Styles sociaux 3 - Application pratique !
Le premier vendredi de chaque mois, je retrouve certains amis, dans un lieu tenu secret. Chacun de nous, peut y amener qui bon nous semble. Ces nouveaux, pourront décider de revenir si nos réunions leurs plaisent et bien sur si ils sont tacitement cooptés par le reste des membres fondateurs du groupe.
Nous ne faisons pas grand-chose lors de ces réunions, si ce n’est papoter de tout et rien, nos conversations pouvant être de haute tenue ou carrément scabreuses. Il faut dire que le groupe est strictement masculin. Non, que nous y interdisions les femmes, mais celles qui s’y sont risquées, ne sont venues qu’une fois, ou bien viennent occasionnellement. Il est tellement évident que bavarder en fumant, c’est à dire glander sans complexe, est un truc de mecs qu’aucune femme ne se risque à nous concurrencer : enfin un moment où nous sommes tranquilles.
Après avoir bu, fumé, bavardé durant quelques heures, nous allons dîner dans un endroit quelconque, restaurant ou bien chez l’un d’entre nous. Et durant quelques autres heures, nous pourrons bavarder, fumer, boire mais aussi manger. C’est la bonne vie.
Vendredi soir, c’était le début de l’année et peu de gens étaient à notre réunion – honte à eux- nous n’étions que trois, votre serviteur y compris. Tant et si bien qu’après avoir bu et fumé et bavardé, mes deux amis sont venus dîner à la maison.
Les deux travaillent dans le même secteur d’activité mais pas au même poste. L’un, que nous appellerons Urbain , âgé de 40 ans, est directeur général, tandis que l’autre, que nous appellerons Florent, âgé de 30 ans, est au bas de l’échelle ou presque, et se désole de cet état de fait.
Durant une conversation, Florent se désole et se plaint à Urbain de sa médiocre situation, arguant qu’il connaît bien le métier et qu’il le fait consciencieusement. Il rajoute, qu’il trouve dément qu’un tiers, que nous appellerons Sean, se trouve avoir un poste de directeur, alors qu’il en connaît moins que lui. D’après Florent, c’est une situation détestable et totalement injuste ! D’après lui, c’est la conscience professionnelle que l’on devrait récompenser et non l’aventurisme de Sean !
Urbain explique alors à Florent, que les groupes financiers qui les emploient se moquent totalement de la conscience professionnelle, ce ne sont pas des scoots, mais récompensent uniquement le cynisme. Il poursuit en lui expliquant, que s’il trouve comment faire gagner de l‘argent à ses actionnaires, alors il sera mieux payé, c'est aussi simple que cela. Il lui explique que si Sean est si bien payé, c’est parce qu’il a su augmenter les honoraires en pressurant les clients, tout en foutant un tiers des effectifs à la porte, ce qui a considérablement augmenté la marge ! Et c’est un pourcentage sur cette marge que Sean, a négocié, c’est pour cela qu’il a ce salaire aussi important : on récompense son cynisme, pas le fait qu’il soit expert de sa profession. C'est peut-être immonde, d'un point de vue humaniste ou religieux, mais c'est ainsi, c'est la réalité dans leur secteur d'activité.
Florent est dépité ! Il tente de contre-attaquer en disant à Urbain, que cette situation est anormale et que le service au client devrait être récompensé et que donc, lui, si sérieux, tellement à l’écoute de ses clients, devrait être mieux considéré. Urbain, lui rétorque alors, que les clients, on ne s’en préoccupe que lorsqu’ils se mettent à se plaindre, ce qui, statistiquement, n’arrive que dans 20% des cas, le reste, on s’en moque, on les tond, on leur prend un maximum d’honoraires, c’est tout. Mais bien sur, qu’i n’est pas défendu en échange de leur offrir une prestation correcte, mais rien de plus.
