12 octobre, 2006

Choisir un bon psy !

Comment choisir un bon psy ?

Pas un journal, qu'il soit quotidien, hebdomadaire, mensuel ou que sais-je encore qui n'ait titré au moins une fois "Comment choisir son psy?".

Alors commençons à éduquer les foules ignorantes et expliquons comment reconnaître et choisir un bon psy !

Par exemple, pour choisir un melon c'est plus simple que choisir un psy. Vous le prenez dans votre main, vous lui tatez le fondement en faisant tourner sa petite queue, et normalement si on vous a expliqué, vous saurez choisir le melon sucré à consommer ce soir avec un coup de rosé, et non un melon dur, fadasse et pâlot pas bon du tout ! Ma première lectrice du blog (j'ai déjà une lectrice) me force à rajouter qu'il faut aussi lui sentir le fondement et que si cela ne sent rien, selon ses termes : "c'est mort, il sera dégueu !". Pardonnez ma digression, mais apprenant en plus, que cette lectrice est lorraine, je suis carrément esbaudi par ses connaissances en matière de melons parce que ce fruit n'est pas vraiment commun aux alentours de Nancy ! Mais bon, si vous prenez vos vacances dans le sud de la France, vous trouverez forcément un commerçant à l'accent chantant pour vous expliquer cette technique ancestrale !



Choisir un psy, c'est différent et je ne vosu recommande pas d'essayer pas la méthode citée au paragraphe précédent : ca ne marchera pas et vous passeriez pour ce que vous n'êtes sans doute pas ! Pour choisir un bon psy, c'est un peu plus compliqué et encore, à peine ! Il y a une marche à suivre. La photo de gauche est celle de Jean Piaget, célèbre pour ses théories du développement. Je trouvais qu'il avait une vraie tête de psy (avec la pipe sans lequel un psy ne saurait être un vrai psy) qui illustrait bien le paragraphe.




En ai-je besoin ?


Oui, la question semble idiote mais elle mérité d'être posée. Souvent, ce qui dérange le "public", c'est que manifestement des tas de gens auraient recours à nos services alors qu'ils n'en ont pas besoin !

D'une part comment savoir si ces personnes en ont besoin ou pas ? Déjà il faut comprendre que chaque individu ne réagit pas de la même manière aux évènements de la vie. Certaines personnes sont plus fragiles que d'autres et il arrive même que certains individus soient de véritables éponges psychiques chez qui le moindre problème aura un retentissement émotionnel très important. Un psy peut aussi servir à canaliser la sensibilité ! Mal utilisée, la sensibilité peut-être un handicap terrible dans la mesure ou on prend tout dans la figure sans filtrer et sans donner de sens aux expériences. Canaliser sa sensibilité, c'est se souvenir d ela maxime V du manuel d'Epictète (philosophe stoïcien du 1er siècle après JC) : "Ce qui trouble l'homme, ce ne sont point les choses mais le jugement qu'il porte sur les choses".

Ceci étant dit, non la psychothérapie n'est pas la panacée et un individu dispose de ressources énormes pour tenter de s'adapter à ce qu'il vit. En outre, il existe maintenant uen foule de prestataires parfois aptes à vous aider comme les coachs. C'est idiot d ele rappeler mais il existe aussi les amis et la famille ; le soutien social étant souvent essentiel. Donc, ne consultez que si vous vous savez hypersensible au point que TOUT ou presque vous agresse psychiquement ou bien si vous savez que vous êtes parvenus au point de rupture.

Une thérapie, même si elle peut se faire dans la bonne humeur, ne devrait jamais être une simple conversation à bâtons rompus mais un processus de développement au bout duquel on aura acquis de nouvelles compétences destinée à mieux vivre.


Quel type de thérapie ?

Voilà un sujet sur lequel je suis mal placé pour vous répondre ! D'une part on recense plus de 400 types de thérapies, des plus fantasques aux plus reconnues.

