19 mars, 2007

Deux longueurs d'avance !


Moi, qui n’aime pas particulièrement le cinéma, j’adore les comédies de Dino Risi, et mon film préféré restera pour toujours « Le fanfaron », « Il sorpaso » en italien.

Moi qui n’ai aucune admiration particulière pour les comédiens, acteurs, et autres saltimbanques, j’adore pourtant Vittorio Gassman.

Ce soir, au ciné-club, sur France 3, ils passaient « La marche sur Rome », ce qui tombait bien puisque c’est justement un film de Dino Risi, dans lequel joue Vittorio Gassman. Je l’ai donc regardé.

Comme il finissait tard, je me suis couché tard. M’étant fait un café, j’ai fumé une dernière cigarette (FUMER TUER) avant d’aller dormir. Ce faisant, j’ai fait le tour des chaînes afin de voir les programmes proposés.

C’est ainsi, qu’en tapotant sur ma télécommande, je me suis retrouvé sur la chaîne du sénat, que je ne regarde évidemment jamais. Cette fois-ci, je l’ai regardée, car le débat qui passait, opposait un obscur sénateur UDF à Xavier Bertrand, actuel ministre de la santé, que je déteste comme vous le savez. Encore, que je le trouve finalement plus pénible que je ne le déteste. Il intervenait en tant que porte-parole de Nicolas Sarkozy, que je déteste aussi. Toutefois, loin de moi de vouloir faire de la politique sur ce site, mais je suis obligé parfois de me dévoiler.

Ceci dit, n’en déduisez surtout pas que je sois de gauche, et prêt à épouser la cause des partisans de la pintade du Poitou. Dans les faits, étant libéral tendance libertarienne, je vomis l’état et ses collectivités locales et l’ensemble de leurs représentants.

Un élu, pour moi, ne vaut généralement pas mieux qu’un syndic de copropriété, c’est à dire qu’il est payé pour administrer et rien de plus. Si l’on est mécontent, on le lourde lors de la prochaine assemblée générale, et on remplacera par exemple Foncia par Tagerim ou Lamy, ou l’inverse, ou par le syndic que vous voudrez ! Ce sont tous les mêmes. Je ne fais aucune publicité pour qui que ce soit.

Rassurez-vous, je ne cherche même pas à savoir si ma manière rapide et parcellaire de voir les choses et de considérer ou plutôt, de déconsidérer les élus, est compatible avec un réel projet politique. Je ne suis pas débile ou utopiste. Mais revenons à nos moutons et orientons adroitement le débat vers la psychologie puisque qu’on est ici pour en parler.

J’ai intitulé cet article « deux longueurs d’avance » parce que c’est souvent la réalité, lorsque vous avez pris soin de vous connaître et de connaître votre adversaire. On ne fonce pas bille en tête, ou de manière inconsidérée, on devient stratège.

J’ai donc vu Xavier Bertrand débattre. Alors certes, son contradicteur était un vieux tout naze, et pas un cador politique. Mais je dois avouer que Xavier Bertrand m’a impressionné : le bougre, n’est pas aussi intelligent que moi évidemment, mais il est adroit et cependant loin d’être idiot. D’ailleurs s’il est à ce poste, c’est qu’il n’est pas sot. Il a tout compris de la boxe, et sait que pour vaincre, on doit monter sur le ring avec de la technique mais jamais de la rage. Il boxe avec ce qu’il a mais il boxe bien, et il a été bien entraîné.

Il ne faut jamais sous-estimer son adversaire, c’est une règle absolue. Je l’ai donc regardé et j’ai vu un boxeur technique, sachant bien tenir sa garde. Souriant, parlant calmement, habile devant la caméra, se tendant toujours vers l’adversaire, on sent qu’il a été coaché par un pro des médias : il connaît les ruses et les techniques et les maîtrise. Moyennement puissant, il ne frappe qu’à coup sûr. On lui a appris à se méfier d’une fausse contre. Aucun enchaînement puissant, non, rien qu’une droite qui fait mouche, un uppercut moins performant mais correct tout de même, et hop, il reprend sa garde. Ce n’est pas de la belle boxe, mais c’est efficace. Pèpère en face, s’en est pris plein la tronche. Et encore, Xavier l’a épargné, se contentant de gagner aux points. Un UMP face à un UDF, ce n’est pas un vrai match.

