06 décembre, 2007

Carnet de voyages !


Tous ceux qui ont lu mes pérégrinations durant les grèves, savent de quel héroïsme je suis capable. La clandestinité ne m'avait pas fait peur. Aussi affronter les rigueurs du grand est n'était rien pour moi. Les grèves ayant pris fin, il n'était plus utile que je reste dans la résistance. Mon combat restera à jamais inconnu. Pas de médailles, ni de pension pour moi, il ne me restera que le plaisir du devoir accompli. Mais chers lecteurs, vous aurez noté, que quelques jours à peine, après que je sois entré dans l'armée des ombres les grèves cessèrent. Je vous laisse faire le lien. Sans rien rajouter : ma modestie aurait à en souffrir.

Il fallait une mission à ma hauteur, c'est ainsi que je décidai de devenir explorateur afin d'apporter la civilisation dans les contrées lointaines et de vous rapporter des souvenirs de voyage. Peut-être même que je ferai un film subventionné et que je deviendrai intermittent du spectacle ! Membres du CNC, à vos marques, un nouveau réalisateur entre en scène !

C'est ainsi que ce soir, discrètement grimé en passager anonyme, je suis arrivé en gare de Nancy, dans le TGV de 18h46.

Première constatation, les locaux connaissent des techniques modernes puisque j'ai pu observer la présence d'immeubles de plus d'un étage ! Sous une pluie battante, j'ai rallié le logement de Laurence. Je m'étais mépris ! M'imaginant une sorte de masure au sol de terre battue, dans laquelle un feu de tourbe brûlerait dans un grand âtre, j'ai été agréablement surpris.

C'est dans un immeuble de plusieurs étages que la demoiselle habite. Il n'a rien de commun avec la maison natale de Jeanne d'Arc à Domrémy : j'ai été trompé. Et il y a même l'eau courante ! Et, vous ne me croirez peut-être pas, mais tant pis, le logement dispose des mêmes commodités que les nôtres ! Laurence m'aura raconté n'importe quoi !

Moi qui lui faisais confiance, j'imaginais sa région agrémentée de mines abandonnées, de tranchées et de trous d'obus ! Finalement, alors que nous n'en connaissons que la superbe place Stanislas, Nancy est plutôt une grande ville.

Je ne voudrais bien sur pas choquer les lorrains qui me lisent. Mais j'avoue piteusement que je n'avais jamais dépassé Reims à l'est. Alors au-delà de Reims, j'imaginais une sorte de steppe, plantée de bois de bouleaux épars et parsemée de villages chétifs aux isbas de rondins et de mines. Si les régions communiquaient mieux, tout cela n'arriverait pas.

A peine arrivé, Laurence a débouché une bouteille de vin de l'ouest, appelé champagne qui ressemble furieusement à un vin pétillant de l'est que l'on nomme nous aussi champagne ! Elle nous explique qu'elle nous servira ensuite un met local dénommé pâté lorrain ! Le breuvage est gouleyant et le met agréable au palais, même si je ne sais pas comment mon organisme réagira devant un tel bouleversement. Au lieu d'une paillasse, c'est un vrai lit que l'on me propose. Je crois rêver, c'est presque comme chez nous si ce n'est ce curieux accent qui leur fait prononcer "oui", "ui", et "café", "cafè" !

Ce soir nous sortons, mon dictionnaire est prêt. Nuitamment, je tenterai de fréquenter quelques gargotes interlopes afin de recruter un guide et des porteurs. Car comme vous vous en doutez, Nancy n'est pas ma destination finale.

Demain, c'est victorieusement que j'entrerai dans Foug, patrie de la célèbre Croutonnade faouine ! Les malles de verroterie sont prêtes !

1 Comments:

Anonymous Anonyme said...

La foule criait d'un �lan puissant :


ZURNA 2 !!
ZURNA 2 !!
ZURNA 2 !!

... Et l'Empereur du Blog contemplait les masses avec grandeur.

Et la foule de poursuivre sans faiblir, laissant vibrer son cri profond :

ZURNA 2 !!
ZURNA 2 !!
ZURNA 2 !!

L'Empereur du blog, assur� de son infaillibilit� plissa l�g�rement les yeux.

Les plus proches de l'empereur virent dans ce signe un acquiescement.

Le bruit se r�pandit tr�s vite :

" L'empereur va publier son ZURNA 2!"

Ce fut comme une d�livrance.

La rumeur devint sans d�lai certitude. Le mot passait de proche en proche : "L'empereur va publier !!...L'empereur va publier!!".

S'ensuivirent des sc�nes d'embrassades comme jamais l'Empire n'en avait connu. Bient�t le vin coulait � flot dans les Tavernes. Des orgies s'improvisaient partout. M�me les femmes les plus sages, emport�es par la liesse, �puis�rent les m�les les plus vigoureux dans des �treintes paroxystiques sur toutes les places publiques. Hommes, femmes et chevaux se roulaient au sol, la bave aux l�vres, dans une joie �trange.

Puis, ph�nom�ne sans pareille, la foudre ouvrit le ciel en deux, et parut dans l'espace un gigantesque visage :

L'Empereur du blog !


L'Empereur parla depuis le firmament.

Sa voix n'�tait pas lointaine. Il parlait comme s'il �tait pr�sent aupr�s de chacun. Il parlait d'une vibration grave. Au point que chacun se sentait comme saisi.

Mais point d'effroi. Aucune panique. Chacun �tait rassur�. Rassur� et comme paralys� avec douceur.

La voix disait :

"Oui, rassure toi, je vais publier Zurna 2. Aie confiance, aie confiance en ton destin, aie confiance dans en Empereur. Zurna 2 sera publi� j'en fais le serment imp�rial."


Tojus.

12/12/07 6:18 PM  

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