Je suis un lecteur de Elle ! Et je me marre !!!
Lundi soir, je rentre chez moi et mon épouse me dit que dans le Elle (semaine du 16 octobre 2006) il y a un article sur mon métier.
Effectivement, page 113 dudit magazine, figure un article intitulé : Sur le divan l’amour rend fou. Gros titre en bichromie, noir et rouge, les couleurs de la passion avec une photo sur laquelle on voir les jambes croisées d’un psy et, devant lui, les jambes de sa patiente assise sur un divan.
La patiente a les jambes gainées de noir et porte de superbes escarpins à brides et talons aiguille. A vue de nez les talons font bien dix centimètres et la patiente à l’air canon. Les chaussettes du confrère par contre sont minables, genre rayures marronnasses, beigeasses et bleues, vendues uniquement par le catalogue Daxon, modèle spécial peine-à-jouir. C’est sûr que si un homme se juge à ses chaussettes, celui-là mérite 2 sur 20 !
La photo se veut classe mais annonce déjà la couleur ! Ca va être putassier ! Un sujet bien racoleur et sans doute sous-traité à une pigiste spécialisée psy ou cul ou psy-cul. Laquelle pigiste ira interroger deux ou trois confrères s’occupant de problèmes de déontologie dans des associations professionnelles qui lui mâcheront son papier ! De retour sur chez elle, elle allumera son Mac, et hardi petit, elle réécrira son truc en entremêlant le tout de vécu qu’elle aura été chercher dans sa tête à elle en trouvant des prénoms de fantaisie. Y’a pas, faire Sciences-po et sans doute un troisième cycle pour pondre un papier pareil, faut du courage ou avoir faim !
Bon, je prends le Elle et je vais aux gogues pour lire. Déjà, ça commence en rouge : des psys qui couchent avec leurs patientes, il y en a. Plus qu’on ne l’imagine. Et toc, le pavé dans la mare. Méfiez vous les donzelles, vous pensiez aller vous raconter à un brave barbichu fumeur de pipe au regard bleu et doux et toc, vous allez tomber sur une brute baveuse en érection. Ensuite on passe la parole à une consoeur ou plutôt la pommade à deux consoeurs psychanalystes qui viennent de publier deux livres traitant des passages à l’acte chez les psys. Le sujet est donc là pour faire vendre ces deux bouquins.
En passant, on rappelle qu’il ne faut jamais céder à ses pulsions. Ben oui, si je suis un homme et que je reçois une patiente, je ne lui saute pas dessus. De la même manière, en règle générale, je me souviens que je n’ai pas cinq ans et que je ne suis pas chez ma mémé, et donc je modère mes propos et mes attitudes. En gros, je me comporte comme n’importe quel professionnel bossant dans n’importe quel métier ! Pas besoin de fantasmer sur les psys, où que vous exerciez votre talent, vous aussi, chaque jour, vous êtes professionnel et vous ne donnez pas cours à vos pulsions.
Vient ensuite du vécu (vous aller rigoler), dans lequel Karen nous annonce : « j’ai failli me flinguer ». Effectivement, voici plus de dix ans, elle rencontre un psy qui, tout en menant son travail analytique avec elle, devient son amant. Et de nous expliquer : « j’étais en plein transfert. Il était devenu la personne qui comptait le plus pour moi. J’étais une sorte de pâte à modeler, il faisait de moi ce qu’il voulait. Pourtant, je savais bien que c’était grave de coucher avec son psy, mais, j’étais dans un tel état amoureux qu’il exerçait une totale emprise sur moi ». Et cela se poursuit : « les années passent, il m’enfonçait dans une position infantile, alors que j’étais venue en analyse pour essayer de grandir. Je lui disais : «arrêtons les séances, je ne vois pas comment je peux continuer à vous parler » (on se vouvoyait). « Pas du tout, répondait-il, notre lien ne gêne en rien le déroulement de notre travail ». La vie est devenue un enfer, je ne pouvais plus vivre avec lui et j’étais terrifiée à l’idée de devoir vivre sans lui. Jusqu’au jour où je me suis sentie couler, je l’ai quitté, j’étais à deux doigts du suicide ».
Ensuite la phrase qui tue, écrite en rouge et je cite :
La question brûle les lèvres : comment un psy digne de ce nom peut-il un jour en venir à passer à l’acte, transgressant ainsi la règle absolue de la neutralité ?
