En France, Cyrielle ne peut pas grandir !
Vautré sur mon canapé, en proie aux affres du décalage horaire, j'ai regardé vaguement Recherche appartement ou maison, sur M6. Un cas a particulièrement retenu mon attention.
C'est celui de Cyrielle, jeune parisienne âgée de vingt-deux ans, qui cherche à quitter son petit studio bruyant et sombre du XVIIIe arrondissement de Paris. Mais, mannequin, comédienne et danseuse, elle cumule les petits contrats et avec un tel dossier, les propriétaires sont difficiles à convaincre.
J'entends déjà les critiques tomber drues sur la pauvre Cyrielle. Oui, elle est mannequin, comédienne et danseuse. C'est sur que c'est moins fiable que si elle avait fait polytechnique. Mais bon, pourvu qu'ils puissent payer, même les saltimbanques ont le droit d'avoir un toit sur la tête ! Et sinon, elle se démerdera, elle bossera chez Mc-Do ou fera des ménages en plus de courir les castings.
Et d'abord, nous n'en sommes pas là car Cyrielle peut payer puisqu'elle se dit prête à offrir six-cent euros de loyer en échange d'un petit deux pièces sur Paris ou proche banlieue. Six-cent euros, ce n'est pas rien tout de même. Et puis Cyrielle, semble sérieuse. Elle présente bien et son appartement actuel, bien qu'exigü, est bien rangé.
Aucune trace des dérives que l'on observe si souvent chez les djeuns immatures. Non, il faut bien admettre que même si Cyrielle vote peut-être à gauche (l'émission ne le dit pas) et bien on ne le sent pas du tout en la voyant. Si ça se trouve, Cyrielle est comme Alain Delon, Jean Reno ou Christian Clavier, une saltimbanque de droite !
Alors, résumons-nous, Cyrielle a tout pour elle. Elle est mignonne, a un ou des métiers (comédienne, danseuse et mannequin), semble sérieuse, exprime exactement ses besoins en termes de logement (un petit deux-pièces) et se dit prête à offrir six-cents euros par mois de loyer. Et cerise sur le gâteau, elle a pour l'aider, Stéphane Plaza, un professionnel de l'immobilier réputé et toute la production M6 derrière elle.
Bon, bien sur, on n'est pas vraiment sur que Stéphane Plaza soit vraiment agent immobilier comme l'atteste ce super cv qui traine sur le net. M6 bidonne peut-être un peu mais on s'en fout, parce que normalement tout devrait rouler pour Cyrielle !
Et bien non, puisqu'en France, l'état s'arroge des droits qui au lieu de protéger, enfonce encore plus ceux qu'il voulait sauvegarder. Un bail à la base c'est assez simple puisqu'il s'agit d'un contrat par lequel un propriétaire met à disposition d'un bailleur ou locataire, un bien en échange d'un loyer. Donc, ça aurait du rester du droit civil et rien d'autre.
Disons que si vous avez une vision normale des gens, ça aurait du en rester là. C'est à dire que le législateur aurait considéré que le bailleur et le propriétaire étaient tous les deux majeurs et vaccinés et suffisant grands pour faire respecter leurs droits. Parce que finalement louer un appartement n'a rien de très compliqué à la base. Il suffit d'être d'accord sur la chose et le prix et le contrat est valablement formé. On aurait pu admettre que si vraiment certaines personnes ne pouvaient pas s'en sortir alors, c'était tant pis pour elles !
Que je m'explique bien, il ne s'agit pas de dire "qu'elles crèvent" ! Non du tout, mais simplement de rappeler que le droit n'est pas là pour protéger les faibles ! A l'origine, pour les plus faibles d'entre nous, il y a des régimes spéciaux de protection qui vont de la mise sous sauvegarde de justice, à la tutelle en passant par la curatelle.
C'est une évolution insidieuse du droit qui fait que maintenant, il protège avant tout, alors que son rôle n'était que d'organiser les rapports entre les gens. Mais, amusons-nous à faire un peu de doctrine et admettons que si le droit protège de plus en plus, c'est que le législateur, seul dans son coin, admet qu'il existe des gens fragiles et faibles à protéger. Mais alors, me direz-vous, de qui ces êtres fragiles doivent-ils être protégés ? Mais des voyous, des prédateurs et des salauds ma bonne dame ou mon bon monsieur ! Et c'est que ça grouille cette engeance là ! Pour l'état, des minimotos en passant par les chiens et les propriétaires bailleurs, la vie est une jungle !
