14 novembre, 2007

Les futures élites en colère ! La France en danger !

La bible de ceux qui veulent se tenir informés !

Aujourd'hui, comme chaque jour, je lis le Parisien. J'apprends avec plaisir que la grève des trasnports devrait se calmer. Tant mieux, car leurs conneries, me fout trois jours de boulot dans la vue et je serai obligé d'aller taffer samedi pour en rattraper un peu. Y'a pas, faut que je fasse du chiffre, sinon je meurs, c'est la dure loi du libéral.

Bon, ce qui me rassure, c'est de voir que même dans des émissions animées par des gauchos du genre Fogiel et autres, les feignants de fonctionnaires en grève en prennent plein la gueule. On comprend enfin, que ce ne sont pas des damnés de la terre, mais des saloperies de petits nantis qui vivent en parasite sur notre dos depuis des dizaines d'années, en nous faisant financer à nous, les petits gars du privé, de la caissière au médecin, leurs merdes d'avantages acquis. Sympa aussi de voir que Hollande, Flamby pour les intimes, le leader socialo qui n'en finit pas de mourir, approuve du bout des lèvres cette remise à plat des régimes sociaux.

C'est sur que je regretterai toujours qu'on en ait pas pendu une dizaine, pour l'exemple, mais bon, je vis en démocratie dans un pays où existe le dialogue social. Alors tant pis, si l'état doit dialoguer avec ce genre de petits terroristes de SUD ou de la CGT, en les appelant partenaires sociaux, c'est la règle et je suis finalement assez légaliste en plus, même si je suis gueulard, je n'ai jamais voulu tuer personne. Alors j'étais plutôt satisfait. Mais parcourant mon journal préféré, je suis parvenu dans un article traitant d'un autre type de nuisibles, qu'on pourrait appeler l'étudiant gauchiste. Et là, j'ai beaucoup ri. J'ai même demandé un bout de papier au patron du rade afin de prendre des notes.

L'article présentait les revendications des étudiants grévistes en présentant les portraits de quatre d'entre eux. Il s'agissait de quatre ultras décidés à bloquer coûte que coûte les facs pour des raisons assez obscures qu'ils ne comprennent sans doute pas eux-mêmes. En gros, si Sarko et sa majorité décident un truc, c'est pas beau, et faut dire non, quitte à emmerder tout le monde. Comme pour nos bons salariés des transports, on a toujours le même modèle de connards incapables de comprendre que dans un pays de droit, lorsqu'il y a des élections, on se plie aux lois même quand ces lois nous font chier. C'est le règne du nombre : la violence de la majorité.

J'ai lu avec plaisir les portraits de ces quatre leaders, décidés à foutre le bordel. Tous se définissent bien sur comme des militants anti-capitalistes et anti-libéraux. Cela n'a rien d'étonnant. C'est leur point commun. Mais rentrons dans le détail et apprenons à connaître ces nouveaux talibans. Il y avait :


  • Gildas, étudiant à Rennes II : âgé de 23 ans, on apprend qu'il est en licence de sciences de l'éducation et se destine à la recherche. Balèze le gars pour être seulement en licence à 23 ans, alors que globalement un type normal a son bac à 18 ans. Surtout dans une discipline qui n'est pas reconnue comme étant la plus sélective. On voit qu'après avoir glandé en fac, au frais du contribuable, ce jeune homme, trouvant que le truc a du bon, se destine à glander dans un sous-labo, toujours à nos frais. C'est certain que le monde qui vient doit perturber notre ami. Fini le monde des Bisounours, il va falloir aller taffer mon garçon ! Il prévoyait une petite vie tranquille dans un labo et voilà que le ciel lui tombe sur la tête, que le réel survient. Que Gildas se rassure, ça arrive à tout le monde, ça désarçonne toujours quand on doit s'assumer la première fois de sa vie. Moi-même qui vous écris, j'en fis l'expérience. J'étais bien tranquille chez mes parents, et ne voilà-t-il pas qu'un jour, j'ai du payer EDF et GDF ! Je savais que cela existait mais pour moi le chauffage et l'électricité, cela se bornait à appuyer sur un interrupteur et à monter un thermostat, je ne savais pas ce qu'il y avait derrière !


