Nurserie ou maison de retraite ? Bienvenue au pays de Candy !
Moi qui produis des tas d’articles tous les jours, voici que depuis dimanche, je n’ai rien publié. Sans doute, que m’apercevoir que je fréquentais des vieux tout rassis, préférant se faire mal au cul sur une selle de VTT que de passer une soirée entre amis, m’a atteint, beaucoup plus que je ne l’imaginais ? Je suis un petit être tout pétri de sensibilité et il m’était difficile de constater que j’étais un survivant. Un peu plus et j’allais consulter un confrère pour lui expliquer combien j’étais triste de mon sort.
Il m’aurait écouté et dit « hum, hum, continuez », d’une voix monotone, alors je me suis dit que cela ne servait à rien. Et puis, s’intituler meilleur psy de l’univers entier, et aller consulter, cela ne fait pas très sérieux. J’ai renoncé, puisant dans mes ressources pour surmonter cette épreuve, tant et si bien qu’aujourd’hui, je ponds un article.
Lors de cette soirée, un ami toujours super gai parle avec moi de choses et autres. On papote un peu d’économie, façon café du commerce, lorsque d’un seul coup, il me dit : « tu vois, si aujourd’hui, je suis le dernier du nom, c’est parce que les trois frères de mon grand-père sont morts en 14-18. Cette guerre a tué la France, enfin non, disons qu’elle l’a très grièvement blessée, et que ce qu’il restait du pays est mort en 1940. Je sais donc que je vis dans un pays frappé à mort, un pays fantôme, qui ne peut pas s’en sortir ».
Vous noterez que le commentaire est gai, puisque ce bon pote rédige tout simplement un avis de décès. De plus, il rajoute que s’il avait été plus jeune, il aurait émigré aux USA mais que là, c’est fini, que les jeux sont faits, et qu’il mourra ici sans rien attendre. Entre les abrutis vététistes et les déprimés, la soirée est super ! Alors a-t-il raison ou non ? Je ne sais pas, je ne suis ni historien, ni économiste ! Quant à invoquer 14-18, pour expliquer le marasme ambiant, cela me laisse perplexe. Et puis, soyons cynique et admettons que cette guerre n'a pas eu que des désavantages, puisqu'elle a fait entrer la France, pays rural en 1914, dans l'industrie ! Rien de meilleur qu'une bonne guerre pour faire avancer la recherche !
Toutefois, largement déprimé par cette soirée de merde, je passe les derniers jours à regarder autour de moi, sélectionnant les nouvelles les plus déprimantes tendant à me démontrer que je vis dans un pays mort, comme l'atteste cet ami.
Ma première source d’informations étant Le Parisien, que je lis quotidiennement en prenant mon café, je ne suis pas déçu. Hier, déjà j’ai sélectionné quelques petits trucs, mais comme je n’avais pas de stylo pour noter, et que je n’ai pas voulu piquer le journal ou le découper discrètement, j’ai tout oublié ou presque. Aujourd’hui par contre, les nouvelles sont fraiches et j’ai tout gravé dans ma tête. Alors voici un mix de ces attristantes nouvelles :
Il m’aurait écouté et dit « hum, hum, continuez », d’une voix monotone, alors je me suis dit que cela ne servait à rien. Et puis, s’intituler meilleur psy de l’univers entier, et aller consulter, cela ne fait pas très sérieux. J’ai renoncé, puisant dans mes ressources pour surmonter cette épreuve, tant et si bien qu’aujourd’hui, je ponds un article.
Lors de cette soirée, un ami toujours super gai parle avec moi de choses et autres. On papote un peu d’économie, façon café du commerce, lorsque d’un seul coup, il me dit : « tu vois, si aujourd’hui, je suis le dernier du nom, c’est parce que les trois frères de mon grand-père sont morts en 14-18. Cette guerre a tué la France, enfin non, disons qu’elle l’a très grièvement blessée, et que ce qu’il restait du pays est mort en 1940. Je sais donc que je vis dans un pays frappé à mort, un pays fantôme, qui ne peut pas s’en sortir ».
