15 décembre, 2006

Hildebert démasqué ! Petite histoire avant d'aller au dodo !

Quelqu’un utilisant le pseudo Hildebert m’a récemment laissé un commentaire que j’ai publié. Dans ce commentaire, cet individu avançant masqué, puisqu’il se présente comme un utilisateur anonyme, expliquait :

« mort de rire ,mais c'est vrai que c'est plus jubilatoire de lire un truc décalé qu'un texte plus sérieux sur la sociopathie ou nos yeux ont envie de décrocher toutes les minutes bises hildebert »

J’avais évidemment soupçons concernant cet Hildebert. Tout d’abord, alors que mes textes sur la sociopathie était de l’avis de tous, passionnants et parfaitement clairs, mes soupçons se portèrent naturellement sur les seules personnes que je connaisse n’ayant pas le courage de lire quelque chose d’un peu long, ni une capacité d’attention suffisante et supérieure à quelques minutes leur permettant de comprendre un concept dépassant en complexité le journal de Mickey.

Cette approche digne d’un détective me permit d’isoler quatre suspects : mes nièces de trois ans, mon filleul de trente et un ans, et un ami âgé de quarante-sept ans sévissant dans le secteur de la mode. Mes nièces n’étant pas au courant de l’existence de mon blog, et étant bien trop honnêtes pour se présenter sous une fausse identité, ne restaient que mon filleul et cet ami. Je n’imaginais pas mon filleul me laissant un commentaire, car c’eut été un effort au-dessus de ses capacités, pour lui qui aime par dessus tout la facilité. Ne restait donc que le quatrième suspect, ce vieux quadragénaire. La première lettre et la dernière syllabe du prénom utilisé pour signer ce commentaire anonyme, Hildebert, achevèrent de me convaincre de l’identité de cet inconnu.

Donc, spécialement pour cet individu, dont l’intelligence limitée ne lui permet pas de comprendre mes textes habituels lorsqu’ils se situent au-delà du registre de la grosse rigolade, venant sur ce blog, masqué, sous le prénom d’Hildebert, voici un court texte rédigé spécialement pour lui. J’ai tenté de faire quelque chose de court et de particulièrement accessible ne espérant que cette fois-ci, ses yeux ne décrocheront pas toutes les cinq minutes.

Dans la forêt printanière, alors que les petits oiseaux gazouillent, Lapinou se lève et commence à nettoyer son terrier.
-Oh oh, se dit-il, je vois que je n’ai plus beaucoup de carottes ! Mais c’est jour de marché, je vais aller en acheter.

Aussitôt dit, aussitôt fait, notre ami Lapinou, se prépare pour aller au marché. En chemin il rencontre son ami Ourson.
-Bonjour Ourson. Comment vas-tu demande Lapinou à son ami.
-Bonjour Lapinou, répond Ourson. Ça va bien et toi ? Tu vas au marché ? Répond Ourson en faisant un grand sourire à son ami Lapinou car il l’apprécie beaucoup.
- Oui, je vais au marché m’acheter des carottes car je n’en ai plus beaucoup ! Et toi ? Explique Lapinou à son ami.
- Moi aussi, je vais au marché acheter du miel car je n’en ai plus du tout ! Tu vois je suis ne suis pas prévoyant, explique Ourson en faisant la moue, car il a un peu honte et se sent penaud.
- Oh, rassure-toi, ce n’est pas grave, ça peut arriver à tout le monde ! Explique Lapinou qui veut consoler son ami.

Et les deux amis cheminent jusqu’au marché en parlant de choses et autres. En chemin, ils rencontrent quelques uns de leurs amis, comme Hubert le petit ver de terre tout sale, Pompon le petit faon, Philippe l'étalon noble et altier et super intelligent, Nicola la chèvre un peu bête qui s’aime trop et bêle tout le temps, et même Sébastien le petit âne, qu’ils aiment un peu moins car il ne vient jamais à leurs soirées quand il pleut.

