17 mars, 2007

Zoophilie ! Allez un article racoleur !


Récemment, j’ai constaté que quelques connectés venaient des forums du site doctissimo. Je suis allé voir où mon blog était cité et dans quelles conditions. Cela n’offre aucune espèce d’importance pour vous chers lecteurs, même si je remercie ceux ayant eu l’amabilité de me citer sur ce site.

Or donc, j’arrive sur ce site, qui semble-t-il est dédié à la médecine, et ne voilà-t-il pas que je tombe carrément sur une étude portant sur la zoophilie, sujet peu médical s’il en est. En plus, c’est assez rigolo car pour illustrer l’article, ils ont mis une photo d’un quelconque chien de chasse avec la langue pendante ! Bon, c’est une paraphilie parmi d’autres, pourrait-on dire et cela intéresse donc la psychiatrie. Moui, pourquoi pas, on peut le prendre ainsi. Toutefois, le sujet m’a surtout semblé racoleur. Enfin, il faut bien use de tout, même sous de bons prétextes, pour faire venir les lecteurs.

Donc, je me suis dit, qu’il n’y avait aucune raison pour que moi non plus, je n’aborde pas le thème de la zoophilie. Je vous avoue n’avoir jamais reçu de zoophile dans mon cabinet, ou alors ils ne me l’ont pas dit. J’avoue aussi ne pas être expert pour deviner qui est zoophile ou non. Aussi vois-je les propriétaires d’animaux domestiques d’un œil indifférent, sans même imaginer qu’ils puissent se livrer à quelques pratiques douteuses.

Alors, m’inspirant largement de ce texte, que puis-je dire du passionnant sujet qu’est la zoophilie.

La zoophilie est-elle une réalité cachée, une pratique plus courante qu’on ne l’imagine ? Pourquoi est-ce qu'un homme, une femme s'engage dans une sexualité avec un animal ?

La définition stricto sensu de la zoophilie, est une affection pour les animaux, pouvant parfois se transformer en déviation sexuelle dans laquelle l’animal devient objet du désir.

Le petit Robert définit la zoophilie comme l'amour ou l'attachement excessif pour les animaux.
Dans les faits, on voit que la zoophilie au sens étymologique n’est pas grave, car il s’agit seulement d’aimer les animaux : en ce sens je suis zoophile puisque j’aime les animaux et que j’en ai plusieurs. C’est donc un abus de langage qui fait désigner le fait d’avoir une relation sexuelle avec un animal du terme de zoophilie. Dans les faits, on devrait utiliser le terme plus ancien de bestialité.

La bestialité est un comportement sexuel déviant qui consiste à avoir des relations avec des animaux.

Un dictionnaire de psychologie, traitant de la bestialité, en parle comme d’une perversion sexuelle assez rare se manifestant par des rapports avec des animaux. Cette perversion peut être le fait de l'homme comme de la femme. D’après les auteurs, cette pratique peut se rencontrer chez certaines personnes très arriérées ou chez certains déments. Des accès maniaques ou confusionnels peuvent amener à ce comportement, qui se rencontre aussi chez certaines personnes très isolées (militaires, bergers...).

La définition est savoureuse et les bergers, comme les militaires seront heureux qu’on persiste à imaginer, que les premiers violent leurs brebis, tandis que les seconds se tapent des chèvres. Cher lecteurs, vous ne saviez sans doute pas que la fabrication du fromage ou la défense nationale requéraient de telles pratiques ! Je ne connais pas de bergers, mais je connais d’anciens militaires, aussi dès demain, vais-je leur demander comment vont leurs chèvres !

Dans les faits, personne ne connaît la fréquence de la zoophilie dans notre société. L'enquête sur la sexualité des Français réalisée en 1993 ne comportait aucune question sur ce sujet. On peut donc dire que ce fut une enquête imparfaite et inutile. Seule la très célèbre enquête de Kinsey effectuée en 1948 et 1954 aux Etats-Unis nous permet de disposer de quelques chiffres. A cette époque, 8 % d'hommes et 4 % des femmes rapportaient avoir eu une expérience sexuelle avec des animaux. Pour les hommes, le chiffre s'élève même à 17 % parmi les garçons élevés dans une ferme. Kinsey relate que dans les campagnes ces pratiques étaient socialement plutôt bien admises. Par contre, dans les villes, où une telle activité était jugée dégradante, la fréquence était moindre. On peut dès lors imaginer la quiétude des petites bourgades du middle-west américain, quand de jeunes hommes, à défaut de femmes, pouvaient librement s’éprendre d’une jolie génisse. Ainsi, à défaut de partir à l’est se trouver une belle polonaise ou ukrainienne, il reste la possibilité pour l’homme de la terre de se rendre au salon de l’agriculture !

