Comment réagir face aux jolies patientes ?
Allez, voilà du vécu comme s'il en pleuvait bande de petits veinards (à supposer bien entendu que j'aie une bande de lecteurs) ! Je vous avais promis de tout voir depuis les coulisses, comme si vous étiez assis, planqué derrière mon fauteuil, prêts à espionner ce qui se passe dans mon cabinet aussi bien que dans ma tête !
Aujourd'hui, voilà donc un post very hot traitant de l'attitude du psy masculin se retrouvant face à une très jolie patiente.
Ce post m'a été inspiré par mon cher filleul. N'allez pas croire que mon filleul soit un gamin tout juste sorti de la puberté que j'emmenais encore récemment au guignol du rond-Point des Champs Elysées (si ce guignol de mon enfance existe encore !). Non, mon filleul est au contraire un jeune homme âgé de trente ans dont la lubricité n'est plus à démontrer.
C'est ainsi, que venant m'inviter à déjeuner un midi, il passa à mon cabinet et d'un doigt sûr et ferme, appuya sur la sonnette ding dong. Aussitôt, je me levai et appuyai sur la gâche de l'interphone afin de lui ouvrir l'huis. Délaissant l'ascenseur, il grimpa les étages d'un pas alerte et primesautier.
Arrivé devant la porte de mon cabinet, il se trouva nez à nez avec la dernière patiente que je raccompagnais fort civilement. Mon filleul peut être lubrique, mais sait rester poli. Aussi, ne s'autoriserait-il pas le moindre commentaire désobligeant vis à vis d'une femme et encore plus vis à vis d'une de mes patientes. Néanmoins, bien qu'il n'ait pas prononcé un mot, l'expression seule de son visage semblait hurler : "Putain le canon de la mort ! Elle est super bonne !". Sur ce coup là, si mon filleul sut se taire, il ne dissimula pas bien ses émotions.
Vous noterez à ce propos que je possède un immense talent pour décrypter le langage corporel. Allez je vous explique, je vous communique gratuitement mes connaissances, je vous initie à mon art ancestral et secret me permettant de lire les pensées d'autrui. Si vous voyez un jeune homme, bouche bée, yeux grands ouverts et à la limite de laisser pendre sa langue et de baver, c'est significatif du fait qu'il trouve la jeune femme qu'il regarde à son goût. Si les choses suivaient leur cours, vous assisteriez à un épisode de la perpétuation de l'espèce. Le mâle entamerait uen cour plus ou moisn dicrète (il jouerait le beau), tandis que la femelle si elle est intéressée, jouerait plus ou moisn discrètement de ses atouts. Mais nous nous égarons !
Nous ayant fort civilement salués, ma patiente descendit les escaliers, tandis que précautionneusement, je fermais ma porte à clé et que consciencieusement, mon filleul décidemment sous la domination des hormones, lui matait l'arrière-train.
Une fois attablés dans un restaurant modeste mais d'un excellent rapport qualité/prix (le métier de psy est une vocation qui ne eprmet pas les trois étoiles Michelin), mon filleul me demanda sans ambages : "Mais Philippe comment fais-tu pour recevoir de tels canons sans broncher ?".
J'aurais pu arguer de mon grand âge qui m'empêchait de connaître encore les émois hormonaux mais je ne suis pas si vieux et puis j'ai ma fierté. J'aurais aussi pu le regarder directement dans les yeux et lui dire simplement :
"Ca petit gars, c'est le métier. C'est cinq ans de psychanalyse jungienne chez l'un des plus grands analyste parisiens qui a connu un ami intime du grand Carl Gustav. Tu as devant toi un mec qui a totalement intégré son anima et digéré les archétypes un à un ! Je suis ton parrain bien sûr mais je suis plus que cela. Je suis un praticien chevronné de l'aide psychologique auréolé de dix années de pratique intransigeante dans un quartier où les top-models foisonnent. A mon niveau je suis une sorte Schwarzenegger de l'abnégation, un Steven Seagal de la sagesse, un Vin Diesel de la maîtrise, un Chuck Norris de la droiture et un Dolf Lundgren de l'accomplissement personnel". (J'aurais cité les acteurs préférés de mon filleul pour qu'il saisisse mieux mes propos !)
