Journée des femmes et campagne électorale !
J'apprends en effet que notre chère ministre en tournée électorale pour les régionales, était en campagne ce weekend-end en Lorraine accompagnant le tête de liste UMP dont elle est colistière. Venue à Neuves-Maisons, une ville proche de Nancy, à l'occasion de la braderie annuelle, elle rentre alors dans un bar et constate que plusieurs clients fument.
Vous imaginez ce scandale ? Des clients fument dans un lieux privé alors que l'état policier, appuyé par des associations ne représentant que leurs adhérents, l'avait interdit ! D'irréductibles francs (oui les lorrains sont des francs) ont décidé que l'état pouvait aller se faire foutre et qu'ils continueraient à s'adonner à leur vice coupable avec l'autorisation et la bénédiction du propriétaire des lieux.
Rappelons que si le citoyen lambda peut-être sévèrement sanctionné parce qu'il fume dans un café, lequel est une propriété privée, rouler à 140km/h sur une nationale (espace public) de nuit est toujours autorisé pour certains.
Le Parisien rapportant l'information de l'Est Républicain, explique que :
"Mme Morano rappelle alors au patron que, depuis l'entrée en vigueur le 1er janvier 2008 de la loi anti-tabac, il est interdit de fumer dans les établissements dits «de convivialité», notamment les cafés, a expliqué la secrétaire d'Etat, confirmant une information dévoilée par L'Est Républicain dans son édition de dimanche. «Je suis ministre de la République, si j'arrive et que je ne dis rien, c'est comme si je cautionnais», a-t-elle expliqué.
Elle a ensuite tenté de faire entendre au patron et aux clients qu'ils devaient aller fumer dehors et, selon la secrétaire d'État, le gérant, qui n'était pas joignable dimanche en fin d'après-midi, lui aurait répondu : «S'il fallait que je respecte les lois, il y a longtemps que j'aurais fermé boutique».
Madame Morano s'est ensuite rendue à la gendarmerie, située de l'autre côté de la rue, où elle a signalé aux militaires la situation. «J'ai prévenu le patron que j'allais voir les gendarmes», a-t-elle indiqué.
Lorsque les gendarmes sont arrivés, «les cigarettes étaient éteintes et les cendriers évacués des tables», selon L'Est Républicain, qui indique que le gérant, convoqué, a toutefois reconnu les faits."
J'imagine déjà la tronche du pauvre Laurent Hénart devant les agissements de sa colistière. Dire qu'il s'agit avant tout de rencontrer les gens, de rentrer chez les petit commerçant afin de serrer des paluches et de faire des voix ! Et voilà que la lourdaude, prenant son rôle très au sérieux, plutôt que d'aplanir le différend comme tout vieux renard politique le ferait, n'hésite pas à aller chercher les pandores situés en face.
C'est vraiment con de perdre des élections simplement parce qu'une loi inique vous impose un quota de femmes. Mais bon, je suppose qu'à l'UMP ils se préparent déjà à la branlée qu'ils vont prendre ?
5 Comments:
La bonne nouvelle, c'est la branlée que vont se prendre les socialistes de droite.
La mauvaise, ce sont les glapissements triomphaux des socialistes de gauche...
Votez BASTIAT!
http://collectifantigone.wordpress.com/2010/03/06/nouveau-tract/
L'Est Républicain ne précise pas comment "les cendriers ont été évacués des tables" ? Non parce que si en plus les cendriers ont été maltraités...!
Le meilleur de cette histoire est que la patron du bar a écopé de 135 € d'amende et les fumeurs de 68 € chacun. (Coup de put' de notre ministre) !!!
La prochaine fois, Morano se présentera à Clichy-sous-Bois, et elle ira dénoncer aux gendarmes les jeunes qui roulent en quad sans casque et crachent par terre.
Si, si, je vous assure.
Qui veut parier que les-dits gendarmes étaient bien penauds de devoir appliquer la loi, étant pour une partie d'entre eux, eux-même clients du bar (et probablement fumeurs) ?
L'état, c'est vraiment l'incarnation du conflit d'intérêt généralisé.
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