31 décembre, 2006
Pfff, il est 4h10 et je me lève tôt demain, je vais encore être frais moi, à faire mes petits articles idiots ici ! Je m'etais dit, allez un et puis au pieu, et hop, j'ai écrit, écrit et je n'ai pas vu l'heure passer !
Nouveau blog ! Bienvenue à Lapin jaune !
Un quidam que je ne connais ni d'Eve, ni d'Adam, se pique de faire des commentaires truculents sur mon blog à moi. Vous ne me croyez pas ? Regardez les commentaires à la suite de cet article là ! Alors vous voyez, il n'écrit pas mal non ? Même si bien sur, il n'a pas mon talent !
Alors pour le remercier, car c'est toujours sympa de recevoir des commentaires flatteurs (je ne publie que ceux-là de toute manière), je vais lui faire un peu de publicité pour son nouveau blog. Visitez donc : Carnets de route d'un lapin jaune.
Bon, alors vous verrez, il écrit plutôt bien, même si le fond reste un peu brouillon, bien loin de la puissance de ma pensée. Pour le reste, signalons une mise en page un peu merdique, car il ne justifie pas ses paragraphes, et surtout il n'a pas de supers montages comme moi. En bref, cela sent l'amateurisme mais d'après son profil, il n'a que trente-cinq ans et ne peut donc rivaliser avec un vieux de la vieille comme moi ! Moi aussi j'ai été jeune et j'ai commis des erreurs, enfin pas d'aussi flagrantes bien sur !
Je signale aussi quelque chose d'inquiétant, c'est que ce sympathique blogueur, semble se prendre pour moi, comme en atteste cet extrait :
"Ainsi donc commence l'aventure, face à un clavier sur lequel voltige mes doigts agiles et sveltes, traduisant au mieux la luminescence magistrale d'une pensée toute en profondeur et subtilité (au point que parfois je m'ébloui moi même d'être moi, c'est vous dire si je m'aime) en une suite de mots intelligible par ceux dont l'esprit est moins rompu à recevoir de brillantes illuminations (en gros vous...)"
Luminescence magistrale, pensée en profondeur, subtilité, etc., c'est carrément moi qu'il décrit ! C'est complètement fou ! J'ai aujourd'hui un adepte !!!
En bref, si je fais sa pub, c'est qu'il ne peut en aucun cas être un concurrent redoutable pour moi. Sinon, vous pouvez être sur, que jamais je n'aurais publié ses commentaires, ni fait sa pub ! Comme on dit : bon mais pas con !
En plus son histoire de Lapin jaune me semble être un plagiat total de mon célèbre personnage Lapinou. J'ai donc demandé à ma chère épouse, d'étudier la possibilité de poursuites judiciaires avec demande de dommages et intérêts monstrueux à la clé ! Les dix millions d'euros semblent possible ! Nous espérons aussi de la prison ferme !
Comme vous le voyez, c'est avec beaucoup de bienveillance que j'accueille en ce jour, ce dernier jour de l'année, un concurrent ! Bravo à toi l'ami !
Addendum
Tiens, je viens de voir qu'il avait justifié ses paragraphes ! Décidément, ce jeune écoute mes conseils avisés, il ira loin. Encore quelques fautes à corriger, et ce sera bien ! Et on n'écrit pas chiant, c'est un gros mot, c'est impoli, c'est un manque de respect total envers ses lecteurs ! Mais, comme je suis bon Prince, je le mets en lien !
Alors pour le remercier, car c'est toujours sympa de recevoir des commentaires flatteurs (je ne publie que ceux-là de toute manière), je vais lui faire un peu de publicité pour son nouveau blog. Visitez donc : Carnets de route d'un lapin jaune.
Bon, alors vous verrez, il écrit plutôt bien, même si le fond reste un peu brouillon, bien loin de la puissance de ma pensée. Pour le reste, signalons une mise en page un peu merdique, car il ne justifie pas ses paragraphes, et surtout il n'a pas de supers montages comme moi. En bref, cela sent l'amateurisme mais d'après son profil, il n'a que trente-cinq ans et ne peut donc rivaliser avec un vieux de la vieille comme moi ! Moi aussi j'ai été jeune et j'ai commis des erreurs, enfin pas d'aussi flagrantes bien sur !
Je signale aussi quelque chose d'inquiétant, c'est que ce sympathique blogueur, semble se prendre pour moi, comme en atteste cet extrait :
"Ainsi donc commence l'aventure, face à un clavier sur lequel voltige mes doigts agiles et sveltes, traduisant au mieux la luminescence magistrale d'une pensée toute en profondeur et subtilité (au point que parfois je m'ébloui moi même d'être moi, c'est vous dire si je m'aime) en une suite de mots intelligible par ceux dont l'esprit est moins rompu à recevoir de brillantes illuminations (en gros vous...)"
Luminescence magistrale, pensée en profondeur, subtilité, etc., c'est carrément moi qu'il décrit ! C'est complètement fou ! J'ai aujourd'hui un adepte !!!
En bref, si je fais sa pub, c'est qu'il ne peut en aucun cas être un concurrent redoutable pour moi. Sinon, vous pouvez être sur, que jamais je n'aurais publié ses commentaires, ni fait sa pub ! Comme on dit : bon mais pas con !
En plus son histoire de Lapin jaune me semble être un plagiat total de mon célèbre personnage Lapinou. J'ai donc demandé à ma chère épouse, d'étudier la possibilité de poursuites judiciaires avec demande de dommages et intérêts monstrueux à la clé ! Les dix millions d'euros semblent possible ! Nous espérons aussi de la prison ferme !
Comme vous le voyez, c'est avec beaucoup de bienveillance que j'accueille en ce jour, ce dernier jour de l'année, un concurrent ! Bravo à toi l'ami !
Addendum
Tiens, je viens de voir qu'il avait justifié ses paragraphes ! Décidément, ce jeune écoute mes conseils avisés, il ira loin. Encore quelques fautes à corriger, et ce sera bien ! Et on n'écrit pas chiant, c'est un gros mot, c'est impoli, c'est un manque de respect total envers ses lecteurs ! Mais, comme je suis bon Prince, je le mets en lien !
Le calendrier des psys 2007 encore en vente !
On a beau nous traiter d'escrocs, dans les faits, le métier de psychothérapeute est un sacerdoce qui rapporte peu. C'est psychanalyste qui rapporte un max ! Aussi, le syndicat professionnel auquel j'adhère, a-t-il eu l'idée géniale de proposer depuis quelques années un joli calendrier que nous pouvons acheter très peu cher (il est imprimé en Chine dans un goulag et fabriqué par des enfants prisonniers battus travaillant 22 heures par jour) et que nous pouvons revendre fort cher en nous faisant de supers marges sur le dos des gamins maltraités. On se dit que devenus adultes, ces gamins fourniront une superble clientèle à nos confrères chinois : chez nous, vous voyez rien ne se perd !
Comme mon facteur, mon éboueur et mes pompiers préférés, chaque fin d'année, dès le mois d'octobre donc, je fais la tournée des boîtes aux lettres, vêtu d'une blouse blanche, pour faire sérieux, afin de proposer ce joli calendrier. Cela me permet de me faire quelques sous, de quoi ne pas mourir de faim, gelé sur ma paillasse !
Je suis devenu champion dans l'art de chopper les voisins quand ils sont chez eux ! Déjà je téléphone avant pour être sur qu'ils sont là. Puis, je sonne, avec une casquette de flic sur la tête, je dis que c'est la police, et ils ouvrent. Comme cela, je ne me fais même pas niquer par ceux qui ont des portiers vidéo et qui se disent qu'ils vont échapper aux quêteurs ! Les personnes âgées y sont aussi très sensibles parce que l'uniforme met en confiance. Je sais que c'est interdit et que c'est malhonnête, mais bon, faut bien que je vive aussi ! Y'a pas de raison, pour que seuls les plombiers, les garagistes, les syndics de copropriété, les assureurs, les avocats, les notaires, etc. , soient malhonnêtes, nous aussi on veut notre part du gâteau !
Cette année, notre calendrier s'est mal vendu et je ne comprends pas pourquoi ! Comme chaque année, mes confrères et moi-même, avions voté à main levée, afin de choisir de belles illustrations symbolisant la profession. Les photos, n'auront sans doute pas plu ! Je ne sais pas pourquoi ! Mystère du marketing ! A moins que mes voisins n'aiment pas les photos d'animaux sauvages. Si vous en voulez, ils sont à vendre pour seulement cent euros, payable en billets de dix euros.
L'an prochain, on remet des photos de petits chiens dans des paniers ou des filles à poil, ou bien des filles à poil avec des petits chiens, ça marche toujours !
Réveillon ! Soirée prévue !
Voici le dernier message de l'année ! Eh oui, demain, on sera en 2007, et dans douze jours, j'aurai quarante ans. Autant vous dire que l'heure est grave, même si, à l'instar d'un vin de garde, un premier grand cru classé, un capricorne ne vieillit pas mais murit tout simplement !
Peut-être était-ce à cause de cela, la vieillesse inéluctble qui arrive et me transformera, moi force de la nature en vieillard chenu, que dans le message précédent, je jouais les vieux sages en m'enorgueillissant de ne point fêter, comme tous les manants, ce premier de l'an ! Je me serais bien vu, dans un coin, dans ma bibliothèque près d'un feu de bois, lisant une édition justalignaire de Cicéron, dans une édition rare, loin des bruits vulgaires de la foule ! En ressassant le fait que j'allais avoir quarante ans ! C'est mon côté pétasse, je n'aime pas vieillir ! Après l'avoir écrit, je l'ai relu et je me suis fait peur ; je me suis dit : "Continue comme ça et va falloir avaler la boîte entière de Prozac avec l'emballage"!
Las, mon ami, celui cherchait frénétiquement une soirée, pour surtout s'éclater comme un bourricot à coup de mauvais champagne, en cette veille du nouvel an, n'a rien trouvé, ou alors des trucs nazes! Il m'a donc appelé cet après-midi en m'expliquant que lui, et son épouse, se joindraient à nous, pour cette soirée !
Son épouse, je ne suis pas contre, elle ressemble à Sharon Stone, et c'est plutôt sympa, lui, bof. Il est ingénieur commercial dans l'informatique, autant vous dire, le degré zéro de l'introspection et de la culture, genre ancien beau gosse un peu vulgaire ! Volkswagen Touareg, TagHeuer au poignet et cravate voyante, la caricature parfaite du vendeur d'aspirateur en un peu mieux peut-être ! Vous voyez, rien à voir avec moi, rude intellectuel à l'allure noble, ayant su rester simple malgré des talents hors normes ! Mais comme je connais cet ami depuis la maternelle, je le recevrais avec plaisir parce qu'il a besoin de moi : je réfléchis pour deux ! Et puis, sincèrement si je ne fréquentais que des types dans mon genre, j'aurais fini par me flinguer ! Un peu de légèreté, c'est parfois sympa aussi !
Je me suis dit qu'à quatre ce serait sordide comme soirée, j'ai donc joint un ami par téléphone, qui a foiré son séjour au ski et qui se retrouve sans doute tout seul ! J'attends sa réponse. Et je rajoute, Laurence, ma DA qui fait les montages ici. Ce sera drôle, ils sont tout petits tous les deux, mais jolis comme tout, comme des petits sujets en porcelaine, ça fera un peu couple de yorkshires ou de bichons maltais ! Ils seront vraiment mignons et peut-être qu'ils nous feront des petits, puisqu'ils sont célibataires tous les deux ? Enfin pas au cours de la soirée, on sait se tenir, pas de ça chez moi, c'est une maison sérieuse ! J'espère que Laurence mettra un noeud dans les cheveux ! Je mettrai des coussins sur les chaises ! S'ils sont bien lunés, ils nous feront des tours !
Donc voilà, moi qui me la jouais, infatueux comme je sais le faire, à dénigrer les soirées que j'estime réservées aux boeufs, voici que j'en organise une, même si c'est une petite soirée ! Moi, qui me rêvais, philosophe, sage et légèrement mysanthrope, revenu de tout à la Sénèque sur la fin de sa vie, je vais fêter le nouvel an ! Moi ?!