  • Benjamin, étudiant à Paris I (Tolbiac) : âgé de 25 ans, notre jeune étudiant brillantissime est lui, en deuxième année d'histoire. En gros, sept ans après avoir passé son bac, il est encore en deuxième année : voilà une future élite. On pourrait m'objecter, qu'il a pu reprendre des études sur le tard, vouloir changer de voie, etc. Et je suis bien d'accord, les gens sont libres. Mais qu'un mec de 25 ans, en deuxième année de fac, vienne me la faire à l'envers en jouant les Che Guevara, a tendance à m'énerver. Si j'étais étudiant boursier, je pense qu'il aurait déjà pris une droite dans la gueule, cet immonde petit bourgeois. Quel est le pays qui permet aujourd'hui à un mec de traîner encore sept ans après le bac, sans bosser ? Si après son cursus d'histoire, Benji a envie de se frotter à la psycho ou à la socio et de reprendre un cursus, il va falloir qu'on l'entretienne ? Moi je dis non ! Qu'il fasse ce qu'il veut, qu'il étudie toute sa vie, qu'il fasse même un guide des formations, mais pas à nos frais.


  • Hugues, étudiant à Paris III (Censier) : notre troisième ami est étudiant en première année de cinéma. Donc dès le départ, on sait à qui on à affaire. C'est le mec qui a décidé qu'il avait des fantasmes, par exemple celui devenir réalisateur ou critique pour niquer des actrices ou aller voir des films gratos, et qu'il devait les faire payer à la collectivité ! Etudiant en première année de cinéma, l'essence même de la glande et de la non formation, du passe-temps de petit bourgeois parisien érigé en formation gratos financée par nous ! Putain mon fils me dirait : "papa je veux m'inscrire en fac de cinéma", que je me demanderais ce que j'ai raté dans son éducation ! Hugues est bien décidé à aller jusqu'au bout lui aussi dans son combat contre euh ... il ne le sait pas bien lui-même. En lisant son portrait, je me demandais ce que serait sa vie, si le monde d'adulte n'intervenait pas ! Imaginons qu'il réussisse ! Pourquoi pas, même si c'est peu probable parce qu'en cinéma les meilleurs intègrent la FEMIS ou Louis Lumière, et certainement pas Paris III. Alors voilà notre bon Hugues devenu réalisateur ! Il continue à nous ponctionner notre fric via le CNC pour faire des merdes que personne n'ira voir (exception culturelle dit-on aujourd'hui d'un navet). Mais comme en plus, ce brave type n'est pas un sociopathe mais qu'il a une morale, il va se sentir coupable. Coupable d'être à la charge de la collectivité depuis tout jeune, coupable de boire tant de champagne à nos frais lors des premières, coupable de tout ! Je vous l'assure, l'argent mal gagné rend coupable, c'est humain. Alors notre ami Hugues va encore se trouver une cause humanitaire à la con, comme Carole Bouquet et la rue de la Banque en ce moment, et pour liquider sa culpabilité va encore nous coûter du pognon. Hugues ne règlera jamais son problème de culpabilité, il deviendra alcoolo-dépendant et souffrira de dépression et coûtera encore du blé ! Moi je dis stop, aidons Hugues en fermant cet UFR de cinéma à la con, ou du moins en le rendant payant. Comme cela, ceux qui ont décidé de glander le feront à leurs frais. Au début ce sera dur, mais ensuite quelle fierté d'annoncer aux autres qu'ils ne doivent rien à la collectivité !


