15 juin, 2007

Dépendance (suite) ! Ayons de la compassion !


Le piège ! A ne pas consommer du tout ! Pouah, beurk !

Dans mon article précédent, j'ai abordé pour la énième fois les dépendances. Loin de moi, l'idée de légitimiser toutes les pratiques addictives, au motif qu'elles ne seraient dues qu'à un triste concours de circonstance dû à un substrat biologique défaillant et de ce fait, excuserait toutes les conduites. Bien sur, qu'il est préférable, lorsqu'on peut, d'avoir une vie saine. Et il est évident, que lorsqu'une addiction menace l'équilibre vital d'un individu, on doive tout tenter pour lui présenter les moyens de s'en sortir.

Pourtant l'addiction est un phénomène complexe, bien plus complexe qu'on ne l'imagine. Pourquoi certains deviendront alcooliques ou toxicomanes, tandis que d'autres, ayant par exemple goûté le même produit, s'en sortiront sans être jamais enchainé audit produit ? C'est un mystère que la biologie percera sans doute dans peu de temps. Puis, viendra, dans un très proche avenir, la possibilité de cesser ces comportements à risques, sans induire chez la personne dépendante un sevrage trop coûteux psychologiquement.

L'addiction est donc un mystère qui de plus, touche tout le monde. Si l'on prend l'alcool par exemple, qui est l'une des dépendances les plus difficiles à traiter, il faut se situer bien loin de la caricature qui nous montre trop souvent l'alcoolique comme un ouvrier inculte et violent entraîné dans la déchéance par un manque de volonté et d'intelligence qui lui ôterait tout autocontrôle ou volonté. Non, tout le monde peut devenir alcoolique, qu'il s'agisse de l'employé de bureau ou du président d'une société par exemple.

Des responsabilités trop importantes imposées trop soudainement, une épouse volage que l'on tente malgré tout de garder près de soi, une rupture dans son équilibre de vie qui vous place sous les feux de l'actualité, et le stress survient. Stress qui a tôt fait de vous précipiter dans l'angoisse, angoisse qui a son tour vous livrera pieds et mains liées, telle une victime frappée d'impuissance, dans les filets de l'alcool.

L'exemple ci-dessous est là pour nous rappeler, que malgré ce qu'en pense Xavier Bertrand, étatiste forcené et partisan du Yaka-Fokon la recette rapide des imbéciles, la dépendance, l'atroce dépendance, qui vous transforme en épave privée de dignité, frappe sans prévenir que l'on soit misérable ou puissant. Mais, psy doté d'une forte vocation, j'arrête là mon exposé, pour vous proposer un exemple qui, je l'espère, vous amènera à considérer avec plus de compassion les personnes dépendantes.



La même chose traitée par les guignols de l'info ! Très amusant !

2 Comments:

Blogger Laure Allibert said...

Je croyais que sa seule drogue c'était la politique... Espérons que le gros Xavier saura le rappeler à l'ordre...

16/6/07 6:53 AM  
Anonymous Anonyme said...

N'y a t'il pas un risque de suicide au travail?

16/6/07 8:52 AM  

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