Vous noterez que le commentaire est gai, puisque ce bon pote rédige tout simplement un avis de décès. De plus, il rajoute que s’il avait été plus jeune, il aurait émigré aux USA mais que là, c’est fini, que les jeux sont faits, et qu’il mourra ici sans rien attendre. Entre les abrutis vététistes et les déprimés, la soirée est super ! Alors a-t-il raison ou non ? Je ne sais pas, je ne suis ni historien, ni économiste ! Quant à invoquer 14-18, pour expliquer le marasme ambiant, cela me laisse perplexe. Et puis, soyons cynique et admettons que cette guerre n'a pas eu que des désavantages, puisqu'elle a fait entrer la France, pays rural en 1914, dans l'industrie ! Rien de meilleur qu'une bonne guerre pour faire avancer la recherche !
Toutefois, largement déprimé par cette soirée de merde, je passe les derniers jours à regarder autour de moi, sélectionnant les nouvelles les plus déprimantes tendant à me démontrer que je vis dans un pays mort, comme l'atteste cet ami.
Ma première source d’informations étant Le Parisien, que je lis quotidiennement en prenant mon café, je ne suis pas déçu. Hier, déjà j’ai sélectionné quelques petits trucs, mais comme je n’avais pas de stylo pour noter, et que je n’ai pas voulu piquer le journal ou le découper discrètement, j’ai tout oublié ou presque. Aujourd’hui par contre, les nouvelles sont fraiches et j’ai tout gravé dans ma tête. Alors voici un mix de ces attristantes nouvelles :
- Deux gamins sont grièvement blessé alors qu’ils circulaient sur une minimoto sur un terrain qui n’était pas la voie publique. De suite, les maires s’indignent et on veut interdire la minimoto parce que c’est dangereux. Moi ce que je trouve dangereux, c’est que des parents laissent leurs gamins faire de la minimoto, sans casques et sans surveillance. En plus, d’après infos, il s’agissait d’une Yamaha PW, qui existait déjà quand j’étais adolescent. C’est même sur ce petit modèle que se sont entraînés tout jeunes plein de pilotes aujourd’hui professionnels. Curieusement, à l’époque, même si j’imagine qu’il devait y avoir des accidents, on ne nous pétait pas les burnes, laissant aux parents et aux assurances le soin de régler ce qui est un problème purement privé !
Mais en France, non, la responsabilité individuelle n’existe plus ! C’est l’objet qui a une âme et qui est mauvais en soi, et que l’on doit poursuivre voire tuer en le faisant disparaître d’un trait de décret.
- Aujourd’hui je lis qu’un rottweiler a bouffé une gamine de quatre ans. Là encore c’est l’émotion qui l’emporte et on se demande s’il en faut pas durcir les textes. Pourquoi pas, le jour où, il n’y aura que des chihuahuas, le monde sera moins dangereux. Curieusement, une fois encore, adolescent, j’avais un doberman, un chien d’ailleurs étonnamment gentil. Toutefois, jamais cela ne me serait venu à l’idée de le laisser seul avec un enfant parce que justement, c’est un chien réputé stressé et donc capable d’être méchant s’il se sent menacé, fut-ce par un enfant.
Donc, les rares fois où je le baladais dans la rue, en laisse, et qu’un gamin voulait le caresser, même si la mère dudit gamin, était suffisamment conne pour le laisser faire, moi j’intervenais pour l’en empêcher, lui expliquant qu’il ne fallait pas toucher mon chien. Et si le gamin me demandait si c’était un chien méchant, je répondais que non, mais qu’il fallait toujours se méfier des gros chiens. Ca a évité à mon chien d’arracher une main ou de défigurer quelqu’un.
Aujourd’hui en France, dans cette affaire, c’est le chien qui est responsable mais le maître, pourtant agent de sécurité cynophile, et donc à priori formé à l’éducation canine, n’est pas inquiété outre mesure. On reproche au chien de manquer de discernement mais pas au maître de ne pas avoir de cerveau.
- Dans la même veine, des atelier d’artistes du XIVème arrondissement sont rachetés par un promoteur et c’est le branle-bas de combat. Imaginez que si cela se trouve, ils vont augmenter les loyers et contraindre les quatre artistes qui les occupent à déménager. Aussitôt une association s’insurge et explique qu’elle va faire des procès à tout le monde, pour dénoncer cette vente, alerter la mairie de Paris, et faire en sorte que les artistes restent dans les lieux aux mêmes conditions.
