TCA, mode et publicités !
Récemment, une députée UMP des Bouches du Rhône, Valérie Boyer a fait une proposition de loi visant à punir l'incitation à l'anorexie. Ce texte fait suite aux différentes polémiques de ces derniers mois sur l'excessive maigreur des mannequins, et notamment à l'interdiction en septembre d'une publicité pour une marque mettant en scène Isabelle Caro, une jeune anorexique. Rendez-vous sur son site où elle expose ses photos et vous constaterez qu'à ce stade on ne peut plus parler de simple maigreur mais bien envisager le diagnostic d'anorexie mentale. L'anorexie est ce que l'on appelle un trouble des conduites alimentaires (TCA).
Les conduites alimentaires sont déterminées par trois facteurs :
Les conduites alimentaires sont déterminées par trois facteurs :
- Neuro-physiologiques (la régulation de la faim et de la satiété se fait au niveau de l'hypothalamus surtout, mais en connexion avec l'ensemble du cerveau) ;
- Socio-culturelles (il y a un apprentissage culturel et familial des conduites alimentaires) ;
- Enfin, des facteurs liés au développement de la personnalité.
Les troubles des conduites alimentaires peuvent se faire :
- Soit pour des motifs d'ordre social ou politique (grève de la faim, jeûne, etc...) ce qui en fait discuter le caractère pathologique ou non ;
- Soit dans le cadre plus large d'une pathologie psychiatrique : schizophrénie, délires, troubles de la personnalité, états dépressifs, etc.
Les troubles alimentaires recensés sont : l'anorexie mentale, la boulimie, le pica, le mérycisme, l'orthorexie, l'hyperphagie et la sitiomanie. Pour chacun de ces troubles, reportez vous à cet article.
Les TCA peuvent être transitoires ou durables et alors devenir invalidants, engendrant parfois un risque vital (en particulier pour l'anorexie mentale restrictive). Les traitements de ces troubles comprennent généralement des aspects psychothérapeutiques, éducatifs (comportementaux), diététiques et médicaux.
Les troubles de l’alimentation sont une conséquence de troubles psychiques souvent inconscients et variés. Ils se manifestent par exemple, par une préoccupation tyranique du poids, ou au contraire par une négligence totale du corps ou encore des attitudes ressemblant aux auto-mutilations. Ils comportent parfois une dimension suicidaire à laquelle on doit particulièrement veiller.
La mode de minceur, les mauvaises habitudes alimentaires, les phénomènes d'imitation entre adolescents - et autres facteurs socio-culturels - jouent un rôle certain mais qu'il est difficile d'apprécier et qui de toute façon est assez peu pertinent dans les prises en charge. Bref, en matière de TCA, beaucoup d'hypothèses sont avancées mais on ne sait pas grand chose, si ce n'est que ce sont des troubles difficiles à traiter. Le TCA reste de toute manière un symptôme.
Pour ma part, je n'ai jamais eu de cas d'anorexie mentale de type restrictif, c'est à dire des cas dans lesquels la maigreur devient effrayante. Je pense que de tels cas ne sont pas de mon ressort mais de celui de la psychiatrie. Le pronostic vital étant engagé, c'est une responsabilité que je ne prendrai pas dans le cadre d'un cabinet en ville, à moins d'avoir la certitude que la patiente est suivie par ailleurs.
En revanche, j'ai eu plusieurs cas d'anorexie-boulimie au cours desquels, la personne va surveiller son poids de manière drastique tout en ayant des crises de boulimie suivies immédiatement de vomissements.
Ce sont des patientes attachantes mais extrêmement difficiles, même si je suis parvenu à obtenir quelques excellents résultats sur le long terme. Mais je dois avouer, que je ne sais toujours pas à quoi je dois ces succès. En effet, alors que je commençais en adoptant une stratégie définie, le caractère particulier de ces patientes, ont les traits hystériques souvent présents, m'a toujours contraint à m'adapter au fil du temps. Tant et si bien, qu'une fois le TCA vaincu, je ne sais plus vraiment comment je m'y suis pris.