  • Julie, étudiante à Paris II (Assas) : alors la petite Julie est en licence de droit dans cette excellente fac. C'est donc la plus brillante du lot. Vingt ans en lience de droit, rien à dire, ce doit être une bosseuse. Mais bien sur il y a un hic. C'est que Julie est responsable de l'UNEF à Assas. Donc, Julie choisit une des meilleurs facultés. Elle admet donc que pour réussir, il faut une certaine rigueur. Mais comme elle est un peu immature, c'est un peu le bordel dans sa tête, ou coexistent tout et son contraire : on appelle cela une dissonance cognitive. Julie choisit donc une fac sérieuse réputée pour être de droite, mais vient y semer le bordel gauchiste, sans doute parce qu'elle se sent coupable d'être si studieuse. Julie veut le beurre, l'argent du beurre et le cul du crémier. Elle veut un environnement sérieux qui ne le serait pas, un cursus juridique nickel mais avec l'ambiance sciences humaines. Julie est donc une jeune fille un peu scolaire qui adorerait être un peu fofolle comme sa copine Cindy, qui après un bac STT (ex bac G) obtenu au rattrapage, glande en socio à Nanterre et se tape plein de mecs en se droguant. Sans doute bonne élève, appliquée et studieuse, Julie se rebelle en faisant n'importe quoi. Parce que militer pour l'Unef à Assas, c'est être un peu gland ou aimer les risques. J'espère simplement que soit Julie murira très vite, ou bien qu'elle va rater le concours de l'ENM. Parce que si elle le réussit, ça fera encore une magistrate gaucho adhérante du Syndicat de la Magistrature et qu'on en a suffisamment.

Voilà la galerie de portraits de toutes ces élites qui nous emmerdent en ce moment. Donc rien de bien grave dans les faits. Les meilleurs continuent à bosser et on constate, si cet article est représentatif des grévistes étudiants, que ce sont les glands et les crétins qui foutent toujours la merde. Je trouve cela assez rassurant finalement.

Par contre, si j'étais de gauche, mais un mec intelligent de gauche qui admet la réalité, j'aurais assez peur. Parce que ce n'est pas avec ce genre de nuls que la gauche va avoir des projets et des idées. Je crois que si j'étais un mec de gauche haut placé, je rencontrerais tous ces mini-leaders discrètement et je leurs dirais :

"Bon les mecs, c'est gentil, vous nous avez prouvé que vous étiez capables de vous mobiliser et c'est super sympa. Mais ça suffit, vous êtes en train de nous desservir. La politique, c'est sérieux et là, vous faites n'importe quoi. Avec des mecs comme vous, Sarko est encore au pouvoir dans vingt ans ! Alors, vous reprenez vos cours, vous voyagez un peu, vous ouvrez vos yeux, et vous verrez qu'il y a un monde réel autour de vous."

Putain que je n'aimerais pas être de gauche ! D'ailleurs sincèrement, si je comprends qu'on puisse être humain, gentil, partageur, haïr les profiteurs et le monstrueux capitalisme financier, et tout ce qu'on voudra, je n'ai jamais compris comment on pouvait être de gauche.

Bien entendu, mes lecteurs voudront bien m'excuser cette prise de position brutale et passablement vulgaire. Mais j'en ai assez qu'une bande de glandeurs subventionnés nous pourrissent toujours la vie. Ainsi, pour conclure sur une note éminemment morale et à forte portée psychologique, souvenons-nous toujours que :

L'oisiveté est mère de tous les vices !

18 Comments:

Anonymous Anonyme said...

A qui profite le crime? Après mûre réflexion, j'en arrive à la conclusion suivante: compte tenu de la quantité impressionnante de merguez et autres saucisses consommées près des piquets de grêve, le lobby charcutier est nécessairement l'ignoble organisateur de cette chienlit. Haro donc sur ces zélateurs du cochon qui n'hésitent pas à prendre un pays en otage pour faire grossir leur portefeuille.

Par ailleurs, je voudrai bien connaître le nombre réel d'étudiants qui hurle leur haine lors des AG! Sur le site "rue89", on peut voir les bleus en action à Nanterre!!!