L’enquête Kinsey, du fait de son ancienneté et des différences existant entre l’Europe et les Etats-Unis, ne nous apporte rien. C’est un peu comme si vous décidiez de vous renseigner sur la visite des gorges du Verdon en regardant « Délivrance ». Dans les faits, quelle est la personnalité réelle des zoophiles ?

Des chercheurs en sexologie ont voulu en savoir un peu plus sur ces adeptes d'une sexualité hors normes. Deux études ont été présentées au congrès mondial de sexologie clinique de Paris en 2001.

Afin d'étudier leur personnalité et leurs motivations, une allemande, Andrea Beetz, a recueilli des informations à travers une centaine de questionnaires adressés à des internautes zoophiles, complétés d'interviews. Chose peu étonnante, elle a trouvé dans cette population de zoophiles plus de personnes timides et inhibées que dans la population générale. On s’en serait un peu douté ! si vous êtes un play-boy et que vous levez tous les canons de la terre vous n’allez pas jeter votre dévolu sur une biquette.

« Moins conventionnels, remettant plus facilement en question les normes, la plupart ne sont pas à l'aise en société et ont du mal à exprimer leurs sentiments », nous explique cette étude. Ils seraient de même moins motivés par le pouvoir, la recherche du prestige ou d'un statut social. « Jugés sympathiques par leur entourage, ils accordent beaucoup d'importance aux relations avec les autres », nous explique encore Adrea Beetz. Ils ont un besoin important de passer du temps en compagnie, que ce soit avec des hommes ou avec animaux.

Voilà une étude qui ne nous apprend pas grand-chose. On décrit vaguement un profil à partir d’un échantillon parcellaire d’internautes. Dès lors, on n’est pas dans une étude clinique mais dans une tentative de compréhension. De plus, ces gens qui ont répondu à ces questionnaires, ont-ils eu des relations avec des animaux ou bien, se sont-ils contenté de regarder des vidéos mettant en scène des rapports entre des individus et des animaux. C’est très différent et cela ne permet pas de parler d'une orientation sexuelle zoophile.

On aurait pu penser que la zoophilie concernait des personnes n'arrivant pas à avoir des relations sexuelles avec des humains, le choix du partenaire sexuel animal se faisant « faute de mieux ». En fait dans son étude, seules 12 % des personnes admettent être dans ce cas. Pour les autres, il semble que la zoophilie soit un choix délibéré puisqu’ils avouent se sentir attirés émotionnellement et sexuellement par leur animal.

A l'heure où de nombreux comportements jugés autrefois hors normes sont aujourd'hui admis par nos sociétés modernes, Hani Miletski, une américaine, se demande si la zoophilie pourrait être reconnue comme un mode d'expression de la sexualité humaine. Elle aussi a étudié à partir de questionnaires les comportements sexuels de zoophiles. Dans son étude 90 % des hommes et 82 % des femmes, avouant leurs zoophilie, disent avoir eu des relations hétéro ou homosexuelles dans l'année précédente.

Encore une fois, je reste extrêmement circonspect vis à vis de ce type d’études. L’attirance pour un animal peut en effet difficilement s’expliquer, au contraire des perversions classiques, mettant en scène un être humain. Ces pourcentages, dans la mesure où l’échantillon n’a pas été testé, n’ont aucune validité scientifique. Qui sont ces gens qui répondent ? Des allumés épars, des mythomanes prêts à répondre à tout et n’importe quoi ? Je reste dubitatif.


