La rentrée des classes !
J'ai toujours détesté la rentrée des classes parce que je n'aimais pas l'école. L'école, c'était une rupture de mes petites habitudes mais aussi le fait de bouger, d'aller dans un autre endroit. Or, je déteste bouger. Je vais d'ailleurs ouvrir un second cabinet chez moi afin de ne pas avoir à bouger !
La reprise du travail, c'est comme la rentrée des classes. J'étais tendu, j'aurais voulu rester en vacances ! Alors comme ce n'est pas possible, je me suis débrouillé pour que cette première journée soit plus cool.
Mon premier patient était quelqu'un que j'avais choisi exprès. Il est sympa, on s'entend bien, on se tutoie et quand il fait beau, il apprécie qu'on fasse la séance à une terrasse. Ce n'est pas très orthodoxe mais tant pis, notre alliance thérapeutique fonctionne bien comme cela.
Tout en discutant avec mon patient, j'ai vu passer quelques stars. D'abord une ex-chanteuse de la Star Ac court-vêtue et très mignonne, suivie dix minutes après d'un petit acteur chafouin que je trouve très nul. Enfin, c'est un musicien connu qui est venu s'asseoir à notre terrasse, à deux pas de nous. Bien entendu du fait de l'article 9 du code civil qui protège la vie privée des gens, je ne peux fournir les noms de ces personnes. Mais bon, je me suis dit que j'étais de nouveau dans mon quartier avec tous les peoples.
Ne manquaient que les trous du cul habituels pour que je me sente parfaitement chez moi. A peine y avais-je songé qu'une jeune femme, au visage étrange stoppe son vélo près de la boutique de vêtements jouxtant le café auquel nous étions attablés. Campée fièrement sur ses pieds, elle s'adresse alors à une vendeuse et lui dit :
- Quoi vous refaites de la fourrure ? Vous n'en avez rien à foutre de la souffrance des animaux hein ?
Et après avoir ainsi éructé, elle a repris sa route, un sac naturalia attaché sur son porte-bagages. Mon patient m'a demandé ce que je pensais de son comportement. Très prosaïquement, j'ai d'abord songé qu'elle avait bien du temps à perdre pour venir engueuler une pauvre vendeuse qui n'est responsable en rien de la souffrance des animaux. Ensuite, j'ai supposé qu'elle avait des traits paranoïaques importants.
Enfin, me souvenant de son sac Naturalia, j'ai émis l'idée que les gens se gavant de bio toute la journée et vantant les bienfaits d'un monde meilleur et plus propres, était souvent les plus inaptes à vivre en société et les plus prompts à juger et à lancer des anathèmes et popur tout dire les plus chiants et les plus infréquentables.
J'en déduis donc que moi qui suis d'une nature affable et bienveillante, je dois ma bonhomie à ce sucre et ce gras que je consomme avidement dans les restaurants orné du célèbre M doré.
Moralité, sans sucre et sans gras, on vit peut-être plus vieux, mais on fait chier son monde.
La reprise du travail, c'est comme la rentrée des classes. J'étais tendu, j'aurais voulu rester en vacances ! Alors comme ce n'est pas possible, je me suis débrouillé pour que cette première journée soit plus cool.
Mon premier patient était quelqu'un que j'avais choisi exprès. Il est sympa, on s'entend bien, on se tutoie et quand il fait beau, il apprécie qu'on fasse la séance à une terrasse. Ce n'est pas très orthodoxe mais tant pis, notre alliance thérapeutique fonctionne bien comme cela.
Tout en discutant avec mon patient, j'ai vu passer quelques stars. D'abord une ex-chanteuse de la Star Ac court-vêtue et très mignonne, suivie dix minutes après d'un petit acteur chafouin que je trouve très nul. Enfin, c'est un musicien connu qui est venu s'asseoir à notre terrasse, à deux pas de nous. Bien entendu du fait de l'article 9 du code civil qui protège la vie privée des gens, je ne peux fournir les noms de ces personnes. Mais bon, je me suis dit que j'étais de nouveau dans mon quartier avec tous les peoples.
Ne manquaient que les trous du cul habituels pour que je me sente parfaitement chez moi. A peine y avais-je songé qu'une jeune femme, au visage étrange stoppe son vélo près de la boutique de vêtements jouxtant le café auquel nous étions attablés. Campée fièrement sur ses pieds, elle s'adresse alors à une vendeuse et lui dit :
- Quoi vous refaites de la fourrure ? Vous n'en avez rien à foutre de la souffrance des animaux hein ?