Recentrons-nous sur l'histoire de la jeune et jolie Cyrielle. S'agissant d'un banal bail, on s'aperçoit que le législateur n'y est pas allé avec le dos de la cuiller dans sa représentation néolithique des rapports humains. Il y a d'un côté les pauvres chtis locataires qui sont très très malheureux et de l'autre côté, des prédateurs terribles, j'ai nommé : les grands méchants propriétaires, exploiteurs de la misère humaine ! Imaginez que ces salauds de gros propriétaires-bailleurs osent louer, c'est à dire offrir contre espèces sonnantes et trébuchantes, un toit à des locataires ! Argh, la rage m'aveugle rien qu'en y pensant ! Faire payer en échange d'un logement ! Et pourquoi pas vendre de la nourriture hein ?
Nanti de cette saine classification binaire, blanc contre noir, sortie du bréviaire du petit gauchiste idiot, pauvre chti locataire contre salaud de gros proprio, le législateur va donc faire en sorte de surprotéger le premier tandis qu'il accablera le second de charges. Le gros risque pour le propriétaire, c'est que le locataire ne le paye pas et que cette situation s'enracine durant des années parce que c'est fort possible. Je ne rentrerai pas dans les détails mais il est clair que si vous avez décidé de ne pas payer votre loyer, c'est faisable.
Pour se garantir contre cela, le propriétaire n'a pas beaucoup de moyens. Avant, il serait venu réclamer le loyer et aurait qu'en cas de non paiement, il foutait tout le monde à la porte. Au moins, c'était clair et on savait qu'il valait mieux payer. C'était le régime de la responsabilité ultime. Pour les baltringues, c'était la dure loi de "La cigale et la fourmi" ! Mais bien sur, tout ceux qui ont lu Zola me rappelleront des cas de pauvres gens jetés à la rue avec les chtis bébés transis de froid. Le propriétaire étant un salaud notoire, n'oublions pas qu'il aurait aussi mis dehors des chtis bébés ! Il s'en serait même peut-être réjoui réjoui !
Aujourd'hui que le propriétaire ne pouvant plus faire expulser facilement un locataire, il risque de s'asseoir sur les loyers. Alors que fait-il ? Ben, comme il est malin, il demande une garantie. Avant, il avait le droit à trois mois de loyer, puis ça a été deux mois et depuis peu, c'est un seul mois ! A ce propos lisez cet échange sur ce forum. Autant vous dire que si votre locataire vous laisse l'appartement dégueulasse et une ardoise de loyers impayés, vous n'avez plus que vos yeux pour pleurer.
Alors, le propriétaire ruse tout de même avec le législateur et trouve des astuces. D'une part, il va exiger que son locataire gagne au moins trois fois, voire quatre fois, le montant du loyer. Pour lui, ça élimine les trop pauvres. Et prière, d'apporter tous les documents justificatifs (fiches de salaires, avis d'imposition, etc.). C'est idiot parce qu'on peut être un excellent locataire même si on gagne à peine plus que le montant du loyer. Mais grâce à l'état, et uniquement à lui, pour avoir le moindre gourbi dans Paris, plus question d'être smicard et honnête.
D'autre part, le propriétaire, qui rappelons-le, est un salaud d'exploiteur, exige aussi une caution personnelle. C'est à dire qu'en cas de défaillance du locataire, ce sera la personne caution qui acquittera les loyers à sa place : c'est une garantie en cas de non paiement. Etre caution est une sacrée responsabilité ! Alors, pour ceux qui ont la chance d'avoir des parents solvables, ça ira mais pour les autres, ce sera plus dur, à moins de trouver une banque. L'état encourage donc le lien de subsistance entre les parents et leurs gamins.
Et puis, l'état toujours aussi vicieux et prompt à se mêler de ce qui ne le regarde pas, a rajouté un petit truc qui édicte que :" Le bailleur ne peut refuser votre caution au motif que vous ne possédez pas la nationalité française ou que vous résidez en dehors du territoire métropolitain". Bien sur, une caution vivant au Burkina-Faso, ou au Tadjikistan, ça va le passionner votre propriétaire ! Encore une fois, on est dans les lois de circonstances votées au mépris de l'intelligence basique.
Alors, retrouvons Cyrielle. Elle vient de trouver un bel appartement qui lui plait et qui est dans son budget. On aurait envie de lui dire : "allez lâche toi ma chérie, tu signes le bail et tu t'installes et hop roulez jeunesse !". Mais non, c'est là que le parcours du combattant commence. Il lui faut monter le dossier ! Alors tout y passe, les feuilles de salaires, les garanties, les cautions et même un petit mot de son ex-propriétaire qui dit que c'était une excellente locataire ! Quelle humiliation de faire rédiger cette lettre, comme une bonniche qui monterait ses références à sa prochaine patronne. En voulant le surprotéger, l'état encourage donc les rapports de soumission entre le locataire et son propriétaire.
