Stratégie marketing ! Résutats, polémique, suite et fin.
Avec 339 connections réalisées ce samedi 16 juin 2007, je peux dire que ma stratégie misérable de marketing servile a plutôt bien fonctionné. C'est un chiffre plus qu'honorable pour un samedi, jour où les lecteurs sont plus prompts à se rendre chez Carrefour que sur les blogs.
Ne me reste qu'à voir, si cela aura créé une dynamique, amenant de nouveaux lecteurs, ou bien si cela n'aura été que du one-shot.
Cela m'aura aussi accessoirement permis, d'avoir un commentaire acerbe, dans lequel on m'explique que j'ai dépassé le simple cynisme pour me comporter en grossier personnage. Je pense que le fait que j'aie osé dire qu'il y aurait des blogs plutôt féminins et d'autres plutôt masculin n'a pas plu. Je rajoute que ma proposition de créer un blog dédié aux arts ménager n'a pas non plus reçu l'accueil qu'une telle idée de génie méritait. Les visionnaires connaissent souvent cette situation. Néanmoins, soucieux d'assumer les conséquences de mes propos, que certain(e)s auraient jugés à tort sexistes, j'ai tout de même publié ce commentaire.
Allez pan sur les doigts vilain Philippe ! Ca t'apprendra à faire des vannes à deux balles !
A ce titre, puisqu'elle parle de cynisme, cette lectrice pourra utilement se rapporter à un de mes très vieux articles dans lequel j'abordais justement cette doctrine philosophique passionnante, car il m'arrive parfois d'être sérieux.
Qu'elle n'oublie pas que Platon, plus mesuré, jugea que Diogène était justement un Socrate devenu fou. La philosophie cynique se traduit en effet par des actes volontaires et provocateurs transgressant les fondements de la culture car elle est essentiellement un modèle contestataire. La grossièreté n'est donc pas un dépassement du cynisme, lequel serait alors uniquement une doctrine philosophique proprette, mais sans doute un des éléments consubstantiels du cynisme, en tant que mouvement protestataire destiné à détruire les faux-semblants.
L'idée que le cynisme soit grossier n'existe que si l'on observe ce mouvement philosophique de l'extérieur, en ayant justement gardé ses propres déterminants moraux, ceux-là même que Diogène de Sinope attaque en provoquant les tiers. Le cynisme est finalement la voie la plus courte vers la vertu alors même que les bien-pensants imaginent qu'il s'écarte justement de la vertu. A ce titre, Philippe Muray, auteur que j'apprécie particulièrement, fut peut-être l'un des derniers cyniques, avec son ouvrage L'empire du bien, que d'aucun trouvèrent choquant. Je fus donc soit cynique soit grossier, mais pas les deux : il faut choisir. CQFD.
Ayant renoncé par la suite à me juger grossier, elle m'a estimé vulgaire. Le débat entre ce qui serait vulgaire et grossier, n'est pas suffisamment intéressant pour que l'on s'y intéresse. C'est en général l'argument massue employé par quelqu'un qui n'a rien à dire ou peine à argumenter intelligemment, par exemple dans un débat télévisé. La regrettée, très rigolote et médiatique "chienne de garde" Isabelle Alonso, aurait pu dire de telles choses. S'ensuit alors toute une diatribe sur ce qui serait vulgaire ou grossier.
Je voudrais simplement préciser que le terme "Vulgaire" n'a en français aucune connotation négative. Il évoque ce qui est "courant" et vient du latin "vulgaris", signifiant justement "commun". Le latin "vulgaris", adjectif qu'on emploie dans les dénominations scientifiques, est uniquement destiné à classer l'individu qui a les caractéristiques principales de l'espèce, ni plus, ni moins. Je suis donc un Philipus Vulgaris, je le concède. Je pense d'ailleurs que si je n'avais pas autant conscience d'être "Vulgaris", ce qui provoque ne moi une insupportable souffrance, je ne serais pas aussi vaniteux !
[fin de l'intermède]
Qu'ils n'oublient cependant pas que j'adore vraiment tout, mais alors vraiment tout ce qu'ils font et que je reste leur plus grand fan ! ;)
Ne me reste qu'à voir, si cela aura créé une dynamique, amenant de nouveaux lecteurs, ou bien si cela n'aura été que du one-shot.