Et après avoir ainsi éructé, elle a repris sa route, un sac naturalia attaché sur son porte-bagages. Mon patient m'a demandé ce que je pensais de son comportement. Très prosaïquement, j'ai d'abord songé qu'elle avait bien du temps à perdre pour venir engueuler une pauvre vendeuse qui n'est responsable en rien de la souffrance des animaux. Ensuite, j'ai supposé qu'elle avait des traits paranoïaques importants.
Enfin, me souvenant de son sac Naturalia, j'ai émis l'idée que les gens se gavant de bio toute la journée et vantant les bienfaits d'un monde meilleur et plus propres, était souvent les plus inaptes à vivre en société et les plus prompts à juger et à lancer des anathèmes et popur tout dire les plus chiants et les plus infréquentables.
J'en déduis donc que moi qui suis d'une nature affable et bienveillante, je dois ma bonhomie à ce sucre et ce gras que je consomme avidement dans les restaurants orné du célèbre M doré.
Moralité, sans sucre et sans gras, on vit peut-être plus vieux, mais on fait chier son monde.
11 Comments:
Ah ! ah ! ah !
très bon billet de rentrée des classes. Pour avoir quelques discussions avec des adeptes du bio, et pour avoir pu constater l'aspect religieux, voire métaphysique, de la chose, je rejoins finalement ta conclusion...
mais il ne faut pas généraliser, comme chacun le sait : les pro-bios ne sont peut-être pas tous cons, il y a certainement des peureux parmi eux...
à bientôt !
Ca se passe comme ça chez Mac Bionald !!
Mon cher Lomig,
Quand je parle de "cons" il faut voir "abrutis". Cela n'a rien d'insultant, c'est plutôt une manière de plaindre ces talibans de la bouffe.
Prochainement, je ferai un billet sur un nouveau trouble des conduites alimentaires amené par la vague bio.
Bon, on se boit un coup quand ?
Carburant à base d’algues
Un mètre carré d'un bassin à ciel ouvert d'algues monocellulaires permet - en l’état actuel des recherches - de produire 18 litres d'huile par an, utilisable comme carburant.
Si l’on consacre un carré de 1000 km de côté - dans l’Océan Pacifique par exemple - pour réaliser cette production, nous aurons une production de :
1.000.000 mètres X 1.000.000 mètres X 18 litres par mètre carré = 18.000 milliards de litres
Or la production annuelle de pétrole est de 13 milliards de litres.
Nous pouvons donc consommer sans ambages mille fois plus de carburant et nous concentrer sur l'élimination des centrales nucléaires et des armes atomiques qui en sont à mes yeux les dérivés technologiques, et la principale menace sur l'humanité.
Je précise que Shell, Boeing, Général Electric, Chevron, sont engagés sur ce sujet. La majorité des vingt premières entreprises mondiales sont sur le coup.
Voilà l’article de Wikipedia en langue anglaise, qui renvoie vers les références utiles :
http://en.wikipedia.org/wiki/Algae_fuel
Voir aussi la vidéo de la société GreenFuel, qui a construit un site de production expérimentale :
http://www.youtube.com/watch?v=sBJ66Oim_Xw
Toju
Ti bouf', ti bouf' pas, ti crèf quand même, bio ou pas bio !!!
N'empêche que s'il pouvait y avoir quelques smoothies, vendredi...
Ah Manu, tu ne peux pas savir le nombre de fois où Marido et moi-même nous sommes dit "Tiens El gringo serait heureux ici", chaque fois que nous croisions un bar à smoothies à Chicago !
Comme nous te savons amateur, bien sur qu'il y aura des smotthies et bien entendu ton préféré "goyave-pêche de vigne" !
Je fais partie des abrutis qui mangent bio, donc je suis sans doute un cas désespéré... Mais j'ai un mérite : je respecte les opinions des autres, même si je ne les partage pas. Et jamais je n'ennuie les autres avec mes convictions, c'est le meilleur moyen d'avoir la paix et de ne pas avoir à se justifier.
Perso ça m'est égal qu'on mange bio ou pas, pourvu qu'on soit bien dans ses baskets.
Et je n'ai rien contre une bonne bouffe au macdo !
Claire, quelle que soit votre nourriture, si vous êtes une fidèle lectrice de ce blog, vous ne pouvez être une abrutie.
Etes-vous rassurée ?
De plus, dans un prochain article que je vais rédiger, vous comprendrez que mon mauvais esprit ne va pas aux partisans du bio mais à un certaine frange de ces amateurs.
Mais je n'en dis pas plus.
D'accord Philippe.Je me suis un peu emportée. Je lirai avec plaisir votre prochain article sur le sujet.
J'avoue, je mange beaucoup trop de nutella ! Et je vais souvent au quick sans même avoir l'excuse d'emmener mes enfants car j'en ai pas !
voilà c'est dit... mais je bois du lait de soja !
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