29 décembre, 2006

Sex and the city !

Hop, les articles reprennent, finies les vacances de Noël, me revoici au boulot, pour faire vivre le blog « Psychothérapeute, le blog qui tue » ! Parlons aujourd’hui de créativité et de sociobiologie ! Et toc !

Récemment, un ami m’a demandé, pourquoi j’avais décidé d’ouvrir ce blog et comment me venaient les idées merveilleuses m'amenant à écrire les formidables articles que vous retrouvez ici.

A la première question, je ne saurais pas vraiment répondre. Je pense qu’il s’agit d’un exutoire, d’un endroit où je suis sans doute plus libre que dans mon cabinet, et même que dans ma vie, où je peux donner libre cours à ma fantaisie. J’aime bien écrire, mais je ne suis pas un coureur de fond, je me sentirais incapable d’écrire un roman ou un livre classique car je ne suis pas sûr que je pourrais garder mon attention constante durant plusieurs mois. Au cours de la rédaction du livre, j’aurais sans doute d’autres idées, j’abandonnerais peut-être mon projet en cours pour en commencer un autre. Alors ce genre de petits articles, est fait pour moi. Ca tape dans tous les sens. On peut être sérieux, moins sérieux, voire pas du tout sérieux, et cela me plait. Passer de la psy à la défense des Koalas. L’interactivité est aussi amusante même si je regrette qu’il n’y ait pas plus de commentaires. Mais bon, écrire un blog, finalement, c’est comme faire du bénévolat dans une association, ce sont toujours les mêmes qui bossent.


A la seconde question, il m’a été plus simple de répondre : suivez bien ! La créativité peut s’analyser comme étant la rencontre entre deux séries statistiques n’ayant de prime abord, aucun lien entre elles. Par exemple, je peux voir différentes personnes au courant de la semaine (P1, P2, P3, Pn) et décider d’écrire un blog composé de différents articles sur ce blog (A1, A2, A3, An). La créativité, si toutefois j’en possède une, consistera à faire cadrer ces deux séries statistiques, à les unir de manière dynamique et logique, de façon à en créer une troisième série statistiques consistant en une suite d’articles cohérents issus de mes rencontres (PA1, PA2, PA3, PAn), sur ce blog. Vous avez suivi ?

Un exemple ? Voici quelques temps, j’ai déjeuné avec trois femmes brillantes (mais moins que moi bien sur), deux médecins et une avocate. Au cours de ce déjeuner, nous avons parlé d’une tierce personne, une jeune femme dont la réputation de séductrice n’est plus à faire. Le genre de jeune femme qui a tellement bien compris le fonctionnement de certains hommes, prêts à tout pour se taper une jeunette, qu’elle en obtiendra ce qu’elle désire.

Je me suis retrouvé seul à la défendre en estimant que son comportement, même s’il posait quelques problèmes d’adaptation, n’était pas pour autant de l’hystérie caractérisée. Les trois femmes que j’avais en face de moi, réagissaient de manière émotionnelle et sentimentale, en se disant persuadées que cette jeune femme n’était qu’une petite salope hystérique, qu’elle faisait des choses que la morale réprouve et que dès lors, c’était un comportement pathologique. Face à cela, je défendais cette jeune femme en leur disant qu’il ne s’agissait pas d’hystérie et que, putain, je connaissais mon métier !

Vieux lion noble et généreux déjeunant avec des hyènes !

Je leur disais qu’elles ne raisonnaient plus avec leur néo-cortex mais avec leur système limbique, qu’elles avaient décidé de lyncher cette jeune femme, dans le cadre d’une compétition sexuelle entre femelles, parce qu’elles la voyaient comme une concurrente sérieuse entre elles et les mâles. Que leurs arguments, avaient l’apparence d’un raisonnement, mais qu’ils ‘agissait d’émotion à l’état brut mettant en relief leur peur, à chacune d’elle, pour des raisons qui leur appartenait, de ne pas ou plus parvenir à séduire. Dès lors, l’autre jeune femelle séductrice apparaissait comme une menace terrible ! Mais bon, peine perdue, faire entendre raison à trois femelles en furie, décidées à tailler en pièces une concurrente était au dessus de mes forces. Nous nous sommes quittés sans qu’elles comprennent. Etant par nature, plutôt obstiné, je reviendrai sur ce sujet, avec chacune d’elles, séparément.