Il semblerait qu'une certaine proximité soit nécessaire. Les anorexiques-boulimiques sont des patientes au long cours que l'on verra revenir assez souvent. On croit le mal vaincu mais un énième stress émotionnel remet le feu aux poudres. Il faut les soutenir, les porter à bout de bras, montrer beaucoup d'empathie et de disponibilité, tout en sachant rester extrêmement ferme. Ce sont des patientes exigeantes nécessitant un engagement important.
Un fond dépressif est presque toujours présent même s'il est souvent ignoré. En revanche, on note de nombreux traits hystériques composant leur unique stratégie de défense. Craignant de ne jamais être appréciées pour ce qu'elles sont, il semblerait qu'elles désirent séduire à tout prix en utilisant leur corps comme unique moyen de médiation avec autrui. Dès lors, les histoires d'amour difficiles et sans lendemain se suivent. Le vécu des anorexiques-boulimiques est extrêmement difficile et les tentatives de suicide ne sont pas rares. Ce sont des cas complexes.
Si personne ne peut décemment affirmer que les conduites anorexiques trouvent leurs sources uniquement dans les magazines de mode, nul ne peut ignorer non plus que ces derniers sont en partie responsables de ces conduites aberrantes.
Agir sur son corps, est pour les anorexiques-boulimiques une manière de séduire qui se substitue à la capacité de plaire dont elles se croient privées. Or, nul ne peut censer séduire sans pour cela, se conformer aux canons de la mode. Et ces canons de la mode, sont bien entendu fixés par les magazines féminins. Chacun de nous a déjà vu des émissions au cours desquelles, une directrice de casting, avisant une jolie jeune femme mince, lui explique qu'elle a du poids à perdre et devra suivre un régime. Chacun de nous a aussi vu des publicités télévisées, dans lesquelles des jeunes femmes à la limite de la maigreur nous expliquent que les beaux jours venant, elles se doivent de perdre du poids (cf. : les gourdes des publicités Special K).
Dans ce cas, à n'en pas douter, cette démarche est criminelle. Que l'on encourage les gens à adopter un poids modéré conforme à ce que l'on nomme l'IMC est une mesure de santé publique normale et admissible. Et encore, l'IMC est-elle une donne remise en question dans la mesure où elle n'est pas suffisamment fine pour prendre en compte les cas particuliers. Encourager quelqu'un à aller en deça de cette limite est inadmissible et correspond à une mise en danger de la vie d'autrui.
Cette dictature illusoire de la minceur, qui n'est en fait qu'une dictature réelle de la maigreur est devenue depuis quelques années un problème réel de santé publique. Les rondes dépriment et ne rêvent que de minceur, tandis que les minces feront tout pour devenir maigres. Je me souviens par exemple du cas d'un mannequin que je recevais, pourtant fort mince, à qui l'on avait enjoint de maigrir encore, et qui se mettait au régime suivant : pommes (zéro calories), Prozac (la fluoxétine est anorexigène) et cocaïne (anorexigène aussi).
Récemment encore, je recevais une patiente, ex grosse consommatrice de cocaïne (4g/jour), chez qui j'avais détecté un très possible trouble bipolaire. Cette dernière ne souhaitait pas se soigner car elle avait entendu dire que les thymorégulateurs et anti-épileptiques couramment prescrits (lithium, acide valproïque, etc.) favorisaient la prise de poids. Dans son cas, quelques kilos de plus n'auraient pourtant pas été désagréables.
Mais on pourrait aller plus loin en dénonçant cette désastreuse dictature de l'image. Ainsi, le recours à la chirurgie esthétique est devenu de plus en plus courant, masquant souvent des problèmes bien plus psychologiques qu'esthétiques. Corriger un nez, gonfler des seins ou faire une liposuccion n'a pourtant jamais rendu heureux. On quitte alors la chirurgie esthétique pour entrer de plain pied dans ce que l'on nomme la dysmorphophobie, qui reste une pathologie parfois extrêmement grave dans la mesure où il s'agit de femmes éprouvant ce que l'on nomme une laideur imaginaire.
