Morosité !
A force d'entendre parler de crise, je n'échappe pas moi-même à la morosité ambiante. Et pourtant, croyez-moi, je me protège ! Aucun journal télévisé, aucun périodique prétendument informé, rien de tout cela, si ce n'est trois ou quatre fois par semaines le Parisien que je lis à une terrasse de café.
Hélas, même cette simple lecture suffit à me flanquer le moral par terre. Ces crétins en sont à titrer sur les moyens que trouvent les gens de telle rue ou de telle commune, pour faire face à la crise, feignant d'ailleurs d'ignorer que cette crise, nous y sommes depuis des années. D'ailleurs la crise financière a le dos large, elle aura permis d'attribuer à des causes extérieures la faillite annoncée d e notre propre système. Mais bon, le pli est pris et ces abrutis de plumitifs s'égarant dans des délires de jeunes fille s chlorotiques en sont à nous brosser un monde encore plus noir que n'aurait su le décrire Léon Bloy, pourtant peu porté sur la gaudriole.
Finalement, moi seul, je pourrais m'en sortir, si mon activité n'était pas gravement menacée. Mon boulot, est un peu similaire à celui des médecins de 14-18. Je reçois les blessés de la vie, les dépressifs, les anxieux, les accros à tout et rien, les paumés en général, puis je trie, je répare et je les renvoie sur le front, là où se joue la vraie bataille.
Hélas, qu'ai je aujourd'hui à leur proposer ? Rien ou presque ! Qu'est ce qui vaudrait la peine de ne plus déprimer ? Est-on mieux au front parmi les gens qui se lèvent et travaillent plutôt qu'au fond de son lit, la tête pleine d'idées noires ? Au moins, un dépressif a-t-il la chance d'être sur que rien ne changera, ça évite les déconvenues. Est-on en meilleure forme lorsque l'on est inséré dans la vie, que la tête perdue dans les paradis artificiels ? Au moins, avec l'héroïne, a-t-on l'impression qu'une ennuyeuse journée se passe en dix minutes.
Au moins fut un temps où je pouvais être sur qu'il valait mieux faire partie du monde des vivants. Mais je n'en suis pas tellement sur aujourd'hui.
Gouvernée par un fou maniaque, auquel s'oppose une alcoolique aux idées d'un autre temps, je ne vois pas ce que la France peut offrir actuellement à un être lucide. L'idée de renvoyer des gens au front pour mener des batailles sans cesse perdues, a quelque chose de terrible.
Je devrais peut-être dire à mes chers patients d'attendre quelques temps avant de sortir la tête de l'eau. La réalité est peut-être plus anxiogène et dépressiogène que ce qu'ils vivent ? Si l'état imécile avait décidé de pousser au suicide les citoyens de ce pays, je pense qu'il ne s'y serait pas pris autrement. Chacune de ces actions nous incitant à vivre mieux et plus longtemps, qu'il s' agisse de manger ces cons de fruits et légumes, de mettre ce ridicule gilet jaune dans sa voiture, de ne pas fumer, ou de ne plus boire, est une pelletée de terre noire et lourde qu'il jette sur nous, nous enterrant vivant. Dieu que je hais l'état ! Puis l'Éternel lancer sept plaies sur l'hémicycle comme il le fit en d'autres temps sur l'Egypte.
Enfin, il reste l'humour pour s'en sortir. J'apprécie tant cette époque où l'état totalitaire annule de pleines brassées de permis de conduire et encourage les transports en commun au nom du dogme collectiviste, les vélos fabriqués en Chine au nom de la Sainte-Ecologie, tout en subventionnant les constructeurs de voitures qui n'en vendent plus.
Hélas, même cette simple lecture suffit à me flanquer le moral par terre. Ces crétins en sont à titrer sur les moyens que trouvent les gens de telle rue ou de telle commune, pour faire face à la crise, feignant d'ailleurs d'ignorer que cette crise, nous y sommes depuis des années. D'ailleurs la crise financière a le dos large, elle aura permis d'attribuer à des causes extérieures la faillite annoncée d e notre propre système. Mais bon, le pli est pris et ces abrutis de plumitifs s'égarant dans des délires de jeunes fille s chlorotiques en sont à nous brosser un monde encore plus noir que n'aurait su le décrire Léon Bloy, pourtant peu porté sur la gaudriole.
Finalement, moi seul, je pourrais m'en sortir, si mon activité n'était pas gravement menacée. Mon boulot, est un peu similaire à celui des médecins de 14-18. Je reçois les blessés de la vie, les dépressifs, les anxieux, les accros à tout et rien, les paumés en général, puis je trie, je répare et je les renvoie sur le front, là où se joue la vraie bataille.
Hélas, qu'ai je aujourd'hui à leur proposer ? Rien ou presque ! Qu'est ce qui vaudrait la peine de ne plus déprimer ? Est-on mieux au front parmi les gens qui se lèvent et travaillent plutôt qu'au fond de son lit, la tête pleine d'idées noires ? Au moins, un dépressif a-t-il la chance d'être sur que rien ne changera, ça évite les déconvenues. Est-on en meilleure forme lorsque l'on est inséré dans la vie, que la tête perdue dans les paradis artificiels ? Au moins, avec l'héroïne, a-t-on l'impression qu'une ennuyeuse journée se passe en dix minutes.
