Décollage immédiat !
A l'idée de voyager, je me sens déjà tendu. Je redoute déjà les contrôles excessifs aux aéroports qui font que l'on se sent traités comme des détenus dans une prison. Il ne manque plus qu'un toucher rectal et l'humiliation sera à son comble.
J'imagine ensuite les douze heures d'avion, assis sur un siège étroit et dur sans place pour allonger les jambes. Même le bétail semble mieux traité puisqu'il existe des normes spécifiques pour le bien être animal.
Et puisque j'ai de la mémoire, les souvenirs de voyages confortablement installé dans les Lockheed L1011 de la défunte TWA affluent dans mon crâne stressé. Mon Dieu, pas encore âgé et déjà nostalgique de tout un tas de choses !
Comme ma nature fait que je pourrais facilement me plaindre, râler et me dire que ce monde est décidément trop injuste avec moi, je fais mes petits exercices cognitifs. C'est ainsi que cultivant le stoïcisme à mon humble niveau, je parviens à faire taire les voix discordantes de la récrimination. La recette est simple fonctionne plutôt bien. Il suffit de se remémorer les raisons d'être heureux plutôt que malheureux.
Bonne semaine à ceux qui travaillent et bonnes vacances à ceux qui partent. A plus tard !
J'imagine ensuite les douze heures d'avion, assis sur un siège étroit et dur sans place pour allonger les jambes. Même le bétail semble mieux traité puisqu'il existe des normes spécifiques pour le bien être animal.
Et puisque j'ai de la mémoire, les souvenirs de voyages confortablement installé dans les Lockheed L1011 de la défunte TWA affluent dans mon crâne stressé. Mon Dieu, pas encore âgé et déjà nostalgique de tout un tas de choses !
Comme ma nature fait que je pourrais facilement me plaindre, râler et me dire que ce monde est décidément trop injuste avec moi, je fais mes petits exercices cognitifs. C'est ainsi que cultivant le stoïcisme à mon humble niveau, je parviens à faire taire les voix discordantes de la récrimination. La recette est simple fonctionne plutôt bien. Il suffit de se remémorer les raisons d'être heureux plutôt que malheureux.
Bonne semaine à ceux qui travaillent et bonnes vacances à ceux qui partent. A plus tard !
10 Comments:
Un petit coup de QWERTY depuis les States et tu nous donnes des nouvelles?
Oui, mais je risque encore de rédiger un article imbécile qui décevra mon nouvel ami "anonyme" !
Dommage que tu ne sois pas venu. Mais promis, à peine arrivé, je répère les voyous en Harley, je les provoque et je leur donne ton adresse ! Des fois qu'ils veulent venir en France, ils auront un point de chute !
J'espère que vous nous donnerez votre truc (si vous en avez un) pour supporter le décalage horaire...
"Il ne manque plus qu'un toucher rectal et l'humiliation sera à son comble."
Malheureux! Ne leur refilez pas l'idée! Ils seraient susceptibles de la trouver à leur goût!
Et bonne sucette, surtout!
Pour ne pas être humilié dans un aéroport, il suffit de ne pas voyager comme un minable : les passagers de 1ère ne font pas la queue, ne poireautent pas en salle d'embarquement et ont tout la place nécessaire pour les jambes. Le "pour tous" a toujours abouti à la médiocrisation : destruction de côte d'azur, routes encombrées, avions betaillères
Pfff, c'est identique pour les passagers de premières en termes de contrôles !
Pour le reste, payer le triple pour avoir droit à une bouteille de mauvais champagne américain, bof ... Sans compter que les sièges de premières ne disposent pas d'un petit écran individuel pour mater les "excellents programmes" !
Pour le décalage horaire je n'ai rien ma chère Laure. J'encaisse et d'autant plus durement que comme le camembert, je ne supporte pas les voyages.
L'article était évidemment humoristique et vous l'aurez saisi. Je déteste psychologiser et je pense que bien des "affections" sont d'ordre génétique. Je ne rejette pas les recherches de l'inserm. D'ailleurs, c'est la principale critique que nous font nos confrères psychanalystes !
Et puis, après avoir lu ce qui concernait la dyspraxie, je crois pouvoir affirmer que je le suis un peu. J'ai donc aussi le droit de me moquer de moi.
Concernant la dyspraxie, que faire ? Je n'en sais rien. Refuser la course aux diplômes et la tyrannie de l'excellence ?
"Pour ne pas être humilié dans un aéroport, il suffit de ne pas voyager comme un minable : les passagers de 1ère ne font pas la queue."
Bravo, Paul. Vous faites avancer la cause du libéralisme à grands pas.
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