Noël ! Noël !
L'affaire Ingrid Betancourt restera pour moi un grand mystère. Je ne saisis toujours pas pourquoi il y eut un tel battage médiatique autour de l'enlèvement de cette femme ! "Mais elle est à moitié française !" me disait-on. Ben oui, mais sa moitié colombienne devait l'emporter puisque c'est en Colombie qu'elle se présenta aux présidentielles.
Votre serviteur n'en resta pas là puisqu'il fit l'effort de demander à l'une de ses relations colombiennes, pourquoi Ingrid Betancourt était aussi importante. Le quidam colombien m'avoua qu'il avait demandé la même chose à des français, rajoutant que dans son pays d'origine, cette femme était inconnue ou presque, pas très aimée et que de surcroît, elle s'était pris une tôle monumentale aux élections. J'en étais donc resté là. Mes compatriotes ne savaient pas pourquoi on en parlait tant et les colombiens semblaient à peine la connaître.
Pour ma part, même si j'étais triste de ce qui lui arrivait, j'étais aussi agacé par ce tapage. Du chanteur alcoolique au nom de voiture, jusqu'au maire de Paris, et même au président de la république, tout le monde parlait d'elle. Ces derniers mois, on vit même un grand portrait d'elle enlaidir la façace de l'hôtel de ville de Paris. Je me disais bien que si Renaud était de la partie, c'est que c'était important. Mais moi, gros garçon stupide, j'étais là, ne comprenant rien à rien, m'agaçant, demandant des éclaircissements, ne les obtenant pas. Tout le monde comprenait, était de la fête, sauf moi.
C'est sûr que les nouvelles n'étaient pas bonnes. Souvenez-vous que le trente mars, dans le Nouvel-Obs, sont ex-mari la croyait morte, tandis que le premier avril, le quotidien de référence n'hésitait pas à tirer qu'Ingrid Betancourt était dans un état grave.
Mais bon, tout finit bien puisqu'elle a été libérée grâce à une formidable opération militaire organisée par les colombiens. Plus besoin de vous ruer sur ce site, ou celui-ci ou encore celui-là, les votes sont clos, cette semaine c'est Ingrid qui quitte le loft des FARC !
Bien sûr, il y aura toujours de mauvaises langues pour dire que c'est tout de même curieux que l'otage le plus important des FARC n'ait été gardé que par deux personnes et qu'elle se soit trouvée à la lisière de la forêt. Des individus encore pires, vont même jusqu'à envisager qu'elle aurait pu être échangée contre une valise pleine de dollars.
J'ai même entendu de dangereux paranoïaques, expliquer que si elle avait repris du poids et qu'elle affichait une si belle mine devant les objectifs, c'est parce que quelques semaines avant de libérer un otage, une fois que la négociation est faite, les FARC lui donnent à manger pour ne pas passer pour d'affreux tortionnaires. Il y a même des gens qui n'aimaient pas Ingrid Betancourt ! Si, je vous assure, il y en a là. Et d'autres assurent même qu'on en aurait fait moins pour Aïda Duvaltier une autre otage franco-colombienne, qui elle, serait morte aux mains des FARC.
Qu'est-ce qu'il ne faut pas lire et entendre tout de même ! Moi je m'en fous, je fais confiance à la presse de mon pays et comme je suis équilibré, je ne vois pas le mal partout. Si c'est dans les journaux, et si en plus c'est confirmé par les politiciens, alors c'est que c'est vrai. N'allez pas chercher ailleurs.
Votre serviteur n'en resta pas là puisqu'il fit l'effort de demander à l'une de ses relations colombiennes, pourquoi Ingrid Betancourt était aussi importante. Le quidam colombien m'avoua qu'il avait demandé la même chose à des français, rajoutant que dans son pays d'origine, cette femme était inconnue ou presque, pas très aimée et que de surcroît, elle s'était pris une tôle monumentale aux élections. J'en étais donc resté là. Mes compatriotes ne savaient pas pourquoi on en parlait tant et les colombiens semblaient à peine la connaître.
Pour ma part, même si j'étais triste de ce qui lui arrivait, j'étais aussi agacé par ce tapage. Du chanteur alcoolique au nom de voiture, jusqu'au maire de Paris, et même au président de la république, tout le monde parlait d'elle. Ces derniers mois, on vit même un grand portrait d'elle enlaidir la façace de l'hôtel de ville de Paris. Je me disais bien que si Renaud était de la partie, c'est que c'était important. Mais moi, gros garçon stupide, j'étais là, ne comprenant rien à rien, m'agaçant, demandant des éclaircissements, ne les obtenant pas. Tout le monde comprenait, était de la fête, sauf moi.
