Le vrai combat dont on ne parle pas !
Ca y est, c'est certain, Barack Obama le métisse au curieux prénom, est élu à la présidence des États-Unis. Dans le monde entier, on salue le changement américain, puisque voici encore quelques dizaines d'années y régnait la ségrégation raciale.
Pourtant, est-ce une avancée ? Cette élection fait-elle vraiment plaisir à tout le monde ? Non, ici même en France, non loin de chez moi, El Gringo fulmine. D'après lui, on en fait un peu trop avec la couleur de peau du nouveau président.
"D'abord, il n'est pas vraiment noir" souligne l'intéressé, "tout juste café au lait". Mais là n'est pas le problème comme le souligne fort adroitement El Gringo qui rappelle que ce n'est pas le premier noir à avoir eu des responsabilités politiques aux USA. Parmi les plus connus, tout le monde se souvient de Colin Powell mais aussi de la douce et aimable Condoleezza Rice. La seconde a même fait partie d'un gouvernement de blancs réactionnaires, ce qui tend à prouver qu'une fois au pouvoir un noir peut être aussi vilain qu'un blanc. Mais cela, nous le savions tous depuis la fabuleuse étude sociologique présentée dans le film "Un fauteuil pour deux", dans lequel Billy Ray Valentine, devient aussi méchant que l'était Louis Winthorpe II à qui il a pris sa place grâce aux manigances des frères Duke.
Alors, est-ce une avancée aussi formidable que cela ? "Non", clame El Gringo pour qui l'élection de Barack Obama n'est que la suite de ce qui s'inscrit comme étant dans l'air du temps. Elire un noir serait simplement "tendance". La couleur noire serait même un avantage. D'ailleurs même les ploucs du Nevada semblent avoir très largement préféré Barack à John, c'est vous dire ! La démonstration de El Gringo semble claire. On voit que l'homme, sous des abords bourrus voire carrément inquiétants, est un homme de réflexion disposant d'une culture étendue.
Pour El Gringo, l'avancée n'est pas là. Fulminant chez lui, terré dans son pavillon, il a jeté son écran plasma par la fenêtre et jure que plus jamais il n'écoutera ni ne lira les informations. Il en veut à tous les journalistes, qu'il juge coupables d'être tombés dans le panneau de ce qu'il estime n'être qu'une grosse manipulation destinée à abuser la planète entière. Pour El Gringo, le racisme dont on nous rebat les oreilles est un leurre ! La seule vraie discrimination qui reste, est celle que subisse les chauves aux Etats-Unis : la psilocybophobie(*) !
Pour El Gringo, le vrai changement, le seul, l'unique, ce sera quand on permettra à un chauve d'être élu aux USA. Parce que vous pouvez regarder, jamais un chauve n'a été élu à la Maison Blanche. El Gringo va même plus loin en imaginant qu'il y aurait même un complot mondial anti-chauves destiné à écarter tous les hommes atteints d'alopécie de la présidence américaine. Il jure détenir des preuves mais ne souhaite pas trop en parler car d'après lui : "si le FBI ou la CIA le savait, je serais en danger de mort".
Lorsque je tente de lui dire que Martin Van Buren, président des Etats-Unis de 1837 à 1841 était chauve, El Gringo se dresse face à moi et me hurle au visage : "Et alors, qui s'en souvient de ce mec hein ? Personne, c'est comme s'il n'avait pas existé. C'est pas vraiment un président ! Et puis il avait tout de même une couronne de cheveux blancs". Impressionné par sa stature, je me tais et acquiesce.
El Gringo se calme enfin et m'explique que, de même qu'il est terrible de croire que les noirs ne sont bons qu'à jouer du jazz, faire du rap ou jouer au basket, il est criminel de penser que le chauve doive être cantonné aux rôles de catcheur ou de brute épaisse quand il est grand et fort ou de geek quand il est frêle et porte des lunettes. Paraphrasant Jean Ferrat, El Gringo conclut son combat par cette phrase : "le chauve est l'avenir de l'homme !".
"Nous aussi on a un cœur même si on n'a pas de cheveux" sanglote El Gringo en tombant sur son fauteuil, la tête entre les mains, pris de sanglots convulsifs.
"Je croirai que le monde a vraiment changé quand on verra un chauve dans le bureau ovale. En attendant, qu'ils aillent tous se faire enculer ces faux-culs !"
Pourtant, est-ce une avancée ? Cette élection fait-elle vraiment plaisir à tout le monde ? Non, ici même en France, non loin de chez moi, El Gringo fulmine. D'après lui, on en fait un peu trop avec la couleur de peau du nouveau président.
"D'abord, il n'est pas vraiment noir" souligne l'intéressé, "tout juste café au lait". Mais là n'est pas le problème comme le souligne fort adroitement El Gringo qui rappelle que ce n'est pas le premier noir à avoir eu des responsabilités politiques aux USA. Parmi les plus connus, tout le monde se souvient de Colin Powell mais aussi de la douce et aimable Condoleezza Rice. La seconde a même fait partie d'un gouvernement de blancs réactionnaires, ce qui tend à prouver qu'une fois au pouvoir un noir peut être aussi vilain qu'un blanc. Mais cela, nous le savions tous depuis la fabuleuse étude sociologique présentée dans le film "Un fauteuil pour deux", dans lequel Billy Ray Valentine, devient aussi méchant que l'était Louis Winthorpe II à qui il a pris sa place grâce aux manigances des frères Duke.
