Grave intoxication ! J'ai été bien malade !
Peu de temps après que mon "camarade" socialiste soit venu à la maison m'apporter les tracts, je changeai de comportement. Ce fut ténu puis les choses s'accélérèrent.
On me vit ainsi distribuer des tracts en faveur de l'avortement et pour la régularisation des sans-papiers. Dans le même temps, je me procurai toute la discographie de Renaud, le chanteur engagé. Je me mis même à le citer. Ainsi, un soir devant la télé, face à des images de tauromachie, j'expliquai que Renaud avait raison et que les corridas étaient barbares. Je plongeai alors dans dans le mutisme, me contentant de tripoter mon t-shirt en faveur de la libération d'Ingrid Bettancour.
Peu de temps après, je me mis à tourner autour du siège du Grand Orient de France (16, rue Cadet Paris 9ème), en les suppliant de m'accepter. Moi aussi, je rêvais d'assister à la conférence sur la laïcité donnée par BHL. C'est à cette époque que j'eus d'autres symptômes inquiétants.
Ainsi, je me mis à refuser d'entrer dans les églises ! Peu de temps après, on m'embarque après que j'aie craché sur des gendarmes. Déféré en correctionnelle, dans le boxe des accusés, je me mis à hurler "à bas le sabre et le goupillon !". Compréhensif, le procureur syndiqué au SM ne requit qu'un simple rappel à la loi et je n'eus même pas d'amende. Cependant, toujours en colère, je décidai de me venger en truffant le site de Laure Allibert de commentaires lui soutenant qu'elle n'était qu'une fasciste et que la Sécu était une grande idée !
Le Gringeot venu en visite chez moi eut à souffrir de mes comportements. Je l'engueulai vertement en lui reprochant de rouler en Harley-Davidson, motocyclette fabriquée au pays de Monsieur Bush ! La bave aux lèvres, je le traitai de fasciste en exigeant de lui qu'il fasse son autocritique. Puis, je décidai que jamais plus je ne lui parlerai tant qu'il ne se prononcerait pas en faveur de la parité sur son blog réactionnaire ! Je virai tous les réactionnaires de mes liens et ne laissai que Versac dont je jugeai l'initiative citoyenne.
Peu de temps après, ma table de chevet s'orna d'une photo dédicacée de Ségolène Royal. Chaque soir, je m'agenouillai face à cette icône pour méditer. Je jetai mes costumes Kenzo et me mis à m'habiller de ponchos en laine équitable. Si je n'eus jamais la volonté ou l'envie d'arrêter de fumer, j'arrêtai les JPS (pouah beurk le tabac tue) pour me mettre à rouler mes cigarettes.
Sale, dépenaillé, le cheveux long et gras, je prêchai à qui voulait m'entendre que le grand soir arriverait bientôt. Je me mis aussi à écrire des lettres de dénonciations aux Impôts tandis que le soir, armé d'un Opinel, je crevai les pneus des 4x4 garés dans les rues.
On me surprit à dire que Christine Taubira était une femme de progrès tandis que je hurlai à la manipulation Sarkosyste quand on m'expliquait que Stéphane Pocrain battait sa femme. Une semaine après, Marie-Georges Buffet m'écrivait pour me remercier d'avoir tenu le stand merguez à la Fête de l'humanité ! Chez Virgin et à la Fnac, je massacrai les CD de Carla Bruni en écrivant rageusement dessu "Fuck Sarko" au marqueur noir. J'écoutai Les enfants du phare en boucle, jugeant que leur message était intéressant.
Un soir, j'expliquai à Toju que ce n'était pas le communisme qui était à blâmer mais l'application qui en avait été faite et je le priai de taire ses convictions antiprolétariennes quand il repasserait me voir. Il ne revint jamais. Peu importe car je n'avais pas supporté qu'il critique ouvertement Staline sous mon toit ! Pour me calmer, j'allai jouer du Djembé.
J'abandonnai ma chère vieille Saab à la casse et achetai à pris d'or une Lada dont je dis à qui voulait l'entendre qu'elle était un fleuron de haute technologie quoiqu'en disent les réactionnaires. J'apposai un autocollant "Vive les Verts" sur la lunette arrière. Et je me souviens que je fis près de six-cents kilomètres pour rejoindre des faucheurs volontaires réunis autour de José Bové que je trouvai bien sympathique. Ma Lada manqua de prendre trois fois feu sur la nationale et tomba en panne quatre fois. Je maudis intérieurement les forces capitalistes qui l'avait sans doute sabotée car je savais que Lada était fiable à cent pour cent.
