Délires paranoïaques - suite et fin
Dans un commentaire qu'il me laisse sur mon article précédent, Lomig chef bienaimé et respecté du LHC ("Gloire à lui ! Puisse sa parole s'imposer sur la blogosphère avec la force de mille mustangs sauvages!"), me pose la question suivante :
"L'islam encourage-t-il la naissance de délires paranoïaques ?"
Que répondre, si ce n'est que, c'est bien connu, dans tout discours paranoïaque, l'ennemi c'est toujours l'autre mais jamais soi-même.
Les délires passionnels paranoïaques, et parmi ces derniers, les délires de revendication, supposent toujours l'existence d'une croyance et non de faits avérés et observables. L'idéaliste passionné par une cause, qu'elle soit politique, mystique ou sociale, se sent investi d'une mission consistant à porter, transmettre de manière fanatique, et devenir le prosélyte infatigable de cette mission. Les religions, quelles qu'elles soient, sont donc des structures évidentes dans lesquelles on retrouvera des personnalités paranoïaques.
Le terme religion désigne un ensemble de rites, croyances généralement théistes, règles (éthiques ou pratiques) ou dogmes adoptés comme conviction par une société, un groupe ou une personne. Contrairement à la science qui exige des preuves, tandis qu'une religion se satisfait de vérités révélées (rôle des prophètes). La religion, me semble-t-il, a pour point de départ la foi, laquelle reste un mystère. C'est pourquoi, il ne me semble pas plus utile d'incriminer l'Islam, plutôt qu'une autre religion théiste.
Personnellement, j'imagine que les paranoïaques se recrutent dans toutes les religions théistes. En tant que chrétien, j'ai toujours trouvé suspect les pratiques d'organisations fédérées au sein d'Exodus International, qui fédère des ex-gays proposant aux homosexuels des reparative therapies, destinées à leur faire changer leur orientation sexuelle.
Ces "thérapies réparatrices" sont basées sur un mélange de prière et de thérapies diverses. Il semblerait que certaines pratiques soient assez amusantes puisque l'on propose par exemple aux lesbiennes des ateliers de maquillage, et aux gays, des stages de mécanique automobile. Ce genre de délire n'a pas lieu en Arabie Saoudite mais aux Etats-Unis.
Notons que l'épisode "La photo"dans la saison onze de l'excellente série Southpark, se moque d'ailleurs de cette pratique dans lequel le jeune Butters se trouve à tort suspecté d'homosexualité. Dans cet épisode, le personnage est accusé d'être "bicurieux", puisque l'on ne nomme surtout pas l'homosexualité, et est invité par son père à intégrer un camp de rééducation des pratiques sexuelles dans lequel on doit lui apprendre à ne plus être "bicurieux" grâce à Jésus Christ. L'épisode est d'ailleurs émaillé de citations bibliques passionnantes.
Le seul ancien testament, généralement plus prisé par les protestants, n'est pourtant pas en cause. Ainsi, les catholiques dont je suis, peuvent aussi apprécier la curieuse personnalité de Saint Paul, dont les épîtres ne respirent pas forcément l'amour vantée par le Christ. Alors, Saint Paul est-il un vrai mystique, un réel prophète comme il le dit lui même, ou un simple paranoïaque souffrant d'un délire de revendication ? On peut constater que son zèle reste le même avant et après sa conversion. Il met autant de passion à combattre les chrétiens qu'à propager le message des évangiles. On peut même imaginer que de nos jours, on aurait pu lui prescrire un peu d'Haldol ou d'Abilify, pour calmer ses "délires".