Je suis bien triste pour eux, mais c’est justement le risque quand on est locataire, de se faire virer. C’est con mais c’est ainsi, un bail est un droit personnel et non un droit réel, c’est tout. Fallait acheter quand ce n’était pas cher, voilà tout. Et si ils n'avaient pas les moyens, tant pis, quand on veut être artiste, on s'assume, on en fait pas chier la collectivité. Mais en France, si vous êtes artiste, vous méritez bien sur un statut privilégié et vous devenez aussi inamovible qu’un apparatchik en ex URSS. Eussent-ils été cadres moyens ou employés je ne sais où, que personne n’en aurait parlé.
- Je lis aussi que, Rachida Dati veut instituer un juge des victimes chargé d’épauler ces dernières lors de leurs problèmes judiciaires. Curieusement, avant, dans la France que je connaissais, c’était le boulot des avocats, voire d’associations spécialisées. Mais dans une France toute douce, où la victime est au centre de toutes les préoccupations, c’est le juge qui va vous accompagner par la main. Peu importe que ce soit un non-sens total, une aberration juridique, un ministre est capable de pondre ce genre de réformes. On atteint là, les limites de la discrimination positive.
- J’apprends aussi que le siège de la Croix-Rouge déménage. Comme ils étaient Place Henri Dunant, justement le nom du philanthrope suisse qui a créé la Croix-Rouge, la petite place où ils vont s’installer va reprendre ce nom. L’ancienne place Henri Dunant, elle sera débaptisée. Jusque là, pourquoi pas, ce n’est qu’anecdotique.
Par contre, la suite de l’article est révélatrice du nouvel état d’esprit inquisiteur, puisque j’apprends que depuis la venue de Delanoë, il y a eu plein de changements de noms et que la mairie s’applique à débaptiser toutes les rues portant le nom d’un individu qui aurait été coupable de racisme, d’antisémitisme, d’esclavagisme, ou de je ne sais quoi encore.
Pourquoi pas, le problème étant, que plus on remonte dans le temps, plus on aura du mal à trouver des gens en « état de grâce ». Au dix-huitième siècle, difficile de trouver un anti-raciste digne de nos prix de vertu actuels. Même un type comme Voltaire, réputé progressiste à presque de gauche aujourd’hui, s’est laissé aller à des écrits, certes étonnants de nos jours, mais tout à fait dans l’air du temps à son époque.
- Enfin, je lis aussi un article d’un type s’occupant de Que-choisir, qui s’alarme du fait qu’il y ait de la publicité pour des produits non équilibrés, genre confiserie et trucs de ce genre. Lui, n’y va pas de main morte, il veut en interdire totalement la publicité et même aller au-delà puisqu’il souhaite qu’un texte de loi interdise aussi la présence de ces produits en tête de gondole ou aux caisses dans les supermarchés. Bien sur, comme à chaque fois qu’un de ces petits inquisiteurs de merde arrive, il y a toujours un but suprême qui est invoqué. Dans ce cas, ce sera prévenir l’obésité chez les enfants, car il parait que c’est un ravage.
Encore une fois, pas un mot sur les parents qui laissent leurs gosses se goinfrer de sucreries et boire du coca comme ils boiraient de l’eau. Non, les parents n’ont aucun rôle à jouer, c’est à l’Etat de se substituer à leurs carences éducatives. Si un gosse se bourre de Kinders, Mars et autres merdes, c’est la faute des industriels ! Le statut de l’enfant roi, petite chose choisie et mise au centre des préoccupations de tous les jours, ne sera pas discuté, on condamnera forcément les salauds de capitalistes.
Voilà les nouvelles du front, elles ne sont pas roses. L’empire du Bien, cher à Muray progresse chaque jour, avec pour corollaire le recul permanent de la responsabilité individuelle. Moi régulièrement, je suis effaré de recevoir de jeunes adultes, incapables de se démerder dans la vie, simplement parce qu’on leur a vendu un avenir aussi rose que le pays de Candy. Comme me disait un vieux confrère aujourd’hui âgé de soixante-dix-sept ans et toujours en exercice : « Cela fait bien longtemps que je ne fais plus vraiment de la psychopathologie ou de la psychiatrie, mais que je joue au papa, car chaque année qui passe, ils sont plus cons et plus démunis face à la vie ».