14/11/07 7:33 PM  
Blogger philippe psy said...

Sincèrement, les étudiants peuvent faire grève autant qu'ils le veulent, je m'en tape, pourvu que le métro fonctionne.

Ceci dit, je comprends votre analyse, même si pour ma part, je pencherais plutôt pour une responsabilité des fabricants de keffiehs (un F ou deux F ?) !

14/11/07 8:45 PM  
Anonymous Anonyme said...

L'oisiveté est mère detous les vicesSi je me permettai, je conseillerai à Sarko de mettre l'étude de cette phrase que l'on servait aux écoliers à mon époque dès le premier jour d'abord aux ministres puis aux enseignants, vous savez les deux jours avant la rentrée, puis aux écoliers... Excusez moi ce n'est pas possible car les 35 h sont passées par là et il faut être oisif...

14/11/07 10:46 PM  
Blogger El Gringo said...

Et que dire de cet "étudiant" de 24 ans, Kamel Tafer, nous expliquant benoîtement sur le 20h de France2 que la démocratie lui donne le droit de contester une loi qui ne lui plait pas en bloquant l'université?
Il est vrai qu'il est avant tout un agitateur professionnel:

http://www.politique.net/2007111301-les-nouveaux-visages-du-mouvement-etudiant.htm

15/11/07 12:45 AM  
Anonymous Anonyme said...

Mais les etudiants sont en greve de quoi ?

A mon epoque, ca s'appelait secher les cours et on etait toujours en greve le vendredi a 14h, vu qu'on avait 2 heures de glande avant le dernier cours (production ou un truc chiant de ce genre) qu'un sadique avait place de 16h a 18h. Sauf ceux qui etaient colles le weekend a Reims, ce qui etait bien pour copier les cours.

Si j'avais su qu'en fait on etait des grevistes, ca aurait ete beaucoup plus cool.

Par contre, j'ai vu Fogiel qui avait invite un mec de Sud et cette relique de Laguiller, contre une fille d'alternative liberale (qui a de tres beaux yeux en plus !). J'ai effectivement ete etonne du fait que Fogiel etait relativement neutre, mais par contre l'audience de cons qui aplaudisse la vieille blette, c'est a pleurer.

15/11/07 1:42 PM  
Anonymous Anonyme said...

