Méchanceté pas gratuite !
Bon, foin de langage châtié, au diable les tournures alambiquées, les mots complexes et les citation savantes, ce soir je vais être cash !
Hier lundi et aujourd'hui mardi, la plupart des conducteurs du RER B sont encore en grève pour des motifs à la con. Dans un pays socialement sinistré comme la France et dans un environnement économique morose, c'est déjà bien d'avoir un taf dont on est sur qu'on ne le perdra jamais.
Alors, moi le bon gars qui habituellement ne souhaite pas de mal pour son prochain, je me disais que si dans les jours qui viennent j'apprenais qu'on vient de diagnostiquer une tumeur (maligne mais opérable, ne soyons pas trop cruel) au cerveau à l'un de ces grévistes de merde, je crois que je ne serais pas plus triste que ça et même peut-être plutôt content.
A la limite, je demanderais à le rencontrer pour savoir si la sagesse lui est venue. Mais surtout, s'il sait enfin faire la différence entre des problèmes qui n'en sont pas, et de vrais bon gros problèmes. Et accessoirement si par la suite, il cessera de faire chier son monde avec la grève à répétition qui empêche les honnêtes citoyens d'aller travailler. Et là, je l'imagine, prostré sur son fauteuil, l'œil atone et le crâne rasé couturé d'une énorme cicatrice, le syndicaliste me répondre "Oui msieur, j'vous promets, j'recommencerai plus jamais".
Parce que parfois, les vrais problèmes éloignent de nous les petites tracasseries quotidiennes. C'est sans doute pour cela que pendant les guerres, les suicides baissent drastiquement. Quand on cherche à bouffer et à échapper aux bombes, on a moins le temps de se regarder le nombril ou le trou du cul.
En résumé, c'est terrible à dire, mais seule la vraie souffrance permet de distinguer l'essentiel de l'accessoire. En ce sens l'expérience dépressive est parfois une vraie transfiguration. La plupart des geignards ne sont que des enfants gâtés à qui l'on veut ôter leurs jouets.
Hier lundi et aujourd'hui mardi, la plupart des conducteurs du RER B sont encore en grève pour des motifs à la con. Dans un pays socialement sinistré comme la France et dans un environnement économique morose, c'est déjà bien d'avoir un taf dont on est sur qu'on ne le perdra jamais.
Alors, moi le bon gars qui habituellement ne souhaite pas de mal pour son prochain, je me disais que si dans les jours qui viennent j'apprenais qu'on vient de diagnostiquer une tumeur (maligne mais opérable, ne soyons pas trop cruel) au cerveau à l'un de ces grévistes de merde, je crois que je ne serais pas plus triste que ça et même peut-être plutôt content.
A la limite, je demanderais à le rencontrer pour savoir si la sagesse lui est venue. Mais surtout, s'il sait enfin faire la différence entre des problèmes qui n'en sont pas, et de vrais bon gros problèmes. Et accessoirement si par la suite, il cessera de faire chier son monde avec la grève à répétition qui empêche les honnêtes citoyens d'aller travailler. Et là, je l'imagine, prostré sur son fauteuil, l'œil atone et le crâne rasé couturé d'une énorme cicatrice, le syndicaliste me répondre "Oui msieur, j'vous promets, j'recommencerai plus jamais".
Parce que parfois, les vrais problèmes éloignent de nous les petites tracasseries quotidiennes. C'est sans doute pour cela que pendant les guerres, les suicides baissent drastiquement. Quand on cherche à bouffer et à échapper aux bombes, on a moins le temps de se regarder le nombril ou le trou du cul.
En résumé, c'est terrible à dire, mais seule la vraie souffrance permet de distinguer l'essentiel de l'accessoire. En ce sens l'expérience dépressive est parfois une vraie transfiguration. La plupart des geignards ne sont que des enfants gâtés à qui l'on veut ôter leurs jouets.
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