Finalement, plus modestement, je lui expliquai benoîtement que, comme lui, j'avais des yeux pour voir et que la beauté de certaines de mes patientes ne m'échappait nullement (Je suis un homme après tout !). Mais je rajoutai aussitôt que j'avais aussi un cerveau et que s'il y avait bien un truc qui était une règle sacrée, c'était de s'interdire à jamais le passage à l'acte. J'expliquai calmement à mon filleul, que ces jeunes femmes étaient souvent en situation de détresse ou du moins de faiblesse et que dès lors, en entrant dans le cabinet, elles étaient automatiquement assurée que je respecterais leur intimité tant psychique, en ne posant jamais de questions déplacées ou gênantes, que physiques, en ne me permettant ni un geste ni un regard hors de propos. L'intimité du cabinet du psy est un sanctuaire !
Poursuivant plus avant mes explications, j'exprimai le fait que nous étions, nous autres psys, des sortes de prêtre laïcs et que les règles de notre clergé étaient très strictes. Le cabinet du psy est un sanctuaire.
Dès lors, devenir psychothérapeute entraîne de facto, l'assurance du respect desdites règles, et la stricte observance de ce tabou imprescriptible. Avant de pratiquer ce métier particulier, il est bien sûr nécessaire de se demander si l'on aura la capacité de résister face à nos patientes féminines (les hystériques peuvent être envahissantes et quelques peu...séductrices). comme le l'expliquais dans un rpécédent post, il ya les connaissances et le savoir être. On ne peut dissocier la technique du parcours personnel du psy.
Se dire que l'on risque finalement de craquer pour une jolie patiente et renoncer à devenir thérapeute est la preuve d'un courage certain. Se dire qu'on respectera la règle et l'oublier dès que l'occasion se présente est la preuve qu'on est au mieux un petit con immature ou au pire un salaud voire un pervers manipulateur. Et dans ce cas, on n'a rien à faire dans ce métier. C'est un point extrêmement important car parfois il faudra rassurer une patiente doutant d'elle-même et lui dire qu'elle est jolie, ce dans le plus grand respect tout en témoignant de notre sincérité. Ou encore aborder une problématique sexuelle sans devenir salace. Sur ce point, un psy a, me semble-t-il, l'obligation de rester maître de lui-même en toutes circonstances. Tout ceci n'empêche pas l'humour ou une relation thérapeutique sympathique et exempte de froideur notamment dans les thérapies cognitives et comportementales ! Il ne s'agit pas d'être coincé mais simplement de devenir l'interlocuteur privilégié et ouvert à qui on osera avouer l'inavouable.
Aujourd'hui, voilà donc un post very hot traitant de l'attitude du psy masculin se retrouvant face à une très jolie patiente.
Ce post m'a été inspiré par mon cher filleul. N'allez pas croire que mon filleul soit un gamin tout juste sorti de la puberté que j'emmenais encore récemment au guignol du rond-Point des Champs Elysées (si ce guignol de mon enfance existe encore !). Non, mon filleul est au contraire un jeune homme âgé de trente ans dont la lubricité n'est plus à démontrer.
C'est ainsi, que venant m'inviter à déjeuner un midi, il passa à mon cabinet et d'un doigt sûr et ferme, appuya sur la sonnette ding dong. Aussitôt, je me levai et appuyai sur la gâche de l'interphone afin de lui ouvrir l'huis. Délaissant l'ascenseur, il grimpa les étages d'un pas alerte et primesautier.
Arrivé devant la porte de mon cabinet, il se trouva nez à nez avec la dernière patiente que je raccompagnais fort civilement. Mon filleul peut être lubrique, mais sait rester poli. Aussi, ne s'autoriserait-il pas le moindre commentaire désobligeant vis à vis d'une femme et encore plus vis à vis d'une de mes patientes. Néanmoins, bien qu'il n'ait pas prononcé un mot, l'expression seule de son visage semblait hurler : "Putain le canon de la mort ! Elle est super bonne !". Sur ce coup là, si mon filleul sut se taire, il ne dissimula pas bien ses émotions.