Mais bon, Xavier a les défauts de ses qualités et il est aisément modélisable parce qu’à mon sens, il n’a pas de talent. Ayant intégré un grand parti, qui l’a intronisé lors de législatives, il est nécessairement prévisible et très peu créatif : c’est un suiveur. Vous vous doutez bien que si vous intégrez l’UMP (ou tout autre grand parti) pour faire carrière, il faudra généralement d’abord lécher bien des culs, et accessoirement savoir qui trahir, avant d’être autorisé à vous présenter aux législatives. L’UMP est une sorte de Star’Ac, qui ne sort pas de gros talents mais des gens formatés, qui quoi qu’on en dise restent professionnels.

Alors Xavier est travailleur certes, mais finalement bien soumis et son jeu s’en ressent. Sérieux, carré, travailleur, maîtrisant bien ses dossiers, Xavier n’a cependant pas de créativité, ni de vrai courage. Ses coups sont justes et calculés. C’est le mec qui hurlera toujours avec les loups. Ayant intégré le parti présidentiel, il a sans doute pallié ce manque de courage et de talent, que je pressens, par la débauche de moyens que lui offrait l’UMP. Un peu comme un élève médiocre en piano, qui à force de travail, et de quantité de cours payés par ses parents, finira forcément par devenir un honnête pianiste.

Mais bon, moi qui l’imaginais largement plus concon, j’ai été surpris ! C’est un bon challenger face à qui, on n’a surtout pas intérêt à se présenter sans entraînement. Un bon sparing partner, de qui il faut se méfier. Vous savez, un peu comme ces médiocres élèves que vous côtoyez en classe, mais qui peuvent vous mettre une branlée en contrôle continu, l’air de rien, parce qu’ils seront assidus tandis que vous irez courir la gueuse et papoter au café, plutôt que de réviser vos cours, vous fiant trop à vos facilités.

J’imagine que la vie n’a pas due toujours être facile pour Xavier. Sans doute ancien enfant puis adolescent obèse, il a du fantasmer sur des copines, que ses copains plus beaux devaient se faire, tandis que lui, restait dans les livres, entre deux masturbations coupables. Alors, il a une revanche à prendre et cela se sent. Et rien de pire, qu’une action qui se base sur une frustration véritable. Je le disais récemment à un ami, chef d’entreprise, qui me soumettait deux candidatures, en me demandant lequel des deux postulants je choisirais. Je lui ai répondu, qu’entre A et B, je prendrai A, parce qu’il avait connu un gros échec, et qu’il était frustré et avait une revanche à prendre et que pour pas cher, il aurait un bon petit soldat qui trimerait bien.

C’est ainsi que vous imaginez votre challenger tout gros, tout naze, et vous vous foutez de sa gueule parce qu’il choisit droit des assurances. Vous, vous glandez au café, et à la finale, votre gros copain finit ministre et vous, salarié appointé à vous faire chier ! Il y a du vrai dans la fable de la Fontaine, « le lièvre et la tortue », ayez toujours sa morale en tête.

Alors, si j’avais été le contradicteur de notre cher ministre, que j’aie du boxer face à lui, qu’aurais-je fait ? C’est simple, je ne me serais pas endormi sur mes lauriers, en me disant que mes facilités l’emporteraient toujours face à ce gros tâcheron. Non ! Surtout pas !