Dans cette jungle comment s'y reconnaître ? Bon, si certaines thérapies apparaissent vraiment comme étant de vastes arnaques, cela ne veut pas dire pour autant que cela ne marche pas, l'important parfois étant d'y croire. Et puis, si la personne qui y a recours s'en trouve satisfait, où est le mal ?

Dans ma pratique habituelle, je suis en concurrence avec des voyant(e)s, des astrologues et des tarologues ou même des rebouteux. Et alors ? A mon sens, tant qu'il n'y a pas de dépendance, pourquoi pas ? L'important est de ne pas sombrer dans la dépendance. A mon sens, une aide efficace et loyale, quelque soit le type d'aide, devrait rendre les gens autnomes. Et force est de constater, que les gens peuvent bien sûr être dépendant de leur voyante attitrée mais le devenir tout autant de leur psy !

Pratiquant des thérapies cognitives et comportementales (TCC), je serais tenté de vous dire que c'est génial puisque c'est ce que je fais. D'ailleurs je pense que c'est génial et super efficace. Simplement, je préfèrerai toujours quelqu'un venant me voir, convaincu ou presque convaincu du bien-fondé des TCC ! Si je reçois un nouveau patient, mon job ne consiste pas à lui vendre ma soupe et à lui prouver par A + B que ce que je fais est mieux que le voisin. Je peux expliquer ce que je fais et carrément dire : "maintenant si vous doutez, alors n'hésitez pas à voir des confrères pratiquant d'autres types de thérapie et éventuellement revenez me voir". C'est ainsi que je reçois souvent des gens ayant fait des analyses ayant duré plusieurs années. Ma prestation ne consiste pas à dire : "ah vous voyez que la psychanalyse c'est nul puisque vous revenez me voir". Non, mon métier est d'envisager avec ce patient ce qu'ensemble nous pourrions développer comme collaboration pour que tout aille mieux pour lui.

Donc, lisez, documentez-vous. Il existe plein de sites et d'ouvrages dédiés au choix d'une thérapie. Par exemple, vous pouvez vosu rendre sur le site du magazine Psychologies qui possède une rubrique ou bien sur Doctissimo, tout aussi simple et bien fait. Et nanti de ces premiers renseignements, vous pourrez éventuellement aller plus loin en achetant des ouvrages plus pointus sur le ou les thérapies qui semble vous correspondre. Ensuite, prenez un rendez-vous chez un psy et voyez ! Si au bout de quelques temps (trois mois?), rien ne bouge, peut-être devrez-vous changer de psy ou de type de thérapie. Quoiqu'il en soit, n'abdiquez pas votre liberté, restez des sujets agissants et libres.


L'argent !

Combien ca coûte ? L'argent est le nerf de la guerre. Une thérapie n'est jamais gratuite et même si vous ne payez rien vous même, rassurez-vous le psy, lui, est payé quoiqu'il arrive ! Si ce n'est pas vous qui le payez, ce sont els autres, quelques soient ces autres : scué, mutuelle, entreprise, etc. Rien n'est jamais gratuit en ce bas monde. Trouvez-moi quelqu'un bossant gratos et promis je lui demande de venir me tondre ma pelouse à l'oeil.

Pour ma part, pétri de libéralisme, je pense qu'un thérapie ne devrait jamais être totalement gratuite mais qu'elle devrait toujous engager un minimum le patient pour le responsabiliser. Le responsabiliser et surtotu lui rappeler que quelques soient ses problèmes et l'origines de ses problèmes, il est forcément acteur de son changement et non un pauvre petit être soumis uniquement aux caprices de son environnement.

