Putain de mur !
J'aime assez l'emploi de la symbolique en France. Deux jours avant la commémoration de la boucherie que fut la guerre de 1914-1918, on érige la réplique de la porte de Brandebourg rue Royale à Paris. S'ils n'étaient pas tous décédés, les poilus auraient sans doute apprécié ce geste de bon goût et l'honneur rendu à leurs camarades blessés ou tués aux combats. La palme des commémorations crétines revient peut-être à la ville de Nancy, où une réplique toute pourrie du mur de Berlin avait été érigée sur la Place Stanislas. Le Républicain Lorrain nous apprend en effet que :
Le temps fort de cette initiative est intervenu à 17h30 : les étudiants qui déambulaient alors le long du mur se sont figés pour symboliser l’entrave à la liberté avant d’asséner les premiers coups de marteau sur l’édifice puis d’exploser de joie avec les premiers franchissements du mur.
Putain mais quelle bande de cons, c'est pas Dieu possible d'être aussi lourd dans le symbolisme de merde ! Entre nos portes de Brandebourg gonflable à Paris et leur mur de cartons à Nancy, on peut dire que la France se distingue dans la commémoration toute pourrie. Putain, j'aurais du faire un truc tout seul à ma manière pour commémorer l'événement. Je ne sais pas moi, me foutre à poil au fond de mon jardin, prendre une masse et casser des parpaings au son de l'hymne allemand ?
Et puis quoi le mur, qu'a-t-il dont ce mur ? Certes, sa destruction est le symbole de la fin d'un régime totalitaire et sanguinaire. Mais doit-on pour autant commémorer cela, en France ? Après tout, je m'en fous. Comme dans notre pays richissime, nulle occasion de foutre le fric du contribuable en l'air n'est ignorée, je gage qu'il y aura bien d'autres commémorations à venir. Et puis manifestement, quand ils l'ont monté leur putain de mur, il n'y a pas eu autant de foin !
Et puis, cela doit flatter l'égo de notre président, lui donner l'air important. Cela doit aussi lui permettre de se rapprocher d'Angela Merkel, de lui faire sentir qu'il est entièrement dévoué et prêt à tout pour lui plaire.
Mais le plus drôle reste la photo. Comment ose-t-on nous faire croire que lui et Fillon étaient là ce neuf novembre lors de la chute du mur. Je veux bien le croire réactif mais pas à ce point. Nicolas S. aux avant-postes de l'histoire, c'est vraiment grotesque !
J'étais sûr du bidonnage, persuadé que sur ce coup là encore notre président nous enfumait. Ni une, ni deux, la presse en parle et se demande où était Nicolas ce 9 novembre 2009 ! Manifestement, il se serait trompé d'une semaine. Quel pitre ! Avec une telle collection de casseroles au cul, il va bientôt pouvoir monter une quincaillerie !
De plus, cela rime à quoi d'y aller une semaine après ? C'était pour avoir son bout de mur à lui ? Pour se dire que nul événement planétaire ne devait avoir lieu sans sa présence ? Franchement, ça fait mec qui serait rentré dans la résistance le 9 mais 1945, le lendemain de l'armistice. C'est pathétique ou guignol qui n'ayant pas été invité le jour même, se tape quand même les soldes histoire de posséder ce que quelques happy fews ont eu au bon moment.
D'un point de vue pathologique, ce mensonge, qui en suit tant d'autres, et notamment cette capacité à surestimer ses réalisations, est la preuve d'une personnalité narcissique éhontée., l'assurance que derrière cette grande gueule se dissimule un petit garçon en grande souffrance. Parvenu à ce stade de la vie politique, c'est assez triste d'en être là.
La prochaine fois, je vous raconterai ma bataille d'Austerlitz ! Puisque je vous dis que j'y étais !!!
Le temps fort de cette initiative est intervenu à 17h30 : les étudiants qui déambulaient alors le long du mur se sont figés pour symboliser l’entrave à la liberté avant d’asséner les premiers coups de marteau sur l’édifice puis d’exploser de joie avec les premiers franchissements du mur.
Putain mais quelle bande de cons, c'est pas Dieu possible d'être aussi lourd dans le symbolisme de merde ! Entre nos portes de Brandebourg gonflable à Paris et leur mur de cartons à Nancy, on peut dire que la France se distingue dans la commémoration toute pourrie. Putain, j'aurais du faire un truc tout seul à ma manière pour commémorer l'événement. Je ne sais pas moi, me foutre à poil au fond de mon jardin, prendre une masse et casser des parpaings au son de l'hymne allemand ?
Et puis quoi le mur, qu'a-t-il dont ce mur ? Certes, sa destruction est le symbole de la fin d'un régime totalitaire et sanguinaire. Mais doit-on pour autant commémorer cela, en France ? Après tout, je m'en fous. Comme dans notre pays richissime, nulle occasion de foutre le fric du contribuable en l'air n'est ignorée, je gage qu'il y aura bien d'autres commémorations à venir. Et puis manifestement, quand ils l'ont monté leur putain de mur, il n'y a pas eu autant de foin !
Et puis, cela doit flatter l'égo de notre président, lui donner l'air important. Cela doit aussi lui permettre de se rapprocher d'Angela Merkel, de lui faire sentir qu'il est entièrement dévoué et prêt à tout pour lui plaire.
Mais le plus drôle reste la photo. Comment ose-t-on nous faire croire que lui et Fillon étaient là ce neuf novembre lors de la chute du mur. Je veux bien le croire réactif mais pas à ce point. Nicolas S. aux avant-postes de l'histoire, c'est vraiment grotesque !
J'étais sûr du bidonnage, persuadé que sur ce coup là encore notre président nous enfumait. Ni une, ni deux, la presse en parle et se demande où était Nicolas ce 9 novembre 2009 ! Manifestement, il se serait trompé d'une semaine. Quel pitre ! Avec une telle collection de casseroles au cul, il va bientôt pouvoir monter une quincaillerie !
De plus, cela rime à quoi d'y aller une semaine après ? C'était pour avoir son bout de mur à lui ? Pour se dire que nul événement planétaire ne devait avoir lieu sans sa présence ? Franchement, ça fait mec qui serait rentré dans la résistance le 9 mais 1945, le lendemain de l'armistice. C'est pathétique ou guignol qui n'ayant pas été invité le jour même, se tape quand même les soldes histoire de posséder ce que quelques happy fews ont eu au bon moment.
D'un point de vue pathologique, ce mensonge, qui en suit tant d'autres, et notamment cette capacité à surestimer ses réalisations, est la preuve d'une personnalité narcissique éhontée., l'assurance que derrière cette grande gueule se dissimule un petit garçon en grande souffrance. Parvenu à ce stade de la vie politique, c'est assez triste d'en être là.
La prochaine fois, je vous raconterai ma bataille d'Austerlitz ! Puisque je vous dis que j'y étais !!!
4 Comments:
Le mur est tombé, mais du mauvais côté. C'est juste que tout le monde ne s'en est pas encore aperçu.
Il me semble, et je peux me tromper que la personnalité narcissique est un grand point commun chez les hommes et femmes politique.
C'est quand on est au pied du mur qu'on voit le mur...
Un profil mentale de Sarkozy serait sympa :) Quoi que non, ce genre de perturbé mériterait une attention particulière: http://comite-de-salut-public.blogspot.com/
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