De plus, le docteur Agnès Mocquard, qui signe l’article sur Doctissimo, est bien mal renseignée lorsqu’elle affirme : « On peut noter qu'en France la zoophilie n'est pas répréhensible par la loi, seuls les actes de cruauté ou de torture sur des animaux pouvant être punis. Dans d'autres pays, c'est un crime. »

Dans les faits, dans l’ancien régime, la bestialité était interdite et punie de mort puisqu’elle était considérée comme un péché gravissime. C’est ainsi qu’en France, en 1601, jugeant en appel, le Parlement de Paris condamnait à mort Claudine de Culam, née à Rozay-en-Brie, âgée de 16 ans, domestique chez Monsieur le Prieur de Reverecourt depuis quatre ans, « bien et dûment atteinte et convaincue d'avoir eu habitation charnelle avec un chien blanc tacheté de roux », après que les magistrats — à la demande expresse de la mère qui était sûre de l'innocence de sa fille — acceptèrent une étude scientifique et pragmatique. Le chien et la jeune fille ont été étranglés et leurs corps brûlés, leurs cendres jetées aux vents pour qu'il ne reste rien de cet accouplement.

Le Code pénal de 1791, promulgué par la Constituante, a aboli les crimes de sodomie et de bestialité. La laïcisation du droit et la pensée libérale des révolutionnaires a conduit naturellement à dépénaliser les comportements homosexuels et zoophiles. Napoléon, dans son Code pénal de 1810, confirmera cette dépénalisation. Au cours des XIXe et XXe siècle, les juridictions pénales ont pu condamner des actes zoophiles violents, sur le fondement des actes cruels ou des mauvais traitements envers les animaux de compagnie ou apprivoisés (seuls protégés). Cette liberté durera jusqu’en mars 2004, puisqu’aucune loi ne punissait la bestialité sauf dans le cas où l'animal subissait des sévices graves.

L’état ayant comme d’habitude, des initiatives passionnantes, il se trouve que la loi n° 2004-204 du 9 mars 2004 portant adaptation de la justice aux évolutions de la criminalité, ajoute la précision « ou de nature sexuelle » à l'article 521-1 du code pénal qui devient :

« Le fait, publiquement ou non, d'exercer des sévices graves ou de nature sexuelle ou de commettre un acte de cruauté envers un animal domestique, ou apprivoisé, ou tenu en captivité, est puni de deux ans d'emprisonnement et de 30 000 euros d'amende. À titre de peine complémentaire, le tribunal peut interdire la détention d'un animal, à titre définitif ou non.
Les dispositions du présent article ne sont pas applicables aux courses de taureaux lorsqu'une tradition locale ininterrompue peut être invoquée. Elles ne sont pas non plus applicables aux combats de coqs dans les localités où une tradition ininterrompue peut être établie.
Est punie des peines prévues au premier alinéa toute création d'un nouveau gallodrome. Est également puni des mêmes peines l'abandon d'un animal domestique, apprivoisé ou tenu en captivité, à l'exception des animaux destinés au repeuplement. »

La loi est finalement injuste puisque, que vous offriez un collier de perles à votre chèvre adorée, ou que vous abandonniez cruellement votre chien au bord d’une autoroute, la peine sera la même. L’amour est bien mal récompensé dans notre beau pays ! Donc, vous pouvez tuer un taureau, faire se battre des coqs, mais jetez vite le chatterton que vous réserviez à votre hamster favori et quittez-le. Il sera triste mais vous éviterez des ennuies avec la justice !

Dans les faits donc, la zoophilie, ou bestialité, choque surtout parce son caractère « contre-nature » et son côté révoltant. Pour ma part, je reste méfiant vis à vis des prétendues études désirant explorer ces sombres penchants de l’âme humaine.

Je reste persuadé que la zoophilie, reste dans sa grande majorité, une solution subsidiaire pour des individus n’ayant pas accès à un partenaire de l’autre sexe, c’est à dire des gens très isolés :

  • Soit socialement du fait de leurs conditions de vie (solitude, physique très ingrat, absence totale de partenaire de l’autre sexe sans volonté de recourir à l’homosexualité, localisation géographique, etc.). Dans ces cas, elle reste un palliatif et ne représente pas nécessairement un acte grave d’un point de vue psychopathologique, malgré son apparence aberrante. En effet, dans des conditions plus normées, c’est à dire, lorsque des rapports sexuels avec un partenaire deviennent possibles, la zoophilie disparaît. Elle apparaît alors comme le pendant sexuel du célèbre proverbe : faute de grives, on mange des merles. Il faut admettre que les individus sont inégaux face aux besoins sexuels et que certains sont capables de repousser les limites pour les assouvir, préférant par exemple une jolie chèvre que leur main droite. On doit aussi admettre que les barrières morales sont fragiles et qu'une pratique exceptionnelle, devenant commune, peut se répandre d'autant plus facilement que celles-ci disparaissent.