Après, à mon sens la nature du paiement importe peu, chèque, espèce, carte bleue, pfff... c'est une autre histoire. Ceci dit, payer en espèces est parfois un truc à exiger de certains profils, notamment els obsessionnels qui ont du mal à les lâcher et vous feront plus facilement un chèque que de vous refiler de la fraîche. C'est même una cte thérapeutique de leur demander ! J'entends déjà les mauvaises langues "ah ouai, tout cela pour faire du black !" Ah la la, bande de nuls, en tant que prestataires de services nous sommes tenus d'établir des factures (ou des fueilles de soin pour les médecins-psychiatres) si on nous en fait la demande. Donc rien ne vous empêche, si votre psy, pour des raisons qui le regarde et notamment si c'est un psychanalyste, vous demande de régler en espèce, de lui demander en échange une facture par séance, il est tenu de vous la faire.

Bon, je peux minorer mon jugement et comprendre que dans les pathologies lourdes (schyzophrénies, etc.) les oins puissent être pris en charge ! Mais ces pathologies sont elles psychologiques ou finalement d'origine physiologiques ? La recherche l'étudie.

De même certains cas dramatiques (enfants, personnes âgées ans ressources, etc.) peuvent aussi bénéficier d'une aide mais à condition qu'elle soit adaptée. Pour ma part, je reçois des personnes auxquelles je ne prends parfosi presque rien. Mais il me semble important qu'il y ait un engagement. Si mes soins sont gratuits comme je le propose parfois, alors il est clair, que la personne bénéficiant de mes largesses aura intérêt à ne pas rater un rendez-vous ou elle apprendre que "bon" et "con" ne s'écrivent pas de la même manière.

Depuis peu par exemple je reçois une jeune femme n'ayant pas de gros moyens et pour laquelle j'ai consenti un effort plus qu'important car elle me semble déterminée et je sais que je peux la traiter avec succès. Dernièrement elle m'a demandé un rendez-vois le soir. Jje lui ai répondu que c'était impossible. Etant souvent blindé le soir en termes en de rendez-vous, je reçois les patients qui payent les honoraires normaux parce que moi aussi il faut que je vive. Je m'engage suffisamment en ne lui prenant pas grand chose voire presque rien, à elle de comprendre qu'elle doit aussi s'engager en venant aux heures creuses. Cela s'appele un échange de bons procédés, c'est cela la vie réelle. Moi, aussi j'ai mes happy hours, et ce n'est pas le soir quand le monde afflue !

Enfin, les gens sont plus enclins à dépenser leur fric das les restaus, boîtes de nuit, bagnoles que pour leur thérapie. A eux, de faire des arbitrages en fonction d eleur priorité. Je n'ai aucuen envie d'être la cinquième roeu du carosse, le mec qu'on viendrait voir en derneir recours mais à qui on ne voudrait donner que des cacahouetes. Ca que dalle, mon travail vaut de l'argent, il a une valeur.

Donc en gros comptez entre 50€ et 120€ la séance, en fonction du psy. Et si vous n'avez pas les moyens, pensez aux hopitaux, CMPP, etc. et rappelez-vous que ce n'est pas parce que c'est gratuit que c'est mieux. Pensez à vous. Une thérapie n'es tpas uen consultation chez un médecin pour une angine, mais un processus dans lequel on s'engage corps et âme.


A qui pourrais je demander ?

Trouver l'adresse du psy, du bon psy, de celui(celle) qui vous aidera ! Voilàla mission ! Bon, alors comment faire. D'abord, souvenez vous du tyep de thérapie que vous voudrez entreprendre et des moyens que vous y consacrerez. Ensuite ? C'est simple, demandez autour de vous. A vos amis et relations qui ont pu avoir recours à un psy, c'est le plus simple ! Souvenez-vous bien sûr que ce n'est pas parce que le Dr Truc a plus à votre copine Machine, qu'il en ira de même pour vous ! Et bien sûr, demandez à votre médecin qui normalement a un réseau auquel il peut vous adresser. Pour ma part, 99% de ma clientèle proviens des médecins ou d'anciens patients. MA plaque ne m'a procuré que bien peu de patients et rarement de qualité, plutôt du genre "j'étais dans le quartier alors je me suis dit, ben pourquoi pas vous?". Donc faites le tour des prescripteurs (amis proches et fiables, famille, médecin) et demandez les renseignements.

