Rencontres sur le net !
C'est assez drôle, lorsque je lis certains blogs, je me dis que je rencontrerais bien leurs auteurs. Ceux-ci s'accrochent à leur anonymat comme si leur vie en dépendait. Alors, c'est vrai que certains sont un peu réactionnaires, mais il n'y a pas de quoi fouetter un chat. Je n'imagine pas qu'une quelconque police secrète se pointera au petit matin pour les emmener dans un bois désert afin de leur mettre une balle dans la nuque.
Et puis, compte-tenu des moyens dont dispose l'état, il y a fort longtemps que nous sommes tous fichés si l'ordre en était venu d'en haut et la nécessite s'en était fait sentir. J'ai ainsi lu dernièrement qu'un comité d'accueil de la police nationale était venu cueillir à six heures du matin le jeune plaisantin qui se croyant anonyme, s'était amusé à écrire que Philippe Manoeuvre était mort sur sa fiche Wikipedia. L'anonymat sur le net est un leurre à moins d'être un pro de chez pro. Une plainte d'un type connu et hop, vous êtes cuit.
Moi, j'ai rencontré un lecteur une fois. C'était un type qui venait souvent commenter et que je trouvais amusant et plein d'esprit. Sans doute que le fait qu'il me reconnaisse un talent énorme, n'y était pas étranger. Il possédait un blog et ce qu'il écrivait était en phase avec ce que je pensais. J'en parle à l'imparfait parce que ce fainéant a abandonné depuis quelques mois la rédaction de ce blog.
Curieux comme je le suis, j'avais eu envie de voir la tête de celui qui venait régulièrement commenter. Tant et si bien que je lui avais communiqué mon mail. Rendez-vous avait été pris à mon cabinet un après midi de mai dernier. Après la prise de rendez-vous, je m'étais demandé si j'avais été bien sérieux de fixer un rendez-vous avec un inconnu.
A l'heure dite, le quidam sonna chez moi et je lui ouvris. J'entendis alors un pas pesant dans l'escalier de bois du dix-septième siècle qui donne accès à mon antre. J'ouvris alors la porte et fus face à un individu inquiétant. De taille moyenne mais de stature imposante, l'individu arborait moustache et bouc tandis que son crâne était entièrement rasé. Y'a juste un détail qui me gêne, c'est qu'il porte un bénard en cuir.
Je trouve que son t-shirt moulant ses pectoraux puissants et son moule-burnes en cuir lui donne un petit côté Village People un peu inquiétant. Je me demande si ce type ne va pas me sauter dessus et me forcer à couiner comme une petite cochonne tandis qu'il attentera à ma vertu. Tandis que je lui serre la main, je tiens mon autre poing fermé derrière mon dos, prêt à lui coller une gauche magistrale s'il tentait de me mettre la main au paquet. On n'est jamais trop prudent, notamment quand on a un côté jeune éphèbe comme moi.
Ce type me fit penser à Elko Krisantem, le majordome et sicaire turc de son altesse Malko Linge, tel que Gérard de Villiers le décrit dans les SAS. Ne manquait plus que le fidèle pistolet Astra coincé dans la ceinture et le lacet étrangleur dans la poche quand il s'agit d'être discret.
Le sourire était tout de même franc. Mais alors que nous redescendions les deux étages pour aller boire un coup en terrasse, je me disais que ce type aurait vraiment pu être un tueur. Après tout, je ne le connaissais pas. Avec son physique inquiétant, qu'il s'exprime aussi bien dans notre langue était déjà suspect. La poignée de main n'avait-elle pas été trop franche pour être honnête ? Et ce sourire sympathique que masquait-il ? N'était-ce pas un tueur professionnel se gaussant de ma trop grande naïveté et se disant que j'avais décidément été une proie facile à faire sortir de son trou ?
J'imaginais déjà la fourgonnette garée devant mon immeuble. On me poussait sans ménagement avant de m'assommer d'un coup de matraque. Quinze minutes après, hébété et sonné avec un mal de crâne atroce, je sentais qu'on s'engageait sur l'autoroute du sud. Je me démenai comme un beau diable mais j'étais entravé. Dans la pénombre de cette fourgonnette, une voix proche de moi m'intimait l'ordre de ne pas bouger d'un guttural "toi rrrester calme sinon moi frrrapper toi tête encorre".
Une demie heure plus tard, la fourgonnette aurait freiné en cahotant. Sorti sans ménagement par ce tueur chauve, j'aurais été poussé dans la forêt de Fontainebleau. J'aurais bien sûr demandé où on m'emmenait mais le tueur n'aurait rien dit se contentant de sourire et me disant "toi trrrop parrrler !".