Puis, tout s'accéléra. Je me mis à maigrir et à proférer des choses aussi ineptes que les 101 propositions de François Miterrand de 1981 que je connaissais par coeur. Je cessai de travailler car je n'eus plus le temps de le faire. Lire le Monde et Libération, participer à mes activités associatives et à la section socialiste de ma commune prenait tout mon temps. Grâce à des complicités, je devins militant associatif rémunéré et ne tardai pas à recevoir des jeunes filles que j'encourageai à avorter et à pratiquer la sodomie au nom du progrès social. Avec mon collier de barbe, j'étais convainquant et crédible.
Mon entourage se concerta et décidé de frapper un grand coup. Un soir alors que je tractai dans la rue en faveur de la libération d'Abdel Chémoul, militant injustement emprisonné dans les geoles fascistes du grand satan américain, une camionnette s'arrêta près de moi. J'ai le souvenir d'avoir vu Le Gringeot en descendre puis d'un grand coup sur le crâne.
Je me réveillai quelques jours après dans une maison isolée, entravé par des chaînes. Près de moi, un psychiatre de mes amis m'observai. Bourré de neuroleptiques, je ne compris pas grand chose même si je conserve quelques souvenirs. On me garda la quelques mois en m'appliquant un programme de rééducation digne de celui qu'on infligea à Alex dans Orange Mécanique.
Tandis que j'émergeai de ma torpeur et que je commençai à trouver ridicule mes oripeaux en coton équitable égyptien, on rompit mon isolement et on m'expliqua ce qui s'était passé. J'avais subi une grave intoxication socialiste. Ahuri, je me demandai comment j'avais pu subir cela à l'insu de mon plein gré puisque jamais, au grand jamais, je n'avais voté à gauche, ni même eu une quelconque affinité avec leurs idées.
C'est alors que l'ami psychiatre, ex chercheur au CNRS (authentique) me tendit un tract qu'il tenait par une pince tenue entre ses mains gantées de latex, tandis qu'un masque protégeait son visage. Il me demanda si je me souvenais de ce tract. Alors que je m'approchai pour saisir le tract, il se récria : "malheureux, n'y touche surtout pas, il est empoisonné !". Je ne cachai pas ma surprise et lui demandai à quoi rimait tout ce cinéma.
J'admis que c'était bien un des tracts que mon "camarade socialiste" était venu m'apporter un certain samedi 2 février 2008. Je le reconnus et j'avouai l'avoir distribué dans les boîtes aux lettres du quartier. Il me sourit et m'expliqua qu'il avait fait analyser ce tract par un des laboratoires les plus pointus du moment. C'est ainsi que l'atroce vérité éclata et que je compris pourquoi j'avais changé.
L'ami psychiatre m'expliqua que ce tract, ainsi sans doute que tous les autres, avait été enduit d'un produit terrible, un véritable poison mis au point par le professeur Juttov, dans un laboratoire secret moscovite au temps de la guerre froide, connu sous le nom de Socialox Terribilis. Il m'expliqua que grâce à des complicités internes, les pages du journal Le monde, avaient longtemps été enduites de ce produit, qui faisait que toute personne lisant ce journal plus de trois fois avait été contaminée ! Les symptômes étaient toujours les mêmes : on se croyait intelligent, on voulait sauver le monde, on rêvait éveillé, on trouvait du charme aux pires dictateurs, et on finissait par avoir des enfants drogués et intermittents du spectacle !
Dans mon cas, le laboratoire d'analyse avait été formel et parlait d'une contamination avec une dose terrible. Ainsi, en distribuant près de trois-cents tracts ainsi empoisonnés, j'avais moi même été contaminé. Le vieux scientifique m'expliqua que le terrible poison s'était propagé dans mon organisme par simple contact alors que saisissais chacun des tracts entre le pouce et l'index pour les glisser dans les boîtes aux lettres. J'avais été comme un lecteur du Monde !