Au moins fut un temps où je pouvais être sur qu'il valait mieux faire partie du monde des vivants. Mais je n'en suis pas tellement sur aujourd'hui.
Gouvernée par un fou maniaque, auquel s'oppose une alcoolique aux idées d'un autre temps, je ne vois pas ce que la France peut offrir actuellement à un être lucide. L'idée de renvoyer des gens au front pour mener des batailles sans cesse perdues, a quelque chose de terrible.
Je devrais peut-être dire à mes chers patients d'attendre quelques temps avant de sortir la tête de l'eau. La réalité est peut-être plus anxiogène et dépressiogène que ce qu'ils vivent ? Si l'état imécile avait décidé de pousser au suicide les citoyens de ce pays, je pense qu'il ne s'y serait pas pris autrement. Chacune de ces actions nous incitant à vivre mieux et plus longtemps, qu'il s' agisse de manger ces cons de fruits et légumes, de mettre ce ridicule gilet jaune dans sa voiture, de ne pas fumer, ou de ne plus boire, est une pelletée de terre noire et lourde qu'il jette sur nous, nous enterrant vivant. Dieu que je hais l'état ! Puis l'Éternel lancer sept plaies sur l'hémicycle comme il le fit en d'autres temps sur l'Egypte.
Enfin, il reste l'humour pour s'en sortir. J'apprécie tant cette époque où l'état totalitaire annule de pleines brassées de permis de conduire et encourage les transports en commun au nom du dogme collectiviste, les vélos fabriqués en Chine au nom de la Sainte-Ecologie, tout en subventionnant les constructeurs de voitures qui n'en vendent plus.
7 Comments:
"Est-on en meilleure forme lorsque l'on est inséré dans la vie, que la tête perdue dans les paradis artificiels ? Au moins, avec l'héroïne, a-t-on l'impression qu'une ennuyeuse journée se passe en dix minutes."
Vous voulez dire que vous avez besoin de drogues pour halluciner ? :o
"J'apprécie tant cette époque où l'état totalitaire annule de pleines brassées de permis de conduire et encourage les transports en commun au nom du dogme collectiviste, les vélos fabriqués en Chine au nom de la Sainte-Ecologie, tout en subventionnant les constructeurs de voitures qui n'en vendent plus."
Ce serait surprenant s'il ne s'avérait que l'état, par nature, n'est un gigantesque conflit d'intérêts en perpétuel déséquilibre.
Je crois que l'Etat va embaucher des "Métreurs".
Un beau métier plein d'avenir quand nos élus nous promettent journellement de "Prendre des mesures" !!!
Pour sortir de la morosité, la voie du milieu, qui au plan métaphysique est la voie de la verticalité.
http://projeteuropeen.blogspot.com/2008/12/le-libralisme-est-il-une-idole.html
Toju.
L'article surle libéralisme dont le lien est dans le commentaire ci-dessus est la réécriture de l'article "Centralisation et collectivisation".
Je l'ai réécrit sous une forme plus pédagogique. Les articles de la première vague étaient des notes personnelles.
Petit à petit, je m'efforce d'écrire de façon plus claire.
*************************************************
Je voulais écrire sur le chômage, sur l'effet d'éviction qui en est la cause, et sur le remède que je propose pour contrer ce phénomène. Mais l'article sur le libéralisme est sorti en premier.
C'est bien s'il y a plusieurs versions, je ferai le tri et le remixage lorsque je publierai tout ça.
Il faut aussi que je sorte mon article sur l'équilibre budgétaire, sujet qui saura passionner les foules à n'en pas douter.
AH AH AH, non, je rigole, je suis beaucoup trop élitiste pour penser m'adresser à la foule.
Mais attention, l'élite temporelle est avant tout celle qui cultive les vertus cardinales :
Justice
Sagesse
Courage
Tempérance
De même que l'élite spirituelle est avant tout celle qui cultive les vertus théologales :
Foi
Charité
Espérance
Voilà. Monsieur Philippe Psy m'a, dans l'article sur le Biblog, autorisé à utiliser la zone de commentaires pour prendre quelques notes.
Que son Excellence en soit ici remerciée.
Toju Biblogu.
- Dentifrice
- Gel Douche
- Pommes
- moutarde
- vinaigre
- yaourts
- fruits
- coca
Je comprends parfois qu'on puisse se laisser aller à une vague de pessimisme. Il suffit, effectivement, d'ouvrir une feuille de choux ou de regarder un petit Pujadas dégoiser des bêtises à la télé...
Parfois, le passage par un moment de vague à l'âme est nécessaire pour rebondir. Moi, je dis, pour aller mieux, il suffit de manger des fruits et des légumes (5 par jour) avec des féculents, et arrêter de fumer, de boire, et ne faire crac-crac qu'une fois par semaine, bien droit comme il faut.
:)
Bigre, un commentaire du grand H16 himself ?
Moi, ce que je fais, c'est qu'en cas de blues, j'invoque le grand Xavier Bertrand.
Enregistrer un commentaire
<< Home