J'aime beaucoup tout ce qui a été écrit et j'aimerai en rajouter une couche. Ma mère est fonctionnaire et je cherche à le devenir aussi. Pire je veux devenir prof. Je n'ai même pas honte de dire ça ici.
Et là vous vous dites tous: oh mon Dieu! Une gauchiste mal réveillée qui va nous dire qu'on ne comprend rien. Pas du tout. Il va falloir un trmeblement de terre pour que je passe à gauche.
Mais revenons à ma mère. Ma mère est un peu débile. Elle n'a pas compris que pour éviter le harcèlement morale et les emmerdes il ne fallait surtout pas bosser quand on est fonctionnaire. Pire. C'est en plus quelqu'un de cultivé qui aime faire du bon boulot et qui a une grande capacité au travail. Vous voyez où le bas blesse? Et oui, ma mère cherche à se casser au plus vite de là où elle est en poste depuis quelques années car elle est grillée. Tout le monde la hait. Elle écrit sans faute dans un français qui ferait pâlir de honte certains professeurs, elle a une très bonne notion du protocole (ce que sa chef n'a pas et devrait faute de neuronnes et d'envie de s'améliorer), elle aime son pays et voit dans son travail une opportunité de le servir (vous savez...le truc....service public). La tête de ma mère est mise à prix dans son département. Vous croyez que je plaisante? Ma mère voudrait vraiment voir le statu de fonctionnaire disparaître et je suis d'accord avec elle.
Oui mais n'ai-je pas dit que je voulais devenir fonctionnaire? Et bien en fait comme je l'ai précisé je veux devenir professeur d'anglais. Retirez le statu de fonctionnaire aux professeurs et je continuerai de vouloir devenir professeur. Bizarrement c'est le métier qui m'interesse et pas le statu. Retirez le statu de fonctionnaire aux professeurs et vous n'aurez plus que des gens motivés par ce métiers. Pas des gens qui se sont trompés puis se sont endormis dans leur petit nid douillet. Par contre si vous retirez le statu de fonctionnaire au professeurs il va falloir trouver un moyen pour les rémunérer 12 mois de l'année et non plus 10 annualisés. Et oui....contrairement à ce que votre amertume vous pousse à penser, les professeurs payent leurs vacances. Ce qui me semble normale quand même (liberté EGALITE fraternité) mais c'est quelque chose que beaucoup trop de personnes passent sous silence pour ne pas informer les autres et ça m'embête un peu.
Pour terminer, étant donné que je n'ai pas l'article sous les yeux je ne peux pas vérifier ça par moi même mais est-on certains que les étudiant cités sont tous boursiers? Si c'est le cas alors un bon coup de pied au cul s'il vous plait. Votre bourse, mademoiselle et messieurs, est une sorte de rémunération qui suppose une certaine présence en cours et pas une démarche de destruction de l'entreprise. S'ils ne sont pas boursiers on félicite papa et maman d'entrenir des lumières pareilles. Parce qu'effectivement ils n'ont rien compris à cette loi qui était attendue depuis des années par tous les acteurs de l'enseignement supérieur. Souhaitée par ceux qui avaient un peu voyagé et qui pouvaient comparer notre système à certains systèmes plus compétitifs et qui va justement permettre à ces débiles légers d'avoir une université qui remplira enfin ses fonctions.
Bon c'est pas tout mais moi j'ai des CV et des lettres de motivation à envoyer parce que si l'EN ne veut pas de moi alors que je suis la meilleures chose qui leur soit arrivée depuis longtemps je ne vais pas non plus m'énerver et garder ce poste pourri que j'occupe au sein de cette merveilleuse administration.

15/11/07 1:58 PM  
Blogger philippe psy said...

Merci à tous pour vos commentaires et plus particulièrement à Dr Hell avec qui je suis d'accord, vu que je me suis tapé trois ans de fonction publique moi aussi !

15/11/07 3:24 PM  
Blogger Il Sorpasso said...

3 ans de fonction publique ?!
sale traître ! tartuffe !

;-)

15/11/07 4:05 PM  
Anonymous Anonyme said...

Le lobby boulanger marche également sur les traces des charcutiers car il faut du pain pour manger les saucisses et les merguez. Quant au fait que la grêve tombe en plus le jour du Beaujolais, c'est une pure coincidence, les viticulteurs y sont pour rien.

Dans l'édition du Point de la semaine, Axel Kahn, qui s'affiche de gauche je crois, le frère de l'autre, déclare dans un interview intéressant qu'il approuve la loi Pécresse même s'il trouve modeste les ambitions affichées par le gouvernement.

15/11/07 7:22 PM  
Anonymous Anonyme said...

"Bon les mecs, c'est gentil, vous nous avez prouvé que vous étiez capables de vous mobiliser et c'est super sympa. Mais ça suffit, vous êtes en train de nous desservir. La politique, c'est sérieux et là, vous faites n'importe quoi. Avec des mecs comme vous, Sarko est encore au pouvoir dans vingt ans ! Alors, vous reprenez vos cours, vous voyagez un peu, vous ouvrez vos yeux, et vous verrez qu'il y a un monde réel autour de vous."

Malheureux! Ils ne seront plus de gauche après! La régression à l'état infantile de la société, ça sert à la gauche. Le terrorisme intellectuel est la monnaie de ces imbéciles.

