Facebook ! Retour vers le passé !
Notez l'ARCHOS accroché à la ceinture !
Je me sers terriblement mal des réseaux sociaux. A force d'avoir de la distance avec tout, j'en viens à faire le con partout. Plutôt que de me servir de ces nouveaux réseaux pour faire justement du réseau, et donc du business, moi je joue comme un crétin. Je prends les choses à la légère, tant et si bien que je perds du temps.
Je dois être le seul type qui écrive autant sur tant de médias différents et à qui cela ne rapporte pas une thune. Parfois, je me dis que je suis vraiment un gros branleur, et d'autre fois, que je suis une sorte de dandy vachement esthète, une sorte d'aristocrate à l'ancienne, qui ne veut pas faire argent de tout.
Quoiqu'il en soit, Facebook m'a permis de retrouver un ami vieux de trente-sept ans. J'avais déjà vu qu'il était sur Copains d'avant, et voici qu'il me contacte sur Facebook. C'est trop ce truc qui permet d'exhumer des camaraderies qu'on croyait enterrées.
Ce pote est donc le second plus vieux pote que j'aie, puisque mon plus vieil ami est Olive, celui qui roule dans une Alfa-Roméo bleue pleine d'enceintes Bose avec des sièges en cuir framboise, avec qui j'étais en maternelle.
Ce qui est drôle c'est que ce vieux pote, qui était au cours préparatoire, qu'on appelait onzième à l'époque, mon meilleur pote, m'a demandé si je me souvenais de lui. Et moi, paf, j'ai fait tourné mon disque dur et je lui ai raconté sa vie de l'époque. J'ai été jusqu'à lui dire son ancienne adresse, les jeux qu'on faisaient et même le prénom de sa mère. Oui, trente-sept ans après ! Balèze non ?
Ne me flattez pas, même si vous en mourrez d'envie, parce que je ne le mérite pas. J'ai toujours eu une excellente mémoire, ce qui fait que je n'ai jamais trop bossé, ni à l'école ni en faculté. En revanche, je peux aller dans un vidéo club relouer trois fois de suite le même film parce que je ne me souviens jamais des daubes que je regarde. Oui, vous voyez, soyez rassuré vous qui êtes imparfaits, même les plus grands ont leurs petits failles.
Donc mon pote a du s'apercevoir que je n'avais pas changé du tout et que ma mémoire prodigieuse et mon intelligence fabuleuse étaient intactes, trente-sept ans après. Ben, oui j'étais toujours premier de la classe, alors je suppose qu'il devait avoir gardé ce souvenir en mémoire. Ça m'aurait ennuyé de me montrer tout tocard près de quarante ans après. Mais bon, premier au cours préparatoire, premier toujours, comme on dit.
Pourtant habitué au succès, sur ce coup là, je me suis étonné moi-même. Putain, je me revoyais en 1971, et je n'avais rien oublié du tout. Avec ce pote là, on est resté en classe jusqu'en 1979. Un souvenir marquant, c'est quand on achetait des petits soldats Airfix, que je tentais de peindre. Bien sûr, peu adroit de mes mains dès mon plus jeune âge, je me livrais à un infect travail de goret. Ces petits soldats étaient vendus dans des boîtes de cartons et attachés par grappe. Je me souviens que ça valait deux francs !
C'est drôle quand on voit les gamins de notre époque. Plus un ne jouerait avec des petits soldats en plastique. Si on les renvoyait à mon époque et qu'ils nous voient jouer, mon pote et moi, avec nos petits soldats, ils se foutraient de notre gueule. Pour eux, on serait deux débiles profonds, et rien de plus ! Jouer aux petits soldats ou peindre avec son caca, pour un gosse actuel, ce doit être pareil : une activé de d'arriérés. Bande de petits cons va !
C'était l'époque où l'électronique n'avait pas envahi notre vie. Pas de téléphone portable, pas d'ordinateurs, rien de tout cela pour nous amuser. Du carton et de la ficelle, et on était heureux. Il y avait juste le début des consoles de jeux qui devaient peser 100 kilos et permettait tout juste de jouer au tennis avec des raquettes toutes plates et une balle en forme de pixel tout merdeux. C'était lourd, peu performant et pas très ergonomique, c'était l'ARCHOS de l'époque quoi !