Je compris l'origine de mon changement de comportement. De retour chez moi une semaine après, je jetai mes disques de Renaud, ma photo de Ségoléne, ainsi que d'autres objets. Je pris une carte UMP et rentrai dans le droit chemin. Prévenu que du fait d'un contact prolongé à haute dose au Socialox Horribilis, je resterais vulnérable à vie, on me conseilla de changer de profession. La fréquentation de patients de gauche aurait pu me faire replonger aussi ne valait mieux pas tenter le diable. Surtout qu'on me fit remarquer que je m'entendais bien avec les gens de gauche ! On m'avait sauvé in extremis une fois mais on ne savait pas si je résisterais à une autre attaque. Il valait mieux que j'exerce un autre métier.
Olive, mon riche ami, m'aida et j'entrai grâce à lui dans une SSII, dans laquelle nous vendions de médiocres produits de sécurité informatique à des crétins en faisant des marges astronomiques. Peu de temps après, je jetai définitivement mes Kenzo pour m'habiller chez Paul Smith et j'achetai ma première paire de Berlutti. Puis, je cessai définitivement de lire, jugeant que cela ne servait à rien puisque tout ce que j'avais besoin de connaitre se trouvait dans Capital (Mensuel, 2,70€). Six mois après, je signai un bon de commande pour un Lincoln Navigator Full option blanc nacré jugeant que le Touareg était un véhicule de gros looser. Chez Quai Ouest, tout le monde ne tarda pas à me connaître ! J'exigeai par la suite que mon épouse se décolore en blonde et qu'elle bosse dans la com'. Je me sentis un autre homme ; mon organisme semblait définitivement purgé du Socialox Terribilis.
Je consultai une dernière fois mon vieil ami psychiatre, qui trouva que mes UV me donnaient bonne mine. Puis avisant ma grosse gourmette en or massif, il me félicita en me disant qu'il était heureux que les affaires aillent bien. Il jugea que j'étais en rémission, et sans doute proche d'une guérison définitive !
On me vit ainsi distribuer des tracts en faveur de l'avortement et pour la régularisation des sans-papiers. Dans le même temps, je me procurai toute la discographie de Renaud, le chanteur engagé. Je me mis même à le citer. Ainsi, un soir devant la télé, face à des images de tauromachie, j'expliquai que Renaud avait raison et que les corridas étaient barbares. Je plongeai alors dans dans le mutisme, me contentant de tripoter mon t-shirt en faveur de la libération d'Ingrid Bettancour.
Peu de temps après, je me mis à tourner autour du siège du Grand Orient de France (16, rue Cadet Paris 9ème), en les suppliant de m'accepter. Moi aussi, je rêvais d'assister à la conférence sur la laïcité donnée par BHL. C'est à cette époque que j'eus d'autres symptômes inquiétants.
Ainsi, je me mis à refuser d'entrer dans les églises ! Peu de temps après, on m'embarque après que j'aie craché sur des gendarmes. Déféré en correctionnelle, dans le boxe des accusés, je me mis à hurler "à bas le sabre et le goupillon !". Compréhensif, le procureur syndiqué au SM ne requit qu'un simple rappel à la loi et je n'eus même pas d'amende. Cependant, toujours en colère, je décidai de me venger en truffant le site de Laure Allibert de commentaires lui soutenant qu'elle n'était qu'une fasciste et que la Sécu était une grande idée !
Le Gringeot venu en visite chez moi eut à souffrir de mes comportements. Je l'engueulai vertement en lui reprochant de rouler en Harley-Davidson, motocyclette fabriquée au pays de Monsieur Bush ! La bave aux lèvres, je le traitai de fasciste en exigeant de lui qu'il fasse son autocritique. Puis, je décidai que jamais plus je ne lui parlerai tant qu'il ne se prononcerait pas en faveur de la parité sur son blog réactionnaire ! Je virai tous les réactionnaires de mes liens et ne laissai que Versac dont je jugeai l'initiative citoyenne.
Peu de temps après, ma table de chevet s'orna d'une photo dédicacée de Ségolène Royal. Chaque soir, je m'agenouillai face à cette icône pour méditer. Je jetai mes costumes Kenzo et me mis à m'habiller de ponchos en laine équitable. Si je n'eus jamais la volonté ou l'envie d'arrêter de fumer, j'arrêtai les JPS (pouah beurk le tabac tue) pour me mettre à rouler mes cigarettes.