Alors rien que pour emmerder le monde et surtout mes invités, afin qu'ils n'estiment pas que je me renie et que je suis du genre à aimer les soirées débiles, moi qui susi doté d'un super-cerveau, je leur lirai un passage en latin de De officiis de Cicéron en le déclamant, vêtu d'une toge et le front ceint d'une couronne de lauriers dorés ! Après, seulement après, j'attaque les petits fours et je me miurge au champ' ! Faut savoir tenir son rang d'intello putain !
30 décembre, 2006
Réveillon ? Pfff, n'y comptez pas !!!
Demain soir, dimanche 31 décembre, à minuit pile, nous passerons de l'an 2006 à 2007. Quel intérêt ? Durant des années, alors que j'étais un petit con, il me serait apparu totalement fou de ne pas sortir à cette occasion, de ne pas aller à une quelconque soirée pour fêter dignement l'évènement ! Et je regardais avec des yeux ébahis, les individus qui ne faisaient rien de particulier pour cette soirée, comme s'ils étaient de extra-terrestres, comme s'ils se condamanaient à un incroyable malheur en restant seuls ce soir là !
Pourtant, chaque fois que je suis allé à une soirée de réveillon, à une ou deux exceptions près, je me suis ennuyé à mourir. Ce fut chaque fois la même chose : on baffre, on regarde les montres ou bien on écoute une quelconque radio ou bien on colle la télé pour être sur de l'heure, et on attend ! Et d'un seul coup, il est 23h59 et on commence à égrener le compte à rebours, cinq, quatre, trois, deux, un et zéro : il est minuit ! Bonne année ! Et l'hystérie commence, on se fait des bises, on se souhaite des tas de trucs, et on finit la soirée comme n'importe quelle autre soirée, en rentrant au petit matin blême. C'est tout ! En général, on a quelques grammes dans le sang et ,il faut faire gaffe aux pandores qui guettent, alcootest en main, ou aux autres types bourrés que l'on croisera sur les routes. Le lendemain, on comprend qu'on a pris une année de plus dans la figure ; une semaine après, c'est fini, on est de plain pied dans la nouvelle année et rien n'a vraiment changé.
Certain(e)s de mes patient(e)s m'ont expliqué qu'ils partiront à Barcelone voire à Copenhague et même New-York, fêter l'évènement. Un de mes amis proches qui n'avait rien prévu, pris par l'urgence, se rue sur Internet, pour trouver à tout prix, un endroit où aller se faire escroquer ! Il finira sans aucun doute, dans une soirée bidon, plutôt à quelques centaines de kilomètres de chez lui, genre station de ski, avec des inconnus hilares et surexcités, un repas médiocre et un mauvais champagne de bar à putes, le tout étant bien sûr tarifé à un prix exhorbitant parce que tous les bistrotiers du monde se gavent à cette occasion ! Quel intérêt ?
Moi, je ne bouge pas. Je n'aime pas que les choses changent, j'aime au contraire qu'elles perdurent, alors je n'irai pas fêter ce truc stupide : je reste chez moi seul. Je mettrai peut-être la télévision rien que pour voir les animateurs me mentir, se foutre de ma gueule, et me fourguer des émissions enregistrées voici quelques mois, en me faisant croire, que ce soir ils sont là dans le poste, qu'ils se sont dévoués en bossant, rien que pour moi, pour me faire plaisir en me faisant passer un bon réveillon.
Alors, si vous êtes seul(e) demain soir, ne déprimez pas, cela n'en vaut pas la peine. Pensez au fric économisé, imaginez que vous échapperez à la crise de foie, à la gueule de bois, aux urgences au petit matin parce qu'un débile bourré roulait au milieu de la route et vous est rentré dedans. Et le premier ou le deux janvier au matin, vous constaterez que ceux qui ont fait des bringues d'enfer, ne sont finalement peut-être pas plus heureux que vous.
Et pour ne pas fêter totalement ce non-évènement, et soutenir les solitaires de cette soirée de réveillon, voici deux petites citations :
"Il faut des fêtes bruyantes aux populations, les sots aiment le bruit et la multitude c'est les sots."
Napoléon-Bonaparte
"Peu d'hommes s'aperçoivent de ce qu'est la solitude, et combien elle s'étend; car une foule n'est pas une compagnie, et des figures ne sont qu'une galerie de portraits, et la conversation, une cymbale résonnante, là où il n'y a point d'amour."
Francis Bacon, Essai sur l'amitié
29 décembre, 2006
Mots clés ! Un désastre !
Je viens de regarde les mots clés ayant amené les lecteurs sur mon site et j'ai été surpris de constater que le mot branlette se classait en quinzième position. J'adorerais pourtant que l'on vienne sur mon blog pour d'autres motifs, par exemple réfléchir ou s'amuser, que pour venir se taper une branlette !
Je ne me souviens même plus avoir employé ce vilain mot, ni même en quelle occasion : c'est vous dire si mon blog apparait comme un résultat incohérent pour quelqu'un qui tape branlette sur Google !
Je m'interrogerais décidémment toujours sur ces individus qui, sur Google, vont taper branlette pour finalement se retrouver sur mon blog. Quelles sont leurs réactions ?
Addendum (30décembre)
Je viens encore de regarder mes statistiques. Ce matin, le mot branlette était en quinzième position, mais il est maintenant carrément passé en douzième. Rassurez-vous, la culture, la vraie, survit, puisque le mot bite est en neuvième position !
J'en ai marre des nazes qui arrivent ici par hasard, je veux être lu par des gens sérieux ! Il va sans doute falloir que je soigne mon langage et que je m'attèle à la rédaction d'articles plus sérieux ! Si vous me faisiez des propositions ?
J'en ai marre des nazes qui arrivent ici par hasard, je veux être lu par des gens sérieux ! Il va sans doute falloir que je soigne mon langage et que je m'attèle à la rédaction d'articles plus sérieux ! Si vous me faisiez des propositions ?
Dépression, réponse à un commentaire ! Mise au point !
Voici quelques jours, une lectrice m'a adressé le commentaire suivant (j'ai apporté des corrections syntaxiques et orthographiques pour une meilleure compréhension) :
"Cette thérapie m interesse beaucoup et je voulais savoir si j'étais sujette à une déprime ou dépression ou peut etre ni l'une ni l'autre. Je suis une etudiante qui a quitté son pays il y 6 ans et depuis, ma vie a change, ... petit à petit : je deviens convaincue que je ne serai plus jamais heureuse et je perçois des symptomes qui m'inquiètent comme une perte d intérêt totale ainsi, qu'une tristesse fréquente, de l'anxiété et une tendance à pleurer de manière continue... Qu'en pensez-vous ? Devrais-je recourir a cette thérapie ?"
1- D'une part, la loi édicte dans le Code de la santé publique que seul, les médecins, sont habilités à poser un diagnostique. Même si les psychologues diagnostiquent quotidiennement, c'est une simple tolérance et non un droit.
2- Ce blog est un simple journal destiné à communiquer à mes lecteurs mes minces réflexions sérieuses ou loufoques de psychothérapeute. Ce n'est pas un site à vocation médicale comme celui-ci par exemple.
3- Il est impossible de diagnostiquer à distance, sans avoir rencontré la personne. La dépression est une pathologie comme une autre et, de simples symptomes à priori psychiques ne suffisent pas à la diagnostiquer à coup sur. J'incite donc cette lectrice à consulter son médecin qui, le cas échéant posera un diagnostique et lui prescrira éventuellement un traitement et lui proposera le cas échéant une thérapie.
4- S'il s'agit d'une dépression avérée, alors la Thérapie Comportementale et Cognitive, est totalement adaptée, puisqu'elle fut créée à l'origine pour traiter les états dépressifs.
5- Je reviendrai prochainement sur la notion de dépression en précisant certains points.
En tout cas merci pour le commentaire, parce qu'ils sont rares !
Misandrie ! Les hyènes de garde !
Comment aborder en un seul article, un groupe qui constitue un peu plus de la moitié de la population ? Dans le post précédent, j’ai abordé de manière lapidaire la notion de violence féminine.
Je ne voulais pas entrer dans le cliché, en expliquant que les femmes peuvent être aussi violentes que les hommes. Constater, à l’instar de certaines cheftaines de gangs aux Etats-Unis, que des femmes peuvent être aussi violentes physiquement que les hommes, ne m’intéresse pas. Je suis persuadé qu’effectivement, certaines femmes, sans doute anormalement dotée d’un taux de testostérone important pour des raisons biologiques, peuvent adopter les pires comportements des hommes, en devenant cruelles et sadiques. Mais là, on est dans l’épiphénomène, dans l’anomalie génétique, et si cela peut intéresser le chercheur en biologie, cela ne concerne pas l’individu lambda qui s’intéresse à la lutte entre les sexes telles qu’elle est apparue récemment.
Sous l’influence de certains groupes de pression, essentiellement anglo-saxons, on voudrait nous faire croire que la femme est l’éternelle victime de l’homme. Et si le féminisme, dans sa quête d’une certaine égalité (accès aux professions, aux soins, à l’éducation, etc.), était nécessaire, on assiste aujourd’hui à des débordement dangereux. On peut parfois lire des remarques sur les hommes, qui si elles étaient adressées à l’encontre d’un groupe en raison de son origine ethnique ou de sa religion, tomberait sous le coup de la loi.
Des lois iniques, comme celle sur la parité, peuvent même voir le jour comme s’il allait de soi, qu’il faille réserver des quotas aux femmes alors même que dans certaines professions, et pas seulement dans des métiers à priori très sexués (sages-femmes, puéricultrices, etc.) elles sont largement majoritaires (magistrats, enseignants, etc.) et vont sans doute le devenir dans bien d’autres professions (médecins). Imagine-t-on une loi fixant un accès limité aux femmes à certaines professions au seul fait qu’on les y considérerait trop nombreuses ? Non, sinon tout le monde crierait au scandale.
Il en est de même pour d’autres secteurs de la vie. La femme, présentée comme éternelle perdante, surfant sur la mode de la victimisation, bénéficie d’un à priori favorable, tandis que l’homme est perpétuellement déconsidéré car il représente le mal ontologique. Ainsi, déjà on ne parle pas de la violence faite aux hommes, plaçant ce dernier en position d’éternel bourreau. La violence féminine existe pourtant même si elle est peut-être plus d’essence psychologique. Comme je le disais dans l’article précédent, je ne compte plus les hommes victimes de grandes hystériques, arrivés dans mon cabinet, au bord du suicide.
Il est bien sûr commode, de ne considérer que les grands sociopathes comme Michel Fourniret en décrétant que décidément l’homme peut être un monstre. C’est oublier, que ce tueur en série vivait en couple avec une femme qui n’ignorait pas ses agissements. Mais là curieusement, on tendra à transformer l’épouse de Barbe-bleue, en pauvre victime ! On oublie aussitôt que la sociopathie est une pathologie présente féminine. Et que même si, elles appuieront peut-être moins souvent sur la gâchette, certaines femmes n’hésiteront pas à manipuler un homme faible afin que ce dernier appuie lui-même sur la gâchette. Les histoires judiciaires terribles faisant aussi intervenir des femmes ne manquent pas, comme le meurtre de la famille Flactif (des enfants furent tués et leurs cadavres brûlés) en avril 2003, au cours de laquelle, deux femmes ont été reconnues coupables de complicité ! Autre exemple, le cas de Simone Weber, appelée la diabolique de Nancy,condamnée à vingt ans de réclusion pour le meurtre d'un de ses amants, qu'elle aurait découpé avant de le faire disparaitre (photo ci-dessous).
Aujourd’hui encore, un grand parti politique nous offre une candidate, en arguant que c’est un progrès majeur qui pourrait amener à une autre forme de politique en oubliant, que si cette femme se trouve là aujourd’hui, c‘est que le comportement qu’elle a du adopter pour y parvenir, ne peut aucun cas, cadrer avec un comportement de douce agnelle que l’on voudrait nous vendre. Peut-être fut elle moins brutale que ne le serait un homme, toutefois, son ambition personnelle fut sans doute la même que celle que l’on reproche constamment aux hommes ! Non, les femmes ne sont pas toutes de douces femelles lactantes aux grand yeux de biche : l’histoire, avant même l’invention du féminisme ne manque pas d’exemples frappants.
