Interdiction de penser !
El Gringo enfin arrêté après que j'aie dénoncé ses écrits violemment sexistes
au Procureur de la République de Seine-Saint-Denis.
J'avais noté une dérive sectaire dans son blog !
En plus il possédait une moto américaine !
au Procureur de la République de Seine-Saint-Denis.
J'avais noté une dérive sectaire dans son blog !
En plus il possédait une moto américaine !
Les sectes "sont un non-problème" en France, affirme Emmanuelle Mignon, directrice de cabinet du président Nicolas Sarkozy, dans un entretien publié mercredi 20 février dans l'hebdomadaire VSD. Puis, elle rajoute : "Quant à la Scientologie, "je ne les connais pas, mais on peut s'interroger. Ou bien c'est une dangereuse organisation et on l'interdit, ou alors ils ne représentent pas de menace particulière pour l'ordre public et ils ont le droit d'exister en paix".
Aussitôt, c'est la levée de boucliers au PS et bien sûr ces mots ont aussitôt été démentis par un communiqué de l'Elysée: "Je n'ai jamais tenu les propos qui me sont prêtés par l'hebdomadaire VSD", assure Emmanuelle Mignon.
Hier, démentant les propos de sa directrice de cabinet, le chef de l'État s'est défendu, d'avoir jamais eu la moindre faiblesse envers les sectes.
«Ma position a toujours été très claire, a lancé Nicolas Sarkozy. Les activités sectaires sont inacceptables, inadmissibles, il faut faire preuve de la plus grande fermeté. »
Et d'ajouter : «Ce n'est pas à moi de dire si la scientologie est une secte. Il y a une commission pour cela.» Une manière de conforter la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes), dont le Président s'est dit "encouragé" par les propos présidentiels.
Ce que je trouve curieux, c'est que personne n'ait prêté plus d'attention que cela à cette petite polémique. Ce qui a semblé choquer les belles âmes, c'est qu'on puisse se désintéresser des sectes. En revanche, il semble normal de les combattre. Pourtant au nom de quels grands principes combat-on les sectes ? Je me le demande encore.
Etymologiquement, le mot secte vient du latin secta, défini comme une voie que l'on suit, une doctrine philosophique, une secte. Ce terme serait dérivé dérivé du verbe sequor, qui signifie suivre. Toutefois, certains étymologistes le font dériver du latin secare, qui signifie couper, par opposition à religion, qui pourrait venir du latin religare signifie "relier". Ce mot désignait soit une sous-branche d'une religion reconnue et bien établie, soit un groupe de personnes qui se regroupent autour d'un maître de pensée.
Le mot secte en grec équivalent de la secta latine est hairesis. Une hérésie est une école de pensée. Le jardin d'Épicure était une hairesis. Le mot secte a d'abord désigné soit un ensemble d'hommes et de femmes partageant une même doctrine philosophique, religieuse, etc. soit un groupe plus ou moins important de fidèles qui se sont détachés de l'enseignement officiel d'une Église et qui ont créé leur propre doctrine.
Actuellement, il est devenu un terme polémique, qui désigne un groupe ou une organisation le plus souvent à connotation religieuse dont les croyances ou le comportement sont jugés obscurs ou dévoyés. Généralement les responsables de ces groupes sont accusés d'une part de brimer les libertés individuelles au sein du groupe ou de manipuler mentalement leurs disciples afin de s'approprier leurs biens, de les maintenir sous contrôle, etc. et d'autre part d'être une menace pour l'ordre social.
Le seul fait d'être en rupture avec les normes de la société ne suffit pas à définir une secte. Par exemple, certains mouvements politiques, sans être forcément dangeureux, ont des visions politiques bien différentes de celle qui est pratiquée. L'expression "mouvement coercitif" avait, un temps, été préférée au terme secte, mais son utilisation aurait permis d'englober dans cette définition, certains groupes politiques totalitaires.
En France, fin 1993, la Commission nationale consultative des droits de l'Homme proposait cette définition : "Groupement se présentant ou non comme une religion, dont les pratiques constatées sont susceptibles de tomber sous le coup de la législation protectrice des droits des personnes ou du fonctionnement de l'État de droit ; comportement sectaire : refus des lois, en exerçant des voies de fait, en accomplissant des détournements, des abus de confiance, des infractions financières et fiscales, des mauvais traitements, de la non-assistance à personne en danger, des incitations à la haine raciale, des trafics de stupéfiants."
