Avions et grippe porcine !
Dès le lendemain de mon arrivée à Chicago, j'ai acheté le Chigaco Tribune pour voir ce qu'ils disaient de la terrible grippe porcine ! Ils en parlaient en page six. Le New-York Times faisait de même quelques jours après.
Autant vous dire que dans un pays que l'on disait ravagé par ce fléau, les gens n'avaient pas l'air de s'en faire. On a bien croisé quelques personnes portant des masques, mais c'était presque exclusivement des touristes nippons : les mêmes que ceux que l'on croise aussi masqués dans les rues de Paris.
Tandis que notre avion allait atterrir à Roissy CDG, une hôtesse a fait une annonce nous expiquant que nous devions tous remplir un questionnaire relatif au N1H1 que nous devrions remettre à un clampin dès notre arrivée.
J'ai trouvé cela super de voir que la France se la jouait à l'américaine ! J'imaginais déjà des mecs en scaphandres nous collant tous en quarantaine où nous aurions été isolés et gardés par des militaires farouches le doigt posé sur la détente de leur FAMAS comme dans les films. Le Gringeot et moi aurions volé un pick-up pour forcer un barrage. On nous aurait tiré dessus mais on aurait réussi à s'enfuir. Parce qu'on se serait douté qu'en fait, tout cela n'était qu'une manipulation d'une agence gouvernementale secrète !
Dans les faits ce n'était pas du tout cela parce que nous sommes en France où on ne tourne que des petites productions. Le papier que l'on devait remplir n'était qu'un vague torche-cul photocopié à la hâte le matin même, dans lequel on nous demandait notre nom, notre numéro de siège, notre téléphone, notre mail et le nom d'une personne à contacter en cas d'infection.
C'était très rigolo de voir les américains remplir leur papier scrupuleusement tandis que nous, les français habitués à l'impéritie de notre gouvernement, nous torchions la formalité en deux secondes chrono en écrivant comme des gorets. On ne nous la fait pas ! On se doutait bien que ces déclarations finiraient sans doute oubliées dans un tiroir quelconque ou balancées à la poubelle par un quelconque fonctionnaire négligent ou pire par un des smicards amorphes employés par ADP. Vous savez un de ces innombrables gonzes qui se baguenaudent dans l'aéroport, la démarche lente et sans but précis, avec un badge en plastique accroché à la poche de la veste.
Déjà que ces mecs n'arrivent pas à faire marcher une porte vitrée automatique et à faire le ménage dans un aéroport, je ne les vois pas affronter la menace d'une pandémie mortelle. S'en remettre à ADP pour collecter ce type d'informations sensibles, c'est comme confier le manche d'un Boeing à un gosse de cinq ans, c'est la cata assurée et cent pour cent de morts à l'arrivée !
Heureusement qu'on s'en branle de la grippe mexico-porcine parce que sinon, on se doute qu'en France les seuls survivants ne devraient leur survie qu'à leur système immunitaire en béton et non aux efforts de notre gouvernement déficient.
Enfin bon, l'état sait maintenant que j'occupais le siège 36H dans un Boeing 767 et ça, c'est une information top niveau ! Je suis maintenant fiché comme un criminel !
Autant vous dire que dans un pays que l'on disait ravagé par ce fléau, les gens n'avaient pas l'air de s'en faire. On a bien croisé quelques personnes portant des masques, mais c'était presque exclusivement des touristes nippons : les mêmes que ceux que l'on croise aussi masqués dans les rues de Paris.
Tandis que notre avion allait atterrir à Roissy CDG, une hôtesse a fait une annonce nous expiquant que nous devions tous remplir un questionnaire relatif au N1H1 que nous devrions remettre à un clampin dès notre arrivée.
J'ai trouvé cela super de voir que la France se la jouait à l'américaine ! J'imaginais déjà des mecs en scaphandres nous collant tous en quarantaine où nous aurions été isolés et gardés par des militaires farouches le doigt posé sur la détente de leur FAMAS comme dans les films. Le Gringeot et moi aurions volé un pick-up pour forcer un barrage. On nous aurait tiré dessus mais on aurait réussi à s'enfuir. Parce qu'on se serait douté qu'en fait, tout cela n'était qu'une manipulation d'une agence gouvernementale secrète !
Dans les faits ce n'était pas du tout cela parce que nous sommes en France où on ne tourne que des petites productions. Le papier que l'on devait remplir n'était qu'un vague torche-cul photocopié à la hâte le matin même, dans lequel on nous demandait notre nom, notre numéro de siège, notre téléphone, notre mail et le nom d'une personne à contacter en cas d'infection.
C'était très rigolo de voir les américains remplir leur papier scrupuleusement tandis que nous, les français habitués à l'impéritie de notre gouvernement, nous torchions la formalité en deux secondes chrono en écrivant comme des gorets. On ne nous la fait pas ! On se doutait bien que ces déclarations finiraient sans doute oubliées dans un tiroir quelconque ou balancées à la poubelle par un quelconque fonctionnaire négligent ou pire par un des smicards amorphes employés par ADP. Vous savez un de ces innombrables gonzes qui se baguenaudent dans l'aéroport, la démarche lente et sans but précis, avec un badge en plastique accroché à la poche de la veste.
Déjà que ces mecs n'arrivent pas à faire marcher une porte vitrée automatique et à faire le ménage dans un aéroport, je ne les vois pas affronter la menace d'une pandémie mortelle. S'en remettre à ADP pour collecter ce type d'informations sensibles, c'est comme confier le manche d'un Boeing à un gosse de cinq ans, c'est la cata assurée et cent pour cent de morts à l'arrivée !
Heureusement qu'on s'en branle de la grippe mexico-porcine parce que sinon, on se doute qu'en France les seuls survivants ne devraient leur survie qu'à leur système immunitaire en béton et non aux efforts de notre gouvernement déficient.
Enfin bon, l'état sait maintenant que j'occupais le siège 36H dans un Boeing 767 et ça, c'est une information top niveau ! Je suis maintenant fiché comme un criminel !
6 Comments:
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http://projeteuropeen.blogspot.com/En ce moment, je travaille sur le sujet des syndicats, et je projet de faire un article sur ce point.
Toju.
Philippe,
Ca te dit un WE en Anjou au mois de juin avec pouchki, ton filleul, et nos épouses respectives ?
8 personnes, deux voitures.
Toju
Pourquoi pas ? J'ai aussi un téléphone tu sais et m^me un mail ! :)
Bien sur je ne pars que si j'ai une belle chambre d'angle dans le château et si Pouchki est logé dans les communs !
Le WE du 6 juin, ça va ?
Vends superbe cafetière usagée, faire offre. Note : j'ai également un clic-clac mauve à pois bleus dont je peux accepter de me séparer.
Ah ! Et si Josette est dispo pour un plan ciné ce soir, elle a qu'à passer me prendre au Café des sports, après l'apéro.
Je voulais dire à Robert que c'est Zézette qui a les clés du camion !
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