Nancy by night - Nancy by day !
En plein centre ville, à peine débarqué de la gare, Nancy vous offre ce chef d'oeuvre d'art nouveau !
Jeudi soir, nous étions de sortie, plus exactement de concert. C'est assez étonnant d'habiter Paris et d'aller à un concert à Nancy. Mais bon, c'est le miracle du TGV ! Et puis, c'était une requête de mon épouse et, "ce que femme veut, Dieu le veut", comme le dit si bien le proverbe.
Après, rien à faire, même si on aurait pu aller diner à l'Excelsior, une brasserie art nouveau de la ville. Mais la pluie ininterrompue et le vent froid persistant, nous en a dissuadé. Nous nous contentons d'une balade en voiture dans la ville. La balade outre le fait de nous présenter l'incomparable patrimoine historique de la ville aura aussi eu le mérite de me montrer qu'il n'y à pas qu'à Paris, que les édiles sont devenus dingues. Je crois n'avoir jamais vu un plan de circulation aussi erratique ! De la place Stanislas, vous vous dites que vous voudriez bien voir la basilique Saint-Epvre qui dresse son clocher à quelques centaines de mètres derrière.
Aussitôt dit, aussitôt fait, et Laurence nous y emmène en prenant la direction inverse, parque manifestement à Nancy, mieux vaut oublier son sens de l'orientation pour apprendre par coeur le curieux plan de circulation mis au point par un fou sadique. Pour aller voir un truc à droite, merci de prendre sur la gauche, pour aller devant vous, faites demi-tour. C'est le truc à la mode, de rendre la ville aux piétons. C'est très sympa dans une ville du sud, en vacances, mais en décembre dans une ville de l'est, on préfère sa voiture. Par contre, je note la présence d'un superbe tramway qui traverse la ville presque vide (le tramway pas la ville), tandis que des centaines de personnes attendent à des arrêts, des bus qui ne viennent pas. Nancy, Paris, même combat, toujours des édiles qui décident ce qui est le mieux pour les contribuables.
Le lendemain, le temps est encore plus pourri que la veille. A peine sortis, des gouttes d'eau froide nous hachent le visage, tandis que des rafales cisaillantes de vent glacé, retournent les parapluies. C'est un temps à ne sortir que si on a vraiment une urgence. Sinon, mieux vaut rester au chaud, avec une provision de bois et de nourriture, pour affronter le terrible hiver lorrain. Comme disent les gens du coin : à Nancy il y a deux saisons, l'hiver et le quinze août. Même si cette année, il n'y a pas eu de quinze août !
Deux minutes après être sortis, nous retournerons donc au chaud, guettant une accalmie qui finit par arriver une heure après. Il est bien trop tard pour aller aux confins de la Meurthe-et-Moselle, tout près de la Meuse, à Foug. Et puis il fait trop froid ! Rien que l'idée de prendre la voiture pour y aller me déprime. En plus, c'est une voiture normale, sans chenilles et je ne suis pas sur qu'on puisse parvenir là-bas sans encombres.
C'est dépité, que nous nous baladerons en centre ville, et retournerons voir de jour, ce que nous vîmes de nuit. Je note que de jour, la place Stanislas, semble plus petite que de nuit. M'étant déjà fait avoir et ayant déjà goûté les spécialités locales, je me garde bien d'acheter des bergamotes. Ok pour la mirabelle, la quiche lorraine, le gris de Toul et le pâté lorrain mais, jamais plus de bergamotes, on a l'impression de bouffer des bonbons à la lessive !
Puis retour à la gare pour monter dans le TGV de 18h15 qui nous ramènera à Paris-Est en une heure et demie. Et devant la gare de Nancy, comme à l'arrivée, toujours ce même étonnement de voir une tour hideuse sortie tout droit de la table à dessin d'un architecte soviétique, sorte de grosse verrue hideuse, plantée là en plein centre ville.
