Inadmissibles invraisemblances ! L'histoire à la télévision !
Comme tout intellectuel français qui se respecte, je viens de voir le troisième volet de l'oeuvre de Robert Lamoureux appelé "La septième compagnie au clair de lune". Si les américains ont leur trilogie avec Star Wars, à mon avis une oeuvrette surfaite dont le succès tient plus aux effets spéciaux qu'au scénario, nous avons nous "La septième compagnie", oeuvre magistrale que de grands historiens et spécialistes de la seconde guerre mondiale mondialement réputés, n'hésitent pas à citer dans leurs cours en faculté, tant il s'agit d'une grande fresque historique, entreprise aboutie d'années de recherches !
Toutefois, là je m'insurge et je dis non, non et non. De qui se moque-t-on ? Autant les dix-huit foi précendentes, j'avais laissé passer, autant, maintenant que je possède mon propre blog bine à moi, dans lequel je puis m'indigner, je n'hésite pas à vous faire part de mon courroux légitime !
Ainsi dans le premier opus, intitulé sobrement "Mais où est donc passée la septième compagnie ?", nous pouvons voir une scène au cours de laquelle, le Chef Chaudart (interprété par le grand Pierre Mondy), retrouve un officier en la personne du Lieutenant Duvauchel (interprété par le séduisant Erik Colin). C'est ainsi que nous apprenons que dans le civil, le chef Chaudard, est en fait gérant d'une quincaillerie établie à Vesoul. Il se trouve que pr le plus grand des hasards, la quincaillerie en question est la propriété de la Société des Ustensiles Ménagers Français (SUMF) appartenant au père du lieutenant Duvauchel !
Vesoul, tous les afficionados de cette trilogie, vous le confirmeront, la quincaillerie est bien sise à Vesoul, préfecture de la Haute-Saône en Franche-Comté ! Or voici que par un curieux hasard de circonstances, dans le troisième opus, ne voilà-t-il pas que nos trois héros, par un concours de circonstances désopilants, sont amenés à passer en zone libre parce qu'ils sont recherchés par les allemands !
C'est ainsi que l'on nous présente nos trois héros, attendant un passeur qui doit les mener en zone libre. De qui se moque-t-on ? La ligne de démarcation qui à cette époque coupe la France pssait en effet au plus près à Chalon-sur-Saône, ville distante d'environ cent soixante kilomètres de Vesoul où est située la quincaillerie Chaudard ! A qui fera-t-on croire qu'un passeur emmène trois personnes à travers une course d'une telle distance ?!
Et voici que l'on nous les montre ensuite tentant de traverser un large fleuve, qui ressemble à la Loire, alors que Vesoul est arrosée par le Durgeon, modeste affluent de la Saône, qui en aucun cas ne peut être cet immense étendue d'eau que le film nous montre. Certes le Durgeon en crue a inondé en 1999 l'hypermarché de Vesoul ainsi que les entrepots Peugeot, mais de là à imaginer qu'il s'agit du large fleuve aux eaux calmes que l'on nous montre, il y a une marge ! Des spécialistes pourraient imaginer qu'il s'agit de la Saône passant assez proche de Vesoul, à partir de laquelle les trois amis, pourraient passer la ligne de démarcation à Chalon-sur-Saône. Mais je n'y crois pas car le film les montre trop peu marcher pour ainsi avoir rallié cette rivière en si peu de temps. Deuxième erreur !
Mes soupçons se révlèrent juste lorsque le commandant Gilles (interprété par Gérard Herold), qui retrouve nos amis dans un lavoir sur cette rivière incriminée, leur tend un journal sur la manchete duquel figure leurs portraits, indiquant qu'ils sont recherchés pas les allemands en tant que résistants. Or le titre de ce journal est "La loire" ! Il s'agirait donc de la Loire et non du Durgeon ou de la Saöne ? Que fait la Loire à Vesoul messieurs les scénaristes ? Troisième erreur !
