Coucou me revoilou !
Quel titre idiot pour mon grand retour sur mon cher blog. Mais bon, je n'étais pas plus inspiré que cela. Ça fera l'affaire. Tant pis si ça fait débile.
Tout d'abord, merci aux nombreux messages que jrai reçus de la part de mes chers lecteurs. On se demandait pourquoi j'avais disparu. On m'a cru malade, mort ou pire, lassé de l'écriture. Rien de tout cela n'est vrai. Je n'étais pas malade et encore moins mort. Je n'étais pas non plus lassé de l'écriture. J'étais ailleurs.
Où me demanderez vous; sachant que je déteste les voyages et que rien ne me plait plus que de rester au même endroit à faire toujours les mêmes choses ? J'étais nulle part. J'étais juste chez moi comme à mon habitude. J'aurais pu écrire des centaines d'articles si j'avais voulu.
Si j'étais un esprit chagrin prompt à l'hystérie, je pourrais vous dire que cette année 2017 ayant vu le décès de ma belle-mère puis de mon père, n'était pas propice à l'écriture et que je me terrais quelque part pour éponger mon chagrin. Rien ne serait plus faux. Si j'ai eu de la peine, celle-ci ne m'a pas empêché de faire face à mes obligations quelles qu'elles soient. Quand on approche des quatre-vingt dix printemps, rien n'est plus normal de tirer sa révérence.
Ma belle mère, avec qui je m'entendais très bien, l'a fait doucement sans un bruit, comme une chandelle qui s'éteint. Une fracture du col du fémur et elle a plongé dans ce que l'on nomme le syndrome de glissement si courant chez les personnes âgées. Elle n'a plus voulu vivre. Boire et manger relevait de l'exploit. Quelques semaines après elle s'éteignait doucement sur son île tant aimée chez elle. Ce qui est une sacrée belle mort finalement.
Quand a mon père, lui qui redoutait une mort atroce dans un hôpital, intubé de partout, il est parti soudainement suite à une crise cardiaque. Je l'ai vu le lundi soir. Je le trouvais faiblard mais il m'a répondu que non, qu'il avait jardiné et avait du faire un faux mouvement. J'ai proposé d'appeler les pompiers ou à défaut son médecin, qui se trouve être aussi un pote à moi. Il n'a pas voulu. Je lui ai dit qu'au moment de se coucher, il pourrait m'appeler. Ce qu'il a fait vers minuit vu qu'il était aussi couche-tard que moi. Sa voix était plus claire que dans la soirée et il m'a assuré que tout allait nettement mieux. Je l'ai cru et il est décédé dans la nuit. Un fort jolie mort aussi. Mourir dans son sommeil; que peut-on rêver de mieux ?
Bien sur que j'ai été triste aussi. Parce qu'il s'agissait de mon père et puis parce que lui et moi étions fort bons amis. Il se définissait de lui même comme "anarchiste de droite" et bien qu'il ait eu une vie honorable j'ai rarement vu quelqu'un mépriser autant l'autorité sous toutes ses formes. Je vous raconterai un jour, son arrestation par la police, une fois encore qu'il roulait sans ceinture de sécurité. Dans tous les cas, jusqu'à la fin, il a eu toute sa tête, tous ses réflexes, des amis et de l'argent. Bref, il a toujours eu la baraka.
Troisième décès intervenu pas plus tard qu'hier puisque mon vieux maître, le docteur C est décédé. J'ai aussi eu beaucoup de peine car plus qu'un médecin comme les facultés en produisent à la chaine, c'était un vieux savant comme on n'en fait plus. Comme tous les gens vraiment brillants, il allait gentillesse, simplicité, authenticité à des compétences impressionnantes. Je ferai un éloge funèbre rien que pour lui rendre hommage ; il le méritait bien.
Et puis, le douze janvier dernier, en 2017; j'ai eu cinquante ans et cela m'a foutu un coup. Pour quelqu'un qui comme moi, ne fête plus ses anniversaires depuis l'âge de vingt-neuf ans, en avoir cinquante est terrible. On pourra m'objecter n'importe quoi, je sais maintenant que j'ai parcouru bien plus que le temps qui m'est imparti et ce, d'autant plus que je n'ai pas cessé de fumer. De toute manière, cancer ou Alzheimer, je ne saurais choisir ! Étant né vieux, je n'ai bien sur pas l'impression d'avoir vieilli. Je sais que vieillir n'est pas quelque chose qui m'arrivera, du moins intellectuellement. Je vois autour de moi, la plupart de mes amis se muer en "vieux cons" mais pas moi. Je reste frais comme un gardon.