Florent, face à tant de cynisme, est dépité. Moi, qui assiste à leur discussion, je sens presque que son désarroi est palpable. Il quête mon soutien mais, je ne peux que lui affirmer qu’Urbain a malheureusement raison. Que dans leur secteur, cela marche comme cela et que son comportement ne sera jamais récompensé et qu’au pire on pourrait même lui reprocher d’en donner trop aux clients. Qu’il se trompe, que ce sont ses actionnaires, qu’il doit satisfaire avant tout, et non le client. Pauvre Florent, je ne fais qu’augmenter son désarroi ! Il n’a aucune envie de travailler contre ses valeurs ! Il est aussi dépité qu’un petit garçon qui s’apercevrait que tout ce que lui a enseigné maman, ne tient pas debout ! « Sois sage et poli et tu verras, tu seras récompensé », lui disait-elle, sans doute. Mon cul, dans la vraie vie, dans certains secteurs, cela ne marche pas comme cela, et il faut être cynique. Du moins, l’idéalisme bébête de l’adolescent doit céder à un idéal d’adulte filtré par le réel !
Florent voudrait donc monter dans la hiérarchie mais manifestement il ne dispose pas des armes nécessaires. Dès lors, comment faire ? Soit il se viole et adopte un comportement contraire à ses valeurs, et dès lors il va connaître la souffrance au travail car « travailler contre ses valeurs » est sans doute la plus grande des souffrances au travail. Soit il accepte ses limites.
Dans ce cas, accepter ses limites, c’est admettre pour Florent, qu’il n’est pas un pur promouvant à la Bernard Tapie, prêt à massacrer tout le monde pour arriver. C’est par exemple, savoir se situer dans le modèle des styles sociaux que je vous ai proposé. J’ai écouté patiemment la conversation de Florent et d’Urbain, on observant leurs mimiques, les mots qu’ils employaient et même le ton de leur voix.
Urbain semble être un bon modèle de controlant-promouvant, c’est le prototype du directeur général sachant rester humain. Il est carré, admet la réalité des choses mais sait rester au contact des réalités humaines. Il est déterminé, résolu, soucieux de l’objectif, efficace, impatient, orienté vers le concret et le bénéfice, intéressé aux résultats, affairé, pressé, direct, assuré, exigeant,. Il démontre, agit, aime prouver et est tourné vers le présent. Il sait cependant rester suffisamment chaleureux et enthousiaste, ce qui rend plus agréable son efficacité. Il aime l’autoréalisation, prendre des décisions, atteindre ses objectifs
Florent lui, semble plutôt être un facilitant-promouvant, c’est le prototype du bon professeur, celui qui restera proche de ses élèves. Celui qui se met en quatre pour expliquer, et tenter d’inculquer ses connaissances à autrui. Il est amical, coopératif, sensible, sympathique, confiant, accueillant, détendu, sociable, prudent, attentif et conciliant. Il acquiesce souvent, sait être à l’écoute, avoir du temps pour les autres. Il a besoin de satisfaire son besoin d’appartenance, d’être aimé, et accepté.
Urbain et Florent sont dans la diagonale dangereuse car leurs profils sont opposés ! D’ailleurs Urbain, dira à Florent, qu’heureusement que nous sommes trois pour lui expliquer les choses, sinon il aurait arrêté de discuter. Urbain est sec et rapide et n'apprécie pas les gens trop secondaires ou lents.
Les malheurs de Florent ne viennent pas de ce qu’il est mais de ce qu’il voudrait être. Malheureusement, on a tendance à valoriser les profils controlants et promouvants, ce qui fait que bon nombre d’hommes se rêvent ainsi. Ce qui est stupide. Florent ne fera jamais naturellement un bon directeur général, il doit l’admettre ou bien sera malheureux. Par contre, il excellerait sans grands efforts dans la formation. Si l’argent est sa motivation, ce sera dur car logiquement, on paiera un directeur bien mieux qu’un formateur, mais cela n'est pas évident. Dès lors, il peut aussi songer à l’enrichissement spirituel, si tant est que ces mots lui disent quelque chose. Et s’il aime l’argent autant que cela, alors il lui appartient d’être une encyclopédie vivante, et le meilleur formateur que l’on ait jamais connu, c’est une autre option qui reste possible : l'important étant d'exploiter le meilleur de lui-même.