Sale, dépenaillé, le cheveux long et gras, je prêchai à qui voulait m'entendre que le grand soir arriverait bientôt. Je me mis aussi à écrire des lettres de dénonciations aux Impôts tandis que le soir, armé d'un Opinel, je crevai les pneus des 4x4 garés dans les rues.
On me surprit à dire que Christine Taubira était une femme de progrès tandis que je hurlai à la manipulation Sarkosyste quand on m'expliquait que Stéphane Pocrain battait sa femme. Une semaine après, Marie-Georges Buffet m'écrivait pour me remercier d'avoir tenu le stand merguez à la Fête de l'humanité ! Chez Virgin et à la Fnac, je massacrai les CD de Carla Bruni en écrivant rageusement dessu "Fuck Sarko" au marqueur noir. J'écoutai Les enfants du phare en boucle, jugeant que leur message était intéressant.
Un soir, j'expliquai à Toju que ce n'était pas le communisme qui était à blâmer mais l'application qui en avait été faite et je le priai de taire ses convictions antiprolétariennes quand il repasserait me voir. Il ne revint jamais. Peu importe car je n'avais pas supporté qu'il critique ouvertement Staline sous mon toit ! Pour me calmer, j'allai jouer du Djembé.
J'abandonnai ma chère vieille Saab à la casse et achetai à pris d'or une Lada dont je dis à qui voulait l'entendre qu'elle était un fleuron de haute technologie quoiqu'en disent les réactionnaires. J'apposai un autocollant "Vive les Verts" sur la lunette arrière. Et je me souviens que je fis près de six-cents kilomètres pour rejoindre des faucheurs volontaires réunis autour de José Bové que je trouvai bien sympathique. Ma Lada manqua de prendre trois fois feu sur la nationale et tomba en panne quatre fois. Je maudis intérieurement les forces capitalistes qui l'avait sans doute sabotée car je savais que Lada était fiable à cent pour cent.
Puis, tout s'accéléra. Je me mis à maigrir et à proférer des choses aussi ineptes que les 101 propositions de François Miterrand de 1981 que je connaissais par coeur. Je cessai de travailler car je n'eus plus le temps de le faire. Lire le Monde et Libération, participer à mes activités associatives et à la section socialiste de ma commune prenait tout mon temps. Grâce à des complicités, je devins militant associatif rémunéré et ne tardai pas à recevoir des jeunes filles que j'encourageai à avorter et à pratiquer la sodomie au nom du progrès social. Avec mon collier de barbe, j'étais convainquant et crédible.
Mon entourage se concerta et décidé de frapper un grand coup. Un soir alors que je tractai dans la rue en faveur de la libération d'Abdel Chémoul, militant injustement emprisonné dans les geoles fascistes du grand satan américain, une camionnette s'arrêta près de moi. J'ai le souvenir d'avoir vu Le Gringeot en descendre puis d'un grand coup sur le crâne.
Je me réveillai quelques jours après dans une maison isolée, entravé par des chaînes. Près de moi, un psychiatre de mes amis m'observai. Bourré de neuroleptiques, je ne compris pas grand chose même si je conserve quelques souvenirs. On me garda la quelques mois en m'appliquant un programme de rééducation digne de celui qu'on infligea à Alex dans Orange Mécanique.
Tandis que j'émergeai de ma torpeur et que je commençai à trouver ridicule mes oripeaux en coton équitable égyptien, on rompit mon isolement et on m'expliqua ce qui s'était passé. J'avais subi une grave intoxication socialiste. Ahuri, je me demandai comment j'avais pu subir cela à l'insu de mon plein gré puisque jamais, au grand jamais, je n'avais voté à gauche, ni même eu une quelconque affinité avec leurs idées.
C'est alors que l'ami psychiatre, ex chercheur au CNRS (authentique) me tendit un tract qu'il tenait par une pince tenue entre ses mains gantées de latex, tandis qu'un masque protégeait son visage. Il me demanda si je me souvenais de ce tract. Alors que je m'approchai pour saisir le tract, il se récria : "malheureux, n'y touche surtout pas, il est empoisonné !". Je ne cachai pas ma surprise et lui demandai à quoi rimait tout ce cinéma.