Et la réponse me brûle les lèvres : comment un magazine peut-il à ce point prendre ses lectrices pour des connes en publiant des récits manifestement autant bidonnés ???
Rassurez-vous, je ne manque pas de cœur ni de sensibilité. D’ailleurs dans un post intitulé «comment réagir face à une jolie patiente ?», j’ai déjà abordé ce sujet sans équivoque.
Toutefois si l’on reprend ce que dit Elle, on a du mal à le croire ! Karen, fait une analyse, couche avec son psy qui devient son amant durant des années mais continue toutefois à le vouvoyer et à le consulter en séance. Une question ?
Soit Karen a de multiples pathologies qui s’entassent les unes sur les autres et auquel cas, faut vite faire une monographie sur elle parce que des comme elle, c’est rare et ceci dit en passant, elle a pas de pot ! Parce que là, elle a une personnalité limite, voire plus que limite ! Mais bon, si Karen, si tant est qu’elle existe, me racontait cela, je pencherais plutôt pour une forme de délire non schizophrénique du type érotomanie (appelé aussi syndrome de Clérambault ou syndrome des amoureuses de médecin) avec tout ce que cela comporte de bizarreries, mais je vais pas étaler ma science. Je la renverrais gentiment vers un confrère hospitalier qui la recevrait dans son cabinet en présence d’une infirmière servant de témoin, afin de ne pas être accusé de n’importe quoi. En plus, pas loin il y aurait une belle seringue pleine de Valium au cas où la belle Karen péterait les plombs. Ce genre de cas, c’est grave, on peut vite se retrouver dans un bad trip style Accusé d’Outreau avec une belle plainte pour viol au cul ! Quand on a un cabinet en ville, il y a des cas auxquels on ne touche pas ! Et sincèrement Karen a beau avoir des jambes de rêves et de superbes escarpins (ben vi, j’imagine que c’est elle sur la photo en première page), m’en fous je ne la recevrai pas !
Soit Karen est totalement conne, c’est à dire que c’est une créature décérébrée, une sorte de Bécassine. Quoique, Bécassine campe un personnage de petite bonniche bretonne délurée et on sait qu’on envoyait toujours les plus malignes à Paris. Karen, elle, elle serait restée en pays bigouden ! Et même là-bas, comme elle a pas de cerveau, on n’aurait pas pu lui faire faire grand chose ! Parce Karen, passe encore qu’elle se tape son psy, la chair est faible il faut s’en souvenir jsutement ! Mais qu’elle le vouvoie toujours ! Que cela continue des années et qu’en plus, elle le consulte, alors là, les bras m’en tombent ! Je préviens Karen que la greffe de cerveau n’existe toujours pas ! Que va t on faire de Karen ???
Y’a pas, j’en reviens à ma première explication, ça sent plutôt le fantasme post-adolescent de la pigiste ! Elle a commencé à écrire et hop, ça lui est monté à la tête ! Elle a du imaginer le beau cabinet dans le 5e arrondissement, elle sapée Chanel, chaussée Manolo Blahnik ou Jimmy Choo, séances languides au cours desquelles elle se raconte, les confidences salaces commencent et les rapports se resserrent. Ensuite, elle a du imaginer, un verre prix au bar du Raphaël, ensuite des ébats sexuels dans les draps du Murano Urban Resort (elle rêve d’y aller !) et hop la machine s’est emballée ! Au total elle n’a livré que deux feuillets mais elle a rêvé des heures…
Le reste de l’article est du même tonneau et je vous en fais grâce. On apprend que bien évidemment, un psy qui couche avec sa patiente, cela équivaut à un inceste car l’analyste endosse toujours le rôle du parent. Le côté inceste est très discutable, ne mélangeons pas tout et ayons du respect pour les vrais cas d'inceste !
En bref, ensuite, y’a un autre truc vécu et là il s‘agit de Camille qui a vécu un truc bien gore avec un psy qui devait être un sacré freak ! Imaginez, je cite : « il coucha avec elle sur le divan, là même où elle avait tout dit de sa jouissance à souffrir – engluée qu’elle était dans une problématique masochiste – au cours de ses trois ans d’analyse passés avec lui et qu’il adorait l’appeler « ma petite sado préférée ». Jusqu’au jour ou la relation bascule dans l’extrême : il la frappe pendant l’amour, fait semblant de la violer. Elle a mal, se plaint, il se défend : « mais je sais tout de toi, je sais tous des ressorts qui te font jouir », lui répétant mot pour mot ce qu’elle disait en analysé au plus profond de sa conscience et de son inconscient. Putain Camille a bien des malheurs et la prochaine fois que je vais à mon syndicat professionnel, c’est sûr je regarderai les confrères bizarrement dès fois qu’il y ait celui de Camille ! (A gauche en médaillon : Enseignement de Charcot à la Salpêtrière : le professeur montrant à ses élèves sa plus fidèle patiente, « Blanche » (Marie) Wittman, en crise d'hystérie.)
