Lix !
Je bavardais sur skype avec Lix, ce patient polytechnicien et je lui faisais part de mes interrogations sur la manière dont Macron et sa bande de pitres avaient géré la crise du coronavirus. Autant d'erreurs à la suite les unes des autres, absence de fermeture des frontières, de masques, de tests, refus de la chloroquine (jusqu'à aujourd'hui) donnait à penser que soit ils étaient vraiment d'une connerie abyssale, d'une telle connerie que l'on ne pourrait même pas leur confier la gestion d'une épicerie, ou pire, qu'ils sont d'une méchanceté sans nom, n'ayant pas hésité à nous planter exprès pour obéir à de noirs desseins fomentés quelques part par les théoriciens du Nouvel Ordre Mondial (NOM).
Brr, ça fait peur non, de se poser ces questions ? Comme je l'évoquais précédemment je ne suis pas spécifiquement complotiste mais j'ai du mal à penser que des gens tout de même intelligents au vu de leurs diplômes et de leurs capacités professionnelles, aient pu à ce point être minables. N'importe quelle société serait plus exigeante vis à vis d'un chauffeur-livreur !
Lix était d'accord avec moi mais pour lui la lutte du bien contre le mal c'est simplement la lutte des idées sur les faits. D'après lui, et je le suis, ces gens qui nous dirigent, sont bourrés de dogmes et de principes, de grandes idées. A un tel point que même si les faits viennent à contredire leurs idées, peu importe, leurs idées l'emporteront. Leurs idées, c'est ce qu'on leur a enseigné durant leurs études, ce que leurs mentors leur ont inculqué. Mondialisation sans complexe, vivre-ensemble, libre-échange, européanisme forcené et à marche forcée, peu importe que cela ne marche pas, les faits n'existent pas, seules les idées comptent. Et si elles ne fonctionnent pas, c'est qu'on ne les a pas appliquées suffisamment.
C'est une thèse qui se tient. Imaginer que les idées l'emportent sur les faits, c'est songer à Adolf Hitler dans son bunker tentant de mobiliser des armées qui n'existaient plus pour endiguer un désastre imminent. C'est songer à ces vieux cocos qui malgré la faillite totale de l'URSS vous explique doctement que ce n'était pas le vrai communisme et que celui-ci n'a jamais vraiment été établi ni testé. C'est observer un professeur de gauche s'obstiner à pousser une classe d'âge au bac alors que chacun sait que la réalité, c'est que les gens sont divers et que si certains sont faits pour les études supérieures, d'autres seraient mieux dans le technique, quitte pour un certain nombre à y revenir via des classes de réadaption.
Les idées n'ont jamais fait tenir un pont ou voler un avion, seule l'observation des lois physiques le permet. Parfois, on peut se rêver écrivain de science-fiction mais revenir à la réalité dès qu'on lâche son clavier. Eux non, ils sont dans leur "trip" moderniste. Ils ont rêvé d'un monde, un monde parfait, quitte à distordre la réalité. Le réel revient en force et leur montre que ce qu'ils ont rêvé n'existe pas.
Si c'est une lutte entre le mal et le bien alors le mal serait simplement le péché d'orgueil. Théophraste expliquait que l'orgueil, c'était le mépris de tout, sauf de soi-même. C'est exactement ce qui se produit. Aujourd'hui, ils assistent tel un enfant qui voit son château de sable patiemment construit ravagé par la marée montante, à la ruine de leurs entreprises.
Sans doute qu'il n'y a pas besoin d'imaginer quelques rituels magiques étranges pour deviner ce quitte joue depuis quelques semaines. L'orgueil est un péché capital et la meilleure manière de l'entretenir, c'est de cultiver l'entre-soi jusqu'à pratiquer l'aliénation culturelle qui rejette le réel.
1 Comments:
Je poserais les équations à peu près comme vous si je ne regardais que ce qui se passe en France, voire en Europe, même si j'ai davantage l'impression qu'on navigue à vue plus qu'il n'y aurait "autre chose". Certes, je m'attends bien à ce qu'on invoque commodément par la suite le Corona pour prendre des décisions qui seront aussi douloureuses pour nos comptes en banque que pour notre sens des libertés. De là à dire que tout cela a été calculé... J'ai surtout l'impression que cette épidémie de " grippe forte" , pour ne pas utiliser de termes plus alarmistes, révèle surtout la fragilité de nos hôpitaux, et l'incapacité à prendre des décisions efficaces et cohérentes lorsque la situation l'impose.
Ce qui ne rentre pas dans l'équation, c'est la façon dont la Chine s'est comportée : de façon autoritaire, rapide et massive. Si j'étais complotiste, je dirais que ça sent la bidouille de labo qui a mal tourné ; comme je ne le suis pas, je dirais que la Chine a réagi de façon déterminée pour enrayer la propagation d'un virus plus contagieux que celui d'une grippe saisonnière. On ne peut pas vraiment dire que la Chine a besoin d'un épisode comme celui-ci pour imposer aux Chinois davantage de contrôle étatique ; sur ce plan, ils en sont déjà au next level depuis un bon moment. L'idée que tout cela aurait été calculé dans ce but ne tient pas la route en Chine.
Pour ce qui est d'expliquer la surmortalité de tranches de la population normalement peu touchées par la grippe, l'article de Wiki sur la grippe espagnole m'a appris qu'il existait des réactions exagérées du système immunitaire chez des patients jeunes et en bonne santé, réactions qui vont jusqu'à détruire les organes des malades.
P.S. Manu n'est pas l'Antéchrist, c'est le chouchou de la maîtresse.
Enregistrer un commentaire
<< Home