C'est sûr que les nouvelles n'étaient pas bonnes. Souvenez-vous que le trente mars, dans le Nouvel-Obs, sont ex-mari la croyait morte, tandis que le premier avril, le quotidien de référence n'hésitait pas à tirer qu'Ingrid Betancourt était dans un état grave.
Mais bon, tout finit bien puisqu'elle a été libérée grâce à une formidable opération militaire organisée par les colombiens. Plus besoin de vous ruer sur ce site, ou celui-ci ou encore celui-là, les votes sont clos, cette semaine c'est Ingrid qui quitte le loft des FARC !
Bien sûr, il y aura toujours de mauvaises langues pour dire que c'est tout de même curieux que l'otage le plus important des FARC n'ait été gardé que par deux personnes et qu'elle se soit trouvée à la lisière de la forêt. Des individus encore pires, vont même jusqu'à envisager qu'elle aurait pu être échangée contre une valise pleine de dollars.
J'ai même entendu de dangereux paranoïaques, expliquer que si elle avait repris du poids et qu'elle affichait une si belle mine devant les objectifs, c'est parce que quelques semaines avant de libérer un otage, une fois que la négociation est faite, les FARC lui donnent à manger pour ne pas passer pour d'affreux tortionnaires. Il y a même des gens qui n'aimaient pas Ingrid Betancourt ! Si, je vous assure, il y en a là. Et d'autres assurent même qu'on en aurait fait moins pour Aïda Duvaltier une autre otage franco-colombienne, qui elle, serait morte aux mains des FARC.
Qu'est-ce qu'il ne faut pas lire et entendre tout de même ! Moi je m'en fous, je fais confiance à la presse de mon pays et comme je suis équilibré, je ne vois pas le mal partout. Si c'est dans les journaux, et si en plus c'est confirmé par les politiciens, alors c'est que c'est vrai. N'allez pas chercher ailleurs.
6 Comments:
Bravo, encore, pour votre courage et votre clairvoyance à remonter le courant de la pensée universelle. Mais vous n'êtes pas si seul : je vous rejoins avec une mâle assurance dans votre dernier paragraphe.
J'oubliais : vous avez un très beau prénom.
Je fais confiance à la presse, aux élus et la justice de mon pays. Je n'ai rien à rajouter si ce n'est que j'adore votre prénom.
encore quelques minutes et ils se lèchent l'anus...
Bonjour, depuis la guerre en ex-yougoslavie j'ai une méfiance naturelle envers les médias en général. Cependant, comme le dit si bien l'expression populaire "un train peut en cacher un autre", la reflexion propre, fruit d'une méfiance naturelle ne devrait pas aboutir à une aigreur ou une défiance systématique. Car celle-ci peut conduire à l'acceptation d'autres théories difficilement vérifiables et peut-être aussi sujettes à propagande. Je parle de mon cas personnel, car j'ai eu à me défaire de sentiments impropres à la réflexion et contre-productifs au final. Ma grille de lecture concernant la libération d'Ingrid est la suivante : oui il y a eu battage médiatique, oui il y a eu matraquage, il y a eu certes une injustice notoire en terme de couverture médiatique à l'égard d'autres otages. Cependant, ces vérités ne doivent pas occulter le fait qu'Ingrid ait ete détenu contre son gré durant 6 ans. Aussi, qu'Ingrid soit bourgeoise, porte du Vuitton ou ait des idées politiques foireuses me laisse indifférent. Elle aurait été petite, super moche, clodo ou fan d'André Rieux ça aurait été pareil.
Cordialement.
Un jeune lecteur assidu
Vous avez raison Vlad. Rassurez-vous le fait qu'elle porte du Vuitton m'importe peu.
De plus je suis ravie qu'elle soit libérée.
J'ai simplement l'impression d'avoir été un peu gavé par la Ingridmania !
L'Ingridmania me rappelle la Dianamania quand elle est decedee.
On peut etre heureux, triste ou indifferent, mais agir comme si ces personnes faisaient partie de notre famille, c'est quand meme ridicule.
Hors sujet, mais j'ai une question pour vous Docteur: pourquoi ne pas essayez les commentaires en "live", moderes si besoin mais apres publication ? Si ca derape, vous pouvez toujours revenir au systeme actuel.
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