Et puis, imaginez le drame pour quelqu'un qui n'a pas de salaire comme elle mais uniquement des contrats successifs. Ca rassure peu ! Merci à l'état encore une fois, sous prétexte de protéger tout le monde, de laisser stigmatiser des catégories de populations qui, sans être salariées, n'en gagnent pas moins leur vie ! L'état protège le salarié mais fragilise tous les autres.
L'état en voulant surprotéger Cyrielle, l'a conduite à ne pas être une adulte capable de faire des choix adultes en en assumant leurs conséquences. L'état oblige Cyrielle a montrer patte blanche, à faire un dossier comme si elle allait s'inscrire en faculté. Cyrielle ne peut pas grandir, elle est maintenue dans les rets de la loi. Maman s'occupe encore et toujours de Cyrielle, personne ne lui a montrer le sens de la loi et des responsabilités. Dans une société de plus en plus matriarcale, Papa est absent.
Fut un temps, où Cyrielle aurait pris le logement. On lui aurait simplement expliqué que le loyer devait être payé le tant du mois et qu'au bout d'une relance restée sans réponse au bout de x jours, le propriétaire montait chez elle, faisait évacuer tous les meubles dehors et changeait les serrures.
C'est sur que le monde était moins doux, moins maternel, mais il était plus simple. Et puis, c'était un monde dans lequel on aurait considéré que Cyrielle était une adulte qui s'assumait et non une personne faible, à protéger absolument contre tous les risques de la vie, mise sous la tutelle permanente de l'état !
En France, Cyrielle est soit-disant majeure mais elle ne sera jamais vraiment émancipée !
C'est celui de Cyrielle, jeune parisienne âgée de vingt-deux ans, qui cherche à quitter son petit studio bruyant et sombre du XVIIIe arrondissement de Paris. Mais, mannequin, comédienne et danseuse, elle cumule les petits contrats et avec un tel dossier, les propriétaires sont difficiles à convaincre.
J'entends déjà les critiques tomber drues sur la pauvre Cyrielle. Oui, elle est mannequin, comédienne et danseuse. C'est sur que c'est moins fiable que si elle avait fait polytechnique. Mais bon, pourvu qu'ils puissent payer, même les saltimbanques ont le droit d'avoir un toit sur la tête ! Et sinon, elle se démerdera, elle bossera chez Mc-Do ou fera des ménages en plus de courir les castings.
Et d'abord, nous n'en sommes pas là car Cyrielle peut payer puisqu'elle se dit prête à offrir six-cent euros de loyer en échange d'un petit deux pièces sur Paris ou proche banlieue. Six-cent euros, ce n'est pas rien tout de même. Et puis Cyrielle, semble sérieuse. Elle présente bien et son appartement actuel, bien qu'exigü, est bien rangé.
Aucune trace des dérives que l'on observe si souvent chez les djeuns immatures. Non, il faut bien admettre que même si Cyrielle vote peut-être à gauche (l'émission ne le dit pas) et bien on ne le sent pas du tout en la voyant. Si ça se trouve, Cyrielle est comme Alain Delon, Jean Reno ou Christian Clavier, une saltimbanque de droite !
Alors, résumons-nous, Cyrielle a tout pour elle. Elle est mignonne, a un ou des métiers (comédienne, danseuse et mannequin), semble sérieuse, exprime exactement ses besoins en termes de logement (un petit deux-pièces) et se dit prête à offrir six-cents euros par mois de loyer. Et cerise sur le gâteau, elle a pour l'aider, Stéphane Plaza, un professionnel de l'immobilier réputé et toute la production M6 derrière elle.
Bon, bien sur, on n'est pas vraiment sur que Stéphane Plaza soit vraiment agent immobilier comme l'atteste ce super cv qui traine sur le net. M6 bidonne peut-être un peu mais on s'en fout, parce que normalement tout devrait rouler pour Cyrielle !
Et bien non, puisqu'en France, l'état s'arroge des droits qui au lieu de protéger, enfonce encore plus ceux qu'il voulait sauvegarder. Un bail à la base c'est assez simple puisqu'il s'agit d'un contrat par lequel un propriétaire met à disposition d'un bailleur ou locataire, un bien en échange d'un loyer. Donc, ça aurait du rester du droit civil et rien d'autre.