Le rapport de 1999 de la MILS donnait la définition plus brève : "Association de structure totalitaire, déclarant ou non des objectifs religieux, dont le comportement porte atteinte aux droits de l'Homme et à l'équilibre social."
Avec cela, on est bien avancé. Qu'est-ce qu'une structure totalitaire ? Une entreprise dans laquelle seul le patron décidé est-elle une structure totalitaire ? On m'opposera qu'une entreprise est régie par un tas de lois et décrets. Et donc ? Une secte aussi puisqu'elle est généralement conçue sous la forme associative et donc soumise tant au droit associatif qu'aux impératifs d'ordre public.
Enfin, un groupement non constitué sous la forme associative, n'est pas non plus illégal. Ainsi une bande de potes se retrouvant au troquet pour faire un billard hebdomadaire est un groupement légal. Ce groupement régulier et temporaire n'en est pas moins soumis aux dispositions d'ordre public.
On s'aperçoit que quel que soient ces groupements dits sectaires, il n'est pas besoin d'un arsenal législatif ou règlementaire supplémentaire pour les combattre. Déclarées ou non, ces "sectes" sont déjà soumises à des prescriptions d'ordre public. Pourquoi dès lors ne cesser de débattre de quelque chose d'aussi anodin. Dans les faits Emmanuelle Mignon, parlant de la Scientologie, a raison de dire "soit c'est dangereux et on le prouve auquel car on l'interdit, soit on ne s'en occupe pas". Il faudrait donc s'en remettre à des preuves positives et non à des suspicions nauséabondes.
Ces définitions données par nos chers amis des Droitdlom sont donc soit totalement bâclées soit un aveu d'impuissance à dire la vérité. Car dans les faits, ce ne sont pas les clubs de pétanque ou de moto ou encore les groupements d'astronomes amateurs que pourchasse notre état bienveillant et vigilant. Non, ce que n'ose pas dire l'état, c'est que ce sont les groupes religieux qui sont étroitement surveillés et pourchassés.
Rien n'est pire pour état de droit ayant la laïcité comme mot d'ordre que la foi. La foi abat des montagnes car elle se moque des contingences. Ainsi, un médecin profondément catholique ne réalisera jamais un IVG, même si l'état l'y contraint. Car pour ce médecin, au-dessus des instances judiciaires, il y a Dieu. Et dans son échelle de valeurs, Dieu est plus à craindre et à respecter que ses supérieurs hiérarchiques. La prison ferme lui fera toujours moins peur que de remettre en cause son Salut.
On pourra toujours vanter la laïcité, celle-ci n'est valable qu'après une chasse aux croyants réussie. Dans les faits, la foi est l'autorité supérieure, la seule force capable de venir à bout des pires dictatures. Un individu ayant la foi, quelle que soit cette foi, se fera tuer sur place plutôt qu'abdiquer ses croyances. C'est le propre de tous les martyrs.
Cette lutte antisecte est donc une arnaque. Evidemment tout le monde est d'accord pour interdire les groupements coupables d'escroquerie, d'abus de faiblesse et d'extorsion de fonds. Personne ne le discute. Mais je le répète, nul besoin de nouvelles lois pour faire appliquer le droit. Tout existe déjà.
Si je dis que cette chasse aux secte est une arnaque, c'est qu'elle est la preuve qu'aujourd'hui en France, il est interdit de croire à autre chose qu'en l'état. Tous les déviants sont sévèrement punis, qu'il s'agisse des libéraux en politique ou de croyants ne se retrouvant pas dans les grandes religions.
En politique, on le sait, il y a une doxa de laquelle on ne s'écarte pas. La sécu c'est bien, le système social à la française c'est merveilleux, l'immigration est une chance. De droite à gauche, tous les partis s'alignent sur cette pensée unique. De fait, les libéraux et plus encore les libertariens sont pourchassés. Une chose aussi anodine que de vouloir choisir son système d'assurance maladie
En matière de religions, voici bien longtemps que l'état a coupé les jarrets des grandes religions monothéistes. Le ministre de l'intérieur veille au grain. Il n'y a qu'à écouter nos chers évêques pour se rendre compte qu'ils pourraient carrément être salariés de l'état ! D'ailleurs, les églises se sont vidées.