Si Lafontaine revenait, la chute de sa fable « La cigale et la fourmi » serait différente. Je suis sur que cette salope de fourmi, propriétaire sans cœur et honnie de tous, aurait été condamnée, après que des associations se soient mobilisées pour défendre cette pauvre cigale.
Enfin, quoiqu’il arrive, cela me fait des patients. Parce que, contrairement à ce qu’imaginent les tenants de l’empire du Bien, ce n’est pas parce qu’on fait des tas de belles manifs avec envoi de ballons multicolores dans le ciel, que le monde est plus rose. Non, les gens continuent de mourir, d’autres ont des coups durs.
Alors quand un individu est confronté à l’imprévu, avant il était fataliste et en prenait son parti : maintenant il vient pleurnicher chez moi. J’avais eu le cas d’une nana âgée d’environ de trente-cinq ans, qui était super triste et inconsolable, parce que sa grand-mère ou arrière-grand-mère de quatre-vingt-quinze ans venait de mourir. C’est sur que c’est toujours terrible de perdre quelqu’un dans la fleur de l’age et qu’à quatre-vingt-quinze ans, on ne s’attend pas à ce que quelqu’un meure, c’est si jeune !
Ce n’est pas que ce soit des « cas » super intéressants, je préférerais des trucs plus complexes, mais c’est un peu comme les divorces pour les avocats, c’est chiant mais ça fait bouillir la marmite. Alors s’ils veulent me lâcher du fric, pourquoi pas ? Je suis patient, je joue les papas, je leurs apprends les rudiments de la vie, ce qu’on aurait du leur apprendre vers six ou sept ans, du genre que les gens meurent et parfois sans prévenir, que parfois on perd son emploi, qu’il y a des personnes pas gentilles, qu’on ne plait pas à tout le monde, que la maladie existe, que la guerre c’est moche mais que cela arrive parfois, etc. Tout à fait le genre de trucs qu'on doit comprendre lorsque l'on est adulte.
Merci l’empire du Bien pour cette clientèle !
Quant à la France, je ne sais pas si elle morte comme me l’assurait mon ami, mais en tout cas, elle est bien malade.
Si Lafontaine revenait, la chute de sa fable « La cigale et la fourmi » serait différente. Je suis sur que cette salope de fourmi, propriétaire sans cœur et honnie de tous, aurait été condamnée, après que des associations se soient mobilisées pour défendre cette pauvre cigale.
Enfin, quoiqu’il arrive, cela me fait des patients. Parce que, contrairement à ce qu’imaginent les tenants de l’empire du Bien, ce n’est pas parce qu’on fait des tas de belles manifs avec envoi de ballons multicolores dans le ciel, que le monde est plus rose. Non, les gens continuent de mourir, d’autres ont des coups durs.
Alors quand un individu est confronté à l’imprévu, avant il était fataliste et en prenait son parti : maintenant il vient pleurnicher chez moi. J’avais eu le cas d’une nana âgée d’environ de trente-cinq ans, qui était super triste et inconsolable, parce que sa grand-mère ou arrière-grand-mère de quatre-vingt-quinze ans venait de mourir. C’est sur que c’est toujours terrible de perdre quelqu’un dans la fleur de l’age et qu’à quatre-vingt-quinze ans, on ne s’attend pas à ce que quelqu’un meure, c’est si jeune !
Ce n’est pas que ce soit des « cas » super intéressants, je préférerais des trucs plus complexes, mais c’est un peu comme les divorces pour les avocats, c’est chiant mais ça fait bouillir la marmite. Alors s’ils veulent me lâcher du fric, pourquoi pas ? Je suis patient, je joue les papas, je leurs apprends les rudiments de la vie, ce qu’on aurait du leur apprendre vers six ou sept ans, du genre que les gens meurent et parfois sans prévenir, que parfois on perd son emploi, qu’il y a des personnes pas gentilles, qu’on ne plait pas à tout le monde, que la maladie existe, que la guerre c’est moche mais que cela arrive parfois, etc. Tout à fait le genre de trucs qu'on doit comprendre lorsque l'on est adulte.
Merci l’empire du Bien pour cette clientèle !
Quant à la France, je ne sais pas si elle morte comme me l’assurait mon ami, mais en tout cas, elle est bien malade.
