24 mars, 2008

Laurence va aux amériques ! Laurence wird in der beiden Amerika gehen


Laurence voulait connaitre les Etats-Unis. La pauvrette n'a jamais pris l'avion. Son plus grand périple est de venir nous voir à Paris dans ce train qui roule si vite, comme elle nous l'explique dans son sabir mêlant français, platt et allemand.

Cette année, elle nous accompagnera donc aux Etats-Unis à Las Vegas, la destination parfaite du blaireau que je suis. Moi j'aime bien Las Vegas alors que je ne suis même pas joueur. J'adore l'absence totale de culture qui imprègne cette jolie cité nichée en plein désert. Aucun musée à visiter, pas une expo intéressante, rien du tout à se mettre sous la dent pour celui qui voudrait voyager intelligemment !

C'est bien un des rares coins au monde où vous ne risquez pas de rencontrer un socialiste à collier de barbe, pull et méphistos. Bon, il y a tout de même des pauvres que l'on retrouve downtown et qui sont intéressants à observer parce qu'ils permettent de se dire que tout ne marche pas bien aux USA et que c'est mieux chez nous ou du moins pas pire ! C'est promis j'emmènerai voir Laurence voir les pauvres.

Bon la ville a changé et c'est un peu devenu un Dysneyland pour adultes. N'empêche que c'est sympa. Et puis il faut se dépêcher d'y aller avant que tous les vieux casinos soient détruits. Les jours du Sahara, du Tropicana et du Riviera sont comptés. Ces casinos dont les salles de jeux s'ouvrent directement sur le Strip sont remplacés par des édifices à thèmes, eux-mêmes remplacés par des hôtels bling-bling comme le dernier Wynn's. Moi qui y suis allé une foultitude de fois depuis 1993, j'ai vu des bâtiments historiques disparaitre chaque année.

J'ai toutefois un peu peur de la réaction de ses parents qui ne sont jamais partis en vacances. Enfin si, je suis mauvaise langue, ils sont venus passer un week-end à Nancy en 1982. Alors ils ne comprennent pas bien pourquoi leur fille part en vacances et surtout pourquoi si loin puisqu'il y a des tas de choses intéressantes à voir aux alentours de Foug. Laurence est donc passée diner chez ses parents hier soir pour leur annoncer qu'elle partirait en vacances en mai ailleurs qu'en Lorraine.

Déjà, à peine entrée dans la cour du pavillon qu'occupent ses parents, son père vient à sa rencontre. C'est un rituel qu'il respecte toujours. Un lumignon blafard éclaire la cour de ciment et Rantanplan, le chien hurle à la lune attaché par une chaine à sa niche. S'approchant de sa fille, il l'observe avant de lui dire : "ben il a encore fallu que tu mettes du rouge sur ta bouche et que tu te fasses les yeux noirs ! Et c'est quoi ces souliers à talons ? Et tu portes des pantalons comme les hommes maintenant ! Allez, avant d'embrasser ta mère, tu vas te débarbouiller et tu mettras tes galoches et ta grosse jupaille de laine grise. Qu'il ne soit pas dit à Foug que notre fille est une catin qui gagne malhonnêtement sa vie en ville !".

Loin de se rebeller, Laurence s'exécute et revient dans la grande salle commune embrasser sa mère. Dans l'âtre, suspendue à une chaine, une grosse marmite de croutonnade est en train de cuire. Sur la table de bois mal équarri de grosses assiettes de grès sont posées avec à leur côté une grosse cuiller d'étain. On voit que le sol de terre battue a été nettoyé récemment avec un balai de joncs. Assise sur un misérable tabouret branlant, sa jeune sœur Delphine ôte la peau d'un lapin pris dans l'après midi au collet par son père qui adore braconner tandis que son mari chante un air de chez eux en nettoyant une vieille pétoire. Sous la table, les jeunes neveux de Laurence jouent.