  • Soit socialement du fait d’une arriération mentale plus ou moins importante. Dans ce cas, on a affaire à des graves troubles psychologiques provoquant des aberrations comportementales multiples. Tous les domaines de la vie sont touchés et il est normal que la sexualité de tels individus soient aussi bouleversées, les amenant à des pratiques hors normes. On se trouve dans ce cas face à des cas relevant de la psychiatrie lourde, pour lesquels, il serait injuste et stupide d’isoler les pratiques sexuelles, puisqu’elles ne sont pas représentatives d’un état mais juste concomitantes à cet état. Un adulte doté des capacités sexuelles normales mais ayant des capacités intellectuelles d’un petit enfant, sans jugement ni inhibition aucune, aura forcément des problèmes de ce type.

A côté de ces catégories citées ci-dessus, il reste finalement sans doute une très faible marge d’individus, pour qui la zoophilie est un attrait ne s’expliquant pas logiquement :

  • En premier, viennent les voyeurs et les curieux, pas vraiment zoophiles, mais pour qui, le caractère phénoménal de cette pratique, est attirant. Finalement, ce sont les mêmes qui ralentiront sur l’autoroute pour voir un accident de la route, au cas où i y aurait su sang et des tripes. Sans doute, que leur curiosité, teintée de voyeurisme, trouve un intérêt dans le visionnage de cènes zoophiles. Une vidéo montrant la domination d’une femme soumise à un animal, leur procurera sans doute, un émoustillement passager teinté de culpabilité. Juste un peu dérangés, ils ne sont pas véritablement pervers. Un peu idiots, un peu amoraux, un peu voyeurs, ce sont les mêmes qui regarderont les vidéos gore montrant un type se faire décapiter par exemple.

  • Enfin, il reste des individus profondément pervers chez qui, rien ne peut expliquer logiquement le goût pour la bestialité. On quitte dès lors la perversion pour entrer de plain-pied dans la perversité. Dénué de conscience, on connaît bien mal ces personnes que la psychopathologie appelle des psychopathes. Sadiques, violeurs, escrocs, etc., les psychopathes se signalent par une absence totale de morale et de conscience et sont dès lors totalement hermétiques à tout traitement. Sans doute que pour des raisons inconnues, chez certains d’entre eux, la bestialité, représente le nec plus ultra du fantasme. Mais bien malin qui pourra comprendre le fonctionnement de ces individus dont les pires deviennent des tueurs en série. Quentin Debray, psychiatre que j’ai cité dans un article précédent, a rédigé un des seuls ouvrages français sur la psychopathie. Et la seule chose que l’on apprenne, c’est que si l’on connaît les dégâts qu’ils provoquent, on ne comprends toujours pas les motivations réelle du psychopathe.

Donc, voilà ce que je pouvais dire de la zoophilie. Pratique exceptionnelle, le plus souvent explicable par des conditions de vie très particulière, elle ne devient une perversion avérée que dans de très rares cas. Dès lors méfions-nous des prétendues études de sexologie qui tendant à nous faire croire qu’on pourrait comprendre ce qui restera incompréhensible.

Dans un futur article racoleur, je parlerai de la pédonécrozoophilie, qui est le fait d’aimer copuler avec des bébés animaux morts !

Mais non, pff, je rigole !

Les lecteurs zoophiles apprécieront !

Le texte accompagnant la photographie de la chèvre, en tête de cet article, est le refrain de la chanson de Marie Dubas, aussi interprétée par Edith Piaf puis Serge Gainsbourg, intitulée "Mon légionnaire". Paroles: Raymond Asso. Musique: Marguerite Monnot, 1936.

19 Comments:

Blogger Laure Allibert said...

Ouf, vous m'avez fait peur avec la pédonécrozoophilie...

17/3/07 12:05 PM  
Blogger philippe psy said...

Et encore j'aurais pu aborder la pédonécroacrotomozoophilie ! C'est pareil sauf que le bébé anima mort doit être amputé !

Non, dans les faits, cela m'amusait de parler de zoophilie, simplement parce que c'est plus phénoménal que courant, fort heureusement.

Par contre prochainement, je ferai un bel article sur la nécrophilie !