En faisant la chasse aux sectes, qu'on ne s'y trompe pas, l'état ne compte pas faire cesser d'abominables pratiques. Ca, ce serait normal, cela s'appelle faire régner l'ordre public. Non, en pourchassant les sectes, en se montrant vigilant, très vigilant, l'état veut vous interdire de penser qu'il existe peut-être d'autres croyances que le catéchisme dont il nous bourre le crâne.
En affirmant que : «ma position a toujours été très claire, les activités sectaires sont inacceptables, inadmissibles, il faut faire preuve de la plus grande fermeté», soit Nicolas Sarkozy se montre prudent et compose avec l'adversaire, soit il démontre à ceux qui ne l'ont pas compris qu'il n'a rien, mais alors rien du tout de libéral et que la France poursuit son lent déclin. Déclin issu de ce catéchisme républicain de la troisième république et jamais remis en cause depuis lors.
Curieusement, à Los Angeles par exemple, les "églises curieuses" pullulent. Tout y est permis pourvu que des dispositions d'ordre public soit respectés dont les règles fiscales. Je constate que cette éclosion sectaire n'a pas remis en cause la légitimité des grandes religions. Je constate aussi que les États-Unis restent un pays qui fonctionne mieux que le nôtre. Certes, il y a Guantanamo là-bas. Mais chez nous, c'est le pays qui devient peu à peu une vaste et douce prison. Est-ce mieux ?
Les applications psychologiques de cet état d'esprit de vigilance pour ne pas dire de fliquage permanent, sont énormes. Car il y a les bœufs ou les moutons qui suivront toujours le troupeau. Il y a aussi les curieux, les créatifs qui souffriront toujours de ne pas pouvoir entreprendre sauf s'ils peuvent partir vers d'autres cieux. Le résultat est l'appauvrissement croissant de la pensée comme en atteste notre presse uniforme et grisâtre qui n'en finit pas de mourir.
Et puis, pour s'en sortir, il y a les stoïques qui se disent que c'est comme cela, et qu'il faut faire avec. Ne pas penser, ne surtout plus penser, ne rien faire et attendre en cultivant l'humour, telle est la voie la juste pour vivre en France.
Aussitôt, c'est la levée de boucliers au PS et bien sûr ces mots ont aussitôt été démentis par un communiqué de l'Elysée: "Je n'ai jamais tenu les propos qui me sont prêtés par l'hebdomadaire VSD", assure Emmanuelle Mignon.
Hier, démentant les propos de sa directrice de cabinet, le chef de l'État s'est défendu, d'avoir jamais eu la moindre faiblesse envers les sectes.
«Ma position a toujours été très claire, a lancé Nicolas Sarkozy. Les activités sectaires sont inacceptables, inadmissibles, il faut faire preuve de la plus grande fermeté. »
Et d'ajouter : «Ce n'est pas à moi de dire si la scientologie est une secte. Il y a une commission pour cela.» Une manière de conforter la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes), dont le Président s'est dit "encouragé" par les propos présidentiels.
Ce que je trouve curieux, c'est que personne n'ait prêté plus d'attention que cela à cette petite polémique. Ce qui a semblé choquer les belles âmes, c'est qu'on puisse se désintéresser des sectes. En revanche, il semble normal de les combattre. Pourtant au nom de quels grands principes combat-on les sectes ? Je me le demande encore.
Etymologiquement, le mot secte vient du latin secta, défini comme une voie que l'on suit, une doctrine philosophique, une secte. Ce terme serait dérivé dérivé du verbe sequor, qui signifie suivre. Toutefois, certains étymologistes le font dériver du latin secare, qui signifie couper, par opposition à religion, qui pourrait venir du latin religare signifie "relier". Ce mot désignait soit une sous-branche d'une religion reconnue et bien établie, soit un groupe de personnes qui se regroupent autour d'un maître de pensée.
Le mot secte en grec équivalent de la secta latine est hairesis. Une hérésie est une école de pensée. Le jardin d'Épicure était une hairesis. Le mot secte a d'abord désigné soit un ensemble d'hommes et de femmes partageant une même doctrine philosophique, religieuse, etc. soit un groupe plus ou moins important de fidèles qui se sont détachés de l'enseignement officiel d'une Église et qui ont créé leur propre doctrine.