Deux cent-mètres plus loin, j'aurais alors aperçu un trou de deux mètres sur un et d'une profondeur d'un mètre. Le tueur chauve aurait alors ricané en m'ordonnant "toi mettrrre devant trrrou". J'aurais demandé ce qu'il voulait, ne comprenant pas bien l'ordre. Il se serait alors énervé, en me poussant tout en répétant "toi mettrrre devant trrrou !". Flageolant sur mes jambes arrivant à peine à me porter, je me serais rapproché du trou.
Tentant le tout pour le tout, je lui aurais alors proposé de l'argent pour qu'il m'épargne. Je pense même. Le voyant toujours aussi inflexible, j'aurais alors tenté de lui donner un des jolis cendriers fait à partir d'une boîte de thon par Marino. Mais, le tueur chauve aurait sourire en me disant "toi sérieux ? Toi vrrraiment prrrendre moi pour clocharrrd ?" avant d'éclater d'un rire sonore !
Et là, ma dernière vision aurait été cet homme le bras tendu, tenant un vieux pistolet Astra, la déflagration et une douleur atroce. Je m'imaginais alors, tombant de tout mon long dans ce trou. Le tueur s'approchant alors pour me regarder et prenant son portable pour dire "trrravail fait monsieur ministrrre". J'aurais alors tenté de relever la tête, croisant son sourire sadique. J'aurais hurlé et, pour toute réponse, j'aurais reçu une grande pelletée de terre sur la figure. A demi mort, je n'aurais pas pu recracher cet humus envahissant ma bouche.
Mais finalement rien de tout cela. Nous sommes allés boire un coup et je l'ai trouvé très sympa. bon, c'est sûr que tandis qu'on buvait, j'ai toujours gardé l'oeil sur mon verre. Parce que même si je le trouvais sympa, son pantalon en cuir et son t-shirt moulant me gênaient un peu. J'ai fait attention à ce qu'il ne foute pas du GHB, la drogue du viol, dans mon verre. Je n'avais aucune envie de me retrouver dans une cave, une cagoule en cuir sur la tête et une boule rouge dans la bouche, attaché sur un chevalet en train de me faire caresser les parties intimes ou de me faire mettre un doigt dans le fion par un chauve musculeux. Y'a des scènes de Pulp Fiction qui me venaient à l'esprit.
On n'est jamais trop prudent, je ne cesse de le rappeler à mes patientes ! Je rappelle à toutes fins utiles qu'il ne s'agit pas de propos homophobes mais d'un simple goût personnel. On s'est quitté bons potes même si je me demandais pourquoi ce type s'habillait en Village People ! J'en ai déduit que c'était sans doute un Chippendale en retraite et qu'il avait gardé un certain goût pour l'exhibitionnisme ou encore qu'il jouait les gigolos dans un grand café parisien (dont je tairai le nom), et que c'était une mémé qui lui avait demandé de vêtir ainsi dans le style biker salace ! Tout s'est finalement bien passé, tant et si bien que je l'ai même invité plusieurs fois à la maison et tout s'est toujours bien passé.
Mais parfois, quand il passe à la maison, tandis que l'observe à la dérobée, je ne peux me départir d'un sentiment de malaise. Et s'il était payé pour m'épier, pour s'immiscer dans ma vie, dans mon PC et glaner des renseignements ? Peut-être qu'un jour ils lui donneront l'ordre de me liquider. Ce jour là, forcément un petit matin blême et pluvieux, une fourgonnette freinera devant chez moi. Et puis, j'ai beau bien le connaitre et l'avoir vu avec des nanas, son pantalon en cuir et ses t-shirts moulant, c'est tout de même étrange ...
Finalement, ils ont raison, il ne faudrait jamais rencontrer personne !
Et puis, compte-tenu des moyens dont dispose l'état, il y a fort longtemps que nous sommes tous fichés si l'ordre en était venu d'en haut et la nécessite s'en était fait sentir. J'ai ainsi lu dernièrement qu'un comité d'accueil de la police nationale était venu cueillir à six heures du matin le jeune plaisantin qui se croyant anonyme, s'était amusé à écrire que Philippe Manoeuvre était mort sur sa fiche Wikipedia. L'anonymat sur le net est un leurre à moins d'être un pro de chez pro. Une plainte d'un type connu et hop, vous êtes cuit.