Comme on le voit, la parabole citée ans l'évangile de Saint Luc (VI, 39/45), parlant de "la paille et de la poutre", n'est jamais à oublier. Dans nos sociétés déchristianisées, on a sans doute trop tendance à idéaliser une société régie par la Sainte Eglise, dans laquelle la parole du Christ, prêchant l'Amour et le Pardon auraient droit de cité. Je me souviens ainsi d'une patiente québécoise, pourtant restée croyante, me racontant ce que les sœurs lui firent endurer en termes de vexations et de brimades. Ce n'était pas au moyen-âge, c'était juste dans les années soixante. C'est pourquoi, si je me dis catholique et revendique ma foi, je n'ai jamais été particulièrement calotin. Justement parce que les "délires de revendication paranoïaques" n'épargnent pas plus ma propre chapelle.
La psychiatrie elle-même n'a pas échappé aux délires de revendications. Et dans certains états, la psychiatrie fut et reste même, le "bras pseudo-scientifique"de la répression. C'est ainsi que la défunte URSS usa et abusa du concept curieux de "schizophrénie politique", entité nosologique qui permettait d'interner tout "déviant". Cette pratique semble résister dans la riante république de Chine populaire dans laquelle la "schizophrénie politique" est devenue la "psychose politique" voire "maladie politoco-mentale".
Poursuivons et intéressons nous à ce qui se passe chez nous, dans une grande démocratie. Si je prends ma propre profession, je vois parfois chez certains confrères ce même type de comportements. C'est ainsi que j'ai été ulcéré de constater des esquisses de diagnostic ahurissants concernant Nicolas Sarkozy. Un élu n'est pas sacré, et c'est une mesure de salubrité publique que de mettre en garde ses concitoyens, lorsque l'on est persuadé qu'un candidat représente un vrai danger moral. Pour autant, être aveuglé par ses convictions politiques au point de stigmatiser un candidat au prétexte qu'il n'est pas de son bord, représente un danger et une faute professionnelle grave. La psychiatrie et la psychopathologie n'ont pas à être instrumentalisées au profit de convictions politiques.
En effet, la psychiatrie, entendue dans un sens large, n'est pas à l'abri des dérives paranoïaques. Il n'y a qu'à relire des textes pas si anciens, pour s'apercevoir que mon secteur d'activité ne recense pas que des êtres à l'abri de tout soupçon. Ainsi, quelques milliers de décès par overdose auraient pu être évités si de part et d'autres on avait voulu traiter la toxicomanie sans passion, en utilisant les substituts (Subutex et Méthadone) dès qu'ils sont apparus.
Hélas, pour certains professionnels, généralement de droite, l'état n'avait pas à "payer la drogue des toxicomanes". Tandis que pour certains psychanalystes (généralement de gauche ), l'emploi de substituts enrayait de manière dangereuse le travail de l'inconscient du drogué souhaitant s'en sortir. Dans ces cas là, nous sommes dans une approche dogmatique et non plus scientifique du traitement des toxicomanies. Je ne parle là d'erreurs professionnelles, bien normales comme dans toute pratique professionnelle, mais d'aveuglements dogmatiques.
Mais, l'expérience étant une lanterne qui éclaire trop souvent dans le dos, on refait la même chose avec le tabac en confiant la lutte contre le tabagisme à certaines associations dont le discours me semble délirant d'un point de vue psychophysiologique et ce contre l'avis même de tabacologues émérites.
Vous me pardonnerez de ne pas citer le nom de cette association. Mais comme tout paranoïaque, le président d'une de ces associations, ayant une tendance à la quérulence, je n'ai aucune envie de me retrouver devant la XVIIème chambre correctionnelle au Palais de justice de Paris pour "injure". C'est justement le propre et le danger des conduites paranoïaques, et notamment dans le délire de revendication, d'inventer des préjudices ou d'amplifier des préjudices mineurs.
En ce sens, l'état en légiférant à tort, au travers de textes censés protéger telle ou telle minorité, fait le lit de toutes les conduites paranoïaques possibles et imaginables. C'est bien connu que les "voies qui mènent à l'enfer sont pavées de bonnes intentions". Combien, en ai-je entendu chez les tenants de la liberté, dénoncer ce maillage juridico-politique orwellien ? Ils sont si rares, qu'il n'y a pas une année qui passe, sans que cet arsenal totalement fou, ne vienne verrouiller la liberté de parole.