Vouloir être un autre est la source des plus grands malheurs. L’inadaptation, ou la poursuite de rêves chimériques, est la source de quantités de dépressions que Victor Frankl, un des rares psys créatifs, appelait des névroses noogènes, c’est à dire, des dépressions dues à la perte du sens et des repères.
La dépression touche aujourd’hui 10à 15% (voire près de 20% selon les études épidémiologiques) de la population. Mal conjoncturel, elle a été interprétée par le sociologue Alain Ehrenberg comme le symptôme d’une société individualiste qui a fragilisé le lien social autre fois fondé sur la famille, la hiérarchie des classes et les conventions. Condamné à s’improviser à chaque instant, à s’inventer et à faire à chaque moment la preuve de sa valeur personnelle, l’individu s’est de plus en plus concentré sur lui-même (notamment sous la pression de discours visant à développer l’initiative personnelle, la consommation, la libre entreprise et le narcissisme consubstantiel des théories très prisées du développent personnel). La dépression serait donc la part réservée à tous ceux qui, ayant cherché leur accomplissement personnel, n’ont pas rencontrée le succès attendu : isolés, déçus, épuisés par les efforts consentis, ils subissent la violence d’une société sans compassion qui les déclare un jour inutiles. Le citoyen lambda souffre d’une solitude autocentrée et d’une perte de socialisation.
Concluons stoïquement :
« Grand Jupiter, permet moi d’accroître mes points forts, de corriger mes points faibles, d’accepter ceux que je ne peux corriger et donne moi la sagesse de faire la différence »
Nous ne faisons pas grand-chose lors de ces réunions, si ce n’est papoter de tout et rien, nos conversations pouvant être de haute tenue ou carrément scabreuses. Il faut dire que le groupe est strictement masculin. Non, que nous y interdisions les femmes, mais celles qui s’y sont risquées, ne sont venues qu’une fois, ou bien viennent occasionnellement. Il est tellement évident que bavarder en fumant, c’est à dire glander sans complexe, est un truc de mecs qu’aucune femme ne se risque à nous concurrencer : enfin un moment où nous sommes tranquilles.
Après avoir bu, fumé, bavardé durant quelques heures, nous allons dîner dans un endroit quelconque, restaurant ou bien chez l’un d’entre nous. Et durant quelques autres heures, nous pourrons bavarder, fumer, boire mais aussi manger. C’est la bonne vie.
Vendredi soir, c’était le début de l’année et peu de gens étaient à notre réunion – honte à eux- nous n’étions que trois, votre serviteur y compris. Tant et si bien qu’après avoir bu et fumé et bavardé, mes deux amis sont venus dîner à la maison.
Les deux travaillent dans le même secteur d’activité mais pas au même poste. L’un, que nous appellerons Urbain , âgé de 40 ans, est directeur général, tandis que l’autre, que nous appellerons Florent, âgé de 30 ans, est au bas de l’échelle ou presque, et se désole de cet état de fait.
Durant une conversation, Florent se désole et se plaint à Urbain de sa médiocre situation, arguant qu’il connaît bien le métier et qu’il le fait consciencieusement. Il rajoute, qu’il trouve dément qu’un tiers, que nous appellerons Sean, se trouve avoir un poste de directeur, alors qu’il en connaît moins que lui. D’après Florent, c’est une situation détestable et totalement injuste ! D’après lui, c’est la conscience professionnelle que l’on devrait récompenser et non l’aventurisme de Sean !