Négligeant cet étron architectural, je me poste devant la gare, puis me retournant, tel Mac-Arthur aux Philippines, face à un journaliste de l'Est-Républicain, je lance mon fameux :
Après, rien à faire, même si on aurait pu aller diner à l'Excelsior, une brasserie art nouveau de la ville. Mais la pluie ininterrompue et le vent froid persistant, nous en a dissuadé. Nous nous contentons d'une balade en voiture dans la ville. La balade outre le fait de nous présenter l'incomparable patrimoine historique de la ville aura aussi eu le mérite de me montrer qu'il n'y à pas qu'à Paris, que les édiles sont devenus dingues. Je crois n'avoir jamais vu un plan de circulation aussi erratique ! De la place Stanislas, vous vous dites que vous voudriez bien voir la basilique Saint-Epvre qui dresse son clocher à quelques centaines de mètres derrière.
Aussitôt dit, aussitôt fait, et Laurence nous y emmène en prenant la direction inverse, parque manifestement à Nancy, mieux vaut oublier son sens de l'orientation pour apprendre par coeur le curieux plan de circulation mis au point par un fou sadique. Pour aller voir un truc à droite, merci de prendre sur la gauche, pour aller devant vous, faites demi-tour. C'est le truc à la mode, de rendre la ville aux piétons. C'est très sympa dans une ville du sud, en vacances, mais en décembre dans une ville de l'est, on préfère sa voiture. Par contre, je note la présence d'un superbe tramway qui traverse la ville presque vide (le tramway pas la ville), tandis que des centaines de personnes attendent à des arrêts, des bus qui ne viennent pas. Nancy, Paris, même combat, toujours des édiles qui décident ce qui est le mieux pour les contribuables.
Le lendemain, le temps est encore plus pourri que la veille. A peine sortis, des gouttes d'eau froide nous hachent le visage, tandis que des rafales cisaillantes de vent glacé, retournent les parapluies. C'est un temps à ne sortir que si on a vraiment une urgence. Sinon, mieux vaut rester au chaud, avec une provision de bois et de nourriture, pour affronter le terrible hiver lorrain. Comme disent les gens du coin : à Nancy il y a deux saisons, l'hiver et le quinze août. Même si cette année, il n'y a pas eu de quinze août !
Deux minutes après être sortis, nous retournerons donc au chaud, guettant une accalmie qui finit par arriver une heure après. Il est bien trop tard pour aller aux confins de la Meurthe-et-Moselle, tout près de la Meuse, à Foug. Et puis il fait trop froid ! Rien que l'idée de prendre la voiture pour y aller me déprime. En plus, c'est une voiture normale, sans chenilles et je ne suis pas sur qu'on puisse parvenir là-bas sans encombres.
C'est dépité, que nous nous baladerons en centre ville, et retournerons voir de jour, ce que nous vîmes de nuit. Je note que de jour, la place Stanislas, semble plus petite que de nuit. M'étant déjà fait avoir et ayant déjà goûté les spécialités locales, je me garde bien d'acheter des bergamotes. Ok pour la mirabelle, la quiche lorraine, le gris de Toul et le pâté lorrain mais, jamais plus de bergamotes, on a l'impression de bouffer des bonbons à la lessive !
Puis retour à la gare pour monter dans le TGV de 18h15 qui nous ramènera à Paris-Est en une heure et demie. Et devant la gare de Nancy, comme à l'arrivée, toujours ce même étonnement de voir une tour hideuse sortie tout droit de la table à dessin d'un architecte soviétique, sorte de grosse verrue hideuse, plantée là en plein centre ville.
Négligeant cet étron architectural, je me poste devant la gare, puis me retournant, tel Mac-Arthur aux Philippines, face à un journaliste de l'Est-Républicain, je lance mon fameux :
"Foug, i will be back !"
10 Comments:
Alors on passe des sommets zurnaiques pour arriver a Nancy by night et autres croutonnades !
Quelle decheance.
A moins evidemment, que Nancy by night ca vaille le deplacement. Mais soyons honnetes, est ce vraiment mieux que les soirees de vos copines chez vous ? Ou meme, oserais je le dire, les campagnes electorales ou on veut casser la gueule au calife et prendre sa place ?!?