Actuellement, il est devenu un terme polémique, qui désigne un groupe ou une organisation le plus souvent à connotation religieuse dont les croyances ou le comportement sont jugés obscurs ou dévoyés. Généralement les responsables de ces groupes sont accusés d'une part de brimer les libertés individuelles au sein du groupe ou de manipuler mentalement leurs disciples afin de s'approprier leurs biens, de les maintenir sous contrôle, etc. et d'autre part d'être une menace pour l'ordre social.
Le seul fait d'être en rupture avec les normes de la société ne suffit pas à définir une secte. Par exemple, certains mouvements politiques, sans être forcément dangeureux, ont des visions politiques bien différentes de celle qui est pratiquée. L'expression "mouvement coercitif" avait, un temps, été préférée au terme secte, mais son utilisation aurait permis d'englober dans cette définition, certains groupes politiques totalitaires.
En France, fin 1993, la Commission nationale consultative des droits de l'Homme proposait cette définition : "Groupement se présentant ou non comme une religion, dont les pratiques constatées sont susceptibles de tomber sous le coup de la législation protectrice des droits des personnes ou du fonctionnement de l'État de droit ; comportement sectaire : refus des lois, en exerçant des voies de fait, en accomplissant des détournements, des abus de confiance, des infractions financières et fiscales, des mauvais traitements, de la non-assistance à personne en danger, des incitations à la haine raciale, des trafics de stupéfiants."
Le rapport de 1999 de la MILS donnait la définition plus brève : "Association de structure totalitaire, déclarant ou non des objectifs religieux, dont le comportement porte atteinte aux droits de l'Homme et à l'équilibre social."
Avec cela, on est bien avancé. Qu'est-ce qu'une structure totalitaire ? Une entreprise dans laquelle seul le patron décidé est-elle une structure totalitaire ? On m'opposera qu'une entreprise est régie par un tas de lois et décrets. Et donc ? Une secte aussi puisqu'elle est généralement conçue sous la forme associative et donc soumise tant au droit associatif qu'aux impératifs d'ordre public.
Enfin, un groupement non constitué sous la forme associative, n'est pas non plus illégal. Ainsi une bande de potes se retrouvant au troquet pour faire un billard hebdomadaire est un groupement légal. Ce groupement régulier et temporaire n'en est pas moins soumis aux dispositions d'ordre public.
On s'aperçoit que quel que soient ces groupements dits sectaires, il n'est pas besoin d'un arsenal législatif ou règlementaire supplémentaire pour les combattre. Déclarées ou non, ces "sectes" sont déjà soumises à des prescriptions d'ordre public. Pourquoi dès lors ne cesser de débattre de quelque chose d'aussi anodin. Dans les faits Emmanuelle Mignon, parlant de la Scientologie, a raison de dire "soit c'est dangereux et on le prouve auquel car on l'interdit, soit on ne s'en occupe pas". Il faudrait donc s'en remettre à des preuves positives et non à des suspicions nauséabondes.
Ces définitions données par nos chers amis des Droitdlom sont donc soit totalement bâclées soit un aveu d'impuissance à dire la vérité. Car dans les faits, ce ne sont pas les clubs de pétanque ou de moto ou encore les groupements d'astronomes amateurs que pourchasse notre état bienveillant et vigilant. Non, ce que n'ose pas dire l'état, c'est que ce sont les groupes religieux qui sont étroitement surveillés et pourchassés.
Rien n'est pire pour état de droit ayant la laïcité comme mot d'ordre que la foi. La foi abat des montagnes car elle se moque des contingences. Ainsi, un médecin profondément catholique ne réalisera jamais un IVG, même si l'état l'y contraint. Car pour ce médecin, au-dessus des instances judiciaires, il y a Dieu. Et dans son échelle de valeurs, Dieu est plus à craindre et à respecter que ses supérieurs hiérarchiques. La prison ferme lui fera toujours moins peur que de remettre en cause son Salut.
On pourra toujours vanter la laïcité, celle-ci n'est valable qu'après une chasse aux croyants réussie. Dans les faits, la foi est l'autorité supérieure, la seule force capable de venir à bout des pires dictatures. Un individu ayant la foi, quelle que soit cette foi, se fera tuer sur place plutôt qu'abdiquer ses croyances. C'est le propre de tous les martyrs.
Cette lutte antisecte est donc une arnaque. Evidemment tout le monde est d'accord pour interdire les groupements coupables d'escroquerie, d'abus de faiblesse et d'extorsion de fonds. Personne ne le discute. Mais je le répète, nul besoin de nouvelles lois pour faire appliquer le droit. Tout existe déjà.