J’aurais inventorié les forces. Certes, je suis plus fin, plus puissant, plus vif, plus intelligent mais très largement plus glandeur et brouillon que lui ce qui fait que je ne suis pas ministre moi ! Et en plus assez vaniteux. Alors je m’imagine, l’affrontant sans préparation ! Je monte sur le ring, je commence à prendre un coup, deux coups, trois coups. Parce que lui, il a travaillé, il s’est préparé et entraîné. Ca me gave vite de me faire allumer ! Il ne me fait pas vraiment mal, mais c’est rageant. Je tente de frapper mais ce chien tient bien sa garde et je touche parfois sans véritablement lui faire de mal. Mon orgueil en prend un coup, je commence à avoir la rage, et à faire n’importe quoi. Je me connais ! Je tape à tort et à travers, j’ouvre trop ma garde et à un moment, je peux être KO. L’horreur. Dans ce scénario, je me connais pas, je joue le beau, sur de moi, je sombre dans le narcissisme et je me prends une branlée !

Dans les faits, comme j’ai grandi et que je me connais, j’aurais largement modéré ma grande gueule. J’aurais révisé les dossiers, tous les dossiers et particulièrement les siens. Croyez-moi j’aurais bossé. Et ensuite j’aurais été créatif. Là ou ce bourrin ne connaît que ce qui a trait à son ministère et sa formation de base, l’assurance, je l’aurais niqué en évoquant par exemple le fait que son combat était d’arrière garde et que la sécurité sociale ne méritait pas forcément qu’on la sauve ! J’imagine sa tête ! Là, formaté comme il est, il est choqué, ne comprend pas, tente de me répondre. Je lui réitère mes critiques, je le harcèle gentiment et sûrement, doucement je l’emmène dans mon jeu à moi, calmement on va sur mon terrain, je dois reprendre l’avantage, innover pour l’emmener sur le terrain de l’improvisation ou le concertiste qu’il est ne suivra pas.

Je l’emmène sur d’autres sujets, économie, psychologie, philosophie, etc. Partant de là, je titille, pointe du doigt ses lacunes, son manque de hauteur de vue. Je l’accuse de n’être qu’un homme de dossier. Je lui demande ce qu’il fait là, dans le cadre d’une élection présidentielle. Je reste cool mais je ris, je ris de lui, je me moque gentiment, sans jamais lui manquer de respect. Je n’oublie pas que l’opinion publique défendra toujours le pauvre type, c’est ainsi.

Je n’ai pas envie de frapper fort dès le départ comme Soral. Alain Soral gagne dans tous les débats mais il est détesté parce que justement il confond trop les règles qui prévalent sur un ring de boxe avec celles qui régissent un simple débat. Il enchaîne trop vite dès le départ, désireux d'avoir un KO. Après, il n’a que des opposants qui tiennent leur garde ou bien de pauvres victimes à terre qui vont geindre et se faire plaindre. Alors non, j’agace juste, je suis tour à tour rigolo puis sérieux. Il est emmerdé, il en a marre, veut répondre et est forcé d’ouvrir sa garde. Je le fatigue un peu en n’oubliant pas qu’il est résistant et que je ne vais pas gagner en deux rounds.

Il faut absolument qu’une ou deux fois, je lui fasse perdre la face pour mettre en place mon côté promouvant. Ce naze se dit Gaulliste, aussi faut-il qu’il comprenne que moi je me dis de Gaulle, ce qui est différent. Je l’imagine qui s’emporte, il risque même de s’énerver. C’est un type formaté, sans réel talent. Que je lui ôte son formatage et je le ramène à ses doutes parce que finalement, tous les gros sont des inquiets par nature. La stratégie, c'est de briser son formatage, son armure de notable et d’élu, de lui faire prendre conscience, que finalement, tout cela n’est rien, et que jusqu'à sa mort, le petit gros qu'il y a en lui survivra.

