C'est la crise !
La crise par-ci, la crise par là, on n'entend parler que de ça. Cette bande de glands de journaleux aurait décidé de nous ruiner le moral, qu'ils ne 'y prendraient pas autrement ! Pas une émission de télé, pas un journal qui ne nous en parle. Et moi, je trouve cela suspect.
Par exemple, prenons le cas de Christine Lagarde, ministre de je ne sais-plus-quoi (même que je n'ai pas envie d'aller chercher de quoi mémère peut s'occuper mémère), et bien voici quelques semaines, elle nous disait que l'économie réelle ne serait pas atteinte par la crise financière. Et récemment, elle nous explique, qu'il faut attacher les ceintures, parce que ça risque de remuer en 2009.
D'ailleurs, la mère Lagarde, je l'ai même entendue dire qu'elle en était sûre que ça irait mal, parce qu'il y avait moins de dépenses en publicité et moins de transport maritime et que ça, ce sont des signes qui ne trompent pas. Parce que ces signes, ils sont bien connus de tous les économistes. D'ailleurs, de même que tous les vieux indiens sages vous diront : "quand homme blanc couper du bois hiver être rude", ils vous diront aussi "quand homme blanc moins investir en publicité, crise être là".
Personnellement, je me demande à qui profite le crime ? Pourquoi autant nous bassiner avec ça ? Bon, dans un mois et demi, Noël viendra peut-être mettre un terme à cette "crise-mania, quoique .. J'imagine qu'il y aura forcément quelques plumitifs pour nous montrer ce que la crise financière changé dans les achats de Noël. Et ce sera la litanie des marchands du temple, nous expliquant que cette année, on achète moins de foie gras, d'huitres, de jouets et qu'on séjourne moins à la montagne.
Ce qui est marrant c'est que même si cette crise financière n'avait eu aucun impact sur l'économie réelle, le simple fait d'en parler, crée les problèmes. Ainsi, lundi, un de mes patients pourtant brillant chef d'entreprise, m'expliquait qu'il avait un projet mais qu'il ne le mettrait en œuvre que dans six mois. Et quand je lui ai demandé pourquoi, il m'a répondu, en rigolant, que c'est parce que c'était la crise, et que même si son activité n'en souffrait pas, lui ça le minait d'entendre parler de ça toute la sainte journée et qu'il avait envie de ne rien entreprendre. C'est drôle non ?
Je suppose qu'au château, Nicolas doit se frotter les mains. Parce que de mon point de vue, même avant septembre, c'était déjà la crise en France. Textes liberticides, projets de taxes débiles, hausse des prix faramineuse, etc., me donnaient à penser que je vivais dans un pays merdique. Bref, ça n'allait pas fort, et ce n'était pas les rodomontades de notre bienaimé président qui auraient changé grand chose. Comme le dit mon confrère H16, ce pays est foutu mais il me semble qu'il n'a pas attendu les retombées des subprimes pour l'être. Le manque de vitalité était déjà palpable depuis un certain temps.
Et puis, il y a eu cette putain de crise des subprimes. Et alors, là c'est pain bénit parce que tout ce qui n'allait pas avant mais qu'on taisait pudiquement, on peut maintenant le montrer. Parce que dorénavant, tout peut être dit, montré et révélé. On n'a plus peur de rien, c'est le moment idéal pour montrer tout ce qui ne va pas et faire l'inventaire de toutes les merdes, même celles qu'on ne soupçonnait pas. On a un bouc émissaire génial : la crise financière !
Ce Nicolas a une veine de cocu. Cette crise vient à point nommer pour lui donner un blanc-seing. Quoiqu'il puisse se passer, quelques soient les conséquences de n'importe quelle décision débile, et Dieu sait si nos gouvernants sont champions en la matière, si ça ne marche pas, on saura que c'était à cause de la crise. Ce qui est sympa c'est que notre président après avoir été un libéral plutôt mou peut entrer de plain pied dans un crypto-socialisme sans encourir de critiques. Alors, hop, on commence à parler d'emplois subventionnés et de chasse aux paradis fiscaux.
Moi ce soir, ma dernière patiente, celle de mon rendez-vous de vingt heures est venue et m'a dit que malgré la thérapie entreprise depuis quelques mois, ça n'allait pas fort. Elle m'a expliqué qu'elle avait demandé à son médecin de la remettre sous Effexor 50, un chouette antidépreseur du type ISRSN.