Ceci dit, j'ai un tres bon souvenir d'une soiree dans un bar mulhousien ou il se passait des choses pas tres catholiques, mais comme le catholicisme n'etait pas le but recherche, ce n'etait pas tres grave et meme plutot bienvenu.
Je me demande d'ailleurs si ce bar a survecu au nettoyeur sarkozy ?
Désolé, Mulhouse est en Alsace, ne confondez pas avec la Lorraine ! Roooooo
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Monomaniaque
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Victoire, "Zurnisme" est référencé deux fois par Google.
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-====< Toju -====<
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(bis) Alors et cette histoire, c'est pour quand ? l'homme à la flûte ne cesse de hanter mes jours et mes nuits
Oui bon d'accord, j'ai peut etre dit une betise, mais elle est un peu comprehensible !
Et elle n'enleve rien au contenu de mon commentaire !
Un paquet de chips en bonne et dûe forme (c'est à dire presque vide) attendait Philippe !! Oseriez-vous insinuer que je ne sais pas recevoir ???
Je n'oserais certainement pas (si c'est de moi qu'il s'agit!).
Mais vu ses histoires de soirees avec ses copines, on est en droit de se demander s'il allait avoir droit au paquet en bonne et due forme!
Je vois que ces craintes n'etaient pas fondees.
La foule criait d'un élan puissant :
ZURNA 2 !!
ZURNA 2 !!
ZURNA 2 !!
... Et l'Empereur du Blog contemplait les masses avec grandeur.
Et la foule de poursuivre sans faiblir, laissant vibrer son cri profond :
ZURNA 2 !!
ZURNA 2 !!
ZURNA 2 !!
L'Empereur du blog, assuré de son infaillibilité, plissa légèrement les yeux.
Les plus proches de l'empereur virent dans ce signe un acquiescement.
Le bruit se répandit très vite :
" L'empereur va publier son ZURNA 2!"
Ce fut comme une délivrance.
La rumeur devint sans délai certitude. Le mot passait de proche en proche : "L'empereur va publier !!...L'empereur va publier!!".
S'ensuivirent des scènes d'embrassades comme jamais l'Empire n'en avait connu. Bientôt le vin coulait à flot dans les Tavernes. Des orgies s'improvisaient partout. Même les femmes les plus sages, emportées par la liesse, épuisèrent les mâles les plus vigoureux dans des étreintes paroxystiques sur toutes les places publiques. Hommes, femmes et chevaux se roulaient au sol, la bave aux lèvres, dans une joie étrange.
Puis, phénomène sans pareille, la foudre ouvrit le ciel en deux, et parut dans l'espace un gigantesque visage :
L'Empereur du blog !
L'Empereur parla depuis le firmament.
Sa voix n'était pas lointaine. Il parlait comme s'il était présent auprès de chacun. Il parlait d'une vibration grave. Au point que chacun se sentait comme saisi.
Mais point d'effroi. Aucune panique. Chacun était rassuré. Rassuré et comme paralysé avec douceur.
La voix disait :
"Oui, rassure toi, je vais publier Zurna 2. Aie confiance, aie confiance en ton destin, aie confiance dans en Empereur. Zurna 2 sera publié, j'en fais le serment impérial."
Tojus.
Monsieur,
Votre blog présente des aspects fort édifiants, et je vous en sais gré.
Vos analyses ont maintes fois prouvé leur pertinence, agrémentées d'un humour fort appréciable.
Pour tous ces éléments, nous ne saurions que trop vous remercier.
Toutefois, nous devons à la science architecturale de préciser que la daube que vous fîtes figurer en tête de votre article assortie d'un commentaire l'associant à l'"art nouveau", est insultante pour cette riche époque de l'Art Nouveau, dont Budapest fut un des creusets avant que le socialisme ne souille son sol.
Nous vous prions de bien vouloir considérer que la présente est constitutrice d'un droit de réponse, et vous prions d'inclure celui-ci dans votre blog aux conditions déterminées par la loi.
Veuillez agréer, monsieur, l'expression de nos salutations distinguées.
Tojus magyarus.
Toju, ou le spam ré-inventé...
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