Enfin, une course poursuite avec le collaborateur Lambert (interprété par André Pouce), se passe dans le cadre d'une sablière passant près d'une rivière, sans doute la même durant tout le film si on reste logique ! Alors que par un désopilant concours de circonstance, Lambert se trouve dans l'incapacité de les poursuivre, nos trois héros volent une barque appartenant aux sablières et s'enfuient sur la rivière toute proche. Effectivement sur les bords de Loire sont établies des sablières, c'est logique si l'on admet que le Chef Chaudard a quitté sa quincaillerie de Vesoul, or le film ne nous le dit pas ! Quatrième erreur !
Et là, de fil en aiguille, les voici qui se retrouvent dans un petit port de pêche breton, comme l'attestera d'ailleurs le générique du film ! Alors serait-ce la Loire que nos amis ont ainsi descendue ? Mais celle-ci se jetant dans l'océan atlantique, via un estuaire qui va de Nantes à Saint-Nazaire. En l'occurrence, aucune possibilité de confondre l'une de ces grandes villes avec le minuscule port de pêche dans lequel nos amis voleront plus tard un chalutier. Ainsi pour se retrouver dans ce petit port de pêche, nos amis auraient du descendre une petite rivière bretonne et non la Loire !
Et ce d'autant plus que ce port de pêche semble situé face à l'Angleterre comme le dira Tassin (magistralement interprété par Henri Guybet) lorsqu'il est à la barre du chalutier et qu'il précise que pour rallier les côtes anglaises, il suffit de tenir la barre droite. Donc, il ne peut s'agit de la Loire-Atlantique, car si l'on allait tout droit, on se retrouverait aux Etats-Unis. Il s'agit donc d'un port de pêche situé soit dans le Finistère, soit encore dans les côtes d'Armor ! Et voici notre cinquième erreur manifeste !
Alors je le dis, de qui se moque-t-on ? A-t-on pensé à nos enfants, qui souffrant de l'éducation nationale imparfaite, construisent comme ils le peuvent leur culture historique et géographique, en regardant la télévision !
Qu'une oeuvre historique se moque autant du spectateyr me laisse pantois, pauvre France ! Dès demain, j'écris à Télé7jours ainsi qu'à TF1. Non, messieurs, nous ne nous laisserons pas berner aussi facilement ! Certains de vos téléspectateurs ont l'oeil à tout, qu'on se le dise !
Toutefois, là je m'insurge et je dis non, non et non. De qui se moque-t-on ? Autant les dix-huit foi précendentes, j'avais laissé passer, autant, maintenant que je possède mon propre blog bine à moi, dans lequel je puis m'indigner, je n'hésite pas à vous faire part de mon courroux légitime !
Ainsi dans le premier opus, intitulé sobrement "Mais où est donc passée la septième compagnie ?", nous pouvons voir une scène au cours de laquelle, le Chef Chaudart (interprété par le grand Pierre Mondy), retrouve un officier en la personne du Lieutenant Duvauchel (interprété par le séduisant Erik Colin). C'est ainsi que nous apprenons que dans le civil, le chef Chaudard, est en fait gérant d'une quincaillerie établie à Vesoul. Il se trouve que pr le plus grand des hasards, la quincaillerie en question est la propriété de la Société des Ustensiles Ménagers Français (SUMF) appartenant au père du lieutenant Duvauchel !
Vesoul, tous les afficionados de cette trilogie, vous le confirmeront, la quincaillerie est bien sise à Vesoul, préfecture de la Haute-Saône en Franche-Comté ! Or voici que par un curieux hasard de circonstances, dans le troisième opus, ne voilà-t-il pas que nos trois héros, par un concours de circonstances désopilants, sont amenés à passer en zone libre parce qu'ils sont recherchés par les allemands !
C'est ainsi que l'on nous présente nos trois héros, attendant un passeur qui doit les mener en zone libre. De qui se moque-t-on ? La ligne de démarcation qui à cette époque coupe la France pssait en effet au plus près à Chalon-sur-Saône, ville distante d'environ cent soixante kilomètres de Vesoul où est située la quincaillerie Chaudard ! A qui fera-t-on croire qu'un passeur emmène trois personnes à travers une course d'une telle distance ?!