17/3/07 12:46 PM  
Anonymous Anonyme said...

oui... encore que certains ne s'en plaindront pas... si je me rappelle bien il y a quelques années (une bonne dizaine pour le moins)une femme qui devait être embaumée avait été "réanimée" par un nécrophile en plein assouvissement de son penchant ... La vie est pleine de surprises parfois. Il aurait plutôt du jouer au loto se jour là.

18/3/07 5:08 PM  
Blogger philippe psy said...

Hmm... Lapin Jaune ? Pour quoi un lapin ? Pourquoi commenter cet article et ... presque soutenir de telles pratiques ou du moins leur trouver une utilité. Parlez Lapin jaune, libérez-vous...

18/3/07 8:03 PM  
Anonymous Anonyme said...

ah non... je na pousse pas la misanthropie jusqu'à la zoophilie ! (même si plus je connais l'être humain et plus j'aime les cochons d'inde) ... il n'empêche qu'à certaine période de l'histoire apparemment ça ne gênait guère (Zeus se métamorphosant en taureau ou en cygne pour séduire des mortelle moi ça m'a toujours fait tiquer)

26/3/07 6:16 PM  
Anonymous Anonyme said...

Sevices sexuels = tortures, acte de violence sexuelle

Vous ne trouverez pas de jurisprudence condamnant une femme qui suce son chien, alors que des toreros plantent leur épée dans le dos d'un taureau sous les applaudissements.

La justice c'est aussi du bon sens, et heureusement pour la société.

Tout ceci n'est qu'une question de moeurs, en songeant que dans les années 80, l'homosexualité était encore illégale.
Chacun pratique la sexualité qu'il désire tant que ça ne blesse personne.

Je m'etonne que l'auteur de l' article puisse catégoriser les personnes pratiquant la zoophilie alors qu'il n'en a jamais rencontré.

24/6/07 5:40 PM  
Anonymous Anonyme said...

Je suis assez d'accord avec cette remarque.
Le besoin de tout expliquer et classer par catégorie (monstres, psychopathes et déficient mentaux) est très réducteur et peu constructif.
Il s'agit peut être d'une sorte d'exutoire où l'auteur essaye inconsciemment de se valoriser ou d'effacer ses propres complexes ou lacunes. Une façon de flatter son égo et de se rassurer sur sa propre nature.

Je crois que cela est beaucoup plus complexe que peut le clamer l'auteur de ce blog.

Le comportement de chacun qu'il soit sexuel ou social est issu de l'ensemble de ses expériences, de son vécu. Il sagit de tout ce qui peut construire la personnalité de chacun.
Il n'existe aujourd'hui aucune personne qui ne pense comme son voisin.Le psychisme de l'Homme est aussi complexe et varié qu'il peu exister d'êtres différents et de vies différentes!

les personnes maigres ne sont pas toutes anorexiques
les personnes grosses ne sont pas toutes boulimiques
Et les personnes de poids normal ne mangent pas toutes de façon modérée...

26/7/07 3:21 PM  
Anonymous Anonyme said...

Je suis assez d'accord avec cette remarque.
Le besoin de tout expliquer et classer par catégorie (monstres, psychopathes et déficient mentaux) est très réducteur et peu constructif.
Il s'agit peut être d'une sorte d'exutoire où l'auteur essaye inconsciemment de se valoriser ou d'effacer ses propres complexes ou lacunes. Une façon de flatter son égo et de se rassurer sur sa propre nature.

Je crois que cela est beaucoup plus complexe que peut le clamer l'auteur de ce blog.

Le comportement de chacun qu'il soit sexuel ou social est issu de l'ensemble de ses expériences, de son vécu. Il sagit de tout ce qui peut construire la personnalité de chacun.
Il n'existe aujourd'hui aucune personne qui ne pense comme son voisin.Le psychisme de l'Homme est aussi complexe et varié qu'il peu exister d'êtres différents et de vies différentes!

les personnes maigres ne sont pas toutes anorexiques
les personnes grosses ne sont pas toutes boulimiques
Et les personnes de poids normal ne mangent pas toutes de façon modérée...

26/7/07 3:22 PM  
Anonymous Anonyme said...

oui je voulais dire un truc et je vois que c'est assez bien dit par francky...
chaque cas est unique
de plus la société évolue trop vite
y'a pas très longtemps l'adultère, l'homosexualité, la sodomie étaient pourfendues on ne voit pas pourquoi la bestialité devrait rester tabou, cependant c'est le cas.
Obscurantisme quand tu mous tiens !