Vous noterez à ce propos que je possède un immense talent pour décrypter le langage corporel. Allez je vous explique, je vous communique gratuitement mes connaissances, je vous initie à mon art ancestral et secret me permettant de lire les pensées d'autrui. Si vous voyez un jeune homme, bouche bée, yeux grands ouverts et à la limite de laisser pendre sa langue et de baver, c'est significatif du fait qu'il trouve la jeune femme qu'il regarde à son goût. Si les choses suivaient leur cours, vous assisteriez à un épisode de la perpétuation de l'espèce. Le mâle entamerait uen cour plus ou moisn dicrète (il jouerait le beau), tandis que la femelle si elle est intéressée, jouerait plus ou moisn discrètement de ses atouts. Mais nous nous égarons !
Nous ayant fort civilement salués, ma patiente descendit les escaliers, tandis que précautionneusement, je fermais ma porte à clé et que consciencieusement, mon filleul décidemment sous la domination des hormones, lui matait l'arrière-train.
Une fois attablés dans un restaurant modeste mais d'un excellent rapport qualité/prix (le métier de psy est une vocation qui ne eprmet pas les trois étoiles Michelin), mon filleul me demanda sans ambages : "Mais Philippe comment fais-tu pour recevoir de tels canons sans broncher ?".
J'aurais pu arguer de mon grand âge qui m'empêchait de connaître encore les émois hormonaux mais je ne suis pas si vieux et puis j'ai ma fierté. J'aurais aussi pu le regarder directement dans les yeux et lui dire simplement :
"Ca petit gars, c'est le métier. C'est cinq ans de psychanalyse jungienne chez l'un des plus grands analyste parisiens qui a connu un ami intime du grand Carl Gustav. Tu as devant toi un mec qui a totalement intégré son anima et digéré les archétypes un à un ! Je suis ton parrain bien sûr mais je suis plus que cela. Je suis un praticien chevronné de l'aide psychologique auréolé de dix années de pratique intransigeante dans un quartier où les top-models foisonnent. A mon niveau je suis une sorte Schwarzenegger de l'abnégation, un Steven Seagal de la sagesse, un Vin Diesel de la maîtrise, un Chuck Norris de la droiture et un Dolf Lundgren de l'accomplissement personnel". (J'aurais cité les acteurs préférés de mon filleul pour qu'il saisisse mieux mes propos !)
Finalement, plus modestement, je lui expliquai benoîtement que, comme lui, j'avais des yeux pour voir et que la beauté de certaines de mes patientes ne m'échappait nullement (Je suis un homme après tout !). Mais je rajoutai aussitôt que j'avais aussi un cerveau et que s'il y avait bien un truc qui était une règle sacrée, c'était de s'interdire à jamais le passage à l'acte. J'expliquai calmement à mon filleul, que ces jeunes femmes étaient souvent en situation de détresse ou du moins de faiblesse et que dès lors, en entrant dans le cabinet, elles étaient automatiquement assurée que je respecterais leur intimité tant psychique, en ne posant jamais de questions déplacées ou gênantes, que physiques, en ne me permettant ni un geste ni un regard hors de propos. L'intimité du cabinet du psy est un sanctuaire !
Poursuivant plus avant mes explications, j'exprimai le fait que nous étions, nous autres psys, des sortes de prêtre laïcs et que les règles de notre clergé étaient très strictes. Le cabinet du psy est un sanctuaire.
Dès lors, devenir psychothérapeute entraîne de facto, l'assurance du respect desdites règles, et la stricte observance de ce tabou imprescriptible. Avant de pratiquer ce métier particulier, il est bien sûr nécessaire de se demander si l'on aura la capacité de résister face à nos patientes féminines (les hystériques peuvent être envahissantes et quelques peu...séductrices). comme le l'expliquais dans un rpécédent post, il ya les connaissances et le savoir être. On ne peut dissocier la technique du parcours personnel du psy.
