De l'utilité du gauchisme dans l'avènement du fascisme !
Ce matin, je reçois une nouvelle patiente. Il s'agit d'une bobo standard, souffrant d'une dépression standard. Rien de bien complexe et je devrais pouvoir régler cela en quelques mois. Cette jeune femme a sans doute du imaginer que ma profession ne comptait que des gauchistes stupides à la mode Gérard Miller.
Alors, pour me prouver sa grande intelligence ainsi que sa lumineuse ouverture d'esprit, voici que la jeune femme se met à me parler de l'élection des délégués de classe dans le collège de sa fille âgée de onze ans et actuellement en classe de sixième. Elle m'explique, que le professeur principal a décidé d'appliquer cette année la parité. J'écoute perplexe sans rien dire. Ma patiente, décidément persuadée que je partage ses idées, parce que de toute manière on ne peut qu'être d'accord avec ces idées là, poursuit en me disant qu'elle trouve cette initiative merveilleuse.
J'écoute stoïquement, même si j'ai une grosse envie de la gifler. Si j'étais psychanalyste, je me dirais que j'ai un putain de mauvais contre-transfert. Mais, comme j'ai un côté bon gars, je réprime mes instincts violents pour me concentrer sur ma chère patiente, en me disant que la pauvre n'est qu'une victime de notre époque. En plus, si elle est incontestablement jolie, on ne peut pas dire qu'elle ait inventé l'eau tiède.
Je lui demande combien d'enfants se sont présentés à ces élections et parmi eux, combien de filles et de garçons. Elle me réponds qu'il y a trois candidats, dont une seule fille. Je lui dis alors, que cette dernière, en tant que seule fille, est sure d'être élue, quelque soit les suffrages qu'elle aura obtenus, puisque la parité est la règle. Ma patiente fronce les sourcils, signe d'une intense activité intellectuelle avant de se ranger à mes conclusions.
Je poursuis en lui disant : imaginons une classe mixte de trente élève dans laquelle Kevin, Jordan et Cindy se présentent pour être élus délégués de classe. Imaginons que Kebin ait obtenu 20 voix, Jordan 9 vois, mais Cindy, une seule voix, la sienne. Nous aurons donc une candidate parfaitement impopulaire qui sera tout de même élue.
Ma patiente me répond que c'est juste mais qu'il y aura parité. Je lui demande alors si elle est démocrate ou bien fasciste ? Elle est choquée et me jure qu'elle est démocrate. Je lui demande alors pourquoi elle préfère soutenir une idée, plutôt que de se soumettre au suffrages exprimés en lui rappelant que dans l'exemple, Cindy est élue de manière scandaleuse. Là, elle cale. Elle semble se rendre compte qu'effectivement la parité a des limites.
Je décide de l'achever en lui disant : "maintenant, imaginez que ce soit une élection politique et que Cindy soit la candidate du Front National. Vous auriez contribué à la faire élire au nom de vos principes". Alors là, j'aurais agité une gousse d'ail et un crucifix devant un vampire que je n'aurais pas eu une plus grande réaction. C'est comme si elle avait reçu un électrochoc ! D'un coup, d'un seul, elle admet que sa fameuse parité, sous des dehors faussement sympathiques, recèle quelque chose de monstrueux.
C'est sur que pour cela, il aura fallu que j'assène l'argument massue du FN ! Ca marche toujours ! Le diable a déserté mais Jean-Marie est toujours présent dans l'imaginaire collectif du bobo ! Ensuite, pour clore la discussion, je précise toutefois que bien qu'il y ait plus d'électrices que d'électeurs en France, c'est tout de même Nicolas qui a battu Ségolène.
Alors, pour me prouver sa grande intelligence ainsi que sa lumineuse ouverture d'esprit, voici que la jeune femme se met à me parler de l'élection des délégués de classe dans le collège de sa fille âgée de onze ans et actuellement en classe de sixième. Elle m'explique, que le professeur principal a décidé d'appliquer cette année la parité. J'écoute perplexe sans rien dire. Ma patiente, décidément persuadée que je partage ses idées, parce que de toute manière on ne peut qu'être d'accord avec ces idées là, poursuit en me disant qu'elle trouve cette initiative merveilleuse.