Alors, comme elle me paye et qu'elle voudrait être servie, elle m'a demandé pourquoi ça n'allait pas mieux. Moi, j'ai fait comme Nicolas, je l'ai regardée droit dans les yeux, et je lui ai dit que c'était à cause de la crise financière.
Vous savez quoi ? Elle a souri mais ne m'a pas cru. Cette crise n'est utile qu'à cette vermine d'élus. Il n'y a de chance que pour la racaille. Moi, je suis obligé de bien faire parce que l'excuse bidon de la crise financière, mes patients s'en foutent !
Parfois j'aimerais bien que des journalistes me servent la soupe à moi aussi.
Par exemple, prenons le cas de Christine Lagarde, ministre de je ne sais-plus-quoi (même que je n'ai pas envie d'aller chercher de quoi mémère peut s'occuper mémère), et bien voici quelques semaines, elle nous disait que l'économie réelle ne serait pas atteinte par la crise financière. Et récemment, elle nous explique, qu'il faut attacher les ceintures, parce que ça risque de remuer en 2009.
D'ailleurs, la mère Lagarde, je l'ai même entendue dire qu'elle en était sûre que ça irait mal, parce qu'il y avait moins de dépenses en publicité et moins de transport maritime et que ça, ce sont des signes qui ne trompent pas. Parce que ces signes, ils sont bien connus de tous les économistes. D'ailleurs, de même que tous les vieux indiens sages vous diront : "quand homme blanc couper du bois hiver être rude", ils vous diront aussi "quand homme blanc moins investir en publicité, crise être là".
Personnellement, je me demande à qui profite le crime ? Pourquoi autant nous bassiner avec ça ? Bon, dans un mois et demi, Noël viendra peut-être mettre un terme à cette "crise-mania, quoique .. J'imagine qu'il y aura forcément quelques plumitifs pour nous montrer ce que la crise financière changé dans les achats de Noël. Et ce sera la litanie des marchands du temple, nous expliquant que cette année, on achète moins de foie gras, d'huitres, de jouets et qu'on séjourne moins à la montagne.
Ce qui est marrant c'est que même si cette crise financière n'avait eu aucun impact sur l'économie réelle, le simple fait d'en parler, crée les problèmes. Ainsi, lundi, un de mes patients pourtant brillant chef d'entreprise, m'expliquait qu'il avait un projet mais qu'il ne le mettrait en œuvre que dans six mois. Et quand je lui ai demandé pourquoi, il m'a répondu, en rigolant, que c'est parce que c'était la crise, et que même si son activité n'en souffrait pas, lui ça le minait d'entendre parler de ça toute la sainte journée et qu'il avait envie de ne rien entreprendre. C'est drôle non ?
Je suppose qu'au château, Nicolas doit se frotter les mains. Parce que de mon point de vue, même avant septembre, c'était déjà la crise en France. Textes liberticides, projets de taxes débiles, hausse des prix faramineuse, etc., me donnaient à penser que je vivais dans un pays merdique. Bref, ça n'allait pas fort, et ce n'était pas les rodomontades de notre bienaimé président qui auraient changé grand chose. Comme le dit mon confrère H16, ce pays est foutu mais il me semble qu'il n'a pas attendu les retombées des subprimes pour l'être. Le manque de vitalité était déjà palpable depuis un certain temps.
Et puis, il y a eu cette putain de crise des subprimes. Et alors, là c'est pain bénit parce que tout ce qui n'allait pas avant mais qu'on taisait pudiquement, on peut maintenant le montrer. Parce que dorénavant, tout peut être dit, montré et révélé. On n'a plus peur de rien, c'est le moment idéal pour montrer tout ce qui ne va pas et faire l'inventaire de toutes les merdes, même celles qu'on ne soupçonnait pas. On a un bouc émissaire génial : la crise financière !
Ce Nicolas a une veine de cocu. Cette crise vient à point nommer pour lui donner un blanc-seing. Quoiqu'il puisse se passer, quelques soient les conséquences de n'importe quelle décision débile, et Dieu sait si nos gouvernants sont champions en la matière, si ça ne marche pas, on saura que c'était à cause de la crise. Ce qui est sympa c'est que notre président après avoir été un libéral plutôt mou peut entrer de plain pied dans un crypto-socialisme sans encourir de critiques. Alors, hop, on commence à parler d'emplois subventionnés et de chasse aux paradis fiscaux.