Se dire que l'on risque finalement de craquer pour une jolie patiente et renoncer à devenir thérapeute est la preuve d'un courage certain. Se dire qu'on respectera la règle et l'oublier dès que l'occasion se présente est la preuve qu'on est au mieux un petit con immature ou au pire un salaud voire un pervers manipulateur. Et dans ce cas, on n'a rien à faire dans ce métier. C'est un point extrêmement important car parfois il faudra rassurer une patiente doutant d'elle-même et lui dire qu'elle est jolie, ce dans le plus grand respect tout en témoignant de notre sincérité. Ou encore aborder une problématique sexuelle sans devenir salace. Sur ce point, un psy a, me semble-t-il, l'obligation de rester maître de lui-même en toutes circonstances. Tout ceci n'empêche pas l'humour ou une relation thérapeutique sympathique et exempte de froideur notamment dans les thérapies cognitives et comportementales ! Il ne s'agit pas d'être coincé mais simplement de devenir l'interlocuteur privilégié et ouvert à qui on osera avouer l'inavouable.
***
A ce propos, quelques temps plus tard, une femme médecin, lors d'un déjeuner, me dit : "Tiens as-tu reçu cette patiente, zut j'ai oublié son nom, tu sais cette jolie blonde que je t'aie adressée ?".
Et moi de répondre : "Une jolie blonde ? Je ne vois pas de qui tu veux parler. tu sais, je n'ai que des cas cliniques masculins ou féminins. Je n'ai pas de jolie blonde dans ma patientèle. Mon cerveau ne peut traiter ce genre d'informations. Décris moi ses symptômes et je me fais fort de te rappeler le nom de ladite patiente ». Ce médecin me traita immédiatement de faux-cul en riant, ce qui en l'espèce était vrai.
Mais trève de plaisanterie, en résumé, j'ai des yeux pour voir et apprécier mais aussi un cerveau pour dominer (enfin un néocorte qui domine mon système limbique).
Et moi de répondre : "Une jolie blonde ? Je ne vois pas de qui tu veux parler. tu sais, je n'ai que des cas cliniques masculins ou féminins. Je n'ai pas de jolie blonde dans ma patientèle. Mon cerveau ne peut traiter ce genre d'informations. Décris moi ses symptômes et je me fais fort de te rappeler le nom de ladite patiente ». Ce médecin me traita immédiatement de faux-cul en riant, ce qui en l'espèce était vrai.
Mais trève de plaisanterie, en résumé, j'ai des yeux pour voir et apprécier mais aussi un cerveau pour dominer (enfin un néocorte qui domine mon système limbique).
On regarde, on apprécie éventuellement en connaisseur mais on ne touche pas, on ne touche jamais. Telle est la règle.
Amen !
***
Le lien ci-dessous apporte cependant la preuve que notre milieu n'est pas toujours aussi net qu'on le désirerait. Toutefois, l’affaire n’étant pas encore jugée gardons-nous de tout commentaires ! Cette affaire, et elle n'est pas unique bien sûr, démontre que plutôt que se cacher derrière une pudibonderie et une hypocrisie de façade en affirmant la main sur le cœur « pff, pas de ça chez nous voyons ! », il est toujours bon de se rappeler sans cesse où se situe notre devoir et ce que nous aurons à affronter.
Addendum :
Je ne sais pas en l'espèce ce que pensera de cette affaire, Monsieur Accoyer, ce député cherchant à moraliser notre profession en n'en autorisant l'exercice qu'aux médecins et psychologues dûment calibrés par l'état tout-puissant, afin de protéger le public des charlatans et des manipulateurs. Lisez l'article du Nouvel-Obs, il me semble que le confrère poursuivi est médecin ! Quoi, on peut être médecin et se conduire ainsi ? Pff même l'état est défaillant ! A qui se fier Monsieur Accoyer ?
0 Comments:
Enregistrer un commentaire
<< Home