Tout simplement parce qu'à la base de tout système paranoïaque, il y a une part de vérité. Le problème est que le délire de revendication paranoïaque ne s'embarrasse jamais de nuances. Totalement dichotomique, ancré dans un noir et blanc perpétuel, le discours paranoïaque ne cherche qu'à désigner l'ennemi à abattre. Et ce discours, comme je viens de le démontrer très partiellement est partout où les passions sont possibles.
Ainsi, plutôt que de tenter de démasquer "l'ennemi ultime", au risque de devenir soi-même paranoïaque sans s'en rendre compte, il faut au contraire tenter de circonscrire la paranoïa dans les discours qu'un individu parlant au nom d'un groupe nous adresse.
La "folie raisonnante" n'est pas et ne sera jamais l'apanage d'une religion mais est toujours présente là, où réside la passion. Ainsi, même le libéralisme qui se voudrait pourtant prosaïque, lorsqu'il ne s'embarrasse plus d'aucune morale, mais considère que tout s'achète et se vend, aborde les rivages dangereux de la paranoïa au travers du "délire de revendication".
"L'islam encourage-t-il la naissance de délires paranoïaques ?"
Que répondre, si ce n'est que, c'est bien connu, dans tout discours paranoïaque, l'ennemi c'est toujours l'autre mais jamais soi-même.
Les délires passionnels paranoïaques, et parmi ces derniers, les délires de revendication, supposent toujours l'existence d'une croyance et non de faits avérés et observables. L'idéaliste passionné par une cause, qu'elle soit politique, mystique ou sociale, se sent investi d'une mission consistant à porter, transmettre de manière fanatique, et devenir le prosélyte infatigable de cette mission. Les religions, quelles qu'elles soient, sont donc des structures évidentes dans lesquelles on retrouvera des personnalités paranoïaques.
Le terme religion désigne un ensemble de rites, croyances généralement théistes, règles (éthiques ou pratiques) ou dogmes adoptés comme conviction par une société, un groupe ou une personne. Contrairement à la science qui exige des preuves, tandis qu'une religion se satisfait de vérités révélées (rôle des prophètes). La religion, me semble-t-il, a pour point de départ la foi, laquelle reste un mystère. C'est pourquoi, il ne me semble pas plus utile d'incriminer l'Islam, plutôt qu'une autre religion théiste.
Personnellement, j'imagine que les paranoïaques se recrutent dans toutes les religions théistes. En tant que chrétien, j'ai toujours trouvé suspect les pratiques d'organisations fédérées au sein d'Exodus International, qui fédère des ex-gays proposant aux homosexuels des reparative therapies, destinées à leur faire changer leur orientation sexuelle.
Ces "thérapies réparatrices" sont basées sur un mélange de prière et de thérapies diverses. Il semblerait que certaines pratiques soient assez amusantes puisque l'on propose par exemple aux lesbiennes des ateliers de maquillage, et aux gays, des stages de mécanique automobile. Ce genre de délire n'a pas lieu en Arabie Saoudite mais aux Etats-Unis.
Notons que l'épisode "La photo"dans la saison onze de l'excellente série Southpark, se moque d'ailleurs de cette pratique dans lequel le jeune Butters se trouve à tort suspecté d'homosexualité. Dans cet épisode, le personnage est accusé d'être "bicurieux", puisque l'on ne nomme surtout pas l'homosexualité, et est invité par son père à intégrer un camp de rééducation des pratiques sexuelles dans lequel on doit lui apprendre à ne plus être "bicurieux" grâce à Jésus Christ. L'épisode est d'ailleurs émaillé de citations bibliques passionnantes.