Voilà donc le genre de rencontres qui peut faire naître un article fort simplement voire un livre si j’étais moins fainéant. En effet au cours de ce déjeuner, bien qu’étant face à trois femmes de qualité, intelligentes, je me suis opposé à une non communication, dans le sens, ou il m’a semblé qu’elles ne raisonnaient pas froidement, comme elles pourraient le faire dans le cadre de leurs professions respectives, mais s’exprimaient avec une émotion dictée par leur système limbique ! Plus que des femmes, j’avais des femelles en face de moi.

Dès lors, je me suis interrogé sur ce que j’avais observé de leurs comportements. J’ai trouvé que cela ferait une belle entrée en matière sur la sociobiologie, cette discipline nouvelle se trouvant au confluent de la psychologie et de l’éthologie.

La sociobiologie est l’étude systématique des bases biologiques du comportement social. La sociobiologie tente de comprendre et d’expliquer les comportements sociaux des animaux (et des être humains) à la lumière de la sélection naturelle et d’autres processus biologiques. Une de ses thèses centrale est que les gènes (et leur transmission) sont la motivation centrale du combat des animaux pour leur survie, et que les animaux vont avoir un comportement qui maximisera leurs chances de transmettre des copies de leurs gènes à la génération suivante, cette nouvelle théorie complète le néodarwinisme dans son explication de l'évolution de la vie sur terre. La sociobiologie peut dans certain cas expliquer les différences comportementales entre mâles et femelles comme le résultat de la différence de stratégie que les 2 sexes doivent avoir afin de transmettre leurs gènes à leur postérité. Dès lors, comme je l’expliquais, si l’on admet qu’hommes et femmes sont destinés à se rencontrer pour procréer et donc transmettre leur gêne, les trois femmes avec qui je déjeunais, ont pu analyser le comportement séducteur de la quatrième, non pas à l’aune de la psychopathologie, mais à l’aune de la biologie, comme étant un obstacle entre elles et des mâles potentiels, pour la transmission de leurs propres gènes.

Ce déjeuner houleux me permettra donc de faire un prochain article sur l’origine de nos comportements afin de se demander si certains de nos comportements, et dans quelle proportion, ne sont pas dictés en fait par nos gènes, plus que par notre raisonnement. Dès lors, on pourrait postuler l’existence d’un inconscient, qui serait bien plus biologique que psychologique. En attendant, qui le sujet vous intéresse, vous pourrez lire, l’ouvrage de vulgarisation de sociobiologie, intitulé, « Pourquoi les femmes des riches sont belles » qui vous apportera, de manière simple, bien des éclaircissements sur ce sujet.

Voilà, la réponse que j’ai pu faire à la seconde question posée par cet ami. Un simple déjeuner rencontrant mon envie d'écrire dans ce blog, donne cet article, voire d'autres articles. Dans ma démarche, je ne fonctionne pas très différemment, de l’héroïne de « Sex and the city ». Célibataire new-yorkaise, Carrie Bradshaw, interprétée par Sarah Jessica Parker, s'inspire de sa propre expérience, et de celle de ses amies pétasses, pour écrire des articles sur des thèmes touchant le sexe et les relations amoureuses. Je ne fonctionne pas différemment, sauf que j’écris mieux, et sur des sujets plus passionnants et plus divers.

Pff, même pas la peine d'y penser, j'écrirai toujours moins bien que lui !

1 Comments:

Blogger cyp said...

Ben moi c'est repos du guerrier après douze ans d'écriture en ligne. Je reviens à la forme longue : le roman, même si là ça fait des jours que je sèche comme un con devant la page vide.

Des commentaires : il y en a eu deux cent soixante-dix mille sur mon blog qui a fermé y a une paire de semaines.

J'ai jeté l'éponge, vidé, sur le flanc, après avoir été l'homme-orchestre, le patron de troquebar... et la cible d'une paranoïaque d'une rare méchanceté croisée pour mon malheur sur le forum d'un journal en ligne il y a quatre ans. L'enfer existe : je l'ai rencontré.

Comme un con, j'ai commis le crime d'écrire sous mon identité réelle.

Sinon j'ai entamé ton blog et j'suis bien scotché... merci pour la bonne rigolade !

29/12/12 12:47 AM  

Enregistrer un commentaire

<< Home