Amusez vous à regarder les séries télévisées et même les pubs, à étudier le discours ambiant, et vous constaterez que l’homme est souvent décrit comme un être faible, adolescent ou débile léger, violent, lâche, et esclave de ses passions et de ses pulsions, face à des femmes sérieuses, travailleuses, droite et responsables. Dans certaines applications, la psychologie décrit aussi souvent, l'extraordinaire bien fait consistant pour un homme à développer sa part féminine, ce qui est un abus de langage car o,n devrait parler de sensibilité ! La sensibilité est neutre, ni féminine ni masculine, les stéréotypes entretenus à propos de l'image des hommes, fait qu'on l'imagine plus souvent chez une femme que chez un homme.
La violence est un phénomène équitablement réparti entre les hommes et les femmes, seule la manière dont elle s’exprime change entre les sexes. Les études sur la violence conjugale, en n’abordant jamais la violence faite aux hommes et en gonflant systématiquement celle faite aux femmes, tend à maintenir une dangereuse dichotomie entre les sexes, produisant l’image d’une femme proie soumise à un homme prédateur. Considérer l’homme comme un monstre, dont la femme serait l’éternelle victime, est de la pure misandrie. La misandrie est un sentiment sexiste d'aversion pour les hommes en général, ou une doctrine professant l'infériorité des hommes par rapport aux femmes. Des chercheurs comme Katherine K. Young de l’Université MC Gill au Canada, ont publié leurs recherches sur ce phénomène, mais elle aura attendu cinq ans avant qu’un éditeur n’ose éditer son livre Spreading Misandry. Il est temps de revenir à une saine coopération. Je reviendrai sur ce sujet, en parlant d'anima et d'animus, des concepts jungiens, dans un prochain article.
Pour ceux que cela intéresse, rendez-vous sur ce site ou bien tapez « misandrie » dans Google. Et si vous aimez lire, les ouvrages de Soral, "Vers la féminisation" et de Eric Zemmour, "Le premier sexe", sont sérieux et amusants et ont collé à l'actualité. Enfin, pour rire un peu, voici cinq vidéos, âmes sensibles ou partisanes du poliquement correct, s'abstenir :
Les hyènes : suite !
Dans l'article intitulé « Sex an the city », je vous parlais d'un déjeuner au cours duquel trois amies, ont étripé une jeune femme dont nous parlions, au motif que son comportement séducteur, aurait été totalement amoral et carrément pathologique.
La théorie qui est mienne, fait que je considère les propos de ces femmes, comme une forme d’infra communication émotionnelle, mettant en relief que cette jeune femme séductrice constituant pour elles, une concurrente sévère pour l’obtention des mâles, cela les amène à la lyncher. C’est ce que l’on appelle la « compétition sexuelle », qui existe aussi bien entre mâles qu’entre femelles d’une même espèce. Tandis que, différence de taux de testostérone oblige, les mâles s’affrontent directement en se battant entre eux, les femelles s’envoient les pires vacheries à la face.
Le sujet m’intéressant, j’ai eu l’idée de demander à une autre amie ce qu’elle pensait de tout cela et sa réaction m’a amusé. Elle m’a d’abord expliqué, que bien sur sa première réaction serait de traiter cette jeune femme de salope. Et qu’ensuite, en s’interrogeant plus avant, il lui semblait abusif de qualifier ainsi cette jeune femme, puisque si elle avait été un homme, on l’aurait simplement traitée de Don Juan. Qu’est-ce qui fait que passant d’un sexe à l’autre, un défaut deviendrait une qualité ? Et qu’au-delà de tout cela, si on pouvait admettre qu’un Don Juan puisse s’amender et finir par épouser la femme de sa vie et lui rester fidèle, on pouvait aussi l’espérer d’une séductrice, pourvu qu’elle ne soit pas hystérique au sens psychopathologique.
Enfin, cette amie m’a avoué amusée, que parfois, elle avait pu envier ce genre de jeunes femmes, sures d’elles-mêmes et de leurs capacités de séduction. Que si elle avait possédé cette même assurance, sa vie s’en fut trouvée changée et grandement facilitée !
Et de conclure, si on ne peut que détester ce genre de petites salopes, on ne peut aussi que les envier, par leur liberté et leur capacité à jouer de leurs atouts.
On voudrait toujours nous faire croire que les femelles de l’espèce sont douces, calmes et incapables de la moindre méchanceté et je n’en crois rien. Un parti nous présente même une candidate, en arguant que le fait qu’elle soit une femme, serait une nouveauté et un avantage extraordinaires. Tout ce ci est idiot, les femmes ne sont ni pires, ni meilleures que les hommes : leur violence et la manière dont elles y ont recours est différente. Il n’y a qu’un crétin alcoolique comme Renaud, pour chanter les louanges des femmes, comme si elles étaient toutes de douces agnelles. C'est d'ailleurs souvent un trait remarquable dans certaiens fomes d'alcoolisme masuclin, que d'idéaliser la femme. J’ai dans mon cabinet, vu tant d’hommes victimes de grandes hystériques, que je sais que les souffrances psychologiques qu’ils ont enduré, sont à la mesure de ce que les femmes battues endurent de maris violents : les mots et les attitudes peuvent blesser autant que des coups !
Après avoir discuté de tout cela avec cette amie, j’étais content de constater qu’il existait des femmes honnêtes, prêtes à analyser un fait en jugulant leurs émotions !
La théorie qui est mienne, fait que je considère les propos de ces femmes, comme une forme d’infra communication émotionnelle, mettant en relief que cette jeune femme séductrice constituant pour elles, une concurrente sévère pour l’obtention des mâles, cela les amène à la lyncher. C’est ce que l’on appelle la « compétition sexuelle », qui existe aussi bien entre mâles qu’entre femelles d’une même espèce. Tandis que, différence de taux de testostérone oblige, les mâles s’affrontent directement en se battant entre eux, les femelles s’envoient les pires vacheries à la face.
Le sujet m’intéressant, j’ai eu l’idée de demander à une autre amie ce qu’elle pensait de tout cela et sa réaction m’a amusé. Elle m’a d’abord expliqué, que bien sur sa première réaction serait de traiter cette jeune femme de salope. Et qu’ensuite, en s’interrogeant plus avant, il lui semblait abusif de qualifier ainsi cette jeune femme, puisque si elle avait été un homme, on l’aurait simplement traitée de Don Juan. Qu’est-ce qui fait que passant d’un sexe à l’autre, un défaut deviendrait une qualité ? Et qu’au-delà de tout cela, si on pouvait admettre qu’un Don Juan puisse s’amender et finir par épouser la femme de sa vie et lui rester fidèle, on pouvait aussi l’espérer d’une séductrice, pourvu qu’elle ne soit pas hystérique au sens psychopathologique.
Enfin, cette amie m’a avoué amusée, que parfois, elle avait pu envier ce genre de jeunes femmes, sures d’elles-mêmes et de leurs capacités de séduction. Que si elle avait possédé cette même assurance, sa vie s’en fut trouvée changée et grandement facilitée !
Et de conclure, si on ne peut que détester ce genre de petites salopes, on ne peut aussi que les envier, par leur liberté et leur capacité à jouer de leurs atouts.
On voudrait toujours nous faire croire que les femelles de l’espèce sont douces, calmes et incapables de la moindre méchanceté et je n’en crois rien. Un parti nous présente même une candidate, en arguant que le fait qu’elle soit une femme, serait une nouveauté et un avantage extraordinaires. Tout ce ci est idiot, les femmes ne sont ni pires, ni meilleures que les hommes : leur violence et la manière dont elles y ont recours est différente. Il n’y a qu’un crétin alcoolique comme Renaud, pour chanter les louanges des femmes, comme si elles étaient toutes de douces agnelles. C'est d'ailleurs souvent un trait remarquable dans certaiens fomes d'alcoolisme masuclin, que d'idéaliser la femme. J’ai dans mon cabinet, vu tant d’hommes victimes de grandes hystériques, que je sais que les souffrances psychologiques qu’ils ont enduré, sont à la mesure de ce que les femmes battues endurent de maris violents : les mots et les attitudes peuvent blesser autant que des coups !
Après avoir discuté de tout cela avec cette amie, j’étais content de constater qu’il existait des femmes honnêtes, prêtes à analyser un fait en jugulant leurs émotions !
Le bonheur ! Qu'est-ce que le bonheur ?
Dans un article récent, je vous proposais une définition simple du bonheur. En voici une encore plus simple, proposée par Augustin d'Hippone (354-430), plus connu sous le nom de Saint-Augustin :
"Le bonheur, c'est de continuer à désirer ce qu'on possède"
Son ouvrage majeur Les confessions est un livre formidable que je vous incite à lire ou relire ! Voilà, c'était la minute culturelle de ce blog.
Arghh ! Plus de 4000 visiteurs !
Comme tout bon boutiquier responsable, je regarde régulièrement mes comptes. J'observe donc scrupuleusement le nombre de visiteurs sur ce site, la manière dont ils arrivent, par quels liens et quels mots clés, d'où ils viennent etc. Et bien sur je compare les chiffres entre chaque mois pour ma petite comptabilité.
Ce blog vient de dépasser les 4000 visites, les 5500 pages vues. D'octobre, date de création, à novembre, les visites ont augmenté de 55%, et de 32% de novembre à décembre ! Je vais l'avoir ma statue équestre !
Merci à vous !
Sex and the city !
Hop, les articles reprennent, finies les vacances de Noël, me revoici au boulot, pour faire vivre le blog « Psychothérapeute, le blog qui tue » ! Parlons aujourd’hui de créativité et de sociobiologie ! Et toc !
Récemment, un ami m’a demandé, pourquoi j’avais décidé d’ouvrir ce blog et comment me venaient les idées merveilleuses m'amenant à écrire les formidables articles que vous retrouvez ici.
A la première question, je ne saurais pas vraiment répondre. Je pense qu’il s’agit d’un exutoire, d’un endroit où je suis sans doute plus libre que dans mon cabinet, et même que dans ma vie, où je peux donner libre cours à ma fantaisie. J’aime bien écrire, mais je ne suis pas un coureur de fond, je me sentirais incapable d’écrire un roman ou un livre classique car je ne suis pas sûr que je pourrais garder mon attention constante durant plusieurs mois. Au cours de la rédaction du livre, j’aurais sans doute d’autres idées, j’abandonnerais peut-être mon projet en cours pour en commencer un autre. Alors ce genre de petits articles, est fait pour moi. Ca tape dans tous les sens. On peut être sérieux, moins sérieux, voire pas du tout sérieux, et cela me plait. Passer de la psy à la défense des Koalas. L’interactivité est aussi amusante même si je regrette qu’il n’y ait pas plus de commentaires. Mais bon, écrire un blog, finalement, c’est comme faire du bénévolat dans une association, ce sont toujours les mêmes qui bossent.
A la seconde question, il m’a été plus simple de répondre : suivez bien ! La créativité peut s’analyser comme étant la rencontre entre deux séries statistiques n’ayant de prime abord, aucun lien entre elles. Par exemple, je peux voir différentes personnes au courant de la semaine (P1, P2, P3, Pn) et décider d’écrire un blog composé de différents articles sur ce blog (A1, A2, A3, An). La créativité, si toutefois j’en possède une, consistera à faire cadrer ces deux séries statistiques, à les unir de manière dynamique et logique, de façon à en créer une troisième série statistiques consistant en une suite d’articles cohérents issus de mes rencontres (PA1, PA2, PA3, PAn), sur ce blog. Vous avez suivi ?
Un exemple ? Voici quelques temps, j’ai déjeuné avec trois femmes brillantes (mais moins que moi bien sur), deux médecins et une avocate. Au cours de ce déjeuner, nous avons parlé d’une tierce personne, une jeune femme dont la réputation de séductrice n’est plus à faire. Le genre de jeune femme qui a tellement bien compris le fonctionnement de certains hommes, prêts à tout pour se taper une jeunette, qu’elle en obtiendra ce qu’elle désire.
Je me suis retrouvé seul à la défendre en estimant que son comportement, même s’il posait quelques problèmes d’adaptation, n’était pas pour autant de l’hystérie caractérisée. Les trois femmes que j’avais en face de moi, réagissaient de manière émotionnelle et sentimentale, en se disant persuadées que cette jeune femme n’était qu’une petite salope hystérique, qu’elle faisait des choses que la morale réprouve et que dès lors, c’était un comportement pathologique. Face à cela, je défendais cette jeune femme en leur disant qu’il ne s’agissait pas d’hystérie et que, putain, je connaissais mon métier !