Le repas se déroule dans un silence assourdissant tout juste ponctué par les bruits que font les convives en avalant leur croutonnade brûlante. D'un seul coup sa mère brise ce silence en disant : "Alors, il parait que tu veux aller faire ta mijaurée en amérique ?". Tremblante de peur, Laurence explique un peu son voyage et parle des escales. Sa mère excédée l'interrompt aussitôt pour lui dire "Me prends pas pour plus bête que je suis ! Ici aussi on a l'Internet et j'ai regardé dans Jaugueul (elle prononce ainsi Google ndlr)".

Laurence bafouille mais sa mère la coupe immédiatement : "Ton copain de Paris, celui qui dit soigner les fous, il se fout bien de toi, je sais pas ce qu'il prépare mais il est pas clair celui-là !". Sa mère lancée sur ce sujet poursuit immédiatement : "D'ailleurs je l'ai jamais aimé cuilà. Je te l'ai dit dès que je l'ai vu avec sa grosse voiture étrangère. Et pourquoi qu'il a pas une Renault comme tout le monde hein ? Et sa bonne femme qui faisait des mines en faisant semblant d'être gentille avec nous. Tout ça passk'elle est avocate ! Mais moi comme je lui ai dit, on est des gens honnêtes on n'a tué personne alors on s'en moque des avocats !"

Laurence tente d'apaiser sa mère en lui expliquant que le ministère d'avocat n'est pas uniquement requis qu'au pénal mais cette dernière l'interrompt : "Quoi ministère ? Elle est ministre ? Non même si elle se donne les mêmes airs ! Et c'est parfumé comme une cocotte et ça parle qu'on y comprend rien ! Et t'as vu ses mains ? Avec ses bagues que je sentais qu'elle voulait nous en mettre plein la vue ! Et ses ongles ? C'est sûr qu'elle doit pas souvent faire la vaisselle celle-là ni ravauder des chaussettes ! Et que ça se dandine sur des talons hauts en se donnant des airs !". "Mais maman, tu sais que ..." tente d'expliquer Laurence. Mais sa mère intraitable poursuit : "Je sais peut-être pas ce que tu vas me dire mais je sais que c'est pas avec ces chaussures là qu'elle viendrait à la Nuit de la chouette avec nous. Mais c'est peut-être pas assez bien la Nuit de la chouette pour tes amis. Il leur faut des choses exotiques comme leur voiture !".

Laurence tente bien d'expliquer qu'on peut être quelqu'un de très bien sans aller à la Nuit de la Chouette à Foug mais sa mère n'en démord pas : "Taratata, c'est pas assez bien pour eux la nuit de la chouette. Nous, ton père et moi on y va tous les ans et ça nous plait bien. D'ailleurs quand tu étais petite tu aimais bien aussi. Mais depuis que tu es à Nancy tu viens plus ! C'est pas assez bien pour toi ! Alors que même ton beau frère Emmanuel il vient depuis qu'il a épousé ta sœur et même qu'il en raterait aucune de Nuit de la chouette, hein Emmanuel ?". Le beau frère acquiesce et la mère poursuit : "Mais c'est sûr que quand on roule en Zab, ben on s'en fout de la Nuit de la chouette ! Ah ils sont jolis tes amis ! Faut que t'arrêtes de nous ramener n'importe qui à la maison, on n'a rien dit mais on veut plus les voir ceux-là".

Le père rajoute immédiatement : "Ca oui, parlons-en de sa voiture. Une zab qu'il a dit, c'est quoi ça Zab ? Ici personne roule en Zab, on n'a pas les moyens et puis même si on les avait, ça se fait pas de rouler en Zab, c'est n'importe quoi. Et au cul de sa voiture, y'a marqué un nom de poisson". Le père réfléchit pendant que les convives le regardent interloqués, puis explique : "Oui y'a écrit turbo comme si on mettait un turbo dans un moteur et pourquoi pas de la sole aussi !". La mère qui est allée aux écoles tente d'expliquer : "T'énerve pas mon Jeannot c'est turbo sans t qu'il y a écrit, ça doit être autre chose que le poisson vu que pour le poisson que tu dis on met un t".