J'écoute stoïquement, même si j'ai une grosse envie de la gifler. Si j'étais psychanalyste, je me dirais que j'ai un putain de mauvais contre-transfert. Mais, comme j'ai un côté bon gars, je réprime mes instincts violents pour me concentrer sur ma chère patiente, en me disant que la pauvre n'est qu'une victime de notre époque. En plus, si elle est incontestablement jolie, on ne peut pas dire qu'elle ait inventé l'eau tiède.
Je lui demande combien d'enfants se sont présentés à ces élections et parmi eux, combien de filles et de garçons. Elle me réponds qu'il y a trois candidats, dont une seule fille. Je lui dis alors, que cette dernière, en tant que seule fille, est sure d'être élue, quelque soit les suffrages qu'elle aura obtenus, puisque la parité est la règle. Ma patiente fronce les sourcils, signe d'une intense activité intellectuelle avant de se ranger à mes conclusions.
Je poursuis en lui disant : imaginons une classe mixte de trente élève dans laquelle Kevin, Jordan et Cindy se présentent pour être élus délégués de classe. Imaginons que Kebin ait obtenu 20 voix, Jordan 9 vois, mais Cindy, une seule voix, la sienne. Nous aurons donc une candidate parfaitement impopulaire qui sera tout de même élue.
Ma patiente me répond que c'est juste mais qu'il y aura parité. Je lui demande alors si elle est démocrate ou bien fasciste ? Elle est choquée et me jure qu'elle est démocrate. Je lui demande alors pourquoi elle préfère soutenir une idée, plutôt que de se soumettre au suffrages exprimés en lui rappelant que dans l'exemple, Cindy est élue de manière scandaleuse. Là, elle cale. Elle semble se rendre compte qu'effectivement la parité a des limites.
Je décide de l'achever en lui disant : "maintenant, imaginez que ce soit une élection politique et que Cindy soit la candidate du Front National. Vous auriez contribué à la faire élire au nom de vos principes". Alors là, j'aurais agité une gousse d'ail et un crucifix devant un vampire que je n'aurais pas eu une plus grande réaction. C'est comme si elle avait reçu un électrochoc ! D'un coup, d'un seul, elle admet que sa fameuse parité, sous des dehors faussement sympathiques, recèle quelque chose de monstrueux.
C'est sur que pour cela, il aura fallu que j'assène l'argument massue du FN ! Ca marche toujours ! Le diable a déserté mais Jean-Marie est toujours présent dans l'imaginaire collectif du bobo ! Ensuite, pour clore la discussion, je précise toutefois que bien qu'il y ait plus d'électrices que d'électeurs en France, c'est tout de même Nicolas qui a battu Ségolène.
Elle a du être contente de ma démonstration car elle a repris rendez-vous pour la semaine prochaine !
10 Comments:
Vous futes bon.
Toju.
c'est tout de même dingue cette perte du bon sens, militante qui plus est
(en passant les gamins en cap chaudronnerie, sans être des génies bien sûr, en ont plus, de bon sens, que cette tarte bobo ou que ces lycéens acéphales )
Excellent, le coup de l'élection de la candidate du FN. A envoyer à Marine de toute urgence.
Peut-être fûtes-vous bon, mais eûssiez-vous dû choisir un autre prénom que Jordan : j'ai connu (certes pas bibliquement : c'eût été illégal) une jeune petite fille qui se nommait ainsi, orthographié ainsi.
Dylan ou Brandon serviraient mieux la démonstration, étant, eux, incontestablement masculins...
"imaginons une classe mixte de trente élève dans laquelle Kevin, Jordan et Cindy se présentent pour être élus délégués de classe"
Hum, j'imagine que l'histoire se situe dans un pays anglo-saxon, ou alors aux fins fonds du 9-3...
Euh, ce sont des prénoms choisis au hasard ! Tsss !
(Emmanuel, je te file le portable de laurent demain)
Il est donc possible de soigner les gauchistes ! Mais qu'attend-t-on ?
Au fait, c'est quoi un MVRA ?
Toju.
Ca n'a rien à voir, mais je vous recommande ce clip vidéo :
http://www.misterolive.net/videoSNCF.html
Toju.
Elle revient en 2ème semaine vous apprendre que sa fifille a été élue ?
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