quand un domaine d'expérience scientifique sort de son champ pour être politisé, je n'en attends plus rien. Et comme en face, il y aura les droitards débiles de l'UMP pour porter l'estocade, je me sens assez absent du débat. J'ai mes idées, mes intuitions, je sais que j'ai raison et je me fous de ce que les gens raconteront sur ce sujet.

Mais bon, revenant à mes lecteurs devenus patients, quand je vois tout ce beau monde, je me dis que bientôt je sélectionnerai ma clientèle sur dossier scolaire. Ceux qui n'auront pas fait sup et spé, ou une khâgne n'auront aucune chance. Ensuite, le succès ne cessant de grandir, je sélectionnerai les meilleures prépas et j'éliminerai les écoles les moins cotées. Et puis à la fin, viendra le jour où je recevrai le client ultime nanti d'un QI de 354 face auquel je me sentirai tellement idiot que je jetterai l'éponge pour me retirer dans mes terres.

Vient toujours un moment ou la grenouille qui a voulu se faire aussi grosse que le bœuf finit par exploser !

18 septembre, 2011

Confessions !


Bon personne ne s'y sera laissé prendre puisque j'ai les lecteurs les pus intelligents de la blogosphère. Effectivement, les deux articles précédents ont été éhontément antidatés. Je ne les ai pas rédigés durant le mois d’août. 

La première partie de ces vacances furent dédiées au farniente. Et si j'avais emmené un Mac Book Air, et exigé une connection wifi dans la chambre, il est clair que je n'ai rien fichu qui soit en rapport avec ce blog. Quoique, finalement ce soit assez faux car mon esprit sagace réussit toujours à faire son miel de tout ce qu'il aperçoit et analyse. Ainsi combien de fois, me suis je dit que cela mériterait un bel article tout en admettant que je ne l'écrirais jamais. Je vais finir comme Rivarol, dont on lit que l'épitaphe sur sa tombe explique "Vous qui passez ne pleurez pas, la paresse nous l'avais ravi bien avant la mort".

La seconde partie de mes vacances fut encore moins propice à l'écriture puisque je fus pris d'une crise de nonchalance telle que d'aucuns moins au courant de leur fonctionnement interne seraient immédiatement allés aux urgences. Pas moi ! Me connaissant, je me suis dit que je serais bien plus à l'aise pour glander sur mon canapé ou ma terrasse que dans un lit de l'APHP. En revanche j'ai lu, beaucoup lu parce que l'on a bau être victime de nonchalance, on n'en profite pas moins pour se droguer. C'est ainsi que la lecture, le café et les cigarettes, les trois mamelles qui me tiennent en vie furent présentes dans ma vie.

Je ne suis même pas parvenu à finir la volière que j'avais commencée voici trois ans. J'ai juste un peu avancé mais rien de bien concluant. Et pourtant, je m'étais trouvé une nouvelle passion pour les pigeon-paons. J'ai d'ailleurs commandé sur Amazon, les trois ouvrages disponibles sur ce sujet, que j'ai dévorés. Si je sais tout du pigeon-paon, aucun ne peut encore habiter ma volière pleine de courants d'air. 

Ceci étant dit, mes consultations ayant repris, me voici de nouveau dans le bain. Oh la la, il a fallu que je me pousse au cul pour y retourner. J'ai revécu ce que je vivais enfant avant de retourner à l'école. Étant d'un naturel solitaire et guère du genre à m'ennuyer, je crois que si je le pouvais je pourrais rester enfermé chez moi en me ménageant tout de même quelques visites. En fait, c'est là le fond du problème, je déteste bouger ! Il faudrait que les patients viennent à moi, me visiter dans ma thébaïde et ma vie serait parfaite.

Mais bon, me voici en pleine activité, reparti pour une année de labeur. Aussi, suis je revenu sur mon blog avec plein de nouveaux articles. Le prochain s'intitulera "conasses". N'y voyez aucun propos sexistes puisque la définition d'une conasse est une femme sotte que l'on réprouve. Et ma foi, je trouve le titre de cet article assez bien choisi puisqu'il témoigne non seulement de ma réprobation mais aussi d'un tantinet d'énervement à l'encontre des gourdes que l'on ne peut plus éviter depuis qu'Internet existe.

Ensuite, si je tiens mon programme, je crois que je rédigerai quelques petites choses sur messieurs Strauss-Kahn, Ligonès et Breivik, qui chacun à leur manière sont trois beaux personnages à propos desquels, à mon sens, on raconte n'importe quoi.

Et puis après ce sera Noël ! Non, j'aurais plein d'autres idées. Et pourvu que je sache me dire "allez hop au boulot" chaque fois que j'ai une idée plutôt que "tu écriras après", ce blog comptera quelques dizaines d'articles d'ici la fin de l'année.
Je vous rassure, je n'ai pourtant pas changé. Et moi qui parle de programme, il est à peu près certain que je ne le suivrai pas.