Bienvenue dans un monde mou et tout doux !
Ce soir, je suis rentré plus tôt et j'ai vu les infos de 20 heures un peu par hasard. J'ai mis la télé et logiquement elle s'est mise sur TF1, aussi suis-je tombé sur PPDA et son journal que j’ai regardé d’un œil distrait.
A la fin du journal, un reportage nous emmène dans la riante Finlande. On nous présente une jeune française partie là-bas enseigner, le français, qui nous sera ensuite présentée comme étant professeur d’histoire géographie. Nos contempteurs du monde mou, nous font l’apologie d’un système doté de petits effectifs, et sans note, enfin juste pour rire, puisque les notes ne sont données qu’à titre indicatif. Le plus drôle étant que si une note est inférieure à 4 sur 10, alors elle ne sera pas communiquée à l’élève pour ne pas le déstabiliser ! On nous explique aussi que l’élève peut se lever et disparaître à tout moment sans que le professeur n’ait le possibilité de l’en empêcher.
Bon, bien entendu, le système est présenté comme étant doux, adapté aux élèves et vraiment révolutionnaire ! En filigrane on sent bien que le message est : vivement que l’on ait cela chez nous ! Rendez-vous compte, un système qui ne classe pas, ne repose pas sur le mérite, ni sur la compétition a tout pour séduire nos élites, bien qu’elles soit elles-mêmes toutes issues de formations dont l’accès se faire sur concours (L’ENA par exemple).
Alors bien sur, au-delà du miracle éducatif finlandais, on nous explique que certes les élèves ont une très médiocre culture générale et que la Finlande attend encore des prix Nobel. Mais après tout, pourquoi la culture générale ? Est-ce utile, hein ? Fabriquons de doux crétins aseptises et tout ira mieux dans le meilleur des mondes.
Peut-on comparer la France et la Finlande ? La Finlande, pays indépendant depuis 1917, compte un peu plus de 5 millions d’habitants avec une densité inférieure à 15/habitants aux Km². Culturellement elle est connue pour ? Mais pour quoi est-elle connue d’ailleurs ? Economiquement, certes vous avez tous téléphoné d’un Nokia, avez pris un ascenseur Koné et coupé un truc avec des Fiskars ! Peut-être même que parfois, quand vous avez eu marre des bugs de windows et du prix délirant de leurs produits, vous avez rêvé de Linux sans oser l'installer parce que vous n'y comprenez rien. Et si vous avez conduit vite, on vous aura sans doute comparé à Vatanen. Voilà le panorama d’un de ces séduisants paradis nordiques que l’on nous vante. Promis on fera pareil le jour on l’Ile de France fera sécession.
Pour le reste, comme je vous l’ai toujours dit je crois au réel. Alors certes, ils s’occupent mieux des élèves moins doués, mais ils sacrifient les meilleurs et peut-être que nous on fait l’inverse ? Et encore, on a sans doute tendance à tous les sacrifier.
Mais la chose importante que le reportage nous a cachée, c’est qu’en Finlande, pour entrer à l’université, il faut passer un concours. Alors certes vous aurez été dorloté, câliné, protégé durant le collège et peut-être même le lycée, mais pour aller au-delà, le réel reprend ses droits. Et en Finlande comme en France, où dans tout pays sérieux, pour être médecin, pilote ou ingénieur, il faut être dans les premiers.
C’est ça le réel et non les discours lénifiants. Faire croire aux jeunes que la sélection n’existe pas est un leurre. Tôt ou tard elle revient cette sélection. Finalement, il y a plus de sagesse dans Pinocchio que dans les reportages de TF1. Au moins, les enfants apprenaient qu'à force de ne rien foutre, ils se transformeraient en ânes !
A la fin du journal, un reportage nous emmène dans la riante Finlande. On nous présente une jeune française partie là-bas enseigner, le français, qui nous sera ensuite présentée comme étant professeur d’histoire géographie. Nos contempteurs du monde mou, nous font l’apologie d’un système doté de petits effectifs, et sans note, enfin juste pour rire, puisque les notes ne sont données qu’à titre indicatif. Le plus drôle étant que si une note est inférieure à 4 sur 10, alors elle ne sera pas communiquée à l’élève pour ne pas le déstabiliser ! On nous explique aussi que l’élève peut se lever et disparaître à tout moment sans que le professeur n’ait le possibilité de l’en empêcher.
Bon, bien entendu, le système est présenté comme étant doux, adapté aux élèves et vraiment révolutionnaire ! En filigrane on sent bien que le message est : vivement que l’on ait cela chez nous ! Rendez-vous compte, un système qui ne classe pas, ne repose pas sur le mérite, ni sur la compétition a tout pour séduire nos élites, bien qu’elles soit elles-mêmes toutes issues de formations dont l’accès se faire sur concours (L’ENA par exemple).
Alors bien sur, au-delà du miracle éducatif finlandais, on nous explique que certes les élèves ont une très médiocre culture générale et que la Finlande attend encore des prix Nobel. Mais après tout, pourquoi la culture générale ? Est-ce utile, hein ? Fabriquons de doux crétins aseptises et tout ira mieux dans le meilleur des mondes.
Peut-on comparer la France et la Finlande ? La Finlande, pays indépendant depuis 1917, compte un peu plus de 5 millions d’habitants avec une densité inférieure à 15/habitants aux Km². Culturellement elle est connue pour ? Mais pour quoi est-elle connue d’ailleurs ? Economiquement, certes vous avez tous téléphoné d’un Nokia, avez pris un ascenseur Koné et coupé un truc avec des Fiskars ! Peut-être même que parfois, quand vous avez eu marre des bugs de windows et du prix délirant de leurs produits, vous avez rêvé de Linux sans oser l'installer parce que vous n'y comprenez rien. Et si vous avez conduit vite, on vous aura sans doute comparé à Vatanen. Voilà le panorama d’un de ces séduisants paradis nordiques que l’on nous vante. Promis on fera pareil le jour on l’Ile de France fera sécession.
Pour le reste, comme je vous l’ai toujours dit je crois au réel. Alors certes, ils s’occupent mieux des élèves moins doués, mais ils sacrifient les meilleurs et peut-être que nous on fait l’inverse ? Et encore, on a sans doute tendance à tous les sacrifier.
Mais la chose importante que le reportage nous a cachée, c’est qu’en Finlande, pour entrer à l’université, il faut passer un concours. Alors certes vous aurez été dorloté, câliné, protégé durant le collège et peut-être même le lycée, mais pour aller au-delà, le réel reprend ses droits. Et en Finlande comme en France, où dans tout pays sérieux, pour être médecin, pilote ou ingénieur, il faut être dans les premiers.
C’est ça le réel et non les discours lénifiants. Faire croire aux jeunes que la sélection n’existe pas est un leurre. Tôt ou tard elle revient cette sélection. Finalement, il y a plus de sagesse dans Pinocchio que dans les reportages de TF1. Au moins, les enfants apprenaient qu'à force de ne rien foutre, ils se transformeraient en ânes !
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