Finalement et pour conclure, cela me fait rigoler. Je passe outre le côté putassier parce qu’après tout, ce que je vous livre, c’est mon avis qui n’engage que moi et peut-être que tout cela est vrai, vrai de vrai et que Karen ou Camille, dont on a changé les prénom et qui s’appellent sans doute Monique et Josiane, existent réellement.
Mais bon au-delà de tout cela, parce que je parle et que finalemetn je me fous bien de ce que Elle peut dire, même que peut-être que tout est vrai et que je ne suis qu'un mauvais esprit ! C'est fort possible car les pathologies de ce type existent : il ya des psys pervers et des patientes érotomanes par exemple.
En fait, ce que je retiens de tout cela c'est que les analystes c’est un peu comme les francs-maçons, à force de cultiver le goût du secret et du jargon réservé aux initiés, les esprits s’échauffent et on en vient à raconter tout un tas de trucs délirants ! Et ça finit dans Elle !
Ou alors, peut-être qu’à force de donner tant d’importance au cul dans leur pratique thérapeutique, le système en vient à dérailler. De la confidence nécessaire, on passe au sordide ressassé sans cesse, on insiste, on explore toutes les zones d’ombre. Et, à force de patauger sans arrêt dans la fange, on finit par se salir. On devient sales.
La pratique thérapeutique nécessite certes de ne pas être prude car certaines questions devront être posées et certaines confidences entendues. Pour autant il ne s’agit pas de devenir voyeur.
Et toc !
Effectivement, page 113 dudit magazine, figure un article intitulé : Sur le divan l’amour rend fou. Gros titre en bichromie, noir et rouge, les couleurs de la passion avec une photo sur laquelle on voir les jambes croisées d’un psy et, devant lui, les jambes de sa patiente assise sur un divan.
La patiente a les jambes gainées de noir et porte de superbes escarpins à brides et talons aiguille. A vue de nez les talons font bien dix centimètres et la patiente à l’air canon. Les chaussettes du confrère par contre sont minables, genre rayures marronnasses, beigeasses et bleues, vendues uniquement par le catalogue Daxon, modèle spécial peine-à-jouir. C’est sûr que si un homme se juge à ses chaussettes, celui-là mérite 2 sur 20 !
La photo se veut classe mais annonce déjà la couleur ! Ca va être putassier ! Un sujet bien racoleur et sans doute sous-traité à une pigiste spécialisée psy ou cul ou psy-cul. Laquelle pigiste ira interroger deux ou trois confrères s’occupant de problèmes de déontologie dans des associations professionnelles qui lui mâcheront son papier ! De retour sur chez elle, elle allumera son Mac, et hardi petit, elle réécrira son truc en entremêlant le tout de vécu qu’elle aura été chercher dans sa tête à elle en trouvant des prénoms de fantaisie. Y’a pas, faire Sciences-po et sans doute un troisième cycle pour pondre un papier pareil, faut du courage ou avoir faim !
Bon, je prends le Elle et je vais aux gogues pour lire. Déjà, ça commence en rouge : des psys qui couchent avec leurs patientes, il y en a. Plus qu’on ne l’imagine. Et toc, le pavé dans la mare. Méfiez vous les donzelles, vous pensiez aller vous raconter à un brave barbichu fumeur de pipe au regard bleu et doux et toc, vous allez tomber sur une brute baveuse en érection. Ensuite on passe la parole à une consoeur ou plutôt la pommade à deux consoeurs psychanalystes qui viennent de publier deux livres traitant des passages à l’acte chez les psys. Le sujet est donc là pour faire vendre ces deux bouquins.
En passant, on rappelle qu’il ne faut jamais céder à ses pulsions. Ben oui, si je suis un homme et que je reçois une patiente, je ne lui saute pas dessus. De la même manière, en règle générale, je me souviens que je n’ai pas cinq ans et que je ne suis pas chez ma mémé, et donc je modère mes propos et mes attitudes. En gros, je me comporte comme n’importe quel professionnel bossant dans n’importe quel métier ! Pas besoin de fantasmer sur les psys, où que vous exerciez votre talent, vous aussi, chaque jour, vous êtes professionnel et vous ne donnez pas cours à vos pulsions.