Je ne sais pas comment fonctionnent les confrères mais pour ma part, je connais suffisamment les médecins avec qui je collabore pour qu'il sachent exactement ce que je fais et quel est mon style thérapeutique. Ainsi, je suis plutôt perçu comme étant sympa, je dédramatise beaucoup (tout finira par s'arranger même mal), je jargonne peu mais je suis martial et pas franchement adpete de la branlette intellectuelle...euh des longues digressions oiseuses. Je pense être très respectueux des patients qui em font l'honneur de m'accorder leur confiance mais le fait est que je me vis comme un prestataire de service. En échange des honoraires je dois founir une prestation et non de vagues hmm..hmmm acompagnés d'un hochement de tête. Dès le départ, je sais qu'un patient aura toujours mieux à faire de son temps et de son argent que de venir me voir. Voilà donc un exemple, à vosu de demander à votre médecin ou ami, quel est le style du psy qu'il vosu recommande : parle-t-il ? Est-il muet comme uen carpe ? Préférez-vous uen femme ou un homme ? Etc.

Enfin, les qualifications du psy, importent peu. En regle générale le psy sera soit psychiatre (médecin habilité à precrire) soit psychologue. Dans d'autres cas, il aura suivi une formation au sein d'un institut privé car il en existe de très bons. L'important est qu'il soit honnête, connaisse ses limites et puisse vous aider sans vous nuire.

Le débat aujourd'hui, est qu'il faudrait interdire le titre de psychothérapeute aux "non médecins et non psychologues". Je trouve cela idiot et totalement stupide. Je connais des confrères ayant suivi uen formation privée et n'étant donc pas psychologues en titres qui font un travail merveilleux. A contrario, j'ai des confrère pssychologues cliniciens dûment reconnus par l'état à qui il faudrait rappeler qu'à l'origine le terme "psychologue" décrit une qualité, une aptitude à être et non un diplôme d'état. Ce débat stérile est à mon sens une affaire de gros sous que l'on présente bien entendu pour le plus grand bien être des patients ! Dans les faits, ramener les patients dans le giron des professonniels uniquement reconnaus par l'éta, est surtout une mânne pour lesdits professionnels. D'ailleurs le député Accoyer qui a lancé cé debat est lui-même médecin...

Un diplôme d'état ne constitue pas un sésame pour l'honnêteté ! Tous les jours des médecins sont radiés de leurs ordres et pourtant ils étaient docteurs d'état en médecine. Je suis pour la pluralité ! Attribuer à la seule faculté, le droit de former les gens à la relation d'aide, c'est prendre le risque d'uniformiser l'offre de soins.

En tant que libéral convaincu, moins il y a d'état, mieux je me porte. Dès lors, que les mauvais psys soient poursuivis en cas de fautes professionnelles, quelle que soit leur formation et que l'état nous fiche la paix car il s'agit de rapports de droit privé! Sinon, à quand un diplôme de parents sans lequel il vous sera interdit de procréer ! De même, on sait qu'il existe de bons et d e mauvais plombiers, alorsque tous ont leur CAP, il en va de même pour les médecins et les psychologues. Un diplôme est uen garantie de connaissances mais ne garantit jamais la manière dont les connaissances seront employées ! Un sexologue célèbr, médecin de formation, est en ce moment même poursuivi pour huit viols.

Donc, ne sombrez pas dans la paranoïa et demandez simplement à votre entourage ou à votre médecin de vous donner l'adresse d'un bon psy.


Comment savoir s'il est vraiment bon ?