Je leur disais qu’elles ne raisonnaient plus avec leur néo-cortex mais avec leur système limbique, qu’elles avaient décidé de lyncher cette jeune femme, dans le cadre d’une compétition sexuelle entre femelles, parce qu’elles la voyaient comme une concurrente sérieuse entre elles et les mâles. Que leurs arguments, avaient l’apparence d’un raisonnement, mais qu’ils ‘agissait d’émotion à l’état brut mettant en relief leur peur, à chacune d’elle, pour des raisons qui leur appartenait, de ne pas ou plus parvenir à séduire. Dès lors, l’autre jeune femelle séductrice apparaissait comme une menace terrible ! Mais bon, peine perdue, faire entendre raison à trois femelles en furie, décidées à tailler en pièces une concurrente était au dessus de mes forces. Nous nous sommes quittés sans qu’elles comprennent. Etant par nature, plutôt obstiné, je reviendrai sur ce sujet, avec chacune d’elles, séparément.
Voilà donc le genre de rencontres qui peut faire naître un article fort simplement voire un livre si j’étais moins fainéant. En effet au cours de ce déjeuner, bien qu’étant face à trois femmes de qualité, intelligentes, je me suis opposé à une non communication, dans le sens, ou il m’a semblé qu’elles ne raisonnaient pas froidement, comme elles pourraient le faire dans le cadre de leurs professions respectives, mais s’exprimaient avec une émotion dictée par leur système limbique ! Plus que des femmes, j’avais des femelles en face de moi.
Dès lors, je me suis interrogé sur ce que j’avais observé de leurs comportements. J’ai trouvé que cela ferait une belle entrée en matière sur la sociobiologie, cette discipline nouvelle se trouvant au confluent de la psychologie et de l’éthologie.
La sociobiologie est l’étude systématique des bases biologiques du comportement social. La sociobiologie tente de comprendre et d’expliquer les comportements sociaux des animaux (et des être humains) à la lumière de la sélection naturelle et d’autres processus biologiques. Une de ses thèses centrale est que les gènes (et leur transmission) sont la motivation centrale du combat des animaux pour leur survie, et que les animaux vont avoir un comportement qui maximisera leurs chances de transmettre des copies de leurs gènes à la génération suivante, cette nouvelle théorie complète le néodarwinisme dans son explication de l'évolution de la vie sur terre. La sociobiologie peut dans certain cas expliquer les différences comportementales entre mâles et femelles comme le résultat de la différence de stratégie que les 2 sexes doivent avoir afin de transmettre leurs gènes à leur postérité. Dès lors, comme je l’expliquais, si l’on admet qu’hommes et femmes sont destinés à se rencontrer pour procréer et donc transmettre leur gêne, les trois femmes avec qui je déjeunais, ont pu analyser le comportement séducteur de la quatrième, non pas à l’aune de la psychopathologie, mais à l’aune de la biologie, comme étant un obstacle entre elles et des mâles potentiels, pour la transmission de leurs propres gènes.
Ce déjeuner houleux me permettra donc de faire un prochain article sur l’origine de nos comportements afin de se demander si certains de nos comportements, et dans quelle proportion, ne sont pas dictés en fait par nos gènes, plus que par notre raisonnement. Dès lors, on pourrait postuler l’existence d’un inconscient, qui serait bien plus biologique que psychologique. En attendant, qui le sujet vous intéresse, vous pourrez lire, l’ouvrage de vulgarisation de sociobiologie, intitulé, « Pourquoi les femmes des riches sont belles » qui vous apportera, de manière simple, bien des éclaircissements sur ce sujet.
Voilà, la réponse que j’ai pu faire à la seconde question posée par cet ami. Un simple déjeuner rencontrant mon envie d'écrire dans ce blog, donne cet article, voire d'autres articles. Dans ma démarche, je ne fonctionne pas très différemment, de l’héroïne de « Sex and the city ». Célibataire new-yorkaise, Carrie Bradshaw, interprétée par Sarah Jessica Parker, s'inspire de sa propre expérience, et de celle de ses amies pétasses, pour écrire des articles sur des thèmes touchant le sexe et les relations amoureuses. Je ne fonctionne pas différemment, sauf que j’écris mieux, et sur des sujets plus passionnants et plus divers.
25 décembre, 2006
24 décembre, 2006
Joyeux Noël !
Je souhaite à mes lectrices et lecteurs un très
en espérant qu'ils passeront cette fête auprès des leurs et très entourés. Bien sûr, en cette occasion, mes héros récurrents, Ourson, Lapinou et leurs amis, se joignent à moi !
en espérant qu'ils passeront cette fête auprès des leurs et très entourés. Bien sûr, en cette occasion, mes héros récurrents, Ourson, Lapinou et leurs amis, se joignent à moi !
Finalement, il n'y en a qu'un, Sébastien le petit âne fragile, qui passera un mauvais moment, espérons qu'il aura de beaux cadeaux pour compenser !
Merci aux fétichistes !
Merci aux fétichistes d'être venus si nombreux sur mon blog. Je rappelle bien sur, que j'emploie le terme fétichisme par commodité mais que je le trouve trop typé psychanalyse, culpabilisateur, impropre, parcellaire, réducteur et totalement inadapté pour décrire une pratique courante et, à mon sens sans intérêt d'un point de vue psychopathologique, sauf si l'on est un psychanalyste né avant 1900. Mais il est tard, et je reviendrai sur ce sujet dans prochain article.
Mon article intitulé "Au pieds femmes", se classe toujours en premier et m'aura valu un courrier abondant auquel j'ai toujours répondu. Les mots clés, pied, pieds, sandales, et fétichisme, sont toujours dans le cinq premiers ! Les fétichistes semblent s'être donnés le mot pour venir sur mon site.
Merci à la ville de Bitche !
Dans deux articles :
J'ai fait référence à la commune de Bitche située dans l'est de la France, en Moselle très exactement. Commune dans laquelle, je n'ai jamais mis les pieds, mais que je connais fort bien depuis la rédaction du second article qui y faisait référence.
Je tenais à remercier cette commune, ou du moins ceux qui s'y intéressent, puisque le mot "Bitche" est toujours classé dans les 25 premiers mots clés amenant des visiteurs sur mon blog. Aujourd'hui, par exemple, il est 19ème.
Contrairement, pauvre misanthrope que je suis, à ce que j'imaginais, il n'y a pas que les références sexuelles qui amènent du monde sur un site, l'histoire et la géographie aussi.
A moins, que ce mot clé, n'ait finalement amené que des crétins, qui voulaient chercher bitch sur leur moteur de recherche favori, mais ne connaissent pas l'anglais ? Dans le doute, je m'abstiendrai de me prononcer.
Je tenais à remercier cette commune, ou du moins ceux qui s'y intéressent, puisque le mot "Bitche" est toujours classé dans les 25 premiers mots clés amenant des visiteurs sur mon blog. Aujourd'hui, par exemple, il est 19ème.
Contrairement, pauvre misanthrope que je suis, à ce que j'imaginais, il n'y a pas que les références sexuelles qui amènent du monde sur un site, l'histoire et la géographie aussi.
A moins, que ce mot clé, n'ait finalement amené que des crétins, qui voulaient chercher bitch sur leur moteur de recherche favori, mais ne connaissent pas l'anglais ? Dans le doute, je m'abstiendrai de me prononcer.
Donc, JOYEUX NOEL, aux bitchoises et bitchois !
23 décembre, 2006
Conseils aux femmes dont les compagnons ou maris ne sont pas ordonnés !
Premièrement, on sait que les femmes se plaignent souvent du fait que les hommes manquent d’ordre. C‘est une réalité statistique que la neurobiologie parviendra peut-être à expliquer un jour. Peut-être le cerveau masculin, manque-t-il d’une zone dédiée au passage d’aspirateur, dont celui des femmes serait pourvu ? Je n’en sais rien ! Et je vous répète que je parle en termes de statistiques et que je ne dis pas que TOUS les hommes sont bordéliques, ni que TOUTES les femmes sont des ménagères accomplies, même si elles le devraient, parce que si elles attendent une aide des hommes, c'est mal barré !
Enfin, vous savez, puisque j’ai publié deux articles sur lui, que j’adore Joe R. Lansdale, auteur américain de polars très drôles. Dans l’extrait suivant, issu de l’ouvrage intitulé Tape-cul, Léonard Pine, homosexuel noir et républicain, explique à son ami, Hap Collins, hétérosexuel blanc démocrate, qu’il héberge chez lui, les vertus de l’ordre. En effet, Hap Collins, ayant vu sa maison détruite par une tornade est hébergé par son ami Léonard.
La manière imagée dont le problème est abordé et traité constitue une belle leçon de thérapie comportementale dont on peut s'inspirer !
[…]
Il (Léonard) grommela :
- Avant de parler des merdes à l’extérieur, on va s’occuper de celles de l’intérieur. Je veux dire, ma merde et la tienne, ramène tes fesses.
Je le suivis dans la maison.
- Assieds-toi là et attends une minute ordonna-t-il.
Je m’installais sur le canapé et il quitta la pièce. Un moment plus tard, il réapparut avec un rouleau de papier cul et un dérouleur.
- Laisse moi t’expliquer un petit truc Hap. Tu vois, quand tu utilises la dernière feuille pour essuyer ta vilaine rondelle, tu prends l’axe du dérouleur, c’est ce truc-là, long et raide, contrairement à ta queue, j’en suis sur. Et ce truc – on va l’appeler « la bite » car c’est un concept que tu es sans doute capable de comprendre – tu le glisses dans le tube du rouleau…
« Et pour rester au niveau de tes facultés intellectuelles, ce trou on le nommera « chatte ». Donc tu attrapes la bite, tu la mets dans la chatte, et quand tu as terminé cette opération, tu te rends compte que la bite est plantée dans la chatte et qu’elle ressort par l’autre bout du tube, disons « l’anus ». Ensuite, tu attrapes les deux extrémités de la bite, et tu glisses dans les petites encoches qui la feront tenir au mur de la salle de bains. Et de cette façon, t’as un rouleau neuf sur un bâton. C’st pas trop compliqué pour toi, Hap ?
- Mon Dieu, Léonard, ne monte pas sur t s grands chevaux.
- Ouais. Sauf qu’y a rien de pire que de couler un bronze bien gras et de devoir se dandiner jusqu’au placard pour prendre un nouveau rouleau, avec un foutu gros morceau de merde qui te pendouille au cul… Tu devrais essayer, à l’occasion.
- C’est pas mon sport préféré.
- Laisse moi te poser une question, Hap. Qui d’après toi, recharge ce foutu dérouleur ?
- Les elfes ?
- Non. Une autre question, maintenant. Seras-tu capable désormais, avec cette formation sommaire, de mettre la bite dans la chatte ?
- Et si le tube a la migraine ?
- Ne me pousse pas à bout Hap. Je n’ai pas terminé. Ecoute moi un instant.
- Léonard abandonna le PQ et le dérouleur sur son fauteuil. Il sortit le balai du placard, puis il s’agenouilla devant el canapé et grogna :
- Soulève tes pieds.
J’obéis. Il fit disparaître le balai en dessous et en ressorti un slip qui avait du être blanc des siècles auparavant. A présent, il était grisâtre, plein de toiles d’araignée, et deux cafards morts lui servaient d’épingles de cravate.
- C’est pas à moi ça, annonça Léonard. Ce machin, c’est de tes vieux caleçons pourris. Il est sous le canapé depuis que tu t’es installé chez moi. Aujourd’hui, je fais le ménage et sur quoi je tombe ?
- Les elfes du papier cul ?
- Ta culotte merdeuse.
- Je soupçonne que ces elfes doivent déconner avec mes calcifs.
Il me colla le balai et le sous-vêtement sous le nez et grommela :
- Y’a une tache de merde au fond. C’est ta marque de fabrique.
- Fais gaffe, tu pourrais crever un oeil à quelqu’un avec ce caleçon.
- C’est le tien Hap. Le tien !
- Bon sang comment le sais-tu ? Tu vérifies mes dessous tous les soirs ? Il appartient peut-être à un de tes anciens petits amis ?
- Non parce que je ne couche pas avec des hommes qui ne s’essuient pas correctement le cul. Et ce n’est pas le mien non plus, parce que je n’enlève pas mes slips dans le séjour pour les balancer d’un coup de pied sous les meubles. Cà, c’est signé Hap Collins. Ca et uriner à côté des chiottes.