Le père éructe : "Traite moi d'imbécile devant mes filles et mon gendre aussi pendant que t'y es !". Le gendre Emmanuel tente d'apaiser tout le monde en expliquant : "Ben beau-papa, je sais pas comment qu'on écrit le nom du poisson et même que je le connaissais même pas ce poisson là vu que j'en mange que d'une sorte qui s'appelle le Pané vu que sur la boîte c'est marqué poisson pané mais le turbo je sais ce que c'est, c'est ... "

Il n'a pas fini sa phrase que je père se lève et tape du poing sur la table : "Toi aussi tu vas t'y mettre ? Tu vas me donner des cours de mécanique ? Je suis encore le maître chez moi. Je sais ce que c'est qu'un turbo et c'est un poisson. Mon frère vit à Dieppe alors je connais les poissons hein ! Et on n'a jamais vu de poisson dans un moteur même à Paris où c'est qu'ils font rien comme tout le monde. Ca se peut pas, ce serait de la sorcellerie !" La mère tentant d'amadouer son mari ose une saillie : "Je sais pas si y met du poisson dans son moteur ton Philippe vu que j'y connais rien à la voiture mais en tout cas il a tout du maquereau ton copain avec ses costumes brillants et ses souliers pointus". Et tout le monde de s'esclaffer bruyamment à ce jeu de mots !

Laurence s'insurge en se hâtant de défendre mon intégrité ! Mais sa mère forte matrone à qui on ne la fait pas, la coupe encore et lui dit : "Ben oui ma fille, toi tu es encore gamine mais à nous on nous la fait pas ! Tu nous as dit que ton avion il allait d'abord aller de Paris à Youssetone ? Ben tu vois, moi je me méfie des beaux parleurs et Youssetone ça existe pas sinon je l'aurais trouvé sur Jaugueul !" Laurence bredouille mais sa mère poursuit "Et puis Las Vegas, c'est quoi encore cette lubie ! C'est une ville où c'est qu'on joue et on se prostitue ! C'est pour les voyous ! T'es sûre que dinde comme tu es tu vas pas finir sur les trottoirs là-bas ?"

Elle rajoute aussitôt : "Et c'est quoi cette histoire de Bohinge ? C'est-y un nom de chez nous ça Bohinge ? Si tu veux tant que ça prendre l'avion, tu pouvais pas monter dans une Caravelle comme tout le monde ? Même le Général de Gaulle il montait en Caravelle mais toi non, t'es une petite princesse, tu veux plus ! En fait, t'es comme ton copain Philippe, lui c'est les voitures étrangères et toi c'est les avions américains qu'il te faut !". "T'es toute pareille que ton copain Philippe", rajoute-t-elle en se signant.

Laurence rougit totalement décontenancée mais sa mère est lancée. "Passke ton Philippe je l'ai jamais senti cuilà ! Avec ses belles manières et ses phrases qu'on n'y comprend rien, j'ai toujours eu l'impression qui voulait nous en mettre plein la vue. Mais ma fille nous les godelureaux on les reconnait. Je suis pas née de la dernière pluie. Crois-moi à Toul y'a les mêmes. Oui tu peux faire ta fiérote mais là-bas au bourg c'est peut-être pas les amériques mais y'a de drôles de choses qui s'y passent. C'est comme à ton Las Vegas !". Laurence interloquée ne sait plus quoi dire.

Sa mère poursuit : "Moi je suis née à Francheville et même là-bas y'en avait des comme lui, des propres à rien qui savaient pas faire grand chose à part parler. Ca pour faire des phrases y z'étaient là, mais pour tenir un outil y'avait plus personne. C'est sur qui zavaient les mains douces ces feignants pas comme ton pauvre père qu'a sué sang et eau pour te nourrir toi et ta sœur. Et on les voyait pas à la procession en l'honneur de Saint-Elophe notre saint patron ! Non ça passait la journée à jouer aux cartes cette engeance là. Mais ce que je dis hein, je vois bien que tu t'en fous !"