Pour toutes ces raisons, je me réjouis que l'on parle enfin cette incitation à l'anorexie et à la dysmorphophobie qui est véritablement criminelle. Etant libéral, je ne suis pas pour une énième règlementation. Cette loi, si elle était votée, sera de toute manière stupide et ridicule et sans doute inapplicable dans la mesure où cela reviendrait à règlementer l'art. La photographie, fut-elle de mode, reste un art qui ne doit pas être soumis au législateur où alors nous verront bientôt nos stupides élus interdire de peindre de telle ou telle manière sous n'importe quel prétexte. Le pouvoir a sans d'autres chats à fouetter que de s'occuper du poids des mannequins.
En revanche, j'aurais applaudi des deux mains qu'on applique l'article 313-1 du code pénal en ce qui concerne les photographies de mode paraissant dans les journaux dans la mesure où la plupart (voire toutes) sont retouchées. La simple application d'un texte existant et que nul ne peut remettre en cause, dans la mesure où il protège les individus de manœuvres frauduleuses destinées à le tromper aurait été une excellente chose.
Lorsque vous voyez un dessin vantant un futur programme immobilier, vous aurez noté que figure toujours la mention "libre interprétation de l'artiste" ce qui permet au promoteur d'indiquer qu'il existera forcément une différence entre le projet idyllique dessiné et le résultat final. Il me semble qu'il faudrait obliger les publicitaires et photographes putassiers à afficher sur leurs clichés "photo retouchée" dans la mesure où la plupart de ces clichés qui font rêver de pauvres gamines dépressives n'entretiennent qu'un lointain rapport avec la réalité, mais doivent au contraire tout au talent d'infographistes passés maitres dans l'art de la retouche avec Photoshop.
La mode qui fut longtemps un art, est devenue depuis que les financiers s'en sont emparée (LVMH et PPR), un véritable cloaque nauséabond dans lequel tout est admis pourvu que l'on vende. L'artifice nécessaire (coiffure, maquillage, etc.), qui s'apparente à la notion juridique de bon dol (petite tromperie acceptée par l'usage), ne doit pas devenir une odieuse manipulation. Mais pour cela, il suffisait d'appliquer les bonnes lois existantes sans en proposer de nouvelles.
Les TCA peuvent être transitoires ou durables et alors devenir invalidants, engendrant parfois un risque vital (en particulier pour l'anorexie mentale restrictive). Les traitements de ces troubles comprennent généralement des aspects psychothérapeutiques, éducatifs (comportementaux), diététiques et médicaux.
Les troubles de l’alimentation sont une conséquence de troubles psychiques souvent inconscients et variés. Ils se manifestent par exemple, par une préoccupation tyranique du poids, ou au contraire par une négligence totale du corps ou encore des attitudes ressemblant aux auto-mutilations. Ils comportent parfois une dimension suicidaire à laquelle on doit particulièrement veiller.
La mode de minceur, les mauvaises habitudes alimentaires, les phénomènes d'imitation entre adolescents - et autres facteurs socio-culturels - jouent un rôle certain mais qu'il est difficile d'apprécier et qui de toute façon est assez peu pertinent dans les prises en charge. Bref, en matière de TCA, beaucoup d'hypothèses sont avancées mais on ne sait pas grand chose, si ce n'est que ce sont des troubles difficiles à traiter. Le TCA reste de toute manière un symptôme.
Pour ma part, je n'ai jamais eu de cas d'anorexie mentale de type restrictif, c'est à dire des cas dans lesquels la maigreur devient effrayante. Je pense que de tels cas ne sont pas de mon ressort mais de celui de la psychiatrie. Le pronostic vital étant engagé, c'est une responsabilité que je ne prendrai pas dans le cadre d'un cabinet en ville, à moins d'avoir la certitude que la patiente est suivie par ailleurs.
En revanche, j'ai eu plusieurs cas d'anorexie-boulimie au cours desquels, la personne va surveiller son poids de manière drastique tout en ayant des crises de boulimie suivies immédiatement de vomissements.
Ce sont des patientes attachantes mais extrêmement difficiles, même si je suis parvenu à obtenir quelques excellents résultats sur le long terme. Mais je dois avouer, que je ne sais toujours pas à quoi je dois ces succès. En effet, alors que je commençais en adoptant une stratégie définie, le caractère particulier de ces patientes, ont les traits hystériques souvent présents, m'a toujours contraint à m'adapter au fil du temps. Tant et si bien, qu'une fois le TCA vaincu, je ne sais plus vraiment comment je m'y suis pris.