Vaste débat ! N'abdiquez jamais votre faculté de pensée et d'agir. Quelque soient vos souffrances, tenez bon la barre ou entez de tenir bon. Ainsi, si au bout de quelques séances, rien ne se produit, commencez à envisager d'en changer.Si au bout de trois mois, il n'y pas l'amorce du moindre mieux-être, euh... je serais vous, j'irais voir ailleurs !Bon bien sûr, toute chose égale par ailleurs, il ne vous est pas interdit d'en parler au psy que vous consultez : il ne vous mangera pas si vous lui demandez "euh cela fait trois mois que l'on se voit et je ne constate aucun changement et vous en constatez-vous?". C'est vous, votre santé, votre vie, votre bien-être, refusez la tutelle, agissez avec circonspection mais agissez !

Enfin, il y a des choses évidentes à prendre en compte. Si le psy est négligé, sale, si son cabient est douteux, ben euh évitez peut-être ? De même si vous êtes une patiente et que votre psy vous met mal à l'aise dès le début (regards, paroles déplacées), évitez aussi ! Dans le même esprit, s'il officie dans une arrière cour sans aucune plaque professionnelle apposée sur l'immeuble, posez-vous des questions ! Ne soyez pas naif(ve)s et sachez vous préserver, fiez vous un minimum à votre ressenti, cela vous évitera de finir chez Julien Courbet à "Sans aucun doute" pour vous plaindre et passer pour un crétin(e) !


Bon, jepense avoir tout dit sur le sujet. Si j'ai d'autres idées, je modifierai le post !

8 Comments:

Anonymous Anonyme said...

Pour être une pro du melon, je m'entraîne sur les mirabelles et je demande à mes voisins d'imiter les cigales, les mouettes et le bruit de la mer !! Pourquoi on ne serait pas des pros du profiling de melons à Nancy d'abord ??

allez je me sauve, c'est marée haute !

12/10/06 3:55 AM  
Anonymous Anonyme said...

bonjour !
Vous parlez de formation privé de psychotherapeute, pourriez vous m'en indiquer?
Je souhaite entamer une formation dans la région de Nice. connaissez vous l'IEPA et l'école ETAPE?
Merci d'avance !!!
shiny_8@hotmail.fr

21/11/06 4:58 PM  
Blogger Jo said...

Je viens de lire le paragraphe ayant trait au prix des thérapies et je suis... choquée et très décue. On a l'impression que vous ne respectez pas les patients qui n'ont pas les moyens de payer. On a aussi l'impression que vous ne savez pas réellement ce que signifie "ne pas avoir les moyens", quand vous dites : "les gens sont plus enclins à dépenser leur fric das les restaus, boîtes de nuit, bagnoles que pour leur thérapie. A eux, de faire des arbitrages en fonction de leur priorité."
Vous savez il y a des gens qui n'ont pas de bagnolle qui ne vont pas au resto, etc. .... Ca existe, ça s'appelle la pauvreté, et parfois on en a tellement honte qu'on n'en parle même pas à son psy.

De même : "Si mes soins sont gratuits comme je le propose parfois, alors il est clair, que la personne bénéficiant de mes largesses aura intérêt à ne pas rater un rendez-vous ou elle apprendre que "bon" et "con" ne s'écrivent pas de la même manière."

Outre le fait que rater un rendez-vous peut arriver à n'importe qui (mais quand on paye sa séance, on aurait le droit d'avoir un imprévu par contre, si on ne paye pas, non?), je me demande si vous savez ce que signifie être malade et ne pas pouvoir venir à une séance. Soit parce qu'on est déprimé, soit parce qu'on subit une crise d'angoisse qui nous empêche de sortir, etc. ... Dans certaines pathologies, ne pas pouvoir sortir de chez soi, même pour aller voir son psy, fait partie des "symptômes".

Bref, je ne vous connaît pas vous être peut-être un très bon praticien et j'imagine que le ton de votre blog est volontairement un brin provocateur, n'empêche qu'en vous lisant ça ne donne pas envire de voir un psy.