Disons que si vous avez une vision normale des gens, ça aurait du en rester là. C'est à dire que le législateur aurait considéré que le bailleur et le propriétaire étaient tous les deux majeurs et vaccinés et suffisant grands pour faire respecter leurs droits. Parce que finalement louer un appartement n'a rien de très compliqué à la base. Il suffit d'être d'accord sur la chose et le prix et le contrat est valablement formé. On aurait pu admettre que si vraiment certaines personnes ne pouvaient pas s'en sortir alors, c'était tant pis pour elles !
Que je m'explique bien, il ne s'agit pas de dire "qu'elles crèvent" ! Non du tout, mais simplement de rappeler que le droit n'est pas là pour protéger les faibles ! A l'origine, pour les plus faibles d'entre nous, il y a des régimes spéciaux de protection qui vont de la mise sous sauvegarde de justice, à la tutelle en passant par la curatelle.
C'est une évolution insidieuse du droit qui fait que maintenant, il protège avant tout, alors que son rôle n'était que d'organiser les rapports entre les gens. Mais, amusons-nous à faire un peu de doctrine et admettons que si le droit protège de plus en plus, c'est que le législateur, seul dans son coin, admet qu'il existe des gens fragiles et faibles à protéger. Mais alors, me direz-vous, de qui ces êtres fragiles doivent-ils être protégés ? Mais des voyous, des prédateurs et des salauds ma bonne dame ou mon bon monsieur ! Et c'est que ça grouille cette engeance là ! Pour l'état, des minimotos en passant par les chiens et les propriétaires bailleurs, la vie est une jungle !
Recentrons-nous sur l'histoire de la jeune et jolie Cyrielle. S'agissant d'un banal bail, on s'aperçoit que le législateur n'y est pas allé avec le dos de la cuiller dans sa représentation néolithique des rapports humains. Il y a d'un côté les pauvres chtis locataires qui sont très très malheureux et de l'autre côté, des prédateurs terribles, j'ai nommé : les grands méchants propriétaires, exploiteurs de la misère humaine ! Imaginez que ces salauds de gros propriétaires-bailleurs osent louer, c'est à dire offrir contre espèces sonnantes et trébuchantes, un toit à des locataires ! Argh, la rage m'aveugle rien qu'en y pensant ! Faire payer en échange d'un logement ! Et pourquoi pas vendre de la nourriture hein ?
Nanti de cette saine classification binaire, blanc contre noir, sortie du bréviaire du petit gauchiste idiot, pauvre chti locataire contre salaud de gros proprio, le législateur va donc faire en sorte de surprotéger le premier tandis qu'il accablera le second de charges. Le gros risque pour le propriétaire, c'est que le locataire ne le paye pas et que cette situation s'enracine durant des années parce que c'est fort possible. Je ne rentrerai pas dans les détails mais il est clair que si vous avez décidé de ne pas payer votre loyer, c'est faisable.
Pour se garantir contre cela, le propriétaire n'a pas beaucoup de moyens. Avant, il serait venu réclamer le loyer et aurait qu'en cas de non paiement, il foutait tout le monde à la porte. Au moins, c'était clair et on savait qu'il valait mieux payer. C'était le régime de la responsabilité ultime. Pour les baltringues, c'était la dure loi de "La cigale et la fourmi" ! Mais bien sur, tout ceux qui ont lu Zola me rappelleront des cas de pauvres gens jetés à la rue avec les chtis bébés transis de froid. Le propriétaire étant un salaud notoire, n'oublions pas qu'il aurait aussi mis dehors des chtis bébés ! Il s'en serait même peut-être réjoui réjoui !
Aujourd'hui que le propriétaire ne pouvant plus faire expulser facilement un locataire, il risque de s'asseoir sur les loyers. Alors que fait-il ? Ben, comme il est malin, il demande une garantie. Avant, il avait le droit à trois mois de loyer, puis ça a été deux mois et depuis peu, c'est un seul mois ! A ce propos lisez cet échange sur ce forum. Autant vous dire que si votre locataire vous laisse l'appartement dégueulasse et une ardoise de loyers impayés, vous n'avez plus que vos yeux pour pleurer.
Alors, le propriétaire ruse tout de même avec le législateur et trouve des astuces. D'une part, il va exiger que son locataire gagne au moins trois fois, voire quatre fois, le montant du loyer. Pour lui, ça élimine les trop pauvres. Et prière, d'apporter tous les documents justificatifs (fiches de salaires, avis d'imposition, etc.). C'est idiot parce qu'on peut être un excellent locataire même si on gagne à peine plus que le montant du loyer. Mais grâce à l'état, et uniquement à lui, pour avoir le moindre gourbi dans Paris, plus question d'être smicard et honnête.