Vient ensuite du vécu (vous aller rigoler), dans lequel Karen nous annonce : « j’ai failli me flinguer ». Effectivement, voici plus de dix ans, elle rencontre un psy qui, tout en menant son travail analytique avec elle, devient son amant. Et de nous expliquer : « j’étais en plein transfert. Il était devenu la personne qui comptait le plus pour moi. J’étais une sorte de pâte à modeler, il faisait de moi ce qu’il voulait. Pourtant, je savais bien que c’était grave de coucher avec son psy, mais, j’étais dans un tel état amoureux qu’il exerçait une totale emprise sur moi ». Et cela se poursuit : « les années passent, il m’enfonçait dans une position infantile, alors que j’étais venue en analyse pour essayer de grandir. Je lui disais : «arrêtons les séances, je ne vois pas comment je peux continuer à vous parler » (on se vouvoyait). « Pas du tout, répondait-il, notre lien ne gêne en rien le déroulement de notre travail ». La vie est devenue un enfer, je ne pouvais plus vivre avec lui et j’étais terrifiée à l’idée de devoir vivre sans lui. Jusqu’au jour où je me suis sentie couler, je l’ai quitté, j’étais à deux doigts du suicide ».
Ensuite la phrase qui tue, écrite en rouge et je cite :
La question brûle les lèvres : comment un psy digne de ce nom peut-il un jour en venir à passer à l’acte, transgressant ainsi la règle absolue de la neutralité ?
Et la réponse me brûle les lèvres : comment un magazine peut-il à ce point prendre ses lectrices pour des connes en publiant des récits manifestement autant bidonnés ???
Rassurez-vous, je ne manque pas de cœur ni de sensibilité. D’ailleurs dans un post intitulé «comment réagir face à une jolie patiente ?», j’ai déjà abordé ce sujet sans équivoque.
Toutefois si l’on reprend ce que dit Elle, on a du mal à le croire ! Karen, fait une analyse, couche avec son psy qui devient son amant durant des années mais continue toutefois à le vouvoyer et à le consulter en séance. Une question ?
Soit Karen a de multiples pathologies qui s’entassent les unes sur les autres et auquel cas, faut vite faire une monographie sur elle parce que des comme elle, c’est rare et ceci dit en passant, elle a pas de pot ! Parce que là, elle a une personnalité limite, voire plus que limite ! Mais bon, si Karen, si tant est qu’elle existe, me racontait cela, je pencherais plutôt pour une forme de délire non schizophrénique du type érotomanie (appelé aussi syndrome de Clérambault ou syndrome des amoureuses de médecin) avec tout ce que cela comporte de bizarreries, mais je vais pas étaler ma science. Je la renverrais gentiment vers un confrère hospitalier qui la recevrait dans son cabinet en présence d’une infirmière servant de témoin, afin de ne pas être accusé de n’importe quoi. En plus, pas loin il y aurait une belle seringue pleine de Valium au cas où la belle Karen péterait les plombs. Ce genre de cas, c’est grave, on peut vite se retrouver dans un bad trip style Accusé d’Outreau avec une belle plainte pour viol au cul ! Quand on a un cabinet en ville, il y a des cas auxquels on ne touche pas ! Et sincèrement Karen a beau avoir des jambes de rêves et de superbes escarpins (ben vi, j’imagine que c’est elle sur la photo en première page), m’en fous je ne la recevrai pas !
Soit Karen est totalement conne, c’est à dire que c’est une créature décérébrée, une sorte de Bécassine. Quoique, Bécassine campe un personnage de petite bonniche bretonne délurée et on sait qu’on envoyait toujours les plus malignes à Paris. Karen, elle, elle serait restée en pays bigouden ! Et même là-bas, comme elle a pas de cerveau, on n’aurait pas pu lui faire faire grand chose ! Parce Karen, passe encore qu’elle se tape son psy, la chair est faible il faut s’en souvenir jsutement ! Mais qu’elle le vouvoie toujours ! Que cela continue des années et qu’en plus, elle le consulte, alors là, les bras m’en tombent ! Je préviens Karen que la greffe de cerveau n’existe toujours pas ! Que va t on faire de Karen ???