Moi, j'ai rencontré un lecteur une fois. C'était un type qui venait souvent commenter et que je trouvais amusant et plein d'esprit. Sans doute que le fait qu'il me reconnaisse un talent énorme, n'y était pas étranger. Il possédait un blog et ce qu'il écrivait était en phase avec ce que je pensais. J'en parle à l'imparfait parce que ce fainéant a abandonné depuis quelques mois la rédaction de ce blog.
Curieux comme je le suis, j'avais eu envie de voir la tête de celui qui venait régulièrement commenter. Tant et si bien que je lui avais communiqué mon mail. Rendez-vous avait été pris à mon cabinet un après midi de mai dernier. Après la prise de rendez-vous, je m'étais demandé si j'avais été bien sérieux de fixer un rendez-vous avec un inconnu.
A l'heure dite, le quidam sonna chez moi et je lui ouvris. J'entendis alors un pas pesant dans l'escalier de bois du dix-septième siècle qui donne accès à mon antre. J'ouvris alors la porte et fus face à un individu inquiétant. De taille moyenne mais de stature imposante, l'individu arborait moustache et bouc tandis que son crâne était entièrement rasé. Y'a juste un détail qui me gêne, c'est qu'il porte un bénard en cuir.
Je trouve que son t-shirt moulant ses pectoraux puissants et son moule-burnes en cuir lui donne un petit côté Village People un peu inquiétant. Je me demande si ce type ne va pas me sauter dessus et me forcer à couiner comme une petite cochonne tandis qu'il attentera à ma vertu. Tandis que je lui serre la main, je tiens mon autre poing fermé derrière mon dos, prêt à lui coller une gauche magistrale s'il tentait de me mettre la main au paquet. On n'est jamais trop prudent, notamment quand on a un côté jeune éphèbe comme moi.
Ce type me fit penser à Elko Krisantem, le majordome et sicaire turc de son altesse Malko Linge, tel que Gérard de Villiers le décrit dans les SAS. Ne manquait plus que le fidèle pistolet Astra coincé dans la ceinture et le lacet étrangleur dans la poche quand il s'agit d'être discret.
Le sourire était tout de même franc. Mais alors que nous redescendions les deux étages pour aller boire un coup en terrasse, je me disais que ce type aurait vraiment pu être un tueur. Après tout, je ne le connaissais pas. Avec son physique inquiétant, qu'il s'exprime aussi bien dans notre langue était déjà suspect. La poignée de main n'avait-elle pas été trop franche pour être honnête ? Et ce sourire sympathique que masquait-il ? N'était-ce pas un tueur professionnel se gaussant de ma trop grande naïveté et se disant que j'avais décidément été une proie facile à faire sortir de son trou ?
J'imaginais déjà la fourgonnette garée devant mon immeuble. On me poussait sans ménagement avant de m'assommer d'un coup de matraque. Quinze minutes après, hébété et sonné avec un mal de crâne atroce, je sentais qu'on s'engageait sur l'autoroute du sud. Je me démenai comme un beau diable mais j'étais entravé. Dans la pénombre de cette fourgonnette, une voix proche de moi m'intimait l'ordre de ne pas bouger d'un guttural "toi rrrester calme sinon moi frrrapper toi tête encorre".
Une demie heure plus tard, la fourgonnette aurait freiné en cahotant. Sorti sans ménagement par ce tueur chauve, j'aurais été poussé dans la forêt de Fontainebleau. J'aurais bien sûr demandé où on m'emmenait mais le tueur n'aurait rien dit se contentant de sourire et me disant "toi trrrop parrrler !".
Deux cent-mètres plus loin, j'aurais alors aperçu un trou de deux mètres sur un et d'une profondeur d'un mètre. Le tueur chauve aurait alors ricané en m'ordonnant "toi mettrrre devant trrrou". J'aurais demandé ce qu'il voulait, ne comprenant pas bien l'ordre. Il se serait alors énervé, en me poussant tout en répétant "toi mettrrre devant trrrou !". Flageolant sur mes jambes arrivant à peine à me porter, je me serais rapproché du trou.
Tentant le tout pour le tout, je lui aurais alors proposé de l'argent pour qu'il m'épargne. Je pense même. Le voyant toujours aussi inflexible, j'aurais alors tenté de lui donner un des jolis cendriers fait à partir d'une boîte de thon par Marino. Mais, le tueur chauve aurait sourire en me disant "toi sérieux ? Toi vrrraiment prrrendre moi pour clocharrrd ?" avant d'éclater d'un rire sonore !
