Presque rien à dire !
Rien à dire mais je viens quand même sur le blog. J'attends un patient qui devrait arriver dans quelques minutes. Juste avant, j'étais assis en terrasse, buvant mon café, et tentant de terminer le pensum de Sébastien Lapaque intitulé "Il faut qu'il parte".
J'avais entendu parler de l'auteur mais pas du livre. C'est Jeff, un ami, fils de famille et gauchiste, qui me l'a prêté en me disant que "moi qui aimais lire, j'allais adorer". Et bien, le verdict est que "moi qui aime lire, je n'adore pas", mais alors "pas du tout" ce livre qui, pour tout vous dire, me tombe des mains tellement il est ennuyeux.
J'avais entendu parler de l'auteur mais pas du livre. C'est Jeff, un ami, fils de famille et gauchiste, qui me l'a prêté en me disant que "moi qui aimais lire, j'allais adorer". Et bien, le verdict est que "moi qui aime lire, je n'adore pas", mais alors "pas du tout" ce livre qui, pour tout vous dire, me tombe des mains tellement il est ennuyeux.
Je ne savais pas vraiment qui était ce Lapaque, et j'ai appris qu'il était critique au Figaro, quotidien que je ne lis plus depuis qu'il propose la même bouillie que les autres. A la limite, je préfèrerais même Libé que je trouve plus rigolo.
Je crois que les critiques ne devraient jamais écrire de livre tant l'art est plus difficile que la critique comme dit fort justement le proverbe. Ce livre m'a semblé être un brouet insipide parfumé au Bernanos, assaisonné aux citations diverses, dans lequel surnagent une ou deux idées gentillettes. Le tout vous est servi dans un cadre qui tente d'imiter l'intérieur d'un vieil écrivain (bureau encombré de livres) tel qu'on se l'imagine mais sans y parvenir.
A défaut d'être un écrivain, le critique Sébastien Lapaque est un wannabe convaincant. Hélas n'est pas Bernanos qui veut, il lui manque simplement l'authenticité, la fougue et le talent. Mais je crois que même à force de travail, ces qualités ne s'acquièrent pas, elles doivent être génétiques. Dire qu'il adore comme moi Barbey d'Aurévilly me laisse pantois !
Sinon, pour le fond, le propos du livre est de dénoncer l'époque et surtout la dérive libérale dont le symbole évident est notre Président qui est un type qui ne respecte rien. Bien entendu, à la fin, on apprend que tout est de la faute des américains qui ne veulent jamais nous laisser tranquilles avec nos Concordes, nos Caravelles, notre plan calcul et toutes ces merveilles que le capitalisme d'état sait produire.
En revanche, je m'insurge contre ceux qui n'auraient vu aucun courage dans ce livre, mais simplement de l'enfoncement (ou enfonçage ?) de portes ouvertes. Au contraire, je trouve qu'il faut un sacré courage pour parler d'économie sans rien y connaitre en confondant allègrement affairisme et libéralisme.
Quand je le rendrai à Jeff, dois-je lui dire que c'est un livre médiocre ou bien dois-je lui expliquer exactement pourquoi c'est un livre médiocre ? Comprendra-t-il ? Je ne sais pas. Je peux aussi dire à Jeff qu'il me déçoit beaucoup pour avoir confondu ce pamphlet poussif au style ampoulé et emphatique avec de la vraie littérature.
Jeff aurait-il de la difficulté à distinguer le vrai du faux ? Allez, c'est ma tournée, un Pacific et une Tourtel pour Jeff ! Je suis sûr qu'il n'y verra que du feu.
Je crois que les critiques ne devraient jamais écrire de livre tant l'art est plus difficile que la critique comme dit fort justement le proverbe. Ce livre m'a semblé être un brouet insipide parfumé au Bernanos, assaisonné aux citations diverses, dans lequel surnagent une ou deux idées gentillettes. Le tout vous est servi dans un cadre qui tente d'imiter l'intérieur d'un vieil écrivain (bureau encombré de livres) tel qu'on se l'imagine mais sans y parvenir.
A défaut d'être un écrivain, le critique Sébastien Lapaque est un wannabe convaincant. Hélas n'est pas Bernanos qui veut, il lui manque simplement l'authenticité, la fougue et le talent. Mais je crois que même à force de travail, ces qualités ne s'acquièrent pas, elles doivent être génétiques. Dire qu'il adore comme moi Barbey d'Aurévilly me laisse pantois !
Sinon, pour le fond, le propos du livre est de dénoncer l'époque et surtout la dérive libérale dont le symbole évident est notre Président qui est un type qui ne respecte rien. Bien entendu, à la fin, on apprend que tout est de la faute des américains qui ne veulent jamais nous laisser tranquilles avec nos Concordes, nos Caravelles, notre plan calcul et toutes ces merveilles que le capitalisme d'état sait produire.
En revanche, je m'insurge contre ceux qui n'auraient vu aucun courage dans ce livre, mais simplement de l'enfoncement (ou enfonçage ?) de portes ouvertes. Au contraire, je trouve qu'il faut un sacré courage pour parler d'économie sans rien y connaitre en confondant allègrement affairisme et libéralisme.
Quand je le rendrai à Jeff, dois-je lui dire que c'est un livre médiocre ou bien dois-je lui expliquer exactement pourquoi c'est un livre médiocre ? Comprendra-t-il ? Je ne sais pas. Je peux aussi dire à Jeff qu'il me déçoit beaucoup pour avoir confondu ce pamphlet poussif au style ampoulé et emphatique avec de la vraie littérature.
Jeff aurait-il de la difficulté à distinguer le vrai du faux ? Allez, c'est ma tournée, un Pacific et une Tourtel pour Jeff ! Je suis sûr qu'il n'y verra que du feu.
5 Comments:
salut habitant de Foug (si je ne me trompe pas)
Aurais-tu, s'il te plait, des photos de la place de la gare. Si possible où on verrait la façade du café-restaurant.
Y-a-t-il toujours un dancing quelque part sur cette place, dont l'inscription serait visible depuis le train ?
Par avance, merci.
Pour cela il faut aller demander à Marino qui adorait ce dancing où elle allait guincher le dimanche !
On y passait que des tubes : Viens poupoule, Et vlan passe moi l'éponge, Ramona,etc.
Aujourd'hui, elle a une petite entreprise d'artisanat. Elle fait des boîtes de thon décorées.
Non Jeff, t'es pas tout seul...
Jeff s'y connait mieux en américaines qu'en économie :)
En réponse à Loïc, il peut regarder sur ce blog, l'article intitulé "Un bon petit gars" où il trouvera en entête une photo qui est justement la façade du café-restaurant en question. Quant au dancing, je ne sais pas vu que je n'étais pas habitante de Foug à cette époque, maintenant tout est fermé. Il pourra trouver des photos anciennes sur le site Internet de Foug, j'y ai trouvé la gare.
Comme vous voyez Philippe, je n'ai pas guincher à Foug et encore moins sur "Viens poupoule" c'était déjà dépassé ! c'était de l'ére de mes grands-parents ! peut-être y êtes vous venu pour en avoir une photo ?
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