Y’a pas, j’en reviens à ma première explication, ça sent plutôt le fantasme post-adolescent de la pigiste ! Elle a commencé à écrire et hop, ça lui est monté à la tête ! Elle a du imaginer le beau cabinet dans le 5e arrondissement, elle sapée Chanel, chaussée Manolo Blahnik ou Jimmy Choo, séances languides au cours desquelles elle se raconte, les confidences salaces commencent et les rapports se resserrent. Ensuite, elle a du imaginer, un verre prix au bar du Raphaël, ensuite des ébats sexuels dans les draps du Murano Urban Resort (elle rêve d’y aller !) et hop la machine s’est emballée ! Au total elle n’a livré que deux feuillets mais elle a rêvé des heures…
Le reste de l’article est du même tonneau et je vous en fais grâce. On apprend que bien évidemment, un psy qui couche avec sa patiente, cela équivaut à un inceste car l’analyste endosse toujours le rôle du parent. Le côté inceste est très discutable, ne mélangeons pas tout et ayons du respect pour les vrais cas d'inceste !
En bref, ensuite, y’a un autre truc vécu et là il s‘agit de Camille qui a vécu un truc bien gore avec un psy qui devait être un sacré freak ! Imaginez, je cite : « il coucha avec elle sur le divan, là même où elle avait tout dit de sa jouissance à souffrir – engluée qu’elle était dans une problématique masochiste – au cours de ses trois ans d’analyse passés avec lui et qu’il adorait l’appeler « ma petite sado préférée ». Jusqu’au jour ou la relation bascule dans l’extrême : il la frappe pendant l’amour, fait semblant de la violer. Elle a mal, se plaint, il se défend : « mais je sais tout de toi, je sais tous des ressorts qui te font jouir », lui répétant mot pour mot ce qu’elle disait en analysé au plus profond de sa conscience et de son inconscient. Putain Camille a bien des malheurs et la prochaine fois que je vais à mon syndicat professionnel, c’est sûr je regarderai les confrères bizarrement dès fois qu’il y ait celui de Camille ! (A gauche en médaillon : Enseignement de Charcot à la Salpêtrière : le professeur montrant à ses élèves sa plus fidèle patiente, « Blanche » (Marie) Wittman, en crise d'hystérie.)
Finalement et pour conclure, cela me fait rigoler. Je passe outre le côté putassier parce qu’après tout, ce que je vous livre, c’est mon avis qui n’engage que moi et peut-être que tout cela est vrai, vrai de vrai et que Karen ou Camille, dont on a changé les prénom et qui s’appellent sans doute Monique et Josiane, existent réellement.
Mais bon au-delà de tout cela, parce que je parle et que finalemetn je me fous bien de ce que Elle peut dire, même que peut-être que tout est vrai et que je ne suis qu'un mauvais esprit ! C'est fort possible car les pathologies de ce type existent : il ya des psys pervers et des patientes érotomanes par exemple.
En fait, ce que je retiens de tout cela c'est que les analystes c’est un peu comme les francs-maçons, à force de cultiver le goût du secret et du jargon réservé aux initiés, les esprits s’échauffent et on en vient à raconter tout un tas de trucs délirants ! Et ça finit dans Elle !
Ou alors, peut-être qu’à force de donner tant d’importance au cul dans leur pratique thérapeutique, le système en vient à dérailler. De la confidence nécessaire, on passe au sordide ressassé sans cesse, on insiste, on explore toutes les zones d’ombre. Et, à force de patauger sans arrêt dans la fange, on finit par se salir. On devient sales.
La pratique thérapeutique nécessite certes de ne pas être prude car certaines questions devront être posées et certaines confidences entendues. Pour autant il ne s’agit pas de devenir voyeur.
Et toc !
3 Comments:
Je vous conseil le Nouvel-Obs, c'est le canard enchainé des intermittents mentaux.
Ils se prétendent plus cul-tivés que Elle, mais sont simplement plus vendus rive gauche car les psy qui colonisent ce quartier se sentent obligés de le laisser négligemment trainer dans leur sale d'attente
Je ne lis jamais la presse sauf le parisien avant mes consultations au café du coin! Faire confiance à la presse française pffff..
Bonjour, Je prépar eun documentaire sur le srelations entre analystes et patients. Dabs ce cadre j'aimerai vous rencontrer pour en discuter.
Enregistrer un commentaire
<< Home