Son père prend le relais et sentencieux lui explique : "Et c'est quoi cette idée de prendre l'avion ? Tes idées de monter dans un Bohinge ? T'es t-y sérieuse ma fille ? Toi t'as toujours été une rêveuse, on se le disait toujours avec ta mère quand on te voyait lire. On se demandait même où t'avais pris cette lubie de lire passke c'est pas nous qui te l'ont donnée vu qu'on lit pas ou alors juste le programme télé. Je vais te dire, si Dieu avait voulu qu'on vole, il nous aurait donné des ailes. C'est ce que dit monsieur le Curé. Mais toi t'es plus maligne que tout le monde et tu veux traverser les océans dans les airs comme une oie !" Et le père de s'esclaffer bruyamment aussitôt rejoint par son gendre Emmanuel qui rajoute "Ben oui comme les oies, vrai de vrai, les oies elles font ça même que sur la TV j'ai vu un reportage où qu'ils montraient des oies qu'allaient aux amériques et toi tu veux faire pareil". Les deux hommes se regardent d'un air de connivence l'air de dire que Laurence est folle.

La mère lui demande alors : "Et d'abord pourquoi que t'irait pas en train là-bas ? C'est bien le train non ? Regarde depuis qu'y nous ont mis le TGV tout le monde est content. T'as qu'à y aller en TGV à ton Las Vegas même peut-être qu'en tant que fonctionnaire tu aurais une réduction. Faudra que tu montres ta carte à la Gare !". Laurence ne dit toujours rien. Le père rajoute aussitôt "Oh tu parles le train ! Depuis qu'elle a fait ses études, c'est plus assez bien pour elle le train ! Déjà qu'il faut qu'elle roule dans une voiture neuve avec des vitres qui descendent en appuyant sur des boutons et un volant qui tourne tout seul, tu penses bien qu'elle va pas prendre le train ! Ca non ! Tu penses bien qu'elle qui se promène fardée et en pantalons, elle doit bien rire quand tu lui parles de train. Elle doit penser qu'on est que des imbéciles et que le train c'est bien pour nous mais pas pour elle".

Médusée Laurence ne dit rien et se contente d'avaler sa salade de fruits au sirop en boîte que sa mère a préparée spécialement. La mère mécontente commence à débarrasser la table au maugréant : "Je t'avais bien dit Jean que c'était pas une bonne idée de l'envoyer faire des études. Ca l'a pourrie gâchée ça lui a mis des idées dans la tête !". Son père sentencieux rajoute aussitôt : "Oui ta mère a raison tu as changé depuis que tu as passé le bacho ! Tu n'as voulu aucun des gars du village. Et pourtant le Gédéon il était bien. C'était un beau gars à l'époque avec une bonne paye et un travail honnête. Mais c'est sûr il était pas assez bien pour toi. Toi tu veux des gars qui se pavanent avec des cravates ! Tu es exigeante ma fille, trop exigeante ! Tu verras où ça va te mener tout ça !".

La petite soeur qu'on n'a pas encore entendue rajoute : "Oui t'es qu'une orgueilleuse et ça te perdra ! Aujourd'hui c'est Lassevegasse et demain ce sera Nouillorque qu'il te faudra. Tu verras mais tu m'écoutes jamais moi ! Tu finiras droguée déjà que tu fumes ! C'est comme les habits ! Moi au marché de Toul je trouve tout ce que je veux mais toi il te faut des trucs italiens, du Gouchy comme tu dis !". Lassée, Laurence ne dit rien. La soeurette poursuit sur sa lancée : "Ben tu vois t'as rien à dire ! Chuis peut-être la plus jeune mais je suis plus mûre et tu t'en rends compte ! Moi je mets pas de Sent-bon qui vient de la capitale, mais j'ai des idées claires et je mène ma vie correctement. On jase pas derrière mon dos ! Je roule pas du popotin comme toi pour jouer les dames ! Moi mes amis y sont en Lorraine chez nous, j'ai pas besoin de fréquenter des étrangers." Son mari qui fume placidement la pipe à côté renchérit : "Pour sûr ma Fifine, tu es une femme bien et tu m'as fait deux beaux enfants ! Tu vois c'est pour ça que j'aime pas trop aller à Nancy, passke ça tourneboule la tête toutes ces boutiques ! Toi au moins t'exiges pas du Gouchy, et du Yorre !"