15/9/07 3:15 AM  
Blogger Unknown said...

Pour ma part je pense que vous vous trompez en prétendant que la Loi condamne la zoophilie. Ce qu'elle condamne ce sont les sévices, éventuellement sexuels, envers un animal.
C'est un peu comme si vous prétendiez que la Loi condamne l'amour parce qu'il existe des textes de Loi punissant le viol...

20/3/08 3:45 PM  
Blogger Lifeandheart said...

Je viens de lire votre article qui ne m'a pas rien appris. Il semblerait même banaliser une chose qui ne devrait pas exister. Bref. J'aborde la zoophilie dans mes blogs, en espérant que les zoophiles pratiquants des actes, soyons quand même honnêtes, contre nature, soient interpellés par mon article et qu'au terme de celui-ci ils aient la riche idée de consulter un bon psy et non pas votre blog. N'oublions pas que la zoophilie entre dans les principales paraphilies soignées en psychiatrie. A mon sens un humain adepte de zoophilie demeure un être pervers. Cet homme ou cette femme doit le savoir. Il faut donc le lui dire. La sexualité des animaux n'étant pas la nôtre, je plains le pauvre chien ou la pauvre chèvre qui se fait, par force, sodomiser. Perso cela ne me plairait pas, je crois même que je serais capable de me défendre jusqu'au meurtre; alors pourquoi ces pauvres bêtes qui ne peuvent pas se défendre, réduites à de simples objets de plaisir, n'éprouveraient-elles pas la gêne, la souffrance, enfin un ressenti tout à fait insupportable? J'ai lu l'année dernière que trois chiens ont tué leur maîtres (médecin) qui abusaient d'eux et à l'occasion les prêtait à ses invités. Drôle d'humanité, tout de même! Pour tout être civilisé, la beauté de l'acte sexuel demeure dans la qualité de l'échange. Peut-il y en avoir entre un chien, par exemple, et son proprio alors que l'acte n'est pas consenti et que les préliminaires propres aux humains sont absents? Comment un chien, une vache, une chèvre... éprouveraient-ils la jouissance par la pénétration anale? Un humain en est capable grâce à la masturbation, mais qu'en est-il d'un animal? Mais, enfin, que tout ceci est dégueu! Voici une adresse pour vos lecteurs et lectrices: http://www.cabinet-conjugalie.com

4/7/11 9:45 AM  
Blogger Loup sauvage said...

Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

20/2/15 2:36 PM  
Blogger Loup sauvage said...

Bonjour à vous Monsieur qui tenez ce blog!

Pouvez-vous publier ce commentaire de moi s'il vous plaît? J'ai supprimé mon premier commentaire ici et je renvoie ce commentaire de façon plus convenablement écrite!

Bonjour à vous Madame ou Monsieur! Désolé, je ne sais pas si vous êtes mâle ou femelle! :-)

Pour répondre à votre commentaire sur cet article ce site, même s'il n'existe pas officiellement dans l'Hexagone à ce jour, une loi condamnant la dite parfois "zoophilie", ou encore la dite parfois "bestialité" (ce dont je ne suis pas certain quand même...), il me semble pourtant que le fait que certains individus humains aient eu de simples relations sexuelles avec des individus non-humains (je pense donc là à des relations sexuelles consenties de parts et d'autres...), ait déjà suffit pour que certains jugements relativement récents dans l'Hexagone les aient condamnés pour de prétendus (par de tels jugements) "actes de cruautés envers des animaux", ou "sévices sexuels envers des animaux", ou pour un autre ou pour d'autres prétendu(s) motif(s) d'un de ces styles ou plus ou moins d'un de ces styles... Et alors que des corridas avec mises à morts sont permises de nos jours en France, comme de dites "vivisections" où des animaux sont réellement martyrisés (et alors que même certains médecins sont opposés à de telles pratiques et soutiennent le fait que des recherches puissent être faites sans de telles pratiques...), et que je pense qu'il y a souvent beaucoup trop de laxismes encore concernant des actes réels de cruautés envers des animaux... Ah l'hypocrisie de certains systèmes... :-)
Il me semble aussi que certains des individus humains se disant "antispécistes" (et donc bien sûr pas tous les individus humains se disant "antispécistes", et je suis moi-même contre des discriminations d'individus selon leurs espèces respectives...), du nom donné souvent à une certaine idéologie philosophique prônant de non-discriminations d'individus selon leurs espèces respectives, prétendent pourtant ou en gros, que "si un individu humain a des relations sexuelles avec un individu non-humain, celles-ci sont forcément imposées à l'individu non-humain", et donc qu'ils font là certaines grosses discriminations envers des individus parce qu'ils ne sont pas des humains, et alors que même selon un ou des article(s) de Wikipédia, des relations sexuelles entre certains individus d'espèces différentes existent dans la Nature, bien que celles-ci soient minoritaires mais plus fréquentes chez certains des animaux en captivités ou chez certains des animaux vivant à proximités d'individus humains...