11 Comments:
Je confirme,
les jeunes sont biens cons et la France est morte.
Bonjour,
Il ne faut pas oublier que le monde est rempli de salauds de patrons exploitant les pauvres stagiaires comme moi qui doivent trimer toute la journée à attendre patiemment les devis des fournisseurs en lisant des blogs tragicomiques ou peaufinant son plan de carrière.
D'ailleurs, un syndicat des stagiaires devrait être crée, ou encore une société protectrice de stagiaires; une association de protection des stagiaires battus et un haut commissariat aux stagiaires réfugiés.
Le monde est loin d'être fait pour les Bisounours et le monde du travail est dur; même si l'on a fait miroiter un poste au stagiaire à la fin de son stage, celui-ci sait très bien qu'il peut d'ores et déjà chercher ailleurs. En plus il y a toujours un "collègue" pour récolter les fruits de votre travail ou vous enfoncer devant votre supérieur espérant ainsi s'octroyer la promotion que vous attendiez tant.
Mon bon Philippe qu'il est triste de vous voir nous faire un coup de déprime. Cette article m'inspire deux réflexions.
1) En général les guerres amènent d'avantage d'Etat dans la vie de tout un chacun et partant ne sont bonnes en rien.
2) Pas plus tard que cette nuit je lisais ce bon vieux Romain Gary et sa fameuse citation "Avec l'amour maternel, la vie vous fait à l'aube une promesse qu'elle ne tient jamais"...elle résume assez bien la déresponsabilisation des individus.
1) La France est bien malade? Les nouvelles du front ne sont pas rose?... ok, Phil, pourquoi commenter avec ton "sceau" de psy ce que les gens lisent tous les jours comme toi dans les journaux, entendent à la radio et finalement viennent pleurnicher leur angoisse et mal être dans ton cabinet (tous ne sont pas capables de prendre le recul nécessaire... et c'est bien de valeur mais il faut le comprendre, l'accepter et leur pardonner :).
L’environnement extérieur (ce qui nous entoure) y est pour beaucoup… pourquoi ne pas en parler? Ceux qui te comprennent n’ont pas besoin de ce cynisme/humour… Ne pourrais-tu pas orienter ton blog pour tous les autres et faire bénéficier de ton expertise de façon empathique? Pour faire prendre conscience les choses, il faut informer…
2) Pourquoi ne pas constater l'état actuel des choses certes sans juger, pleurer et expliquer ce que cela peut provoquer si on n’y prend pas garde et proposer des solutions, des avenues, des orientations? (Ça c'est un mal Français... critiquer, juger... pleurer sur son sort, et rester les pattes dans sa propre merde...). Constater (voir générer) des problèmes, c’est pas difficile mais quand il est question de consulter et proposer des solutions… c’est une autre paire de manches!
3) Finalement j'ai le gout de partager une vision sociologique de ce qu'est la France et le monde d'aujourd'hui... je t'invite donc à aller consulter le site de Michel Volle (t'as juste à le googoliser). L'article sur l'individualisme est super bon et puis aussi les cultes de l'apparence, de l'émotion et de l'abstrait (j'adore).
La notion d'humanisme me séduit, et toi? :-)
Mon cher Alexis,
Je plaisantais vous vous en doutiez bien. Quoique...la chirurgie a fait beaucoup de progrès grace aux guerres ;)
Cher anonyme,
Je ne saisis pas très bien ou vous voulez en venir. Quant à mon sceau, je ne vois pas de quoi il s'agit. Je suis un humble professionnel venant ici papoter à bâtons rompus. Si vous avez voulu y trouver une brillante analyse, je vous aurais déçu forcément.
Ai-je dit que j'en voulais à ces personnes ? Quant à leur pardonner, ce n'est pas mon métier. Moi je les plains sincèrement et je les aide du mieux que je peux.
S'agissant des circonstances extérieures, je ne parle que de cela dans cet article, sans doute l'aurez vous lu trop rapidement.
Enfin, les moyens d'y remédier, ils sont connus mais tant qu'on veut vivre au pays de Candy, que puis je faire ? Rien.