Il y avait aussi un truc terrible chez ce bon pote, c'est qu'il vivait seul avec sa mère. Si ! C'était un fils de divorcé. C'est le premier que j'aie connu et à l'époque, c'était le seul de toute l'école. Je me souviens encore que ma mère le trouvait triste, et qu'elle attribuait cela au fait que ses parents soient divorcés. En fait, c'était parce qu'il avait les yeux sombres un peu tombants, qui lui donnaient un air de chien battu.
Mais bon, à cette époque, si on ne jetait plus de pierres aux gosses de divorcés, on leur trouvait tous les malheurs du monde. Je suis sûr qu'on avait promis un avenir de tueur en série, ou une carrière dans le grand banditisme, à mon copain, mais qu'on ne lui avait pas dit. J'imagine qu'à l'époque, des tas de psys débiles, devaient gloser sur le sujet et sortir des théories à la con sur les enfants de divorcés. Putain, parfois j'ai honte de ma profession. C'est rigolo quand j'y pense avec le paquet de divorces qui existent aujourd'hui. Dire qu'en 1971, c'était un truc rare, c'est carrément fou.
Putain dire que j'appartiens à une époque où on jouait encore aux petits soldats, et où il y avait un fils de divorcés sur cinq-cents élèves ! Je me fais l'effet d'un dinosaure parfois. Mais bon, je m'en branle parce que d'une part, je suis capricorne et que je ne vieillis pas, et enfin parce que cela me fait plaisir d'avoir retrouvé ce vieux pote.
Je dois être le seul type qui écrive autant sur tant de médias différents et à qui cela ne rapporte pas une thune. Parfois, je me dis que je suis vraiment un gros branleur, et d'autre fois, que je suis une sorte de dandy vachement esthète, une sorte d'aristocrate à l'ancienne, qui ne veut pas faire argent de tout.
Quoiqu'il en soit, Facebook m'a permis de retrouver un ami vieux de trente-sept ans. J'avais déjà vu qu'il était sur Copains d'avant, et voici qu'il me contacte sur Facebook. C'est trop ce truc qui permet d'exhumer des camaraderies qu'on croyait enterrées.
Ce pote est donc le second plus vieux pote que j'aie, puisque mon plus vieil ami est Olive, celui qui roule dans une Alfa-Roméo bleue pleine d'enceintes Bose avec des sièges en cuir framboise, avec qui j'étais en maternelle.
Ce qui est drôle c'est que ce vieux pote, qui était au cours préparatoire, qu'on appelait onzième à l'époque, mon meilleur pote, m'a demandé si je me souvenais de lui. Et moi, paf, j'ai fait tourné mon disque dur et je lui ai raconté sa vie de l'époque. J'ai été jusqu'à lui dire son ancienne adresse, les jeux qu'on faisaient et même le prénom de sa mère. Oui, trente-sept ans après ! Balèze non ?
Ne me flattez pas, même si vous en mourrez d'envie, parce que je ne le mérite pas. J'ai toujours eu une excellente mémoire, ce qui fait que je n'ai jamais trop bossé, ni à l'école ni en faculté. En revanche, je peux aller dans un vidéo club relouer trois fois de suite le même film parce que je ne me souviens jamais des daubes que je regarde. Oui, vous voyez, soyez rassuré vous qui êtes imparfaits, même les plus grands ont leurs petits failles.
Donc mon pote a du s'apercevoir que je n'avais pas changé du tout et que ma mémoire prodigieuse et mon intelligence fabuleuse étaient intactes, trente-sept ans après. Ben, oui j'étais toujours premier de la classe, alors je suppose qu'il devait avoir gardé ce souvenir en mémoire. Ça m'aurait ennuyé de me montrer tout tocard près de quarante ans après. Mais bon, premier au cours préparatoire, premier toujours, comme on dit.
Pourtant habitué au succès, sur ce coup là, je me suis étonné moi-même. Putain, je me revoyais en 1971, et je n'avais rien oublié du tout. Avec ce pote là, on est resté en classe jusqu'en 1979. Un souvenir marquant, c'est quand on achetait des petits soldats Airfix, que je tentais de peindre. Bien sûr, peu adroit de mes mains dès mon plus jeune âge, je me livrais à un infect travail de goret. Ces petits soldats étaient vendus dans des boîtes de cartons et attachés par grappe. Je me souviens que ça valait deux francs !