D'autre part, le propriétaire, qui rappelons-le, est un salaud d'exploiteur, exige aussi une caution personnelle. C'est à dire qu'en cas de défaillance du locataire, ce sera la personne caution qui acquittera les loyers à sa place : c'est une garantie en cas de non paiement. Etre caution est une sacrée responsabilité ! Alors, pour ceux qui ont la chance d'avoir des parents solvables, ça ira mais pour les autres, ce sera plus dur, à moins de trouver une banque. L'état encourage donc le lien de subsistance entre les parents et leurs gamins.
Et puis, l'état toujours aussi vicieux et prompt à se mêler de ce qui ne le regarde pas, a rajouté un petit truc qui édicte que :" Le bailleur ne peut refuser votre caution au motif que vous ne possédez pas la nationalité française ou que vous résidez en dehors du territoire métropolitain". Bien sur, une caution vivant au Burkina-Faso, ou au Tadjikistan, ça va le passionner votre propriétaire ! Encore une fois, on est dans les lois de circonstances votées au mépris de l'intelligence basique.
Alors, retrouvons Cyrielle. Elle vient de trouver un bel appartement qui lui plait et qui est dans son budget. On aurait envie de lui dire : "allez lâche toi ma chérie, tu signes le bail et tu t'installes et hop roulez jeunesse !". Mais non, c'est là que le parcours du combattant commence. Il lui faut monter le dossier ! Alors tout y passe, les feuilles de salaires, les garanties, les cautions et même un petit mot de son ex-propriétaire qui dit que c'était une excellente locataire ! Quelle humiliation de faire rédiger cette lettre, comme une bonniche qui monterait ses références à sa prochaine patronne. En voulant le surprotéger, l'état encourage donc les rapports de soumission entre le locataire et son propriétaire.
Et puis, imaginez le drame pour quelqu'un qui n'a pas de salaire comme elle mais uniquement des contrats successifs. Ca rassure peu ! Merci à l'état encore une fois, sous prétexte de protéger tout le monde, de laisser stigmatiser des catégories de populations qui, sans être salariées, n'en gagnent pas moins leur vie ! L'état protège le salarié mais fragilise tous les autres.
L'état en voulant surprotéger Cyrielle, l'a conduite à ne pas être une adulte capable de faire des choix adultes en en assumant leurs conséquences. L'état oblige Cyrielle a montrer patte blanche, à faire un dossier comme si elle allait s'inscrire en faculté. Cyrielle ne peut pas grandir, elle est maintenue dans les rets de la loi. Maman s'occupe encore et toujours de Cyrielle, personne ne lui a montrer le sens de la loi et des responsabilités. Dans une société de plus en plus matriarcale, Papa est absent.
Fut un temps, où Cyrielle aurait pris le logement. On lui aurait simplement expliqué que le loyer devait être payé le tant du mois et qu'au bout d'une relance restée sans réponse au bout de x jours, le propriétaire montait chez elle, faisait évacuer tous les meubles dehors et changeait les serrures.
C'est sur que le monde était moins doux, moins maternel, mais il était plus simple. Et puis, c'était un monde dans lequel on aurait considéré que Cyrielle était une adulte qui s'assumait et non une personne faible, à protéger absolument contre tous les risques de la vie, mise sous la tutelle permanente de l'état !
En France, Cyrielle est soit-disant majeure mais elle ne sera jamais vraiment émancipée !
5 Comments:
ça c'est le genre d'article qu'on serait heureux de voir dans le journal libertarien ! Si le cœur vous en dit, on vous y attend à bras ouverts...
Ce qui manque à Cyrielle (en plus d'un autre prénom...) c'est une fiche de paye? Mais que fait le gouvernement? Il suffirait d'imposer un quota de femmes dans les entreprise et hop, Cyrielle trouverait du boulot, ou mieux encore: Cyrielle est embauchée en tant qu'artiste d'état et le tour est joué.
La gauche a raison, les solutions existent si on veut bien s'en donner la peine!
@Laure : oui avec plaisir.
@El Gringo : euh, moi j'aurais bien proposé à Cyrielle d'aller se loger chez toi. Elle avait un joli minois, je suis sur que tu lui aurais fait un bon prix !
Cyrielle n'est pas un peu jeune pour le gringeot ? Elle aurait l'age d'être sa fille non ?
Hé ho faudrait pas m'oublier hein !!
J'ai bien ce blog ! Et dès qu'un ordinateur de bureau est disponible je vais y jeter un z'oeil.
Merci
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