14/11/08 9:24 AM  
Blogger philippe psy said...

Sacré(e) vous !

Effectivement je suis un monstre dénué de compassion. C'est d'ailleurs pour cela que j'ai choisi ce métier ! Vous vous en doutez bien ? Qu'est-ce qu'il ne faut pas lire ! Ah la la !

En revanche, il est clair que si travaille gratuitement, c'est évident que la personne devra aussi s'engager. Comme avec les bourses d'état !

14/11/08 10:46 AM  
Blogger El Gringo said...

"Salauds de pauvres"
(M.A.)

14/11/08 12:29 PM  
Blogger phedre said...

Juste une petite question...quand on est suivi pendant plusieurs mois ( presque un an et demi) par un psychologue ( tres efficace)et qui du jour au lendemain, en fin de séance à une parole déplacée...ça devient un mauvais psy? ou ça devient une faute de respect vis a vis de sa patiente?
Pour ma part, tout allait 'bien'(c difficile une therapie) jusqu'au jour où, en fin de séance j'ai dit ' merci pour tout ce que vous m'avez apporté, ça a été difficile pour moi, et vive 2009 parce qu'avec 2008 bravo! on est dans de beaux draps!!'
Et il m'a répondu du tac au tac: 'c'est une invitation a partager votre lit?'
Franchement choquée, je lui ai demandé des explications....j'aurais un pb avec ma feminité dixit le psy....
Merci les 40 euros pour 40mn de séance...c'etait un gros investisssement financier pour moi,et je ne me suispas sentie respectée...je suis partie, et il m'a dit :'vous ne pouvez pas quitter la thérapie, ça peut être grave pour vous....vous êtes impulsive...vous avez commis un passage à l'acte'...vous faites du hors cadre!!!
Les arguments 'psy' merci...
Pour ma part, je ne doute pas de vos compétences et de votre nécéssité de vivre...mais comprenez que, d'une part les expériences peuvent être tres périlleuses psychologiquement ( mon cas, j'ai été sous le choc de cet 'abandon'pendant plusieurs mois)et financierement...
Faire confiance à un psy...ça se ggne, des deux côtés..en sachant que quand vous allez consulter..vous êtes en situation de'faiblesse'...sinon vous n'iriez pas!!

15/7/09 12:27 AM  
Blogger mademoisellebleue said...

Bonjour Phil

Je suis thérapeute psycho-corporelle et sophrologue. Je suis également un cursus en psychologie, parallèlement à mon activité libérale. Bref, je suis à fond...avant, j'étais prof, et même que j'étais spécialisée en philo (eh oui, personne n'est parfait... mais être philosophe, c'est plus dur!!)
Juste pour vous dire que:
1. Je vous félicite pour votre ouverture d'esprit
2. Votre intelligence (d'où le 1.)
3. Votre absence de rage, de jugement méfiant vis à vis des personnes pratiquant la psychothérapie mais non diplômés d'Etat, et qui néanmoins, se sont formées même dans des instituts privés, ont travaillé sur elles mêmes, sont supervisées, et tout le toutim... Et qui travaillent encore et encore le cadre et se remettent en question, s'interrogent, etc etc.
4. Votre humour et la pertinence de vos propos qui me font beaucoup de bien.
Après tous ces compliments, je pense que votre couronne en forme d'ananas statue de la Liberté (que j'aime bien aussi) va devenir rouge.
Longue vie au blog et à son auteur surtout!
AS

24/1/16 2:52 PM  
Blogger Fredoche said...

Bonjour,

Merci pour cet article très riche. Je consulte quant à moi Pierrette Martin à Saint-Dié qui utilise l'EFT et l'EMDR. Ces techniques ne sont pas encore très répandues en Lorraine, et surtout dans ma petite ville, mais j'invite ceux que ça intéresse à en savoir plus sur le site de ma psy

19/2/17 1:16 AM  

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