Moi ce soir, ma dernière patiente, celle de mon rendez-vous de vingt heures est venue et m'a dit que malgré la thérapie entreprise depuis quelques mois, ça n'allait pas fort. Elle m'a expliqué qu'elle avait demandé à son médecin de la remettre sous Effexor 50, un chouette antidépreseur du type ISRSN.
Alors, comme elle me paye et qu'elle voudrait être servie, elle m'a demandé pourquoi ça n'allait pas mieux. Moi, j'ai fait comme Nicolas, je l'ai regardée droit dans les yeux, et je lui ai dit que c'était à cause de la crise financière.
Vous savez quoi ? Elle a souri mais ne m'a pas cru. Cette crise n'est utile qu'à cette vermine d'élus. Il n'y a de chance que pour la racaille. Moi, je suis obligé de bien faire parce que l'excuse bidon de la crise financière, mes patients s'en foutent !
Parfois j'aimerais bien que des journalistes me servent la soupe à moi aussi.
4 Comments:
C'est vrai que les médias ne parlent plus que de cette crise financière, un peu comme si le monde allait s'écrouler. Moi je suis très concrète, j'attends une baisse sur le prix du gaz, puisque le baril de pétrole est moins cher. Là c'est le consommateur qui devrait en profiter. Mais je ne vois rien venir..comme c'est étrange !
Youpi, les cours remontent
No comment !!!
Cette volatilité boursière est l’expression de la peur et la panique qui s’est emparer opérateurs !
Sur le front du Nouveau Bretton woods, les Nouvelles ne sont pas très bonne !!! Les propositions composé en trois points faites par Brown et Sarkozy pour le sommet du 15 novembre ne sont pas bonne du temps. On sent une large inspiration de l’empire financier de la city.
Après le forum Europe Asie. Est-ce que Sarkozy aurait capitulé devant l’empire.
La bataille n’est pas entre le riche et les pauvres, entre les bon pays et les mauvais ou autres faux débats. La question fondamentale est la bataille contre l’empire de la finance basé à la City de Londres pour sauver les nations et leurs intérêts, leurs populations.
La situation politique est instable, rien n’est décidé !!! Nous pouvons noter énormément de contradiction dans les paroles de nos leaders, il ne faut se laisser emporter par l’impuissance du cynisme !
La question que nous devons nous posez et que nous devons débattre :
Sommes nous en Mars 1933 en Europe avec la monté du fascisme ou en Mars 1933 avec le New Deal de Roosevelt ?
La France doit intervenir dans ce débat qui semble essentiel pour comprendre l’importance de la conférence du 15 novembre 2008 à Washington.
Nous sommes dans le brouillard
Pour vous permettre d’avancer !!! Je vous propose la lecture sur Capital.fr de l’interview de Jacques Cheminade (son analyse et sa solution) à lire sur : http://www.capital.fr/actualite/Default.asp?interview=O&numero=71347&Cat=ACT
Dans cette période révolutionnaire, il faudra que le citoyen profite de cette instabilité pour développer son jugement et aiguiser ses convictions politique et économique pour entrer dans la bataille. Contre la folie de la tyrannie financière, Citoyens lève toi et demande un Vrai Nouveau Bretton Woods.
Tout savoir sur le Vrai Nouveau Bretton Woods : www.nouveau-bretton-woods.com
David C.
david.cabas.over-blog.fr
Je conaissais pas l'Effexor 50, mais à la lecture, ça ressemble vachement à de l'extasy non ?
pas de recapture de sérotonime... On finit complètement débile et incapable d'une émotion !
Franchement, votre patiente ferait mieux d'aller s'acheter une bonne bouteille de Bourgogne. Le pinot noir est le meilleur antidépresseur connu.
Lu sur Wikipédia à propos de Jacques Cheminade:
"Il est favorable la création d’un grand service public de l’emploi. Concernant le droit au logement, il est pour une grande politique des logements et considère qu'« il est temps que tous ceux qui, comme Sarkozy, préfèrent payer l’amende pour défaut de logement social, soient mis au pied du mur.»" "Le 14 avril 2007, dans un « vote de raison », il déclare voter pour Ségolène Royal dès le premier tour."
Aïe, aïe, aïe...
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