Alors, est-ce une avancée aussi formidable que cela ? "Non", clame El Gringo pour qui l'élection de Barack Obama n'est que la suite de ce qui s'inscrit comme étant dans l'air du temps. Elire un noir serait simplement "tendance". La couleur noire serait même un avantage. D'ailleurs même les ploucs du Nevada semblent avoir très largement préféré Barack à John, c'est vous dire ! La démonstration de El Gringo semble claire. On voit que l'homme, sous des abords bourrus voire carrément inquiétants, est un homme de réflexion disposant d'une culture étendue.
Pour El Gringo, l'avancée n'est pas là. Fulminant chez lui, terré dans son pavillon, il a jeté son écran plasma par la fenêtre et jure que plus jamais il n'écoutera ni ne lira les informations. Il en veut à tous les journalistes, qu'il juge coupables d'être tombés dans le panneau de ce qu'il estime n'être qu'une grosse manipulation destinée à abuser la planète entière. Pour El Gringo, le racisme dont on nous rebat les oreilles est un leurre ! La seule vraie discrimination qui reste, est celle que subisse les chauves aux Etats-Unis : la psilocybophobie(*) !
Pour El Gringo, le vrai changement, le seul, l'unique, ce sera quand on permettra à un chauve d'être élu aux USA. Parce que vous pouvez regarder, jamais un chauve n'a été élu à la Maison Blanche. El Gringo va même plus loin en imaginant qu'il y aurait même un complot mondial anti-chauves destiné à écarter tous les hommes atteints d'alopécie de la présidence américaine. Il jure détenir des preuves mais ne souhaite pas trop en parler car d'après lui : "si le FBI ou la CIA le savait, je serais en danger de mort".
Lorsque je tente de lui dire que Martin Van Buren, président des Etats-Unis de 1837 à 1841 était chauve, El Gringo se dresse face à moi et me hurle au visage : "Et alors, qui s'en souvient de ce mec hein ? Personne, c'est comme s'il n'avait pas existé. C'est pas vraiment un président ! Et puis il avait tout de même une couronne de cheveux blancs". Impressionné par sa stature, je me tais et acquiesce.
El Gringo se calme enfin et m'explique que, de même qu'il est terrible de croire que les noirs ne sont bons qu'à jouer du jazz, faire du rap ou jouer au basket, il est criminel de penser que le chauve doive être cantonné aux rôles de catcheur ou de brute épaisse quand il est grand et fort ou de geek quand il est frêle et porte des lunettes. Paraphrasant Jean Ferrat, El Gringo conclut son combat par cette phrase : "le chauve est l'avenir de l'homme !".
"Nous aussi on a un cœur même si on n'a pas de cheveux" sanglote El Gringo en tombant sur son fauteuil, la tête entre les mains, pris de sanglots convulsifs.
"Je croirai que le monde a vraiment changé quand on verra un chauve dans le bureau ovale. En attendant, qu'ils aillent tous se faire enculer ces faux-culs !"
El Gringo (1959-?)
Leader anti-psilocybophobe
Leader anti-psilocybophobe
(*) psilocybophobie : mot constitué des racines grecques suivantes
psilos : chauve
cybe : tête
phobos : peur, dégoût.
psilos : chauve
cybe : tête
phobos : peur, dégoût.
8 Comments:
Et à quand un lorrain à la tête de la Maison Blanche ?? Bande de lotharingophobes ;)
Chère Laurence, si tu pouvais te faire élire après t'être rasé la tête, ça consolerait les femmes, les chauves et les lorrains...
Bah Gringo... Et Eisenhower c'est un bitnick ?
El Gringo, la prochaine fois que tu rencontres Philippe Psy, je te conseille de prévoir un peu de bromure pour le verser dans son verre.
****
Existe-t'il des poupées gonflables à l'effigie de El Gringo ?
Si oui, je soupçonne Philippe Psy d'en avoir acheté une vingtaine qu'il aura réparties dans toutes les pièces de sa maison.
Toju.
Ah moi j'adore El Gringo. Ce mec a un physique de cinéma et en plus il est sympa ! Que veux tu en tant que metteur en scène, il m'inspire. Mais rassure-toi, tu m'inspires aussi, de même que d'autres personnes que je connais.
Et puis, il faut être clair Sylvain. LA dernière fois tu insinuais que Laurence était ma maitresse, et maintenant ce serait El Gringo ?
Sais-tu qu'on peut bien s'entendre avec les gens sans pour autant avoir envie de coucher avec eux ?
@ Philippe Psy : vous savez bien que je saute tout ce qui bouge.
Il suffirait que je promette une grosse côte de boeuf et un seau de vin rouge à El Gringo pour qu'il vous empêche de bouger grâce à ses bras musculeux, tandis que je vous assénerai d'habiles coups d'archet dans un endroit que la nature n'avait pas envisagé.
Lorsque vous étiez déguisé en ours avec une combinaison intégrale en fourure synthétique, à l'occasion d'une soirée mémorable, je vous confesse que mon phalus était comme un os.
Toju.
Chouette, le coming out de Toju va me faire gagner un steak et du picrate!
Tu sais Toju, le Gringeot, tu lui files un bulot et 2 ou 3 frites et il est content !!
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