Le seul ancien testament, généralement plus prisé par les protestants, n'est pourtant pas en cause. Ainsi, les catholiques dont je suis, peuvent aussi apprécier la curieuse personnalité de Saint Paul, dont les épîtres ne respirent pas forcément l'amour vantée par le Christ. Alors, Saint Paul est-il un vrai mystique, un réel prophète comme il le dit lui même, ou un simple paranoïaque souffrant d'un délire de revendication ? On peut constater que son zèle reste le même avant et après sa conversion. Il met autant de passion à combattre les chrétiens qu'à propager le message des évangiles. On peut même imaginer que de nos jours, on aurait pu lui prescrire un peu d'Haldol ou d'Abilify, pour calmer ses "délires".
Comme on le voit, la parabole citée ans l'évangile de Saint Luc (VI, 39/45), parlant de "la paille et de la poutre", n'est jamais à oublier. Dans nos sociétés déchristianisées, on a sans doute trop tendance à idéaliser une société régie par la Sainte Eglise, dans laquelle la parole du Christ, prêchant l'Amour et le Pardon auraient droit de cité. Je me souviens ainsi d'une patiente québécoise, pourtant restée croyante, me racontant ce que les sœurs lui firent endurer en termes de vexations et de brimades. Ce n'était pas au moyen-âge, c'était juste dans les années soixante. C'est pourquoi, si je me dis catholique et revendique ma foi, je n'ai jamais été particulièrement calotin. Justement parce que les "délires de revendication paranoïaques" n'épargnent pas plus ma propre chapelle.
La psychiatrie elle-même n'a pas échappé aux délires de revendications. Et dans certains états, la psychiatrie fut et reste même, le "bras pseudo-scientifique"de la répression. C'est ainsi que la défunte URSS usa et abusa du concept curieux de "schizophrénie politique", entité nosologique qui permettait d'interner tout "déviant". Cette pratique semble résister dans la riante république de Chine populaire dans laquelle la "schizophrénie politique" est devenue la "psychose politique" voire "maladie politoco-mentale".
Poursuivons et intéressons nous à ce qui se passe chez nous, dans une grande démocratie. Si je prends ma propre profession, je vois parfois chez certains confrères ce même type de comportements. C'est ainsi que j'ai été ulcéré de constater des esquisses de diagnostic ahurissants concernant Nicolas Sarkozy. Un élu n'est pas sacré, et c'est une mesure de salubrité publique que de mettre en garde ses concitoyens, lorsque l'on est persuadé qu'un candidat représente un vrai danger moral. Pour autant, être aveuglé par ses convictions politiques au point de stigmatiser un candidat au prétexte qu'il n'est pas de son bord, représente un danger et une faute professionnelle grave. La psychiatrie et la psychopathologie n'ont pas à être instrumentalisées au profit de convictions politiques.
En effet, la psychiatrie, entendue dans un sens large, n'est pas à l'abri des dérives paranoïaques. Il n'y a qu'à relire des textes pas si anciens, pour s'apercevoir que mon secteur d'activité ne recense pas que des êtres à l'abri de tout soupçon. Ainsi, quelques milliers de décès par overdose auraient pu être évités si de part et d'autres on avait voulu traiter la toxicomanie sans passion, en utilisant les substituts (Subutex et Méthadone) dès qu'ils sont apparus.
Hélas, pour certains professionnels, généralement de droite, l'état n'avait pas à "payer la drogue des toxicomanes". Tandis que pour certains psychanalystes (généralement de gauche ), l'emploi de substituts enrayait de manière dangereuse le travail de l'inconscient du drogué souhaitant s'en sortir. Dans ces cas là, nous sommes dans une approche dogmatique et non plus scientifique du traitement des toxicomanies. Je ne parle là d'erreurs professionnelles, bien normales comme dans toute pratique professionnelle, mais d'aveuglements dogmatiques.
Mais, l'expérience étant une lanterne qui éclaire trop souvent dans le dos, on refait la même chose avec le tabac en confiant la lutte contre le tabagisme à certaines associations dont le discours me semble délirant d'un point de vue psychophysiologique et ce contre l'avis même de tabacologues émérites.