Urbain explique alors à Florent, que les groupes financiers qui les emploient se moquent totalement de la conscience professionnelle, ce ne sont pas des scoots, mais récompensent uniquement le cynisme. Il poursuit en lui expliquant, que s’il trouve comment faire gagner de l‘argent à ses actionnaires, alors il sera mieux payé, c'est aussi simple que cela. Il lui explique que si Sean est si bien payé, c’est parce qu’il a su augmenter les honoraires en pressurant les clients, tout en foutant un tiers des effectifs à la porte, ce qui a considérablement augmenté la marge ! Et c’est un pourcentage sur cette marge que Sean, a négocié, c’est pour cela qu’il a ce salaire aussi important : on récompense son cynisme, pas le fait qu’il soit expert de sa profession. C'est peut-être immonde, d'un point de vue humaniste ou religieux, mais c'est ainsi, c'est la réalité dans leur secteur d'activité.
Florent est dépité ! Il tente de contre-attaquer en disant à Urbain, que cette situation est anormale et que le service au client devrait être récompensé et que donc, lui, si sérieux, tellement à l’écoute de ses clients, devrait être mieux considéré. Urbain, lui rétorque alors, que les clients, on ne s’en préoccupe que lorsqu’ils se mettent à se plaindre, ce qui, statistiquement, n’arrive que dans 20% des cas, le reste, on s’en moque, on les tond, on leur prend un maximum d’honoraires, c’est tout. Mais bien sur, qu’i n’est pas défendu en échange de leur offrir une prestation correcte, mais rien de plus.
Florent, face à tant de cynisme, est dépité. Moi, qui assiste à leur discussion, je sens presque que son désarroi est palpable. Il quête mon soutien mais, je ne peux que lui affirmer qu’Urbain a malheureusement raison. Que dans leur secteur, cela marche comme cela et que son comportement ne sera jamais récompensé et qu’au pire on pourrait même lui reprocher d’en donner trop aux clients. Qu’il se trompe, que ce sont ses actionnaires, qu’il doit satisfaire avant tout, et non le client. Pauvre Florent, je ne fais qu’augmenter son désarroi ! Il n’a aucune envie de travailler contre ses valeurs ! Il est aussi dépité qu’un petit garçon qui s’apercevrait que tout ce que lui a enseigné maman, ne tient pas debout ! « Sois sage et poli et tu verras, tu seras récompensé », lui disait-elle, sans doute. Mon cul, dans la vraie vie, dans certains secteurs, cela ne marche pas comme cela, et il faut être cynique. Du moins, l’idéalisme bébête de l’adolescent doit céder à un idéal d’adulte filtré par le réel !
Florent voudrait donc monter dans la hiérarchie mais manifestement il ne dispose pas des armes nécessaires. Dès lors, comment faire ? Soit il se viole et adopte un comportement contraire à ses valeurs, et dès lors il va connaître la souffrance au travail car « travailler contre ses valeurs » est sans doute la plus grande des souffrances au travail. Soit il accepte ses limites.
Dans ce cas, accepter ses limites, c’est admettre pour Florent, qu’il n’est pas un pur promouvant à la Bernard Tapie, prêt à massacrer tout le monde pour arriver. C’est par exemple, savoir se situer dans le modèle des styles sociaux que je vous ai proposé. J’ai écouté patiemment la conversation de Florent et d’Urbain, on observant leurs mimiques, les mots qu’ils employaient et même le ton de leur voix.