Et là, ma dernière vision aurait été cet homme le bras tendu, tenant un vieux pistolet Astra, la déflagration et une douleur atroce. Je m'imaginais alors, tombant de tout mon long dans ce trou. Le tueur s'approchant alors pour me regarder et prenant son portable pour dire "trrravail fait monsieur ministrrre". J'aurais alors tenté de relever la tête, croisant son sourire sadique. J'aurais hurlé et, pour toute réponse, j'aurais reçu une grande pelletée de terre sur la figure. A demi mort, je n'aurais pas pu recracher cet humus envahissant ma bouche.
Mais finalement rien de tout cela. Nous sommes allés boire un coup et je l'ai trouvé très sympa. bon, c'est sûr que tandis qu'on buvait, j'ai toujours gardé l'oeil sur mon verre. Parce que même si je le trouvais sympa, son pantalon en cuir et son t-shirt moulant me gênaient un peu. J'ai fait attention à ce qu'il ne foute pas du GHB, la drogue du viol, dans mon verre. Je n'avais aucune envie de me retrouver dans une cave, une cagoule en cuir sur la tête et une boule rouge dans la bouche, attaché sur un chevalet en train de me faire caresser les parties intimes ou de me faire mettre un doigt dans le fion par un chauve musculeux. Y'a des scènes de Pulp Fiction qui me venaient à l'esprit.
On n'est jamais trop prudent, je ne cesse de le rappeler à mes patientes ! Je rappelle à toutes fins utiles qu'il ne s'agit pas de propos homophobes mais d'un simple goût personnel. On s'est quitté bons potes même si je me demandais pourquoi ce type s'habillait en Village People ! J'en ai déduit que c'était sans doute un Chippendale en retraite et qu'il avait gardé un certain goût pour l'exhibitionnisme ou encore qu'il jouait les gigolos dans un grand café parisien (dont je tairai le nom), et que c'était une mémé qui lui avait demandé de vêtir ainsi dans le style biker salace ! Tout s'est finalement bien passé, tant et si bien que je l'ai même invité plusieurs fois à la maison et tout s'est toujours bien passé.
Mais parfois, quand il passe à la maison, tandis que l'observe à la dérobée, je ne peux me départir d'un sentiment de malaise. Et s'il était payé pour m'épier, pour s'immiscer dans ma vie, dans mon PC et glaner des renseignements ? Peut-être qu'un jour ils lui donneront l'ordre de me liquider. Ce jour là, forcément un petit matin blême et pluvieux, une fourgonnette freinera devant chez moi. Et puis, j'ai beau bien le connaitre et l'avoir vu avec des nanas, son pantalon en cuir et ses t-shirts moulant, c'est tout de même étrange ...
Finalement, ils ont raison, il ne faudrait jamais rencontrer personne !
15 Comments:
Un psy paranoïaque, c'est génial !
Je peux avoir une consultation pour la semaine prochaine ?
Un tel scénario mériterait bien d'en faire un film dont vous auriez le rôle principal et qui pourrait s'intituler : "Bienvenue dans les délires d'un Psy" je suis certaine qu'il remporterait la Palme d'Or du Festival de Cannes !
Ah la la, bande de petites ignares ! Sachez que la paranoïa se manifeste par un moi hypertrophié, une méfiance exacerbée et de la quérulence. Dans ce texte, je ne fais que me montrer méfiant !
Si tous les gens méfiants étaient paranoïaques, cela se saurait !
Stéphanie, je peux vous fixer un rendez-vous mais sachez que mes honoraires sont à la mesure de mon imagination !
Et puis, si vous connaissiez la tronche d'El Gringo vous auriez eu peur aussi. Marino, je vous l'amènerai à Foug ! Vous jugerez la bête sur pieds !
"C'est Xavier Berrrtrrand qui m'envoie pour te rrrégler ton compte. Il parrraît que tu dis du mal de lui ?".
...Plus tard, ce lecteur à l'humour acerbe (au point de se promener avec son bulot de compagnie, ainsi que quelques feuilles de salade et quelques frites pour le nourrir) me présenta sa fille...
Ce fut le coup de foudre !
Beau papa je t'aime, tes petits enfants arrivent !
@Marino : La palme d'or du Festival de Cannes ?? Allons, allons, peut être la boite de thon de plomb de la rencontre des artistes improbables de Foug, et encore...
C'est le fait qu'il ait insinué que son zizi devenait tout vert quand il est en colère qui t'a inspiré ce texte ?
Moi aussi il me fait un peu peur des fois mais je suis sûre que le Gringeot, il ne ferait pas de mal à une mouche. Je lui ai proposé dernièrement de le peindre en gris-bleu pour qu'il fasse Fantomas, ben il est tellement gentil qu'il a accepté sans hésiter !
Quant à Cannes, c'est mal barré : aucune chance que ce scénario remporte une palme car seuls les navets sont récompensés !