J'admis que c'était bien un des tracts que mon "camarade socialiste" était venu m'apporter un certain samedi 2 février 2008. Je le reconnus et j'avouai l'avoir distribué dans les boîtes aux lettres du quartier. Il me sourit et m'expliqua qu'il avait fait analyser ce tract par un des laboratoires les plus pointus du moment. C'est ainsi que l'atroce vérité éclata et que je compris pourquoi j'avais changé.
L'ami psychiatre m'expliqua que ce tract, ainsi sans doute que tous les autres, avait été enduit d'un produit terrible, un véritable poison mis au point par le professeur Juttov, dans un laboratoire secret moscovite au temps de la guerre froide, connu sous le nom de Socialox Terribilis. Il m'expliqua que grâce à des complicités internes, les pages du journal Le monde, avaient longtemps été enduites de ce produit, qui faisait que toute personne lisant ce journal plus de trois fois avait été contaminée ! Les symptômes étaient toujours les mêmes : on se croyait intelligent, on voulait sauver le monde, on rêvait éveillé, on trouvait du charme aux pires dictateurs, et on finissait par avoir des enfants drogués et intermittents du spectacle !
Dans mon cas, le laboratoire d'analyse avait été formel et parlait d'une contamination avec une dose terrible. Ainsi, en distribuant près de trois-cents tracts ainsi empoisonnés, j'avais moi même été contaminé. Le vieux scientifique m'expliqua que le terrible poison s'était propagé dans mon organisme par simple contact alors que saisissais chacun des tracts entre le pouce et l'index pour les glisser dans les boîtes aux lettres. J'avais été comme un lecteur du Monde !
Je compris l'origine de mon changement de comportement. De retour chez moi une semaine après, je jetai mes disques de Renaud, ma photo de Ségoléne, ainsi que d'autres objets. Je pris une carte UMP et rentrai dans le droit chemin. Prévenu que du fait d'un contact prolongé à haute dose au Socialox Horribilis, je resterais vulnérable à vie, on me conseilla de changer de profession. La fréquentation de patients de gauche aurait pu me faire replonger aussi ne valait mieux pas tenter le diable. Surtout qu'on me fit remarquer que je m'entendais bien avec les gens de gauche ! On m'avait sauvé in extremis une fois mais on ne savait pas si je résisterais à une autre attaque. Il valait mieux que j'exerce un autre métier.
Olive, mon riche ami, m'aida et j'entrai grâce à lui dans une SSII, dans laquelle nous vendions de médiocres produits de sécurité informatique à des crétins en faisant des marges astronomiques. Peu de temps après, je jetai définitivement mes Kenzo pour m'habiller chez Paul Smith et j'achetai ma première paire de Berlutti. Puis, je cessai définitivement de lire, jugeant que cela ne servait à rien puisque tout ce que j'avais besoin de connaitre se trouvait dans Capital (Mensuel, 2,70€). Six mois après, je signai un bon de commande pour un Lincoln Navigator Full option blanc nacré jugeant que le Touareg était un véhicule de gros looser. Chez Quai Ouest, tout le monde ne tarda pas à me connaître ! J'exigeai par la suite que mon épouse se décolore en blonde et qu'elle bosse dans la com'. Je me sentis un autre homme ; mon organisme semblait définitivement purgé du Socialox Terribilis.
Je consultai une dernière fois mon vieil ami psychiatre, qui trouva que mes UV me donnaient bonne mine. Puis avisant ma grosse gourmette en or massif, il me félicita en me disant qu'il était heureux que les affaires aillent bien. Il jugea que j'étais en rémission, et sans doute proche d'une guérison définitive !
3 Comments:
Si je comprends bien, maintenant que tu es guéri, il est libre le poste de militant associatif rémunéré qui sodomise les jeunes filles?
Oui il est vacant mais méfie toi Toju est déjà sur le coup ! Il voudrait enrichir l'action militante d'un cours de "cunilingus citoyen"!
(suis sur msn si tu veux papoter)
Il m'avait semblé noter une altération de vos propos dernièrement et je m'en inquiétais !
Je suis rassurée de vous savoir hors de danger !
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