- Dans ce cas, tu devras faire le ménage plus souvent, comme çà, y aurait plus de sous-vêtements sous le canapé, ni de pipi dans la salle de nains…
- Hap, là tu me cherches, mec.
- Voilà comment je vois les choses, mon vieux : si ces elfes réussissent à changer les rouleaux de PQ, ils devraient aussi être capables aussi de récupérer les slips sous les meubles et de donner un coup de chiffon autour des chiottes. Pendant ce temps, toi et moi, on se la coulerait douce.
[…]
Joe R. Lansdale, Gallimard, mai 2004, collection Série Noire, ISBN 2070499820
Résumé :
"Hap Collins se sent vieux. Malgré son copain Leonard, sa fiancée Brett, il se sent grisonner, picole trop et voudrait bien trouver un autre job que videur au Black Lace de LaBorde (Texas). Aussi quand Brett lui demande un coup de main pour sortir sa fille, Tillie, des pattes de Big Jim Clemente, maître-maquereau et seigneur de Hootie Hoot (Oklahoma), il embarque Leonard et les voilà repartis... L'ennui, c'est que Big Jim Clemente a revendu Tillie aux Bandidos Supremes, un gang de bikers tendance nazie dont le Q.G. est juste de l'autre côté de la frontière mexicaine..."
Voilà exposée, une manière délicate et très joliment imagée, dont vous pourrez vous inspirer, Mesdames et Mesdemoiselles, pour expliquer à vos maris et compagnons, la nécessité d’avoir un minimum d’ordre.
Désolé de vous infliger un tel texte la veille de Noël ! Je me rattraperai demain, c’est promis !
Profession de foi d'un trou du cul ! Mon bistrotier a des idées !
Tous les matins, en sortant du métro, je m’arrête dans mon rade favori pour boire un petit noir, fumer une clope, et lire le Parisien. Je fais en sorte de pouvoir y faire un arrêt de vingt minutes pour me vider la tête après le métro et être frais et dispos pour mon premier patient.
L’ancienne gérante était une jeune femme sérieuse, suffisamment sympathique pour adresser un petit mot à ses habitués mais suffisamment commerçante pour éviter d’ouvrir sa gueule à tort et à travers. Son successeur, lui, a décidé de prouver à sa clientèle, que même s’il débite des express, des demis, et sandwiches toute la journée, il aurait quand même pu faire de sacrées études et qu’il est malin.
A l'instar de plein de gens qui ouvrent leurs gueules sur un sujet sans rien en connaître, mon bistrotier qui a un avis sur tout et se mêle des conversations des consommateurs, est contre les médicaments ! A la limite, qu’il se mêle de ma conversation, pourquoi pas ? Etant plutôt froid lorsque je ne connais pas les gens, il vaut mieux que ce soit lui qui me parle en premier, parce que sinon, je pourrais prendre un café tous les matins, durant vingt ans, sans prononcer d’autre phrase que : « un café, s’il vous plait, merci ».
Voici qu’un jour, je discute avec une autre habituée qui m’explique qu’elle doit prendre l’avion pour les tropiques et qu’elle est angoissée. Je lui explique que la peur de l’avion est une phobie classique et qu’il est possible de la désensibiliser. Elle m’explique, que partant la semaine prochaine, elle voudrait un traitement plus rapide. Alors, je lui dis que le mieux est de consulter son généraliste favori qui lui prescrira un anxiolytique, qu’elle prendra un peu avant de monter dans l’avion, voire la veille si l’angoisse est forte et que cela marche très bien. Je rajoute que si elle ne prend l’avion qu’occasionnellement, c’est bien suffisant dans la mesure où sa phobie ne constitue pas un handicap social, pas comme si les trajets aériens étaient nécessaires à l’exercice de sa profession. Je lui dis d’en parler à son médecin, et qu’il lui prescrira sans doute un truc genre Lexomil ou Xanax, qu’on appelle des benzodiazépines.
Nous entendant, parler, Ducon, le patron du rade, s’immisce dans notre conversation et de l’air averti de celui à qui on le fait pas, nous explique doctement, que lui il est contre les médicaments. Vient ensuite, le laïus classique, selon lequel, en France, on pendrait trop de psychotropes (il a du entendre le nom aux infos) mais que la volonté et des moyens naturels suffisent. Je l’écoute patiemment débiter ses lieux communs et quand je parviens à en placer une, je lui explique que dans le cas présent, il ne s’agit pas de devenir dépendant à un anxiolytique mais de parer au plus pressé et que c’est une stratégie plus maligne que de passer dix heures dans le zinc les ongles plantés dans les accoudoirs du fauteuil comme des punaises dans un tableau d’affichage en se chiant dessus. Ducon ne semble pas convaincu alors même que la jeune femme lui explique mon métier. Monsieur Je-Sais-Tout, fronce les sourcils et fait la moue de celui qui doute et qui se méfie du baratin des psys. Il veut me prouver qu’il a un jugement autonome.
Je le laisse braire car il ne rentre pas dans mes attributions de rendre ce naze plus intelligent. Je lui dis juste que j’espère que jamais dans sa vie, il ne connaîtra ni anxiété ni dépression parce que sinon, avec ses idées rigides, il risque d’en chier. Cet idiot finira par m’avouer qu’il a déjà pris un antidépresseur à un moment grave de sa vie. Disons que lui, il a des moments graves qui justifient le recours aux anti-dépresseurs tandis que les autres sont peut-être des fiottes faiblardes.
Ceci dit, je ne lui en veux pas particulièrement, tant son point de vue sur les médicaments est partagé par un nombre de personnes important. Cet âne a du se dire que cela faisait intelligent de répéter ce qu'il avait lu dans Libé peut-être. Comme si lire Libé rendait intelligent, cela se saurait et ce journal ne serait pas à moitié en faillite.
Que mon cafetier dise des conneries, c'est normal, il n'a pas fait l'X, et on en reste aux discussions du type café du commerce qui n’engagent à rien. Mais quand les journaleux, écrivant dans de grands magazines, disent la même chose, cela devient dangereux ! Surtout quand ces ânes de journaleux, font la fine bouche devant du Prozac™ mais se la jouent "tolérants" concernant le shit, ignorant que les deux sont des psychotropes.
Je me souviens, d’une patiente, genre greluche bossant dans la mode, un peu hype, me disant alors qu’elle était très déprimée, que le prozac lui faisait peur pour tout un tas de raisons. Ayant écouté son laïus, je lui répondis que moi aussi j’avais lu l’article dans le Elle, de la semaine parce que mon épouse y est abonnée. Effectivement, dans ce numéro de Elle, une journaleuse avait fait feu sur le Prozac en expliquant, comme si c’était une nouveauté, les risques qu’il y avait à prendre ce médicament. Si cette feignasse, avait lu la notice dans la boîte, elle aurait vu que les juristes du laboratoire Eli Lilly les avaient déjà fit figurer dans les risques. De plus, un médicament étant une substance active, croire que c’est sans danger dans cent pour cent des cas, relève de la crétinerie absolue. Toutefois, les autorisations de mise sur le marché, les AMM, sont suffisamment rigoureuses dans les pays occidentaux pour que les risques sanitaires liés à une molécule soient rarissimes ; bien sûr, il en est des médocs comme des trains, on parle toujours de ceux qui arrivent en retard jamais de ceux qui arrivent à l’heure.
Dans les faits, rassurez-vous, je ne suis pas payé par les labos pharmaceutiques puisque je ne prescris rien. Sachez que je le regrette parce qu moi aussi j’aurais eu la visite de petites visiteuses médicales canons qui m’auraient offerts des cadeaux d’entreprises, blocs, stylos, et même des stages de formation dans des pays où il fait toujours beau. Dans les faits, je me contente d’envoyer certains patients chez le médecin lorsque je juge leur état trop grave pour que je sois seul aux commandes.
Dans les méthodes de thérapie modernes, on privilégie l’approche biopsychosociale. C’est à dire, qu’on ne fait plus de la psycho à Grand-papa, en niant la réalité biologique de l’organe qu’est le cerveau. Au contraire, on tente, lorsque c’est nécessaire, de travailler en équipe, avec un médecin voire d’autres intervenants, le but étant d’aider de remplir notre obligation de moyens vis à vis du moyen et non de rester fidèle à des dogmes idiots !
J’ai parfois reçu des gens tellement atteints dans mon cabinet, qu’au bout d’une demie heure d’entretien, je téléphonais aux médecins que je connaissais pour qu’ils aient un rendez-vous immédiat. Il m’est même arrivé d’accompagner des gens à la station de taxi proche de mon cabinet en donnant l’adresse du médecin au chauffeur. Il ne s’agissait pas de scrupules idiots de ma part mais d’une réalité.
Parfois, les gens, obéissant à des dogmes, qui leur font dire, que ce n’est rien et qu’ils s’en sortiront seuls, consultent en dernière extrémité et décompensent dans mon cabinet. Les cas de dépression anxieuse notamment, provoquent des symptômes terribles. La souffrance est telle que le raptus suicidaire est à envisager. Or, comme les médecins, j’aime à me souvenir, qu’à défaut de tout soigner, je me dois au moins de ne pas nuire à ceux qui me font l’honneur de leur confiance.
L’angoisse comme la dépression, n’est pas forcément grave et parvient souvent à se traiter sans médicaments. Toutefois, l’issue finale, dans les cas les plus graves, s’appelle le suicide et c’est un risque que je ne suis pas décidé à courir. Bien sur, tant que cela n’est pas nécessaire, pas besoin de médicaments, évitez les. Mais le jour où les idées noires se bousculent dans votre tête et font ressembler votre état de pensées à ces vers du Spleen de Baudelaire :
Alors, courez chez votre médecin, qui saura diagnostiquer une bonne vieille dépression et vous prescrira les médicaments adaptés. Si vous vous noyez, une bouée ne vous ramènera jamais au rivage mais vous aidera à maintenir votre tête hors de l’eau : un antidépresseur a le même usage. Si vous n’arrivez pas seul, à revenir au rivage, évitez de prendre des antidépresseurs à vie et une thérapie sera peut-être nécessaire.
Et à l’avenir, que ceux qui n’ont jamais expérimenté eux-mêmes ce que peuvent être l’angoisse ou la dépression ferment leurs gueules et s’abstiennent de leurs conseils à deux balles. Et que ceux qui en souffrent se soignent car il s’agit de maladies dûment décrites et non le fait d’une quelconque faiblesse. Prendre lorsque c’est nécessaire des médicaments, n’est pas un aveu d’impuissance, mais une nécessité. Et souvenez-vous que l'alcool, le chichon comme la came en général, en tant que produits modifiant l’activité psychologique et mentale sont des psychotropes aussi et non des trucs sans dangers. Et il est bien plus facils de se sevrer d'un antidépresseur que de l'alcool. Décidément mon bistrotier est un con.
Avant d’écouter les conneries des gens, reportez vous à ces deux articles, forts bien faits sur WIKIPEDIA, un peu technique, ou sur DOCTISSIMO, plus abordable. Vous saurez tout sur les psychotropes.
L’ancienne gérante était une jeune femme sérieuse, suffisamment sympathique pour adresser un petit mot à ses habitués mais suffisamment commerçante pour éviter d’ouvrir sa gueule à tort et à travers. Son successeur, lui, a décidé de prouver à sa clientèle, que même s’il débite des express, des demis, et sandwiches toute la journée, il aurait quand même pu faire de sacrées études et qu’il est malin.
A l'instar de plein de gens qui ouvrent leurs gueules sur un sujet sans rien en connaître, mon bistrotier qui a un avis sur tout et se mêle des conversations des consommateurs, est contre les médicaments ! A la limite, qu’il se mêle de ma conversation, pourquoi pas ? Etant plutôt froid lorsque je ne connais pas les gens, il vaut mieux que ce soit lui qui me parle en premier, parce que sinon, je pourrais prendre un café tous les matins, durant vingt ans, sans prononcer d’autre phrase que : « un café, s’il vous plait, merci ».
Voici qu’un jour, je discute avec une autre habituée qui m’explique qu’elle doit prendre l’avion pour les tropiques et qu’elle est angoissée. Je lui explique que la peur de l’avion est une phobie classique et qu’il est possible de la désensibiliser. Elle m’explique, que partant la semaine prochaine, elle voudrait un traitement plus rapide. Alors, je lui dis que le mieux est de consulter son généraliste favori qui lui prescrira un anxiolytique, qu’elle prendra un peu avant de monter dans l’avion, voire la veille si l’angoisse est forte et que cela marche très bien. Je rajoute que si elle ne prend l’avion qu’occasionnellement, c’est bien suffisant dans la mesure où sa phobie ne constitue pas un handicap social, pas comme si les trajets aériens étaient nécessaires à l’exercice de sa profession. Je lui dis d’en parler à son médecin, et qu’il lui prescrira sans doute un truc genre Lexomil ou Xanax, qu’on appelle des benzodiazépines.
