La question qui tue !
Tout à l'heure, mon patient de dix-neuf heures, qui ressemble furieusement à Toju en plus gros, m'a posé une question qui tue ! Il m'a demandé : "Comment savez-vous que vous êtes bon ?"
Alors, évidemment, j'ai demandé ce qu'il entendait par "bon". Effectivement, "être bon" peut signifier que l'on est gentil ou encore excellent. Il faut être précis !
Mon patient a donc précisé : "Comment savez-vous que vous êtes un bon psy, dans le sens de l'excellence et de l'efficacité ?"
Ah la, putain de question ! Comment évaluer mes résultats ? Alors, je me suis lancé dans une explication alambiquée, parlant d'excellents résultats avec des cas réputés difficiles, tels que les toxicos et les alcoolos. Mais, ce n'était pas satisfaisant, il fallait être plus concis encore !
Alors, j'ai cherché. J'ai froncé les sourcils, pris la pose du penseur de Rodin et je me suis dit que sa question était une tuerie et qu'il fallait que je réponde un truc vachement intelligent sous peine de passer pour le roi des cons. Et là, autant vous dire que j'aurais détesté ça, parce que vu le niveau de mes honoraires, je n'ai pas intérêt à passer pour un crétin sous peine de me faire traiter d'escroc. La providence a du me venir en aide parce que j'ai trouvé.
Je lui ai donc répondu que si je connaissais des patients, qui avant de venir me voir avaient déjà consulté plusieurs psys, en revanche je n'en connaissais aucun qui avaient ressenti le besoin de voir un confrère après avoir suivi une thérapie avec moi. (Putain, ma réponse déchire tellement et me semble si intelligente que j'en ai les larmes aux yeux !)
Avouez que ça déchire comme réponse non ? Ca fait le mec un peu imbu de lui-même, mais en même temps sûr de lui, le type auquel on peut se raccrocher en cas de tempête, et ça, c'est tout moi ! Ca fait aussi le psy dont on se dit : "Putain, il est vachement cher mais qu'est-ce qu'il est bien ! Avec lui, le prix s'oublie mais la qualité reste ! Je me ruine mais c'est pour mon bien !".
Bon, si vous êtes mauvaise langue, vous me répondrez que si ces patients n'ont jamais plus vu de psys après moi, c'est peut-être parce qu'avec moi, ils ont eu le sentiment de toucher le fond et qu'ils ont été dégoutés de la profession à jamais !
C'est possible mais peu probable !
Alors, évidemment, j'ai demandé ce qu'il entendait par "bon". Effectivement, "être bon" peut signifier que l'on est gentil ou encore excellent. Il faut être précis !
Mon patient a donc précisé : "Comment savez-vous que vous êtes un bon psy, dans le sens de l'excellence et de l'efficacité ?"
Ah la, putain de question ! Comment évaluer mes résultats ? Alors, je me suis lancé dans une explication alambiquée, parlant d'excellents résultats avec des cas réputés difficiles, tels que les toxicos et les alcoolos. Mais, ce n'était pas satisfaisant, il fallait être plus concis encore !
Alors, j'ai cherché. J'ai froncé les sourcils, pris la pose du penseur de Rodin et je me suis dit que sa question était une tuerie et qu'il fallait que je réponde un truc vachement intelligent sous peine de passer pour le roi des cons. Et là, autant vous dire que j'aurais détesté ça, parce que vu le niveau de mes honoraires, je n'ai pas intérêt à passer pour un crétin sous peine de me faire traiter d'escroc. La providence a du me venir en aide parce que j'ai trouvé.
Je lui ai donc répondu que si je connaissais des patients, qui avant de venir me voir avaient déjà consulté plusieurs psys, en revanche je n'en connaissais aucun qui avaient ressenti le besoin de voir un confrère après avoir suivi une thérapie avec moi. (Putain, ma réponse déchire tellement et me semble si intelligente que j'en ai les larmes aux yeux !)
Avouez que ça déchire comme réponse non ? Ca fait le mec un peu imbu de lui-même, mais en même temps sûr de lui, le type auquel on peut se raccrocher en cas de tempête, et ça, c'est tout moi ! Ca fait aussi le psy dont on se dit : "Putain, il est vachement cher mais qu'est-ce qu'il est bien ! Avec lui, le prix s'oublie mais la qualité reste ! Je me ruine mais c'est pour mon bien !".
Bon, si vous êtes mauvaise langue, vous me répondrez que si ces patients n'ont jamais plus vu de psys après moi, c'est peut-être parce qu'avec moi, ils ont eu le sentiment de toucher le fond et qu'ils ont été dégoutés de la profession à jamais !
C'est possible mais peu probable !
1 Comments:
hahaha !! je savais bien que les psys etaient des escrocs c'est pour ca que celui que je voie actuellement me va bien, il me demande comment ca va me file mon ordonnance et basta ! tout les autres d'avant me posait des questions sur moi, mon enfance, et c'etait pire que mieux, parce que je ressassais sans cesse les memes conneries, et je sortais plus mal qu'en rentrant, pour moi la psy c'est du pipeau (c'est juste mon avis) et les medicaments c'est juste des sedatifs pour voir la vie en rose, de la drogue legale ! j'm'en fous j'suis a la cmu, d'ailleurs quand c'est moi qui payait de ma poche je ratais les rdv expres pour pas payer
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