Mais quand on voit ces crétins d'étudiants qui veulent imposer leur société collectiviste; ils feraient mieux de réfléchir 2 secondes et de penser que quelque part en Amérique du Sud, un socialiste vénézuélien est en train de tirer à balle réelle sur les étudiants réclamant leur émancipation et leur liberté. La gauche est incroyablement inaudible sur ces questions. Normal, elle pratique la fuite en avant et se cache sous d'autres sujets tels que l'écologisme (et non l'écologie). Et puis, tout ce qui n'est pas de gauche est d'"extrême droite" et, même sur ce sujet, elle joue un jeu hypocrite.

Quant à dr hell, il n'y a pas de honte à être professeur. Le métier est beau mais le statut et le "monopole" dont il est l'objet est détestable.

Dans tout cela, bien que sectaire, je crois que c'est Ayn Rand dans Atlas Shrugged qui avait raison. Il faudrait que tous les gens de bonne volonté se casse de ce pays. Remarquez, la chose existe déjà à une très petite échelle.


Non, je vais me relire Frédéric Bastiat tiens, au moins c'est un vrai écrivain dont la pensée est d'une douceur incroyable.
Pourquoi n'est il pas appris à l'école? L'Educ Nat lui préfère le personnage haineux de Marx et le raciste d'Engels. Faut pas s'étonner si on forme des étroits d'esprit.

15/11/07 9:38 PM  
Anonymous Anonyme said...

Dr Hell: faites prof SVP, et faites des petits. Qui deviendront profs eux aussi. Et bien mes respects à madame votre mère.

16/11/07 12:57 AM  
Anonymous Anonyme said...

Je vais à la manif anti-grève de Dimanche à 15Heures, Place de la République à Paname.

J'espère y croiser le génial Phiphi.

Gloire à Phiphi ! Gloire ! Gloire !

Toju.

16/11/07 4:20 PM  
Blogger Unknown said...

Excellent post !

16/11/07 6:13 PM  
Blogger Laure Allibert said...

L'oisiveté est mère de tous les sévices (publics) !

Dans le Parisien, on parle aussi d'une cagnotte de la CFDT de 100 à 150 millions d'euros ! De l'argent honnêtement gagné, pour sûr !

16/11/07 7:42 PM  
Anonymous Anonyme said...

superbe, drole et tellement VRAI !

100% d'accord

17/11/07 8:45 AM  
Blogger El Gringo said...

A demain, monsieur Toju...

17/11/07 3:30 PM  
Anonymous Anonyme said...

Mon Cher Parrain,

J'ai beaucoup aimé ce post, qui m'a fait le bonheur de me renvoyer à mes souvenirs lyçéens. Car peut-être l'ignorais-tu, mais ton cher fillot s'est un jour du mois de mars 1992 ou 93, je ne sais plus, senti l'âme d'un responsable syndical étudiant.
Je m'explique, à l'époque, le gouvernement souhaitais faire passer une réforme quelconque, dont j'ai depuis totalement oublié l'objet. A cela deux raisons : En tant qu'interne je n'avais accès (facilement) ni à la Presse écrite (dont je me foutais puisque qu'il fallait lire et qu'il n'y avait pas d'image) ni à la télé puisqu'à l'internat à part les matchs de foot pour lesquels l'autorisation était systématique, nous n'avions le droit qu'à un film par semaine.