Il semblerait qu'une certaine proximité soit nécessaire. Les anorexiques-boulimiques sont des patientes au long cours que l'on verra revenir assez souvent. On croit le mal vaincu mais un énième stress émotionnel remet le feu aux poudres. Il faut les soutenir, les porter à bout de bras, montrer beaucoup d'empathie et de disponibilité, tout en sachant rester extrêmement ferme. Ce sont des patientes exigeantes nécessitant un engagement important.
Un fond dépressif est presque toujours présent même s'il est souvent ignoré. En revanche, on note de nombreux traits hystériques composant leur unique stratégie de défense. Craignant de ne jamais être appréciées pour ce qu'elles sont, il semblerait qu'elles désirent séduire à tout prix en utilisant leur corps comme unique moyen de médiation avec autrui. Dès lors, les histoires d'amour difficiles et sans lendemain se suivent. Le vécu des anorexiques-boulimiques est extrêmement difficile et les tentatives de suicide ne sont pas rares. Ce sont des cas complexes.
Si personne ne peut décemment affirmer que les conduites anorexiques trouvent leurs sources uniquement dans les magazines de mode, nul ne peut ignorer non plus que ces derniers sont en partie responsables de ces conduites aberrantes.
Agir sur son corps, est pour les anorexiques-boulimiques une manière de séduire qui se substitue à la capacité de plaire dont elles se croient privées. Or, nul ne peut censer séduire sans pour cela, se conformer aux canons de la mode. Et ces canons de la mode, sont bien entendu fixés par les magazines féminins. Chacun de nous a déjà vu des émissions au cours desquelles, une directrice de casting, avisant une jolie jeune femme mince, lui explique qu'elle a du poids à perdre et devra suivre un régime. Chacun de nous a aussi vu des publicités télévisées, dans lesquelles des jeunes femmes à la limite de la maigreur nous expliquent que les beaux jours venant, elles se doivent de perdre du poids (cf. : les gourdes des publicités Special K).
Dans ce cas, à n'en pas douter, cette démarche est criminelle. Que l'on encourage les gens à adopter un poids modéré conforme à ce que l'on nomme l'IMC est une mesure de santé publique normale et admissible. Et encore, l'IMC est-elle une donne remise en question dans la mesure où elle n'est pas suffisamment fine pour prendre en compte les cas particuliers. Encourager quelqu'un à aller en deça de cette limite est inadmissible et correspond à une mise en danger de la vie d'autrui.
Cette dictature illusoire de la minceur, qui n'est en fait qu'une dictature réelle de la maigreur est devenue depuis quelques années un problème réel de santé publique. Les rondes dépriment et ne rêvent que de minceur, tandis que les minces feront tout pour devenir maigres. Je me souviens par exemple du cas d'un mannequin que je recevais, pourtant fort mince, à qui l'on avait enjoint de maigrir encore, et qui se mettait au régime suivant : pommes (zéro calories), Prozac (la fluoxétine est anorexigène) et cocaïne (anorexigène aussi).
Récemment encore, je recevais une patiente, ex grosse consommatrice de cocaïne (4g/jour), chez qui j'avais détecté un très possible trouble bipolaire. Cette dernière ne souhaitait pas se soigner car elle avait entendu dire que les thymorégulateurs et anti-épileptiques couramment prescrits (lithium, acide valproïque, etc.) favorisaient la prise de poids. Dans son cas, quelques kilos de plus n'auraient pourtant pas été désagréables.
Mais on pourrait aller plus loin en dénonçant cette désastreuse dictature de l'image. Ainsi, le recours à la chirurgie esthétique est devenu de plus en plus courant, masquant souvent des problèmes bien plus psychologiques qu'esthétiques. Corriger un nez, gonfler des seins ou faire une liposuccion n'a pourtant jamais rendu heureux. On quitte alors la chirurgie esthétique pour entrer de plain pied dans ce que l'on nomme la dysmorphophobie, qui reste une pathologie parfois extrêmement grave dans la mesure où il s'agit de femmes éprouvant ce que l'on nomme une laideur imaginaire.