Soldats Airfix : Artilleurs de la US NAVY de la seconde guerre mondiale en charge d'un canon antiaérien Oerlikon
(Les bras ne sont pas arrachés mais à coller sur les bonshommes et le canon, et même que moi je mettais des paquets de colle comme un gros dégueulasse. Mais je m'en fous, je rattrapais le tout , ni vu ni connu, en mettant un gros paquet de peinture, comme un gros verrat.)
(Les bras ne sont pas arrachés mais à coller sur les bonshommes et le canon, et même que moi je mettais des paquets de colle comme un gros dégueulasse. Mais je m'en fous, je rattrapais le tout , ni vu ni connu, en mettant un gros paquet de peinture, comme un gros verrat.)
C'est drôle quand on voit les gamins de notre époque. Plus un ne jouerait avec des petits soldats en plastique. Si on les renvoyait à mon époque et qu'ils nous voient jouer, mon pote et moi, avec nos petits soldats, ils se foutraient de notre gueule. Pour eux, on serait deux débiles profonds, et rien de plus ! Jouer aux petits soldats ou peindre avec son caca, pour un gosse actuel, ce doit être pareil : une activé de d'arriérés. Bande de petits cons va !
C'était l'époque où l'électronique n'avait pas envahi notre vie. Pas de téléphone portable, pas d'ordinateurs, rien de tout cela pour nous amuser. Du carton et de la ficelle, et on était heureux. Il y avait juste le début des consoles de jeux qui devaient peser 100 kilos et permettait tout juste de jouer au tennis avec des raquettes toutes plates et une balle en forme de pixel tout merdeux. C'était lourd, peu performant et pas très ergonomique, c'était l'ARCHOS de l'époque quoi !
Il y avait aussi un truc terrible chez ce bon pote, c'est qu'il vivait seul avec sa mère. Si ! C'était un fils de divorcé. C'est le premier que j'aie connu et à l'époque, c'était le seul de toute l'école. Je me souviens encore que ma mère le trouvait triste, et qu'elle attribuait cela au fait que ses parents soient divorcés. En fait, c'était parce qu'il avait les yeux sombres un peu tombants, qui lui donnaient un air de chien battu.
Mais bon, à cette époque, si on ne jetait plus de pierres aux gosses de divorcés, on leur trouvait tous les malheurs du monde. Je suis sûr qu'on avait promis un avenir de tueur en série, ou une carrière dans le grand banditisme, à mon copain, mais qu'on ne lui avait pas dit. J'imagine qu'à l'époque, des tas de psys débiles, devaient gloser sur le sujet et sortir des théories à la con sur les enfants de divorcés. Putain, parfois j'ai honte de ma profession. C'est rigolo quand j'y pense avec le paquet de divorces qui existent aujourd'hui. Dire qu'en 1971, c'était un truc rare, c'est carrément fou.
Putain dire que j'appartiens à une époque où on jouait encore aux petits soldats, et où il y avait un fils de divorcés sur cinq-cents élèves ! Je me fais l'effet d'un dinosaure parfois. Mais bon, je m'en branle parce que d'une part, je suis capricorne et que je ne vieillis pas, et enfin parce que cela me fait plaisir d'avoir retrouvé ce vieux pote.
5 Comments:
Et ce vieux pote il fait quoi ?
Il est psy ?
Toju.
Aucune idée ! Et nous, ça fera bientôt vingt ans qu'on se connait ? de l'époque où on travaillait pour les communistes.
Ils sont susceptibles les vieux!
"Je dois être le seul type qui écrive autant sur tant de médias différents et à qui cela ne rapporte pas une thune. Parfois, je me dis que je suis vraiment un gros branleur, et d'autre fois, que je suis une sorte de dandy vachement esthète, une sorte d'aristocrate à l'ancienne, qui ne veut pas faire argent de tout."
Il paraît qu'on est riche de ce qu'on peut dépenser. Comme le disait mon meilleur pote: "Pouvoir perdre son temps à sa guise, voilà en effet une des définitions de la liberté que je préfère".
Vingt ans, Tudieu !!
Toju
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