Enfin, je pense pour ma part qu'au moins beaucoup d'individus non-humains, à leurs niveaux, ont aussi un certain libre-arbitre chacun, une fois adultes (par exemples, certains individus non-humains et y compris des chiens errants et sans avoir eu aucun maître humain, ont sauvés spontanément des individus humains...), et qu'on a encore beaucoup à apprendre d'individus non-humains en général, et qu'il est clair et évident que chaque individu, humain comme non-humain, est unique!


21/2/15 11:01 AM  
Blogger Loup sauvage said...

Bonjour à vous Madame ou Monsieur!

Désolé, je ne sais pas non plus si vous êtes mâle ou femelle! :-)

Donc selon vous en gros, "toute relation sexuelle entre un individu humain et un individu non-humain est forcément imposée à l'individu non-humain"? Vous m'avez l'air bien ignorante sur un tel sujet...

Et d'après vous en gros, "tous les individus non-humains sont forcément des êtres complètement irresponsables ou des êtres quasiment complètement irresponsables, et aucun d'entre eux ne se branle parfois, et aucun d'entre eux, du moins aucun d'entre eux en dehors de bonobos et autres chimpanzés et de dauphins, ne cherche parfois du plaisir dans un acte sexuel"? Je vous conseil donc de vous renseignez mieux, et par exemples concernant certaines recherches scientifiques concernant des recherches de plaisirs sexuels chez bien des individus non-humains et en dehors même de bonobos et autres chimpanzés et de dauphins...

21/2/15 11:15 AM  
Blogger Loup sauvage said...

Bonjour à vous Monsieur qui tenez ce blog! Pouvez-vous s'il vous plaît publier ce commentaire de moi? Je préfère cet exemplaire que le précédent (j'ai apporté quelques précisions sur cet exemplaire)...

Bonjour à vous Madame ou Monsieur!

Désolé, je ne sais pas non plus si vous êtes mâle ou femelle! :-)

Donc selon vous en gros, "toute relation sexuelle entre un individu humain et un individu non-humain est forcément imposée à l'individu non-humain"? Vous m'avez l'air bien ignorante sur un tel sujet...

Et d'après vous en gros, "tous les individus non-humains sont forcément des êtres complètement irresponsables ou des êtres quasiment complètement irresponsables, et aucun d'entre eux ne se branle parfois, et aucun d'entre eux, du moins aucun d'entre eux en dehors de bonobos et autres chimpanzés et de dauphins, ne cherche parfois du plaisir dans un acte sexuel"? [Et ce n'est pas parce qu'un individu se branle parfois qu'il va à coup sûr vouloir effectuer ou recevoir une pénétration anale!] Je vous conseil donc de vous renseignez mieux concernant certains plaisirs sexuels en général chez bien des individus non-humains et en dehors même de bonobos et autres chimpanzés et de dauphins...

25/2/15 11:26 AM  
Blogger Loup sauvage said...

Oups! Désolé! Je voulais écrire "Pour répondre à votre commentaire sur cet article sur ce site", et non pas "Pour répondre à votre commentaire sur cet article ce site"! :-)

25/2/15 11:29 AM  
Blogger Loup sauvage said...

Bonsoir à vous!

Oups! Désolé, j'aurais je crois mieux fait d'écrire "Vous m'avez l'air bien ignorant(e) sur un tel sujet", plutôt que "Vous m'avez l'air bien ignorante sur un tel sujet", puisque auparavant j'avais écrit "Madame ou Monsieur"! :-)

14/4/15 11:49 PM  
Blogger Unknown said...

Et pourquoi donc une renarde? ������������

26/10/17 10:05 AM  
Blogger Unknown said...

Pas mieux !

26/10/17 10:06 AM  

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