Vous me pardonnerez de ne pas citer le nom de cette association. Mais comme tout paranoïaque, le président d'une de ces associations, ayant une tendance à la quérulence, je n'ai aucune envie de me retrouver devant la XVIIème chambre correctionnelle au Palais de justice de Paris pour "injure". C'est justement le propre et le danger des conduites paranoïaques, et notamment dans le délire de revendication, d'inventer des préjudices ou d'amplifier des préjudices mineurs.
En ce sens, l'état en légiférant à tort, au travers de textes censés protéger telle ou telle minorité, fait le lit de toutes les conduites paranoïaques possibles et imaginables. C'est bien connu que les "voies qui mènent à l'enfer sont pavées de bonnes intentions". Combien, en ai-je entendu chez les tenants de la liberté, dénoncer ce maillage juridico-politique orwellien ? Ils sont si rares, qu'il n'y a pas une année qui passe, sans que cet arsenal totalement fou, ne vienne verrouiller la liberté de parole.
Tout simplement parce qu'à la base de tout système paranoïaque, il y a une part de vérité. Le problème est que le délire de revendication paranoïaque ne s'embarrasse jamais de nuances. Totalement dichotomique, ancré dans un noir et blanc perpétuel, le discours paranoïaque ne cherche qu'à désigner l'ennemi à abattre. Et ce discours, comme je viens de le démontrer très partiellement est partout où les passions sont possibles.
Ainsi, plutôt que de tenter de démasquer "l'ennemi ultime", au risque de devenir soi-même paranoïaque sans s'en rendre compte, il faut au contraire tenter de circonscrire la paranoïa dans les discours qu'un individu parlant au nom d'un groupe nous adresse.
La "folie raisonnante" n'est pas et ne sera jamais l'apanage d'une religion mais est toujours présente là, où réside la passion. Ainsi, même le libéralisme qui se voudrait pourtant prosaïque, lorsqu'il ne s'embarrasse plus d'aucune morale, mais considère que tout s'achète et se vend, aborde les rivages dangereux de la paranoïa au travers du "délire de revendication".
4 Comments:
Eh, mais c'est un excellent article !
Concernant le libéralisme, effectivement je pense que tout s'achète et se vend, à condition bien sûr qu'il y ait consentement des deux côtés. Le consentement est le fondement même du libéralisme.
Excellent en effet. A lire, relire et à recommander. Exemple d'évocation opportune de "la paille et la poutre" et de sa mise en pratique exemplaire. Merci.
bons, bons, bons ces deux articles
mais si après les avoir lus on peut continuer à regarder les autres un peu plus de travers, il devient plus difficile de se regarder dans la glace
comme le jour où on m'a donné une petit dictionnaire des maladies mentales édité par un laboratoire pharmaceutique
ce fut très dur
je les avais toutes ou presque à un stade espéré bénin
dois je voir un psy?
philippe
un point technique (enfin qui voudrait l'être s'il n'était revendicatif)
tu dis
"Ainsi, même le libéralisme qui se voudrait pourtant prosaïque, lorsqu'il ne s'embarrasse plus d'aucune morale, mais considère que tout s'achète et se vend, aborde les rivages dangereux de la paranoïa au travers du "délire de revendication"."
une bonne théorie économique libérale ne parle pas strictement d'achat et de vente mais d'offre et de demande,
elle parle d'échange
un échange où intervient la subjectivité des participants qui gagnent tous à cet échange à condition qu'il soit volontaire comme dit laure, sans tromperie, fraude, vol, ni violence
cette théorie de l'échange accueille parfaitement le célèbre don et contre-don qui lui est opposé par des ricanants (pour ne pas dire dindons délirants) anti-libéraux ignorants (charge paranoïaque!)
il y a certes des échanges pécuniers, avec monnaie
mais la théorie de l'échange, et de l'économie, ne se réduit pas à cela
à ce qui est mesurable, numérisable, contrairement à ce que font un grand nombre d'économistes qui prétendent tout mettre en équations et qui délirent
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