Des citoyens ont des désirs délirants et les politiques promettent de les réaliser, à partir de là, on quitte le monde réel pour entrer dans le fantasme d'un monde doux d'où le mal et la souffrance seraient exclus. C'est stupide mais ça fonctionne électoralement car personne n'aime les mauvaises nouvelles.
Alors à part changer le peuple, je ne vois pas bien ce qu'on pourrait le faire. Et puis, ce n'est pas mon boulot ! Ecrivez à vos élus!
Soyons magnanimes... je te sens agacé. Mes réponses/commentaires/suggestions...
Cher anonyme,
Je ne saisis pas très bien ou vous voulez en venir.
- Alors pourquoi répondre si rapidement? Prendre le temps de comprendre... c’est bien aussi.
Quant à mon sceau, je ne vois pas de quoi il s'agit. Je suis un humble professionnel venant ici papoter à bâtons rompus. Si vous avez voulu y trouver une brillante analyse, je vous aurais déçu forcément.
- En tant que professionnel, justement, il me semble que tu as un devoir, une éthique à respecter. Sinon, pourquoi mettre en avant ton corps professoral, dans le titre de ton blog en plus...
Ai-je dit que j'en voulais à ces personnes ? Quant à leur pardonner, ce n'est pas mon métier. Moi je les plains sincèrement et je les aide du mieux que je peux.
- Tu es sensible. Tu aime aider les autres (semble t-il)... Alors, pourquoi aider en plaignant? Respecter peut être faudrait-il? Non? Il me semble que c’est une notion oubliée par tous...
S'agissant des circonstances extérieures, je ne parle que de cela dans cet article, sans doute l'aurez vous lu trop rapidement.
- Oui tu en parles et j’ai bien lu. Mais tu en parles ne manière péjorative... destructrice... négative... rien qui puisse aider les gens qui sont déjà assez sous pressions comme ça.
Enfin, les moyens d'y remédier, ils sont connus mais tant qu'on veut vivre au pays de Candy, que puis je faire ? Rien.
1 - Si il sont connus, moi je ne les connais pas... peux tu me guider?
2 - Peu importe ou l’on vit... tu le sais aussi bien que moi. Il n’y a pas de situation idéale. Ce qui compte c’est notre perception, interprétation des situations et notre façon de nous adapter au milieu dans lequel on vit. Pourquoi ne pas expliquer ça pour aider son prochain?
Des citoyens ont des désirs délirants et les politiques promettent de les réaliser, à partir de là, on quitte le monde réel pour entrer dans le fantasme d'un monde doux d'où le mal et la souffrance seraient exclus. C'est stupide mais ça fonctionne électoralement car personne n'aime les mauvaises nouvelles.
Alors à part changer le peuple, je ne vois pas bien ce qu'on pourrait le faire. Et puis, ce n'est pas mon boulot ! Ecrivez à vos élus!
- As-tu lu Michel?
- Ok, puis je te proposer une autre chose? Pourquoi ne pas traiter de sujet généraux (voir philosophie) en essayant de les illustrer par le quotidien... exemple : le bonheur, le désir, les besoins, etc. Et expliquer ce qui pourrait nous aider à améliorer quotidiennement notre destin individuel et collectif?
Cher Philippe,
Je proteste vigoureusement : au pays de Candy, comme dans tous les pays, on s'amuse, on pleure, on rit, il y a des méchants et des gentils !
Très bon article... Pas pessimiste, mais simplement lucide! Y en a qui feraient bien de se mettre à devenir adultes...
Hélas, je ne suis pas spécialsite de Candy, j'étais trop vieux je crois, et en plus c'était un truc de vieux ! Je suppose toutefois que les gentisl gagnaient toujours ? Et pusi au pays de Candy, les méchants sont-ils aussi méchants que les vrais méchants ? Telle est la question. Le jour où au pays de Candy, on verra des violeurs, des assassins et des minimotos, alors ce sera la réalité.
Merci en tout cas pour cette précision, qui fait honneur à votre culture !
Cher anonyme,
Je ne suis ni péjoratif, ni destructeur, ni négatif, vous surinterprétez mes propos.
Non, je pense être lucide et avoir suffisamment de recul, pour que tout ceci ne me fasse ni chaud, ni froid.
Mais proposez moi des articles positifs, et promis je vous publie !
Ceci dit, si j'ai du temps ce soir, je vous promets de vous torcher un article vite fait bien fait!
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