@Laure Allibert : XB ? Tss, vous l'imaginez payant un tueur à gage ? Il se fait déjà arnaquer par le premier syndicaliste venu alors je ne l'imagine pas faisant flinguer quelqu'un !
@GCM : Et pourquoi que j'aurais pas une palme d'or à Cannes ??? Au fait, c'est vrai que Mlle Gringeot est jolie mais bon, peut-être qu'il faudrait que tu sois gentil avec beau-papa d'abord ? Tu sais, ce bel homme en pantalon de cuir et t-shirt moulant ...
@Toju : Dis moi ça a l'air de bosser dur ??? Moi je n'insulte jamais personne !
@Laurence : Oui, tu trouves le gringeot gentil parce que tu es une femme. Moi qui suis un jeune éphèbe, je le trouve parfois inquiétant. J'ai trouvé qu'il regardait GCM d'un drôle d'air. Il finira peut-être par le coincer dans un coin pour le faire couiner comme un goret ! Tout de même ces pantalons en cuir et ces t-shirts moulants ! Y'a un truc étrange !
Si certains bloggers s'accrochent à leur anonymat, c'est certainement parce qu'ils n'ont pas envie que leurs opinions un peu tranchées, voir réactionnaires, sur certains sujets, soient ouvertement disponibles à leurs proches. Je partage leur avis, dans le doute, il vaut mieux apparaitre neutre et se garder un espace anonyme où se lâcher sans contraintes.
Vous, par exemple, pourriez perdre des patients s'ils vous reconnaissaient dans vos écrits et voyaient d'un mauvais œil certains de vos billets... il ne faut pas grand chose pour certains, l'idéologie socialiste est bien ancrée dans les mœurs.
Leurs proches ??? Pourquoi, ce serait si grave de dire que l'on est contre ceci ou pour cela à ses proches ? Auraient-ils moins de douze ans, nos chers blogueurs ?
Je donne régulièrement l'adresse de mon blog à mes chers patients. Le plus amusant est qu'ils me prennent souvent pour un type de gauche. Quant à moi, il m'arrive souvent de plaisanter avec leurs idées de gauche !
En rédigeant mon blog, je n'ai pas l'impression de faire quelque chose de terrible ! Si de fait, je ne l'écris pas sous mon nom, c'est qu'en ne me connaissant pas, on pourrait se faire de fausses idées sur ma pratique professionnelle.
Dans les faits, je reste un professionnel sérieux et carré mais cela ne m'empêche pas de discuter des jantes larges pour 4L.
Dans tous les cas cher Jonben, si un type vêtu d'un pantalon de cuir et d'un t-shirt prêt du corps vous parle en disant venir de ma part, méfiez-vous tout de même ...
Admettons que GCM accepte de devenir ma femme pour pouvoir se marier avec ma fille, mon gendre serait donc ma compagne et ma fille serait mariée avec sa belle mère.
D'autre part, les petits-enfants annoncés étant aussi ceux de ma femme, je serais leur beau-père en plus d'être leur grand-père.
GCM étant la belle mère de ma fille, il deviendrait donc la grand mère de ses enfants.
Et je deviendrai ainsi ta grand mère par alliance !!!
Non merci, tu peux la garder si ça doit me couter si cher !
Arf... Ou plutôt ta belle mère également, étant la grand mère des enfants dont tu es le beau père.
Et si chacun porte un bulot dans sa poche, je serai à la tête d'une sacrée bande de dégénérés !!!
HAHAHA ! QUEL POUVOIR !
Je reviens sur ce que j'ai dit, car j'y vois clair, maintenant.
J'accepte à condition d'être à la fois le parrain et la marraine de tout le monde ! Je vous colle tous en HP et je pars avec le magot du commercial et les bulots, tant pis pour la fille !
Tu peux garder ton moule bolox "en couir" ça me fait plaisir.
Tu as raison GCM, El Gringo est très riche ! Mais nul ne connait l'origine de cette fortune. D'ailleurs que devient-il El Gringo. Il n'appelle jamais, ne téléphone pas, commente rarement !
Pour l'origine de ma fortune, c'est simple: Après avoir trompé ma femme, j'ai demandé le divorce, je l'ai fait foutre à la porte de sa maison et je lui ai piqué tout son blé. Un truc classique...
Ah voilà, c'est bien la France ça, les femmes y sont toujours opprimées ! Rendez-vous compte qu'elles ne sont que 60% dans la magistrature ! Oui, encore 40% de mâles réactionnaires et phallocrates présents dans cette noble profession ! C'est terrible !
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