Si je réussis à l’énerver un peu, je suis sur qu’il deviendra désordonné. Il faut que je lui fasse prendre des initiatives alors qu'il déteste cela. Chaque fois qu'il se croit créatif, ce type ne l'est pas, se contentant de solutions classiques. Là, on joue son coaching sophistiqué et sa force de travail contre mon talent inné. Que je lui fasse perdre ses habitudes, chèrement acquises par le travail et hop, je le colle à poil, et là je place de beaux enchaînements. Droite-gauche, etc., je frappe juste, mais pas trop fort. Je me mets dans les cordes, il vient pour vouloir taper, je le sens, je l’ai choqué, ramené à ses problèmes existentiels d’ancien petit gros, il va vouloir me mettre une branlée.

Tout se joue à cet instant car l’animal a du talent, je le répète. Je l'ai observé, j'ai modélisé ses attitudes pour avoir une deuxième longueur d'avance. Ce n’est pas un vrai promouvant, surtout un expert talentueux devenu contrôlant à force de travail. Ce sont toujours des adversaires sérieux, de futurs directeurs généraux, à ne jamais sous-estimer. Ce mec, que j'ai observé pour la première fois, à l’étoffe d’un futur premier ministre. Vous savez, le naze qui prend le poste de fusible et qui bosse en prenant des coups, tandis que le président de la république n’en branle pas une. C'est une burne mais il ira loin ! Il est bosseur et a le cuir épais, ca fait de bons seconds. Regardez Raffarin !

Je l’imagine cogner et moi je tiens ma garde. Il s’essouffle et je l’assassine par un bel enchaînement dans lequel je colle toute ma puissance. Il s’écroule. Il est compté dix. Quoique non, ce serait la pire des choses à faire car je me souviens de Soral. Je préfère gagner aux points avec un gros écart, c’est nettement moins glorieux pour lui. Le but ne doit pas être d’assassiner l’adversaire, juste de le décrédibiliser ad vitam eternam, de le circonscrire juste quelques rangs au dessous, à sa juste place. De toujours se souvenir, qu'un débat, n'est jamais fait pour les électeurs, mais pour prouver qu'on en a une plus grosse que son adversaire et qu'on peut dont devenir chef de la tribu.

Face à lui, la meilleure stratégie, reste celle adoptée par Chirac face à Fabius ! C'est le match que je reverrais pour me préparer.
***

Bien sur, ce que je viens d’écrire n’est qu’une petite fiction amusante. Il est évident que je ne débattrai jamais avec Monsieur le ministre de la santé. Je ne connais rien de lui, et tout ce que vous aurez pu lire, n’est que le produit de mon imagination fertile et non la réalité.

En écrivant cet article, j’ai pensé à mes chers patients, qui ont vécu des expériences malheureuses, au travail ou en amour, parce que trop confiants, ils n’ont pas vu les problèmes venir. Dans les faits, ils ne sont pas suffisamment stupides pour ne pas les avoir vu arriver, mais ils se sont dit que tout s’arrangerait. Soit ils se sont surestimés, soit au contraire, ils sont sous-estimés leurs adversaires.

Dans les faits, tout d’abord, il ne faut jamais sous-estimer son adversaire, c’est la règle de base. Enfin, le fait de se connaître, notamment de connaître ses limites, c’est avoir une longueur d’avance. Et bien entendu, connaître son adversaire, c’est avoir deux longueurs d’avance. A ce titre, je ne sais évidemment pas si Xavier Bertrand est un ancien enfant obèse, cela m’a juste amusé de l’écrire, c'est une boutade, une mise en scène. Mais croyez-moi que si j’avais du l’affronter, c’est ce type de renseignements que j’aurais aimé obtenir.

L’utilisation des styles sociaux dont j’avais parlé dans un article, voici quelques mois, est un atout précieux pour modéliser rapidement la personne que vous aurez en face. Souvenez-vous que les gens sont toujours prévisibles. Leurs mots bien sur, mais aussi leur gestuelle, leurs vêtements, bijoux, etc., parlent pour eux. Sachez vous définir, puis apprenez à rapidement mettre dans une boîte les personnes auxquelles vous vous adressez, et vous connaîtrez rarement la défaite en cas de conflit : vous attaquerez ou au contraire vous vous replierez intelligemment.