Tout ceci est fort triste mais c'est la vie et cela n'explique ni n'excuse en rien ma longue absence. En fait et j'ai presque honte de le dire, si j'ai été absent si longtemps c'est la faute d'Apple. D'abord mon Imac a rendu l'âme. Âgé d'à peine sept ans, voici qu'un jour, il s'est allum en gris. Je l'ai vite apporté dans un Apple Store où l'on m'a expliqué qu'il était trop vieux pour qu'on le prenne en charge. Par la suite, un autre spécialiste m'a dit qu'il était fini, kaput.
Comme je suis colérique et parfois vindicatif, je me suis juré que plus jamais je n'aurais de Imac, que c'était de la merde et qu'un bon PC ferait dorénavant l'affaire. Aussitôt dit, aussitôt fait et j'ai acheté un portable ASUS qui m'a déplu immédiatement. Je déteste taper sur un portable. Je déteste son écran ridiculement petit de quinze pouces alors que j'étais habitué à mes vingt-sept pouces. Bref, la colère étant mauvaise conseillère, j'ai acheté ce que je n'ai jamais aimé. C'est pourquoi je suis moisn venu, pour de bêtes raisons technique, simplement parce que mes gros doigts ne se font pas aux clavier de mon portable et que mes yeux ne s'habituent pas à cet écran ridiculement petit.
Apple encore. J'ai aussi un Ipad Air. Et c'est je crois l'outil le plus chronophage qui existe. Tandis qu'avant j'étais obligé de venir à mon bureau pour aller sur internet, j'ai maintenant toujours ma putain de tablette en main. Même mon épouse en marre et juge que je suis devenu un vrai crétin. Je surfe de ma tablette, collé dans mon canapé et je joue même a des jeux bêtes. La tablette est la plaie du genre humain. Tant et si bien que je ne venais plus m'asseoir à mon bureau devant mon PC que je déteste.
J'aurais pu racheter un Imac me direz-vous ? Bien sur que j'y ai pensé et même plutôt deux fois qu'une. Mais j'ai décidé de devenir sérieux. Je me suis dit que j'achèterais cet Imac quand je me serais débarrassé de mon trop-plein de voitures. J'exige donc de moi-même de vendre ma Visa et ma Jaguar avant de racheter un Imac. Ca sera ma petite récompense pour avoir été sérieux !
Et puis, pour tout vous avouer, la tablette n'est pas seule responsable. J'ai aussi découvert Twitter qui reste un formidable outil pour perdre son temps quand on aime écrire tout et n'importe quoi comme moi. Alors dans les faits, croyez moi si j'avais disparu de ce blog, j'ai pourtant continué à écrire. Oh oui, j'ai écrire, sans doute des centaines de tweets, tous aussi peu intéressants les uns que les autres. Mais que voulez-vous, j'adore l’instantanéité des échanges. Alors j'y passe des heures, pour rien du tout. Tweeter ne sert à rien et je me demande combien de temps ce truc va durer. Mais quel plaisir de s"abonner à des tas de gens rigolos et de troller soi-même. Je n'y dit rien de passionnant mais comme j'y ai retrouvé des gens que je connais et mêmes certains lecteurs du blog, je m'y amuse follement. Mais j'ai décidé d'être sérieux et de suspendre sérieusement ma participation à la twistosphère. J'ai décidé de revenir ici de manière régulière.
Parce que cela me plait d'écrire, de raconter des choses intéressantes ou non, de savoir qu'une fois publiés, mes messages seront lus par quelqu'un. On 'a dit que tenir un blog était une activité furieusement datée. C'est sans doute vrai. Tous les blogs que j'aimais ont fini par mourir ou végéter parce que soit les gens ont eu des responsabilités qui leur interdisaient d'écrire de manière soutenue, soit parce qu'ils se sont lassés. Tel n'était pas mon cas, car durant tous ces mois, je me sentais coupable de ne pas venir. J4ai d'ailleurs une trentaine d'articles en brouillon ! Et puis je m'en suis voulu de rater des dates importantes comme le onze novembre, pour lesquelles j'écrivais toujours quelque chose.
Moi; j'ai juste trompé mon blog avec Tweeter. Mais comme je suis définitivement fidèle il était hors de question que j'arrête. Alors je reviens et cette fois-ci c'est pour de bon.
5 Comments:
Je suis excité à l'idée de voir 3 posts en 2 jours !
Ca ne fait pas les "20 messages déjà presque rédigés" du mois de juin mais quelle joie !
Vous aviez un twitter? :O je ne vous ai même pas vu, même si j'y suis parfois actif.
en tout cas très content de voir que vous n'avez pas abandonné votre blog :D
Sinon j'ai hâte que cette trentaine d'article devienne du concret
Oh, toutes mes condoléances pour votre père. Je ne savais pas. :(
Si comme vous le prétendez vous êtes de retour "pour de bon", merci de valider mes commentaires.
Jamais Henri Virlogeux n'aurait paratiqué la censure comme vous le faites!
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