Urbain semble être un bon modèle de controlant-promouvant, c’est le prototype du directeur général sachant rester humain. Il est carré, admet la réalité des choses mais sait rester au contact des réalités humaines. Il est déterminé, résolu, soucieux de l’objectif, efficace, impatient, orienté vers le concret et le bénéfice, intéressé aux résultats, affairé, pressé, direct, assuré, exigeant,. Il démontre, agit, aime prouver et est tourné vers le présent. Il sait cependant rester suffisamment chaleureux et enthousiaste, ce qui rend plus agréable son efficacité. Il aime l’autoréalisation, prendre des décisions, atteindre ses objectifs
Florent lui, semble plutôt être un facilitant-promouvant, c’est le prototype du bon professeur, celui qui restera proche de ses élèves. Celui qui se met en quatre pour expliquer, et tenter d’inculquer ses connaissances à autrui. Il est amical, coopératif, sensible, sympathique, confiant, accueillant, détendu, sociable, prudent, attentif et conciliant. Il acquiesce souvent, sait être à l’écoute, avoir du temps pour les autres. Il a besoin de satisfaire son besoin d’appartenance, d’être aimé, et accepté.
Urbain et Florent sont dans la diagonale dangereuse car leurs profils sont opposés ! D’ailleurs Urbain, dira à Florent, qu’heureusement que nous sommes trois pour lui expliquer les choses, sinon il aurait arrêté de discuter. Urbain est sec et rapide et n'apprécie pas les gens trop secondaires ou lents.
Les malheurs de Florent ne viennent pas de ce qu’il est mais de ce qu’il voudrait être. Malheureusement, on a tendance à valoriser les profils controlants et promouvants, ce qui fait que bon nombre d’hommes se rêvent ainsi. Ce qui est stupide. Florent ne fera jamais naturellement un bon directeur général, il doit l’admettre ou bien sera malheureux. Par contre, il excellerait sans grands efforts dans la formation. Si l’argent est sa motivation, ce sera dur car logiquement, on paiera un directeur bien mieux qu’un formateur, mais cela n'est pas évident. Dès lors, il peut aussi songer à l’enrichissement spirituel, si tant est que ces mots lui disent quelque chose. Et s’il aime l’argent autant que cela, alors il lui appartient d’être une encyclopédie vivante, et le meilleur formateur que l’on ait jamais connu, c’est une autre option qui reste possible : l'important étant d'exploiter le meilleur de lui-même.
Vouloir être un autre est la source des plus grands malheurs. L’inadaptation, ou la poursuite de rêves chimériques, est la source de quantités de dépressions que Victor Frankl, un des rares psys créatifs, appelait des névroses noogènes, c’est à dire, des dépressions dues à la perte du sens et des repères.
La dépression touche aujourd’hui 10à 15% (voire près de 20% selon les études épidémiologiques) de la population. Mal conjoncturel, elle a été interprétée par le sociologue Alain Ehrenberg comme le symptôme d’une société individualiste qui a fragilisé le lien social autre fois fondé sur la famille, la hiérarchie des classes et les conventions. Condamné à s’improviser à chaque instant, à s’inventer et à faire à chaque moment la preuve de sa valeur personnelle, l’individu s’est de plus en plus concentré sur lui-même (notamment sous la pression de discours visant à développer l’initiative personnelle, la consommation, la libre entreprise et le narcissisme consubstantiel des théories très prisées du développent personnel). La dépression serait donc la part réservée à tous ceux qui, ayant cherché leur accomplissement personnel, n’ont pas rencontrée le succès attendu : isolés, déçus, épuisés par les efforts consentis, ils subissent la violence d’une société sans compassion qui les déclare un jour inutiles. Le citoyen lambda souffre d’une solitude autocentrée et d’une perte de socialisation.
Concluons stoïquement :
« Grand Jupiter, permet moi d’accroître mes points forts, de corriger mes points faibles, d’accepter ceux que je ne peux corriger et donne moi la sagesse de faire la différence »
Marc-Aurèle « Pensées pour moi-même »
2 Comments:
Le monde du travail maintenant c'est un vrai champ de bataille... Et c'est une fois qu'on est en première ligne qu'on prend conscience de l'ampleur du désastre.
Justement, je préfère vous laisser en première ligne. Moi, je vous retape psychologiquement pour vosu renvoyer en première ligne :))
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