Et pour conclure, puisque j’ai parlé de politique, voici un dialogue extrait de l’excellent film « L.A. Confidential », adaptation du roman éponyme de James Ellroy.

Dudley Smith, capitaine et chef de la brigade criminelle, s’adresse à un jeune policier brillant, Ed Huxley, qui vient d’être promu lieutenant dans des circonstances exceptionnelles. Ce dernier veut à tout prix rentrer comme détective dans la criminelle et être sur le terrain. Le Capitaine Smith il luit tient alors ce langage :

« Ed, si vous voulez mon avis, n’allez pas sur le terrain. Choisissez un autre poste. Vous êtes intelligent mais vous manquez trop d’estomac, faites plutôt de la politique. »

Joli jugement adressé aux politiques finalement.

7 Comments:

Anonymous Anonyme said...

ah! "chers patients" le moral s'améloiore apparement; le coup de calcaire est passé, la dépression saisonnière derriere toi!
biz
hubert

19/3/07 7:43 AM  
Blogger philippe psy said...

Oui, y'a des trucs qui me motivent ! Salut Gauchix, à bientot pour déjeuner.

19/3/07 11:07 PM  
Anonymous Anonyme said...

"Un élu, pour moi, ne vaut généralement pas mieux qu’un syndic de copropriété, c’est à dire qu’il est payé pour administrer et rien de plus."

S'ils administraient correctement, ça s'arrêterait là et on pourrait les laisser s'amuser.

Le coup, c'est que depuis 25 ans, ils balancent notre fric par les fenêtre et ça impacte tous les jours un peu plus ma vie et mon goût du travail.

C'est pour ça que je fais de la politique, pour leur enlever du pouvoir de gestion et le restituer à chacun. Par exemple pour abroger le monopole de la sécu et laisser chacun s'assurer où bon lui semble.

Pour moi, l'inaction n'est plus possible et pire: je ne veux pas que mes enfants pensent que je n'ai rien fait.

Mais je comprends votre dégoût.
Tioman.

20/3/07 3:40 PM  
Anonymous Anonyme said...

"Un élu, pour moi, ne vaut généralement pas mieux qu’un syndic de copropriété, c’est à dire qu’il est payé pour administrer et rien de plus."

S'ils administraient correctement, ça s'arrêterait là et on pourrait les laisser s'amuser.

Le coup, c'est que depuis 25 ans, ils balancent notre fric par les fenêtre et ça impacte tous les jours un peu plus ma vie et mon goût du travail.

C'est pour ça que je fais de la politique, pour leur enlever du pouvoir de gestion et le restituer à chacun. Par exemple pour abroger le monopole de la sécu et laisser chacun s'assurer où bon lui semble.

Pour moi, l'inaction n'est plus possible et pire: je ne veux pas que mes enfants pensent que je n'ai rien fait.

Mais je comprends votre dégoût.
Tioman.

20/3/07 3:41 PM  
Blogger philippe psy said...

Ben oui, ce qui est bien c'est qu'on peut lourder et poursuivre le syndic indélicat ou incompétent.

Je comprends votre hargne, moi je n'attends plus rien. Je m'en fous ! J'ai passé l'âge.

Bon, bien sur quand je croise un élu, je m'empresse de mal lui parler, pour lui faire comprendre qu'il n'est qu'un valet et rien d'autre. On a les petits plaisirs que l'on peut !

20/3/07 9:56 PM  
Anonymous Anonyme said...

Trés bon article.
Peut-être quelques citations des détracteurs manquent-elles afin d'illustrer vos propos, mais votre description technique et l'analyse des motivations, bravo ! on s'y croirait.

21/3/07 10:36 AM  
Blogger philippe psy said...

LEs citations des détracteurs? Lesquels ?

21/3/07 5:26 PM  

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