Cela m'aura aussi accessoirement permis, d'avoir un commentaire acerbe, dans lequel on m'explique que j'ai dépassé le simple cynisme pour me comporter en grossier personnage. Je pense que le fait que j'aie osé dire qu'il y aurait des blogs plutôt féminins et d'autres plutôt masculin n'a pas plu. Je rajoute que ma proposition de créer un blog dédié aux arts ménager n'a pas non plus reçu l'accueil qu'une telle idée de génie méritait. Les visionnaires connaissent souvent cette situation. Néanmoins, soucieux d'assumer les conséquences de mes propos, que certain(e)s auraient jugés à tort sexistes, j'ai tout de même publié ce commentaire.
Allez pan sur les doigts vilain Philippe ! Ca t'apprendra à faire des vannes à deux balles !
***
[intermède]A ce titre, puisqu'elle parle de cynisme, cette lectrice pourra utilement se rapporter à un de mes très vieux articles dans lequel j'abordais justement cette doctrine philosophique passionnante, car il m'arrive parfois d'être sérieux.
Qu'elle n'oublie pas que Platon, plus mesuré, jugea que Diogène était justement un Socrate devenu fou. La philosophie cynique se traduit en effet par des actes volontaires et provocateurs transgressant les fondements de la culture car elle est essentiellement un modèle contestataire. La grossièreté n'est donc pas un dépassement du cynisme, lequel serait alors uniquement une doctrine philosophique proprette, mais sans doute un des éléments consubstantiels du cynisme, en tant que mouvement protestataire destiné à détruire les faux-semblants.
L'idée que le cynisme soit grossier n'existe que si l'on observe ce mouvement philosophique de l'extérieur, en ayant justement gardé ses propres déterminants moraux, ceux-là même que Diogène de Sinope attaque en provoquant les tiers. Le cynisme est finalement la voie la plus courte vers la vertu alors même que les bien-pensants imaginent qu'il s'écarte justement de la vertu. A ce titre, Philippe Muray, auteur que j'apprécie particulièrement, fut peut-être l'un des derniers cyniques, avec son ouvrage L'empire du bien, que d'aucun trouvèrent choquant. Je fus donc soit cynique soit grossier, mais pas les deux : il faut choisir. CQFD.
Ayant renoncé par la suite à me juger grossier, elle m'a estimé vulgaire. Le débat entre ce qui serait vulgaire et grossier, n'est pas suffisamment intéressant pour que l'on s'y intéresse. C'est en général l'argument massue employé par quelqu'un qui n'a rien à dire ou peine à argumenter intelligemment, par exemple dans un débat télévisé. La regrettée, très rigolote et médiatique "chienne de garde" Isabelle Alonso, aurait pu dire de telles choses. S'ensuit alors toute une diatribe sur ce qui serait vulgaire ou grossier.
Je voudrais simplement préciser que le terme "Vulgaire" n'a en français aucune connotation négative. Il évoque ce qui est "courant" et vient du latin "vulgaris", signifiant justement "commun". Le latin "vulgaris", adjectif qu'on emploie dans les dénominations scientifiques, est uniquement destiné à classer l'individu qui a les caractéristiques principales de l'espèce, ni plus, ni moins. Je suis donc un Philipus Vulgaris, je le concède. Je pense d'ailleurs que si je n'avais pas autant conscience d'être "Vulgaris", ce qui provoque ne moi une insupportable souffrance, je ne serais pas aussi vaniteux !
[fin de l'intermède]
***
Au-delà, de cette querelle un peu stérile, je remercie bien entendu tous ceux qui sont venus me lire, même cette lectrice à qui je n'en veux absolument pas. J'en profite également pour présenter mes plus plates excuses à mes illustres confrères du top ten pour les avoir intégrés, bien malgré eux, dans ma misérable et stupide stratégie de marketing servile. Après tout, c'est la rançon de leur immense succès. Peut-être regarderont-ils dorénavant les commentaires élogieux d'un autre oeil.Qu'ils n'oublient cependant pas que j'adore vraiment tout, mais alors vraiment tout ce qu'ils font et que je reste leur plus grand fan ! ;)
4 Comments:
Ah il ne faut pas prendre tout au tragique. J'ai l'habitude de vous lire, alors je connais vos vannes à deux balles ;)
En tout cas, bien que risquée, l'expérience était rigolote. Je vois que même de bon matin, vous êtes en train de publier ! Quel courage !
tu crois pas plutot que c'est une blogeuse du top ten que tu as cité de maniere peu élogieuse dans ton article voire un blogeur dudit top ten se faisant passer pour une femme? en tout cas c ce ke moi j'avais conclu.
hubert
A priori non, il n'y avait qu'une femme parmi les dix blogeurs testé,et elle m'a mis un mot sympa.
Enregistrer un commentaire
<< Home