Nous entendant, parler, Ducon, le patron du rade, s’immisce dans notre conversation et de l’air averti de celui à qui on le fait pas, nous explique doctement, que lui il est contre les médicaments. Vient ensuite, le laïus classique, selon lequel, en France, on pendrait trop de psychotropes (il a du entendre le nom aux infos) mais que la volonté et des moyens naturels suffisent. Je l’écoute patiemment débiter ses lieux communs et quand je parviens à en placer une, je lui explique que dans le cas présent, il ne s’agit pas de devenir dépendant à un anxiolytique mais de parer au plus pressé et que c’est une stratégie plus maligne que de passer dix heures dans le zinc les ongles plantés dans les accoudoirs du fauteuil comme des punaises dans un tableau d’affichage en se chiant dessus. Ducon ne semble pas convaincu alors même que la jeune femme lui explique mon métier. Monsieur Je-Sais-Tout, fronce les sourcils et fait la moue de celui qui doute et qui se méfie du baratin des psys. Il veut me prouver qu’il a un jugement autonome.
Je le laisse braire car il ne rentre pas dans mes attributions de rendre ce naze plus intelligent. Je lui dis juste que j’espère que jamais dans sa vie, il ne connaîtra ni anxiété ni dépression parce que sinon, avec ses idées rigides, il risque d’en chier. Cet idiot finira par m’avouer qu’il a déjà pris un antidépresseur à un moment grave de sa vie. Disons que lui, il a des moments graves qui justifient le recours aux anti-dépresseurs tandis que les autres sont peut-être des fiottes faiblardes.
Ceci dit, je ne lui en veux pas particulièrement, tant son point de vue sur les médicaments est partagé par un nombre de personnes important. Cet âne a du se dire que cela faisait intelligent de répéter ce qu'il avait lu dans Libé peut-être. Comme si lire Libé rendait intelligent, cela se saurait et ce journal ne serait pas à moitié en faillite.
Que mon cafetier dise des conneries, c'est normal, il n'a pas fait l'X, et on en reste aux discussions du type café du commerce qui n’engagent à rien. Mais quand les journaleux, écrivant dans de grands magazines, disent la même chose, cela devient dangereux ! Surtout quand ces ânes de journaleux, font la fine bouche devant du Prozac™ mais se la jouent "tolérants" concernant le shit, ignorant que les deux sont des psychotropes.
Je me souviens, d’une patiente, genre greluche bossant dans la mode, un peu hype, me disant alors qu’elle était très déprimée, que le prozac lui faisait peur pour tout un tas de raisons. Ayant écouté son laïus, je lui répondis que moi aussi j’avais lu l’article dans le Elle, de la semaine parce que mon épouse y est abonnée. Effectivement, dans ce numéro de Elle, une journaleuse avait fait feu sur le Prozac en expliquant, comme si c’était une nouveauté, les risques qu’il y avait à prendre ce médicament. Si cette feignasse, avait lu la notice dans la boîte, elle aurait vu que les juristes du laboratoire Eli Lilly les avaient déjà fit figurer dans les risques. De plus, un médicament étant une substance active, croire que c’est sans danger dans cent pour cent des cas, relève de la crétinerie absolue. Toutefois, les autorisations de mise sur le marché, les AMM, sont suffisamment rigoureuses dans les pays occidentaux pour que les risques sanitaires liés à une molécule soient rarissimes ; bien sûr, il en est des médocs comme des trains, on parle toujours de ceux qui arrivent en retard jamais de ceux qui arrivent à l’heure.
Dans les faits, rassurez-vous, je ne suis pas payé par les labos pharmaceutiques puisque je ne prescris rien. Sachez que je le regrette parce qu moi aussi j’aurais eu la visite de petites visiteuses médicales canons qui m’auraient offerts des cadeaux d’entreprises, blocs, stylos, et même des stages de formation dans des pays où il fait toujours beau. Dans les faits, je me contente d’envoyer certains patients chez le médecin lorsque je juge leur état trop grave pour que je sois seul aux commandes.
Dans les méthodes de thérapie modernes, on privilégie l’approche biopsychosociale. C’est à dire, qu’on ne fait plus de la psycho à Grand-papa, en niant la réalité biologique de l’organe qu’est le cerveau. Au contraire, on tente, lorsque c’est nécessaire, de travailler en équipe, avec un médecin voire d’autres intervenants, le but étant d’aider de remplir notre obligation de moyens vis à vis du moyen et non de rester fidèle à des dogmes idiots !
J’ai parfois reçu des gens tellement atteints dans mon cabinet, qu’au bout d’une demie heure d’entretien, je téléphonais aux médecins que je connaissais pour qu’ils aient un rendez-vous immédiat. Il m’est même arrivé d’accompagner des gens à la station de taxi proche de mon cabinet en donnant l’adresse du médecin au chauffeur. Il ne s’agissait pas de scrupules idiots de ma part mais d’une réalité.
Parfois, les gens, obéissant à des dogmes, qui leur font dire, que ce n’est rien et qu’ils s’en sortiront seuls, consultent en dernière extrémité et décompensent dans mon cabinet. Les cas de dépression anxieuse notamment, provoquent des symptômes terribles. La souffrance est telle que le raptus suicidaire est à envisager. Or, comme les médecins, j’aime à me souvenir, qu’à défaut de tout soigner, je me dois au moins de ne pas nuire à ceux qui me font l’honneur de leur confiance.
L’angoisse comme la dépression, n’est pas forcément grave et parvient souvent à se traiter sans médicaments. Toutefois, l’issue finale, dans les cas les plus graves, s’appelle le suicide et c’est un risque que je ne suis pas décidé à courir. Bien sur, tant que cela n’est pas nécessaire, pas besoin de médicaments, évitez les. Mais le jour où les idées noires se bousculent dans votre tête et font ressembler votre état de pensées à ces vers du Spleen de Baudelaire :
Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle
Sur l'esprit gémissant en proie aux longs ennuis,
Et que de l'horizon embrassant tout le cercle
Il nous verse un jour noir plus triste que les nuits;
Sur l'esprit gémissant en proie aux longs ennuis,
Et que de l'horizon embrassant tout le cercle
Il nous verse un jour noir plus triste que les nuits;
Alors, courez chez votre médecin, qui saura diagnostiquer une bonne vieille dépression et vous prescrira les médicaments adaptés. Si vous vous noyez, une bouée ne vous ramènera jamais au rivage mais vous aidera à maintenir votre tête hors de l’eau : un antidépresseur a le même usage. Si vous n’arrivez pas seul, à revenir au rivage, évitez de prendre des antidépresseurs à vie et une thérapie sera peut-être nécessaire.
Et à l’avenir, que ceux qui n’ont jamais expérimenté eux-mêmes ce que peuvent être l’angoisse ou la dépression ferment leurs gueules et s’abstiennent de leurs conseils à deux balles. Et que ceux qui en souffrent se soignent car il s’agit de maladies dûment décrites et non le fait d’une quelconque faiblesse. Prendre lorsque c’est nécessaire des médicaments, n’est pas un aveu d’impuissance, mais une nécessité. Et souvenez-vous que l'alcool, le chichon comme la came en général, en tant que produits modifiant l’activité psychologique et mentale sont des psychotropes aussi et non des trucs sans dangers. Et il est bien plus facils de se sevrer d'un antidépresseur que de l'alcool. Décidément mon bistrotier est un con.
Avant d’écouter les conneries des gens, reportez vous à ces deux articles, forts bien faits sur WIKIPEDIA, un peu technique, ou sur DOCTISSIMO, plus abordable. Vous saurez tout sur les psychotropes.
22 décembre, 2006
Lapinou joue au poker !
Chose promise, chose due ! Dans l’article précédent, je vous expliquais que j’étais éminemment moral et je vous le prouve. Je vous avais annoncé une histoire de Lapinou et la voici. Qui va être content ? C’est Hildebert bien sur ! Vous savez cet individu, qui m’écrit des commentaires, dans lesquels il m'explique qu' il a du mal à lire et à comprendre mes articles plus techniques.
Aujourd’hui, l’histoire s’intitule « Lapinou joue au poker ».
Dans la forêt hivernale, Lapinou est content car son ami Sébastien le petit âne, a organisé une soirée poker ! Lapinou, qui est très sérieux n’aime pas jouer aux jeux d’argent mais comme il est bon camarade, il a accepté l’invitation de Sébastien le petit âne.
Il est content car son ami Ourson sera là, de même que Laurent le petit bélier têtu, Shéhérazade la biche, Philippe l’étalon sublime, et d’autres encore ! Tous ont rendez-vous dans un restaurant, installé dans une jolie clairère, dans lequel ils vont dîner. Ensuite, ils iront dans la tanière d'un de leurs amis, Patrick le Porc-épic, afin de jouer aux cartes ! Si Ourson et Lapinou sont contents de retrouver leurs amis, Sébastien le petit âne, est lui, manifestement encore plus heureux de s’adonner à sa passion du poker, qu’au fait de voir ses amis car il parle bien peu du repas mais beaucoup des cartes !
Hélas, Patrick le Porc-épic, ne pourra pas se rendre à cette soirée et bien sur, la partie de poker ne pourra pas avoir lieu chez lui ! Tant pis, ils vont finalement se retrouver à six et ce sera tout de même une bonne soirée ! Ce n’est pas grave se dit Lapinou, du moment que je vois mes amis, je suis content, je me fiche bien de ne pas jouer au poker. C’est encore mieux finalement car on pourra discuter entre nous !
Le soir venu, le temps est maussade, il y a eu du vent toute la journée et il a beaucoup plu ! Mais Lapinou n’en a cure et se prépare et il est tout guilleret ! Ils ont tous rendez-vous dans un joli restaurant, dans lequel, Lapinou, sait qu’il y a d’excellentes carottes : il en salive à l’avance ! Ourson de son côté, se hâte, sa journée de travail terminée, afin d’être à l’heure au rendez-vous ! Laurent le petit bélier, fait de même et, Shéhérazade la biche, se moque bien de savoir qu’elle mettra deux heures à rallier le rendez-vous tant la forêt est épaisse : elle viendra car elle est courageuse ! Et chacun des amis, si heureux de se retrouver faisant, contre fortune, bon cœur, se décide à braver le mauvais temps pour se rendre au rendez-vous !
Dans leur hâte, tous se retrouvent finalement en avance et décident d’attendre dans un estaminet à côté du restaurant ! Un seule manque à l’appel : Sébastien le petit âne ! On lui téléphone, on le presse de venir, on le supplie presque, tellement on serait content de le voir. Mais, rien n’y fait ! Sébastien le petit âne, buté a décidé de ne pas venir ! « Il fait bien trop froid pour que je vienne et en plus il risque de pleuvoir, je préfère rester chez moi ! » gémit-il en expliquant les raisons pour lesquelles il ne viendra pas ! Ses amis tentent vainement de le raisonner, de le convaincre de venir, mais rien n’y fera : Sébastien le petit âne se braque. Il ne veut pas venir et ne viendra pas !
Dépités, Lapinou et ses amis, décident d’aller dîner car il est l’heure ! Installés à table, ils constatent qu’il y a une chaise vide, celle de Sébastien le petit âne, et ils sont bien tristes et trouvent qu’il aurait pu faire un effort de venir ! Après tout, c’est lui qui était à l’initiative de la soirée ! Philippe, le superbe talon, noble et fier, va plus loin et soupçonne même Sébastien le petit âne, d’avoir décommandé non, parce qu’il pleuvait mais simplement parce qu’il n’aurait pas l’occasion de jouer au poker ! Mais, tant pis et leur dîner se passe bien. Les amis parlent, mangent et passeront finalement un bon moment. Mais depuis ce jour, ils aiment un peu moins Sébastien le petit âne qui ne vient pas aux soirées quand il pleut ! Tous le trouvent peu courageux et un peu immature ! Philippe est même allé plus loin car il lui en a beaucoup voulu de ne pas être venu et lui a expliqué sa façon de voir de manière très brutale et il s’est fâché avec lui ! C’est bête mais c’est ainsi, les blessures affectives sont longues à cicatriser.