La mère qui fait la vaisselle derrière marmonne "Youssetone, qu'est ce qui faut pas entendre, est-elle bécasse celle là, on lui vendrait n'importe quoi ! Pfff est-ce que je vais à Youssetone moi !". Laurence ne dit toujours rien. La soirée s'achève ainsi morne et triste dans une incommunicabilité qui exprime mieux que toute thèse de sociologie la difficulté qu'il y a à se comprendre entre générations différentes.

Il est près de vingt-trois heures lorsque Laurence s'en va. Elle fait la bise à sa mère et son père la raccompagne à sa voiture. Après l'avoir embrassée, il lui tend une enveloppe en lui disant "Bon devant ta mère, je fais le bravache et je la soutiens mais moi je trouve ça bien que tu voies du pays. Tu vois si j'avais été plus jeune, je crois que moi j'aurais aimé aller à Dijon, il parait que c'est une belle ville. Peut-être que dans deux trois ans, avec ta mère on ira. J'essaie de lui en parler mais tu la connais, dès qu'on parle de quitter la Meurthe-et-Moselle elle s'emballe. J'ai pourtant tout prévu, j'ai les horaires des TER".

Laurence écoute, ne sachant pas où son père veut en venir. Il lui tend alors une enveloppe et lui dit : "Tiens une fois là-bas fais toi plaisir mais dépense pas tout quand même ! Et puis jure moi que t'iras à la messe là-bas !".

De retour chez elle, elle ouvre l'enveloppe dans laquelle est glissé un billet de cent francs. Les larmes aux yeux devant tant de largesses, elle n'ose pas téléphoner à son père pour lui dire que les francs sont démonétarisés depuis 2002.

PS : pour les nouveaux venus, je précise que Laurence est la demoiselle qui se charge de toutes les corrections et des montages sur ce blog et qu'elle vit en Lorraine.

7 Comments:

Blogger Laurence said...

- - - - ANNONCE - - - -

Urgent ! Recherchons activement figurants et figurantes bénévoles pour le tournage d'un long-métrage :

- Lieu : FOUG, 54570

- Dates : 26 Avril 2008 de 8h30 à 23h59 au Café du Centre et 27 avril 2008 de 5h00 à 18h30 au bureau de Poste.

- Description du projet : tournage du long métrage "Bienv'nue chez les faouins"

24/3/08 8:37 PM  
Blogger Sylvain JUTTEAU said...

Cher Monsieur,

Bravo pour le cap des 100.000 visites.

Dans mon blog qui me sert de cahier de brouillon pour mes écrits politiques, et qui a des scores d'audience sans commune mesure avec les votres, j'ai publié un nouveau message concernant le système éducatif.

C'est le texte d'une intervention que je dois prononcer à l'Assemblée Nationale le 10 avril dans le cadre du Think Tank "Héritage et Progrès" :

http://europaperennis.blogspot.com/

25/3/08 12:14 PM  
Anonymous Anonyme said...

"Assise sur un misérable tabouret branlant, sa jeune sœur Delphine ôte la peau d'un lapin."

Il doit manquer une virgule. C'est important les virgules.

25/3/08 4:03 PM  
Anonymous Anonyme said...

Il y a une correctrice sur ce blog?!? Ma parole, on est chez les riches!

Y a pas aussi quelqu'un pour servir les cafés et prendre le vestiaires des commentateurs?

25/3/08 8:24 PM  
Blogger philippe psy said...

Si si, on a tout cela ! Je suis un admirateur inconditionnel de Monsieur le Président alors j'ai un rang à tenir !

26/3/08 3:01 AM  
Anonymous Anonyme said...

Pour moi, ce sera avec deux sucres.

Ah, et si la préposée pouvait aussi me gratter le dos... un peu plus haut... non, un poil plus bas... merci.

27/3/08 2:10 AM  
Blogger eh l'gazier said...

Formidable ! ca sent le vécu. Fertile imagination pour nous conter ce repas entre Laurence et sa famille, ça transporte. On en y imagine le bon fond paysan de vos ancêtres, vous en êtes le digne dépositaire ! Merci pour cet aperçu de votre ruralité enfouie, et de nous révéler toujours un peu plus ce qui vous compose.
Bonne continuation

10/4/08 2:25 PM  

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