Cercle vicieux !

La semaine dernière il pleuvait alors j'ai écrit plein d'articles sur mon blog. Aujourd'hui, il fait beau, enfin il ne pleut pas, alors je suis dehors, et donc je n'écris pas.

Si je n'écris pas, alors je publie moins, et j'ai forcément moins de lecteurs, puisque ces derniers ne vont pas revenir lire des articles qu'ils ont déjà lus, même si ce sont de grands fans.

De toute manière, les lecteurs potentiels sont, je suppose, eux aussi dehors, et non devant leur PC. Donc même si j'écrivais de supers articles, il n'y aurait personne pour les lire, puisque de toute manière, les gens sont dehors. On peut imaginer qu'ils auraient pu emmener leurs portables, et bénéficier d'une connection wifi, rien que pur venir me lire, mais je n'y crois pas trop. Tenez, si on prend El Gringo, je suppose qu'il est parti faire un tour de mobylette !

Un destin commun nous unit, vous lecteurs, et moi humble rédacteur, qui nous condamne aujourd'hui à ne pas nous rencontrer parce qu'il fait beau.

J'en déduis que le beau temps, ou l'absence de pluie car on ne peut pas affirmer non plus qu'il fasse super beau, est donc l'ennemi du blog.

Ce même temps doux, est-il aussi l'ennemi du slameur ? La semaine dernière, je slamais et là, je suis dehors en train de jardiner. J'aimerais savoir si aujourd'hui, Grand Corps Malade slame, ou s'il est sorti avec sa béquille se balader ?

Je m'aperçois, qu'on discute finalement peu entre slameurs, et qu'on ne se connait pas. Slamer, c'est avant tout, affronter un destin de grand prédateur solitaire. Tel un vieux lion, guettant la frêle gazelle, ne sachant pas s'il va manger ou non aujourd'hui, le slameur, face à la page blanche, guette l'inspiration fugace.