Parvenus au marché, les deux amis se séparent pour acheter ce dont ils ont besoin, chacun de leur côté. Ourson va chercher son miel et Lapinou, ses carottes. Mais, une mésaventure survient à notre ami Lapinou. Car alors que le marchand de carottes, lui annonce le prix, Lapinou s’aperçoit qu’il a oublié sa bourse dans son terrier !
- Ah, ce n’est pas de chance, j’ai oublié ma bourse et je n’ai pas de sous, se lamente Lapinou qui est très triste. Comment vais-je payer le marchand ! Moi qui n’ai plus de carottes, voilà que je ne peux pas en acheter !

C’est alors, qu’il aperçoit son ami Ourson, qui vient vers lui, car il a terminé ses achats. Ourson se promène, regardant les étals, l'air guilleret, tenant à la patte un sac avec un grand pot de miel.
-Ah voilà Ourson, s’exclame Lapinou, tout content. Je vais lui demander de me prêter des sous pour payer mes carottes ! Je lui rendrai ses sous tout à l’heure lorsque j’arriverai à mon terrier.

Lapinou s’approche de son ami Ourson et lui explique, dépité, qu’il n’a pas de sous car il a oublié sa bourse dans son terrier !
- Ce n’est pas grave, lui répond Ourson. Je vais te prêter des sous que tu me rendras tout à l’heure.
- Cela ne te dérange pas Ourson, demande Lapinou inquiet ?
- Mais pas du tout Lapinou, répond Ourson. Tu es mon ami et il est normal que j’aide mes amis !

Et aussitôt, Ourson donne trois belles pièces au marchand de carottes pour payer ce qu’a acheté son ami Lapinou qui semble bien soulagé.
-Décidément se dit Lapinou, j’ai bien de la chance d’avoir un ami comme Ourson ! Si il n’avait pas été là, je n’aurais pas pu acheter mes carottes. Il aurait fallu que je retourne à mon terrier chercher ma bourse et que je revienne au marché. Que de temps perdu ! Et il fait un grand sourire reconnaissant à Ourson qui lui rend son sourire.

Et oui, la morale de cette histoire est qu’il est bon d’avoir des amis sur qui on peut compter. Alors vous aussi, petits lecteurs, pensez à vos amis et dites vous que vous avez bien de la chance d’en avoir !


Voilà, donc un texte, un peu différent de ma production habituelle. Mais, j’aime les gens, et je tenais aussi à offrir à Hildebert quelque chose qu’il puisse comprendre. J’espère m’être montré à la hauteur de ses attentes. C’est le second post spécialement dédié à cet individu puisque je lui en avais déjà consacré un, intitulé « L’endroit où il faut être. Hommage à Robert ! ». Hildebert et Robert ne font qu’un, bien sûr.

Rassurez-vous, le prochain post sera plus conforme à ce que j’écris d’habitude. Je dois notamment écrire le troisième volet de ma petite série consacré à la sociopathie. Je précise donc à Hildebert qu’il pourra s’abstenir de lire ce texte. Qu’il se rassure, dans quelques temps, je lui réécrirai une autre fabuleuse aventure de Lapinou !

3 Comments:

Anonymous Anonyme said...

mort de rire! et qui est lapinou je ne suis un jack précoce mais j'aime les carottes et j'ai toujours envie de de (fort)niquer mais bon c vrai qu'ourson est un amique j'apprécie beaucoup meme si son humour corrosif pourrait en vexer d'autres
bises
hubert (enfin démasqué!!! )

16/12/06 8:07 AM  
Blogger philippe psy said...

Je me suis dit qu'en parlant de carottes, mes propos pourraient être détournés par l'invidu lubrique que tu es !
Ca n'a pas raté ! Grrrr

17/12/06 8:18 PM  
Blogger Unknown said...

J ai rien compris. Ca doit etre l intervention du ver de terre qui m a fait douter du sens de cette fable.
La sociopathie,le transfert,le passage a l acte du therapeute me sont plus facilement abordables.
Est ce grave docteur?

2/1/13 12:55 AM  

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