Quelle est la morale de cette histoire ? Et bien, petit lecteur, elle est fort simple ! Souviens toi bien, petit lecteur, si toi non plus, tu ne veux pas être déçu par un ami, choisis-le bien et souviens-toi toujours que si tu as constaté que ton ami ne faisait pas d’efforts pour lui-même, il n’y a aucune raison pour qu’il en fasse pour toi. Si ce n’est pas trop dur pour toi, lis bien l’extrait suivant de la lettre que Sénèque adresse à son jeune disciple Lucilius, afin de lui expliquer comment choisir ses amis et réfléchis bien à ce qu’il explique.
« 1. Tu as chargé de lettres pour moi, à ce que tu m’écris, un de tes amis. Puis tu me préviens de ne pas lui communiquer tout ce qui te touche, attendu que toi-même n’es point dans l’habitude de le faire. Ainsi, dans la même lettre, tu le reconnais pour ami et tu le désavoues. Ainsi ce mot, par où tu débutes, était une formule banale : tu disais mon ami, comme on dit l’honorable homme de tout candidat possible, comme le passant, dont le nom ne nous revient pas, est salué par nous du titre de maître. […] 2. Mais si tu tiens pour ami l’homme en qui tu n’as pas autant de foi qu’en toi-même, ton erreur est grave et tu connais peu le grand caractère de la véritable amitié. Délibère sur tout avec l’homme de ton choix, mais sur lui-même au moment de choisir. Ami, sois confiant ; avant d’être ami, sois juge. Or ils prennent au rebours et intervertissent leurs devoirs ceux qui, contrairement aux préceptes de Théophraste, n’examinent qu’après s’être attachés et se détachent après l’examen. Réfléchis longtemps sur l’adoption d’un ami ; une fois décidé, ouvre toute ton âme pour le recevoir ; parle aussi hardiment devant lui qu’à toi-même. » […]
Sénèque, Lettres à Lucilius, Lettre III, « Du choix des amis », Traduction de J. Baillard.
Aujourd’hui, l’histoire s’intitule « Lapinou joue au poker ».
Dans la forêt hivernale, Lapinou est content car son ami Sébastien le petit âne, a organisé une soirée poker ! Lapinou, qui est très sérieux n’aime pas jouer aux jeux d’argent mais comme il est bon camarade, il a accepté l’invitation de Sébastien le petit âne.
Il est content car son ami Ourson sera là, de même que Laurent le petit bélier têtu, Shéhérazade la biche, Philippe l’étalon sublime, et d’autres encore ! Tous ont rendez-vous dans un restaurant, installé dans une jolie clairère, dans lequel ils vont dîner. Ensuite, ils iront dans la tanière d'un de leurs amis, Patrick le Porc-épic, afin de jouer aux cartes ! Si Ourson et Lapinou sont contents de retrouver leurs amis, Sébastien le petit âne, est lui, manifestement encore plus heureux de s’adonner à sa passion du poker, qu’au fait de voir ses amis car il parle bien peu du repas mais beaucoup des cartes !
Hélas, Patrick le Porc-épic, ne pourra pas se rendre à cette soirée et bien sur, la partie de poker ne pourra pas avoir lieu chez lui ! Tant pis, ils vont finalement se retrouver à six et ce sera tout de même une bonne soirée ! Ce n’est pas grave se dit Lapinou, du moment que je vois mes amis, je suis content, je me fiche bien de ne pas jouer au poker. C’est encore mieux finalement car on pourra discuter entre nous !
Le soir venu, le temps est maussade, il y a eu du vent toute la journée et il a beaucoup plu ! Mais Lapinou n’en a cure et se prépare et il est tout guilleret ! Ils ont tous rendez-vous dans un joli restaurant, dans lequel, Lapinou, sait qu’il y a d’excellentes carottes : il en salive à l’avance ! Ourson de son côté, se hâte, sa journée de travail terminée, afin d’être à l’heure au rendez-vous ! Laurent le petit bélier, fait de même et, Shéhérazade la biche, se moque bien de savoir qu’elle mettra deux heures à rallier le rendez-vous tant la forêt est épaisse : elle viendra car elle est courageuse ! Et chacun des amis, si heureux de se retrouver faisant, contre fortune, bon cœur, se décide à braver le mauvais temps pour se rendre au rendez-vous !
Dans leur hâte, tous se retrouvent finalement en avance et décident d’attendre dans un estaminet à côté du restaurant ! Un seule manque à l’appel : Sébastien le petit âne ! On lui téléphone, on le presse de venir, on le supplie presque, tellement on serait content de le voir. Mais, rien n’y fait ! Sébastien le petit âne, buté a décidé de ne pas venir ! « Il fait bien trop froid pour que je vienne et en plus il risque de pleuvoir, je préfère rester chez moi ! » gémit-il en expliquant les raisons pour lesquelles il ne viendra pas ! Ses amis tentent vainement de le raisonner, de le convaincre de venir, mais rien n’y fera : Sébastien le petit âne se braque. Il ne veut pas venir et ne viendra pas !
Dépités, Lapinou et ses amis, décident d’aller dîner car il est l’heure ! Installés à table, ils constatent qu’il y a une chaise vide, celle de Sébastien le petit âne, et ils sont bien tristes et trouvent qu’il aurait pu faire un effort de venir ! Après tout, c’est lui qui était à l’initiative de la soirée ! Philippe, le superbe talon, noble et fier, va plus loin et soupçonne même Sébastien le petit âne, d’avoir décommandé non, parce qu’il pleuvait mais simplement parce qu’il n’aurait pas l’occasion de jouer au poker ! Mais, tant pis et leur dîner se passe bien. Les amis parlent, mangent et passeront finalement un bon moment. Mais depuis ce jour, ils aiment un peu moins Sébastien le petit âne qui ne vient pas aux soirées quand il pleut ! Tous le trouvent peu courageux et un peu immature ! Philippe est même allé plus loin car il lui en a beaucoup voulu de ne pas être venu et lui a expliqué sa façon de voir de manière très brutale et il s’est fâché avec lui ! C’est bête mais c’est ainsi, les blessures affectives sont longues à cicatriser.
Quelle est la morale de cette histoire ? Et bien, petit lecteur, elle est fort simple ! Souviens toi bien, petit lecteur, si toi non plus, tu ne veux pas être déçu par un ami, choisis-le bien et souviens-toi toujours que si tu as constaté que ton ami ne faisait pas d’efforts pour lui-même, il n’y a aucune raison pour qu’il en fasse pour toi. Si ce n’est pas trop dur pour toi, lis bien l’extrait suivant de la lettre que Sénèque adresse à son jeune disciple Lucilius, afin de lui expliquer comment choisir ses amis et réfléchis bien à ce qu’il explique.
« 1. Tu as chargé de lettres pour moi, à ce que tu m’écris, un de tes amis. Puis tu me préviens de ne pas lui communiquer tout ce qui te touche, attendu que toi-même n’es point dans l’habitude de le faire. Ainsi, dans la même lettre, tu le reconnais pour ami et tu le désavoues. Ainsi ce mot, par où tu débutes, était une formule banale : tu disais mon ami, comme on dit l’honorable homme de tout candidat possible, comme le passant, dont le nom ne nous revient pas, est salué par nous du titre de maître. […] 2. Mais si tu tiens pour ami l’homme en qui tu n’as pas autant de foi qu’en toi-même, ton erreur est grave et tu connais peu le grand caractère de la véritable amitié. Délibère sur tout avec l’homme de ton choix, mais sur lui-même au moment de choisir. Ami, sois confiant ; avant d’être ami, sois juge. Or ils prennent au rebours et intervertissent leurs devoirs ceux qui, contrairement aux préceptes de Théophraste, n’examinent qu’après s’être attachés et se détachent après l’examen. Réfléchis longtemps sur l’adoption d’un ami ; une fois décidé, ouvre toute ton âme pour le recevoir ; parle aussi hardiment devant lui qu’à toi-même. » […]
Sénèque, Lettres à Lucilius, Lettre III, « Du choix des amis », Traduction de J. Baillard.
« On reconnaît l’arbre à ses fruits » Matthieu, VII, 15-21
Baisez comme des dieux, en gagnant de la thune légalement et facilement, sans aucun effort, pour 1 euro seulement !
Pourquoi écrire un tel article avec un titre aussi racoleur ? Pour les deux raisons suivantes :
Premièrement, voici quelques temps déjà, le 1er novembre, je m’étais demandé quels étaient les mots clés qui faisaient venir en priorité les lecteurs sur mon blog. J’avais été amusé de constater qu’il s’agissait des mots essentiellement liés à la sexualité et notamment, ceux issus de mon article intitulé « Au pieds des femmes », traitant de ce que l’on nomme sans doute à tort, le fétichisme. Puis, ayant regardé quels étaient les dix principaux mots clés demandés sur les grands moteurs de recherche, j’avais là aussi constaté, que si Internet, est un fabuleux outil de connaissance, force est de remarquer que, manifestement les gens y venaient surtout pour profiter de l’anonymat et consulter des sites plus proches de la pornographie que de l’Encyclopedia Universalis. J’en avais déduit que, si je voulais de l’audience à l’instar de tout bon vrai journal en papier, je devrais mélanger de la fesse aux informations sérieuses.
Enfin, seconde raison, il se trouve que j’adore Ebay, service sur lequel j’achète et vends des tas de choses. Cela me permet de garder un pied dans le réel et de jouer le boutiquier. Il se trouve que j’avais entendu parler d’ouvrages recensant des techniques permettant de rédiger de meilleures annonces et surtout de connaître la saisonnalité des ventes afin d’accroître ses résultats sur Ebay. Conscient de mes responsabilités de boutiquier avide et âpre au gain, j’ai donc, voici deux jours, effectué une recherche sur ce sujet sur ce célèbre site d’enchères ! J’ai obtenu peu de résultats convaincants mais je sais maintenant qu’il existe des Ebooks en vente sur ce site. C’est à dire des livres au format électronique, en vente pour des sommes dérisoires, que l’on peut télécharger, après avoir réglé le vendeur.
Fort de ce renseignement, j’ai donc tapé « Ebook » dans le moteur de recherche de Ebay et encore une fois les résultats se sont montrés à la hauteur de mes espérances et en accord avec ce que j’avais observé sur mon propre blog : le cul passionne les gens ! Enfin, je suis injuste car sur les centaines de Ebooks proposés à la vente, 589 produits à la date du 21 décembre, si le cul obtient un excellent score dans les résultats, l’argent facile vient tout de même en seconde position.
Parmi les résultats, signalons :
Premièrement, voici quelques temps déjà, le 1er novembre, je m’étais demandé quels étaient les mots clés qui faisaient venir en priorité les lecteurs sur mon blog. J’avais été amusé de constater qu’il s’agissait des mots essentiellement liés à la sexualité et notamment, ceux issus de mon article intitulé « Au pieds des femmes », traitant de ce que l’on nomme sans doute à tort, le fétichisme. Puis, ayant regardé quels étaient les dix principaux mots clés demandés sur les grands moteurs de recherche, j’avais là aussi constaté, que si Internet, est un fabuleux outil de connaissance, force est de remarquer que, manifestement les gens y venaient surtout pour profiter de l’anonymat et consulter des sites plus proches de la pornographie que de l’Encyclopedia Universalis. J’en avais déduit que, si je voulais de l’audience à l’instar de tout bon vrai journal en papier, je devrais mélanger de la fesse aux informations sérieuses.
Enfin, seconde raison, il se trouve que j’adore Ebay, service sur lequel j’achète et vends des tas de choses. Cela me permet de garder un pied dans le réel et de jouer le boutiquier. Il se trouve que j’avais entendu parler d’ouvrages recensant des techniques permettant de rédiger de meilleures annonces et surtout de connaître la saisonnalité des ventes afin d’accroître ses résultats sur Ebay. Conscient de mes responsabilités de boutiquier avide et âpre au gain, j’ai donc, voici deux jours, effectué une recherche sur ce sujet sur ce célèbre site d’enchères ! J’ai obtenu peu de résultats convaincants mais je sais maintenant qu’il existe des Ebooks en vente sur ce site. C’est à dire des livres au format électronique, en vente pour des sommes dérisoires, que l’on peut télécharger, après avoir réglé le vendeur.