Et voici que l'on nous les montre ensuite tentant de traverser un large fleuve, qui ressemble à la Loire, alors que Vesoul est arrosée par le Durgeon, modeste affluent de la Saône, qui en aucun cas ne peut être cet immense étendue d'eau que le film nous montre. Certes le Durgeon en crue a inondé en 1999 l'hypermarché de Vesoul ainsi que les entrepots Peugeot, mais de là à imaginer qu'il s'agit du large fleuve aux eaux calmes que l'on nous montre, il y a une marge ! Des spécialistes pourraient imaginer qu'il s'agit de la Saône passant assez proche de Vesoul, à partir de laquelle les trois amis, pourraient passer la ligne de démarcation à Chalon-sur-Saône. Mais je n'y crois pas car le film les montre trop peu marcher pour ainsi avoir rallié cette rivière en si peu de temps. Deuxième erreur !
Mes soupçons se révlèrent juste lorsque le commandant Gilles (interprété par Gérard Herold), qui retrouve nos amis dans un lavoir sur cette rivière incriminée, leur tend un journal sur la manchete duquel figure leurs portraits, indiquant qu'ils sont recherchés pas les allemands en tant que résistants. Or le titre de ce journal est "La loire" ! Il s'agirait donc de la Loire et non du Durgeon ou de la Saöne ? Que fait la Loire à Vesoul messieurs les scénaristes ? Troisième erreur !
Enfin, une course poursuite avec le collaborateur Lambert (interprété par André Pouce), se passe dans le cadre d'une sablière passant près d'une rivière, sans doute la même durant tout le film si on reste logique ! Alors que par un désopilant concours de circonstance, Lambert se trouve dans l'incapacité de les poursuivre, nos trois héros volent une barque appartenant aux sablières et s'enfuient sur la rivière toute proche. Effectivement sur les bords de Loire sont établies des sablières, c'est logique si l'on admet que le Chef Chaudard a quitté sa quincaillerie de Vesoul, or le film ne nous le dit pas ! Quatrième erreur !
Et là, de fil en aiguille, les voici qui se retrouvent dans un petit port de pêche breton, comme l'attestera d'ailleurs le générique du film ! Alors serait-ce la Loire que nos amis ont ainsi descendue ? Mais celle-ci se jetant dans l'océan atlantique, via un estuaire qui va de Nantes à Saint-Nazaire. En l'occurrence, aucune possibilité de confondre l'une de ces grandes villes avec le minuscule port de pêche dans lequel nos amis voleront plus tard un chalutier. Ainsi pour se retrouver dans ce petit port de pêche, nos amis auraient du descendre une petite rivière bretonne et non la Loire !
Et ce d'autant plus que ce port de pêche semble situé face à l'Angleterre comme le dira Tassin (magistralement interprété par Henri Guybet) lorsqu'il est à la barre du chalutier et qu'il précise que pour rallier les côtes anglaises, il suffit de tenir la barre droite. Donc, il ne peut s'agit de la Loire-Atlantique, car si l'on allait tout droit, on se retrouverait aux Etats-Unis. Il s'agit donc d'un port de pêche situé soit dans le Finistère, soit encore dans les côtes d'Armor ! Et voici notre cinquième erreur manifeste !
Alors je le dis, de qui se moque-t-on ? A-t-on pensé à nos enfants, qui souffrant de l'éducation nationale imparfaite, construisent comme ils le peuvent leur culture historique et géographique, en regardant la télévision !
Qu'une oeuvre historique se moque autant du spectateyr me laisse pantois, pauvre France ! Dès demain, j'écris à Télé7jours ainsi qu'à TF1. Non, messieurs, nous ne nous laisserons pas berner aussi facilement ! Certains de vos téléspectateurs ont l'oeil à tout, qu'on se le dise !
2 Comments:
Enfin un article intéressant ! C'est autrement plus intéressant que l'accouchement, dont on n'a rien à faire ! J'ai cru pendant un moment que votre blog devenait exclusivement un blog pour femmes ! J'ai eu peur ! :))
L'Association des Paranoïaques de France s'associe à vous pour dénoncer cette escroquerie ! Que fait le président le République ! :))
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