Si je dis que cette chasse aux secte est une arnaque, c'est qu'elle est la preuve qu'aujourd'hui en France, il est interdit de croire à autre chose qu'en l'état. Tous les déviants sont sévèrement punis, qu'il s'agisse des libéraux en politique ou de croyants ne se retrouvant pas dans les grandes religions.
En politique, on le sait, il y a une doxa de laquelle on ne s'écarte pas. La sécu c'est bien, le système social à la française c'est merveilleux, l'immigration est une chance. De droite à gauche, tous les partis s'alignent sur cette pensée unique. De fait, les libéraux et plus encore les libertariens sont pourchassés. Une chose aussi anodine que de vouloir choisir son système d'assurance maladie
En matière de religions, voici bien longtemps que l'état a coupé les jarrets des grandes religions monothéistes. Le ministre de l'intérieur veille au grain. Il n'y a qu'à écouter nos chers évêques pour se rendre compte qu'ils pourraient carrément être salariés de l'état ! D'ailleurs, les églises se sont vidées.
En faisant la chasse aux sectes, qu'on ne s'y trompe pas, l'état ne compte pas faire cesser d'abominables pratiques. Ca, ce serait normal, cela s'appelle faire régner l'ordre public. Non, en pourchassant les sectes, en se montrant vigilant, très vigilant, l'état veut vous interdire de penser qu'il existe peut-être d'autres croyances que le catéchisme dont il nous bourre le crâne.
En affirmant que : «ma position a toujours été très claire, les activités sectaires sont inacceptables, inadmissibles, il faut faire preuve de la plus grande fermeté», soit Nicolas Sarkozy se montre prudent et compose avec l'adversaire, soit il démontre à ceux qui ne l'ont pas compris qu'il n'a rien, mais alors rien du tout de libéral et que la France poursuit son lent déclin. Déclin issu de ce catéchisme républicain de la troisième république et jamais remis en cause depuis lors.
Curieusement, à Los Angeles par exemple, les "églises curieuses" pullulent. Tout y est permis pourvu que des dispositions d'ordre public soit respectés dont les règles fiscales. Je constate que cette éclosion sectaire n'a pas remis en cause la légitimité des grandes religions. Je constate aussi que les États-Unis restent un pays qui fonctionne mieux que le nôtre. Certes, il y a Guantanamo là-bas. Mais chez nous, c'est le pays qui devient peu à peu une vaste et douce prison. Est-ce mieux ?
Les applications psychologiques de cet état d'esprit de vigilance pour ne pas dire de fliquage permanent, sont énormes. Car il y a les bœufs ou les moutons qui suivront toujours le troupeau. Il y a aussi les curieux, les créatifs qui souffriront toujours de ne pas pouvoir entreprendre sauf s'ils peuvent partir vers d'autres cieux. Le résultat est l'appauvrissement croissant de la pensée comme en atteste notre presse uniforme et grisâtre qui n'en finit pas de mourir.
Et puis, pour s'en sortir, il y a les stoïques qui se disent que c'est comme cela, et qu'il faut faire avec. Ne pas penser, ne surtout plus penser, ne rien faire et attendre en cultivant l'humour, telle est la voie la juste pour vivre en France.
7 Comments:
Je me suis rasé le crane en signe d'allégeance,
Philippe est mon gourou, gloire à lui!
Et le pubis, c'est pour quand ?
On joue à chat bite ?
Je trouve cet échange entre Laurence et El Gringo assez curieux. Mais bon Laurence a le droit de demander à ce monsieur quand il se rasera le pubis !
Il faut avoir les idées larges !
Je tiens à souligner que c'est pour TOI que El Gringo se rase ! je testais simplement son niveau d'obédience à ton égard ;))
Les franc-macons, c'est une secte pour vous ?
Eux, on n'en parle jamais. Bizarre.
Sinon, je suis d'accord avec vous. Il n'y a qu'a voir comment ils ont vote la constitution europeenne sans un murmure de la population, ou l'interdiction de fumer. Deux exemples parmi tant d'autres.
N'oublions pas que la première "secte persécutée" par la république alors toute jeune fut la religion catholique dont le culte fut tout bonnement interdit de 1793 jusqu'en 1802.
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