Fort de ce renseignement, j’ai donc tapé « Ebook » dans le moteur de recherche de Ebay et encore une fois les résultats se sont montrés à la hauteur de mes espérances et en accord avec ce que j’avais observé sur mon propre blog : le cul passionne les gens ! Enfin, je suis injuste car sur les centaines de Ebooks proposés à la vente, 589 produits à la date du 21 décembre, si le cul obtient un excellent score dans les résultats, l’argent facile vient tout de même en seconde position.
Parmi les résultats, signalons :
- Faire l’amour toute la nuit – orgasme multiple ;
- Comment gagner à la roulette sans aucune risque ;
- Kama-Sutra – Guide d’apprentissage ;
- Vaincre l’éjaculation précoce facilement ;
- Développer son énergie sexuelle ;
- Gagner facilement au tierce – la méthode infaillible ;
- Faire fortune en travaillant quelques heures par jour ;
- Gagner facilement de l’argent en bourse ;
- Gagner facilement au poker ;
- Perdre 6 kilos en une semaine ;
- Drague – Guide pour séduire les femmes ;
Soyons vraiment juste. Si le cul, puis l’argent facile arrivent sur les deux premières marches du podium, ces deux vainqueurs sont talonnés de près par les Ebooks traitant de magie noire, comme si le Ebayeur moyen, n’avait d’autre envie que de jeter un sort à son voisin, après avoir baisé come un verrat puis gagné plein de thunes facilement bien sur.
Enfin, on note aussi pas mal de Ebooks consacrés aux recettes de cuisine. J’imagine qu’après avoir gagné plein de fric au poker, aux courses, à la roulette, puis avoir baisé comme un dieu, et jeté des tas de sorts aux gens qu'on déteste, on doit avoir un petit creux ! Rassurez-vous, vous pourrez vous préparer une tartiflette puisqu’un vendeur propose tout un tas de Ebooks consacrés aux recettes savoyardes. Et comme je suis gentil, je vous propose un thème pour écrire votre propre Ebook et vous aussi arnaquer les crétins crédules :
Si vous ne savez pas comment écrire ce Ebook prometteur, ce n’est pas grave, puisqu’il existe un Ebook consacré à la manière simple et efficace d’écrire des…Ebooks. Elles est pas belle la vie ? Donc, comme je vous l’ai annoncé dans un article précédent, c'est certain que, si vous voulez vraiment baiser comme des dieu, en jouant bien au poker, tout en gagnant facilement et légalement de l’argent sans rien foutre, c’est sur Ebay, que vous trouverez la solution !
Au delà de tout cela, je suis finalement attristé de constater que j’ai choisi le pire boulot qui soit, puisque mon travail consiste à proposer à ceux qui viennent me voir, de changer leur vie en effectuant un patient et parfois difficile travail sur eux-mêmes. Les gens voulant en règle générale, tout, tout de suite, sans efforts trop importants et la sagesse étant une vertu qui n’a plus la cote, on ne peut pas dire que mon positionnement marketing soit le plus efficace pour ramasser du blé.
Parfois, je me dis que j’aurais du faire diététicien par exemple. J’ai une amie qui fait ce métier et elle gagne bien mieux sa vie que moi en passant sa journée à peser des obèses quinquagénaires et à leurs proposer des régimes mais aussi des conseils plein de bon sens du type : "si vous éliminez les pâtes, le riz, les pommes de terre à tous les repas, que vous diminuez les quantité, que vous limitez le Nutella en évitant de descendre le pot de 3kgs en une soirée, vous verrez que vous devriez mincir".
Dans la même veine, j’aurais aussi pu être vendeur de bagnoles de luxe et expliquer au premier naze venu, qu’en roulant dans mon SUV (Porsche Cayenne, Volkswagen Touareg, etc.) il va se transformer en mec super, avoir du succès et tomber toutes les bombasses. J’aurais aussi pu vendre des Tag Heuer Monte Carlo, des trekkings au Tibet, et en règle générale, toutes les prothèses narcissiques, destinées aux baltringues persuadés que la forme primera toujours sur le fond. Compte tenu de mes connaissances en psychopathologie, je m’imagine déjà profiler le pigeon entrant dans ma boutique et, me dire par exemple : "oh le beau narcissique, je vais le flatter et lui en coller le maximum à ce trou du cul".
Bon, pour un intello aussi brillant que moi, et aussi honnête, tout ça manque un peu de contenu conceptuel et philosophique alors, je me dis que je resterai psy et que je ne serai jamais diététicien, vendeur de bagnoles, de montres ou de voyages. La nature m’ayant doté d’un cerveau brillant, c’est à la fois, mon point fort et mon point faible. Je serai toujours alerte intellectuellement mais j’aurais toujours du mal à gagner du fric facilement. Ceci dit, cela m’évite aussi de ne recevoir que des obèses quinquagénaires et des ingénieurs commerciaux débiles, même si bien sur, ils sont aussi les bienvenus dans mon cabinet, le jour où ils s’aperçoivent que même en ayant perdu dix kilos, on peut toujours se sentir aussi seule ou qu’une Volkswagen Touareg ne peut pas changer complètement une vie ! J’ai, que voulez-vous, un côté prof de morale assez insupportable, qui m'amène à croire que les belles choses, les vraies, le beau, le bien, le vrai des philosophes antiques, ne s’obtiennent que par l’effort. Ce doit être parce que je suis capricorne comme Sénèque et Cicéron, avant moi.
Ma chère directrice artistique, Laurence la lorraine, que je vous avais présentée lors d’un vibrant hommage, ne s’embarrasse pas, elle, de tels principes moraux. elle a décidé de changer de vie, de claquer du fric dans les boutiques et de se saper comme une cagole de la côte d'azur, écran Gucci, blouson Chanel et mules Prada ! Alors, s'est-elle décidé à écrire sa recette magique à elle, pour piquer le fric des abrutis crédules. Aussi ai-je l’honneur, et la honte aussi, de vous présenter ci-dessous, le futur Ebook qu’elle mettra bientôt en vente sur Ebay.
Et comme parfois, j’en ai moi aussi marre d’être toujours honnête et que j’aimerais bien moi aussi jouer les beaux dans une Porsche en remuant ma TAG pour impressionner les bimbos, je vous présente mon projet de Ebook. Pas de raison que ce soient toujours les mêmes qui fassent de la thune facilement ! Voilà mon Ebook de saison !
Enfin, on note aussi pas mal de Ebooks consacrés aux recettes de cuisine. J’imagine qu’après avoir gagné plein de fric au poker, aux courses, à la roulette, puis avoir baisé comme un dieu, et jeté des tas de sorts aux gens qu'on déteste, on doit avoir un petit creux ! Rassurez-vous, vous pourrez vous préparer une tartiflette puisqu’un vendeur propose tout un tas de Ebooks consacrés aux recettes savoyardes. Et comme je suis gentil, je vous propose un thème pour écrire votre propre Ebook et vous aussi arnaquer les crétins crédules :
"Comment fait l’amour comme un dieu et gagner de la thune sans bosser après avoir mangé de la tartiflette"
Si vous ne savez pas comment écrire ce Ebook prometteur, ce n’est pas grave, puisqu’il existe un Ebook consacré à la manière simple et efficace d’écrire des…Ebooks. Elles est pas belle la vie ? Donc, comme je vous l’ai annoncé dans un article précédent, c'est certain que, si vous voulez vraiment baiser comme des dieu, en jouant bien au poker, tout en gagnant facilement et légalement de l’argent sans rien foutre, c’est sur Ebay, que vous trouverez la solution !
Au delà de tout cela, je suis finalement attristé de constater que j’ai choisi le pire boulot qui soit, puisque mon travail consiste à proposer à ceux qui viennent me voir, de changer leur vie en effectuant un patient et parfois difficile travail sur eux-mêmes. Les gens voulant en règle générale, tout, tout de suite, sans efforts trop importants et la sagesse étant une vertu qui n’a plus la cote, on ne peut pas dire que mon positionnement marketing soit le plus efficace pour ramasser du blé.
Parfois, je me dis que j’aurais du faire diététicien par exemple. J’ai une amie qui fait ce métier et elle gagne bien mieux sa vie que moi en passant sa journée à peser des obèses quinquagénaires et à leurs proposer des régimes mais aussi des conseils plein de bon sens du type : "si vous éliminez les pâtes, le riz, les pommes de terre à tous les repas, que vous diminuez les quantité, que vous limitez le Nutella en évitant de descendre le pot de 3kgs en une soirée, vous verrez que vous devriez mincir".
Dans la même veine, j’aurais aussi pu être vendeur de bagnoles de luxe et expliquer au premier naze venu, qu’en roulant dans mon SUV (Porsche Cayenne, Volkswagen Touareg, etc.) il va se transformer en mec super, avoir du succès et tomber toutes les bombasses. J’aurais aussi pu vendre des Tag Heuer Monte Carlo, des trekkings au Tibet, et en règle générale, toutes les prothèses narcissiques, destinées aux baltringues persuadés que la forme primera toujours sur le fond. Compte tenu de mes connaissances en psychopathologie, je m’imagine déjà profiler le pigeon entrant dans ma boutique et, me dire par exemple : "oh le beau narcissique, je vais le flatter et lui en coller le maximum à ce trou du cul".
Bon, pour un intello aussi brillant que moi, et aussi honnête, tout ça manque un peu de contenu conceptuel et philosophique alors, je me dis que je resterai psy et que je ne serai jamais diététicien, vendeur de bagnoles, de montres ou de voyages. La nature m’ayant doté d’un cerveau brillant, c’est à la fois, mon point fort et mon point faible. Je serai toujours alerte intellectuellement mais j’aurais toujours du mal à gagner du fric facilement. Ceci dit, cela m’évite aussi de ne recevoir que des obèses quinquagénaires et des ingénieurs commerciaux débiles, même si bien sur, ils sont aussi les bienvenus dans mon cabinet, le jour où ils s’aperçoivent que même en ayant perdu dix kilos, on peut toujours se sentir aussi seule ou qu’une Volkswagen Touareg ne peut pas changer complètement une vie ! J’ai, que voulez-vous, un côté prof de morale assez insupportable, qui m'amène à croire que les belles choses, les vraies, le beau, le bien, le vrai des philosophes antiques, ne s’obtiennent que par l’effort. Ce doit être parce que je suis capricorne comme Sénèque et Cicéron, avant moi.
Ma chère directrice artistique, Laurence la lorraine, que je vous avais présentée lors d’un vibrant hommage, ne s’embarrasse pas, elle, de tels principes moraux. elle a décidé de changer de vie, de claquer du fric dans les boutiques et de se saper comme une cagole de la côte d'azur, écran Gucci, blouson Chanel et mules Prada ! Alors, s'est-elle décidé à écrire sa recette magique à elle, pour piquer le fric des abrutis crédules. Aussi ai-je l’honneur, et la honte aussi, de vous présenter ci-dessous, le futur Ebook qu’elle mettra bientôt en vente sur Ebay.
Et comme parfois, j’en ai moi aussi marre d’être toujours honnête et que j’aimerais bien moi aussi jouer les beaux dans une Porsche en remuant ma TAG pour impressionner les bimbos, je vous présente mon projet de Ebook. Pas de raison que ce soient toujours les mêmes qui fassent de la thune facilement ! Voilà mon Ebook de saison !
Quel crétin !
Là, en parlant de crétin, je parle de moi ! En effet, je relisais ce que j'avais écrit et je me suis aperçu que je ne cessais de parler de post au lieu d'article ! La langue française est suffisamment riche et précise pour que j'évite d'utiliser des anglicismes idiots ! Sinon, je vais finir par parler de dead line comme un crétin d'ingénieur commercial de SSII (qui en général a un diplôme de type BTS plutôt qu'ingénieur) ! Si ça continue, je risque de m'acheter un SUV d'occasion, une Tag Heuer Monaco, un palm pourri moins pratique qu'un agenda en papier, et des chaussures à bouts carrés et surpiqûres apparentes comme eux ! Alors là, tout plutôt que de ressembler à un ingénieur commercial !
C'est décidé, dorénavant, j'écrirai des articles et non plus des posts ! A ce propos, regardez la vidéo fort bien faite ci-dessous.
C'est décidé, dorénavant, j'écrirai des articles et non plus des posts ! A ce propos, regardez la vidéo fort bien faite ci-dessous.