Pour toutes ces raisons, je me réjouis que l'on parle enfin cette incitation à l'anorexie et à la dysmorphophobie qui est véritablement criminelle. Etant libéral, je ne suis pas pour une énième règlementation. Cette loi, si elle était votée, sera de toute manière stupide et ridicule et sans doute inapplicable dans la mesure où cela reviendrait à règlementer l'art. La photographie, fut-elle de mode, reste un art qui ne doit pas être soumis au législateur où alors nous verront bientôt nos stupides élus interdire de peindre de telle ou telle manière sous n'importe quel prétexte. Le pouvoir a sans d'autres chats à fouetter que de s'occuper du poids des mannequins.
En revanche, j'aurais applaudi des deux mains qu'on applique l'article 313-1 du code pénal en ce qui concerne les photographies de mode paraissant dans les journaux dans la mesure où la plupart (voire toutes) sont retouchées. La simple application d'un texte existant et que nul ne peut remettre en cause, dans la mesure où il protège les individus de manœuvres frauduleuses destinées à le tromper aurait été une excellente chose.
Lorsque vous voyez un dessin vantant un futur programme immobilier, vous aurez noté que figure toujours la mention "libre interprétation de l'artiste" ce qui permet au promoteur d'indiquer qu'il existera forcément une différence entre le projet idyllique dessiné et le résultat final. Il me semble qu'il faudrait obliger les publicitaires et photographes putassiers à afficher sur leurs clichés "photo retouchée" dans la mesure où la plupart de ces clichés qui font rêver de pauvres gamines dépressives n'entretiennent qu'un lointain rapport avec la réalité, mais doivent au contraire tout au talent d'infographistes passés maitres dans l'art de la retouche avec Photoshop.
La mode qui fut longtemps un art, est devenue depuis que les financiers s'en sont emparée (LVMH et PPR), un véritable cloaque nauséabond dans lequel tout est admis pourvu que l'on vende. L'artifice nécessaire (coiffure, maquillage, etc.), qui s'apparente à la notion juridique de bon dol (petite tromperie acceptée par l'usage), ne doit pas devenir une odieuse manipulation. Mais pour cela, il suffisait d'appliquer les bonnes lois existantes sans en proposer de nouvelles.
5 Comments:
Hmmmm. Effectivement, avoir une enieme loi interdisant quelque chose en plus, ca va marcher, c'est certainement la solution miracle. Et en plus, ca a l'avantage d'etre dans l'air du temps, c'est a dire de faire porter la responsabilite de ses propres comportements aux autres et ainsi de pouvoir continuer a etre abruti.
J'ai du mal a croire que les personnes ayant un TCA extreme ne l'auront plus parce que les magazines/photographes/etc.. ne seront plus la. Un peu comme pour les fumeurs...
Finalement, ils auraient du vous interdire de fumer tout court. Apres tout, vous vous tuez (en theorie) et en plus, vous incitez les autres a faire de meme, car vous etes une publicite ambulante (d'autant plus que maintenant que vous etes dehors, votre visibilite a augmente! Putain d'effets pervers!).
Ces lois a la con ne font juste que donner une impression, parce que les vrais solutions (education, traitement, etc...) ca coute trop cher. Laissez les gens tranquilles, ca evidemment ce n'est pas possible.
Si les personnes ayant un TCA pourront mieux vivre si on persiste à dire que la mode nous trompe et nous manipule. Pour cela nul besoin d'une loi, juste de l'expliquer et de le répéter. Les marques ne veulent pas notre bien, elles veulent juste vendre.
Dites moi, il n'a pas ete un peu retouche votre article ?!?! Hmmm ?!?
Je le fais très souvent. En fait, l'article n'aurait pas du être publié car il était tard et j'avais bâclé la fin. J'ai donc repris mon ouvrage et l'ai remanié. Vous plait-il ? :))
Tout a fait, je dois dire que je ne vous reconaissais pas dans la 1ere mouture, d'ou mon commentaire un peu fort.
J'espere ne pas vous avoir choque.
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