Donc, disais-je, arrive un jour du mois de mars où des étudiants de la fac d'à côté viennent nous motiver pour manifester contre la réforme, qui allait faire de nous des sous étudiants et de futurs chomeurs.
J'ouvrirais là aussi une petite parenthèse, pour préciser que je n'ai, comme tu le sais, absolument pas eu besoin de l'Etat et de ses réformes pour être un sous-étudiant et un chomeur, je m'en suis chargé tout seul !
Glandeur professionnel depuis le collège, la notion d'études à la fac me renvoyait plus à l'idée de débats, de gonzesses et de temps libre,qu'à celle de bosser.
Alors le jour où de futurs collègues étudiants-glandeurs comme moi, vinrent nous proposer de nous opposer à la réforme, tu penses bien que je ne pouvais pas rater l'occasion de secher les cours. Seuleument, j'avais deux problèmes :
1) Mon statut d'interne nécessitait pour que mon absence passe inaperçue, un mouvement de masse sans précédent qui mobiliserait toutes les têtes blondes de mon beau lyçée
2) Le petit 2 qui découle directement du petit 1, c'est que mon père, qui est vachement cool à 60 balais, avait beaucoup moins le sens de l'humour à l'époque, face à mon côté militant-glandeur (j'étais pas crédible 2 secondes car il savait que je n'étais qu'un branleur), il ne fallait donc surtout pas qu'il sache que je séchais les cours.
Après que les étudiants nous aient appelé au ralliement à la récré de 10h, la cloche sonnat et tout le monde repris gentiment le chemin des salles de cours, mon plan s'effondrait !
Mon sang ne fît qu'un tour, je montais sur une table et me mis à haranguer mes petits camarades en leur tenant un discours du type : "vous êtes des lâches, immatures, nos aînés viennent nous mettre en garde, pour nous préserver d'un futur atroce et vous, vous retournez en cours comme des merdes".
Comme, vous le savez un lyçée est un groupe social dans lequel certains ont plus d'influence que d'autres, je faisais parti de ceux-là (bien qu'en classe de seconde à l'époque). Et là, miracle !
Mes propos firent tilter quelques Terminales qui me rejoignirent sur la table et complétèrent mon discours, la plupart de ceux qui retournaient en cours firent demi-tour et voilà la population de mon Lyçée qui refuse de retourner étudier et reste dans la cour.
Miltant débuttant, il m'a fallu vite apprendre. Féderer des veaux autour de conneries c'est facile, mais les canaliser c'est autre chose. C'est pourquoi, je compris vite qu'il fallait quitter cette cours et développer le mouvement. J'invitais donc mes ouailles à rallier les trois autres Lyçée de la ville (Quimper en l'occurence). Et mon cortège de fidèles se mit en marche.
L'opération se deroula sans trop de problème sauf que plus nous allions vers des Lyçées sérieux plus nous tombions sur des personnes sensées, et moins le discours tout fait que je déclamais ne les touchais. Mais bon, j'avais à peu près réussi mon coup puisque 3 Lyçées sur 4 rejoignaient rapidement le cortège des étudiants.
ça m'a pris la journée, c'était crevant, surtout pour la voix. Mais moi, malin, je n'avais pas quitter mon idée de départ qui consistait à glander, voir ma copine et déconner avec mes potes loin de toute cette cohue (j'ai toujours detesté la foule et les mouvements de masse).
Je me suis donc gentiment eclipsé le moment opportun et ai pu mettre à exécution mon plan machiavélique.

Le mouvement a duré 3 semaines je crois, un pur bonheur. En plus nous étions moins cons puisque nous avions mis en marche notre révolution à l'approche du printemps, ce qui était parfait pour poser son cul dans les bois ou à la plage pour déconner gentiment pendant que ces abrutis défilaient pour d'obscurs raisons.

Je me sents alors vraiment bien placé pour dire que ton analyse est non seulement la bonne et la seule de vraie, mais en plus y ajouter que je demeure certain que tous ces trous du cul de réprensentants étudiant et plus tard politique, visent un intérêt personnel qu'il n'est pas toujours si facile de deviner.
Encore merci pour ton blog, qui me donne le bonheur quotidien de lire des choses intelligentes et droles.

Ton fillot

17/11/07 4:21 PM  
Anonymous Anonyme said...

A propos de la "petite Julie" : désolé de nuancer vos propos, mais saviez vous que le deug a disparu ?
Remplacé par la licence en trois ans ?
Donc à 20 ans la "petite Julie" peut très bien être en "première année de licence". De deug, en somme.
Et être une croute comme les autres.

21/11/07 9:03 PM  

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