Rentré au bercail !
Hier soir, on se présente à l'enregistrement. C'est un souk indescriptible qui règne. Continental est vraiment une compagnie pourrie. Et je déteste l'enregistrement automatique parce qu'on n'arrive pas à choisir ses places. De plus cette automatisation est débile puisqu'il faut toujours une intervention humaine pour contrôler le poids des bagages et pour placer ceux-ci sur les tapis roulants.
Une fois dans le ridicule petit 757 mis à notre disposition, je suis sensé me retrouver coincé entre deux françaises à l'air revêche. Fort heureusement, mon épouse négocie avec un type qui échange ma place contre la sienne. Je me retrouverai donc entre mon épouse et un inconnu idiot de 35/40 ans qui passe la première heure de son voyage à mater les photos qu'il a prises sur son Nikon. Discrètement, je zyeute ses photos que je trouve nulles et sans originalité.
Ça ne valait pas le coup de laisser 1500 euros dans un Nikon pour faire des photos de la skyline de Manhattan depuis le pont de Brooklyn qu'un reflex à 200 euros aurait pu tout aussi bien faire. Ce crétin ne cesse de discuter avec ses abrutis de copains placés sur les sièges autour de lui. Ils ont tous un affreux sweat-shirt à capuche Abercrombie and Fitch ridicule dont ils sont fiers, même leurs affreuses copines. Je ne connais qu'une seule personne capable de porter cela, c'est mon pote Olive qui est riche et roule maintenant dans une affreuse BMW break de fonction.
Devant nous trois français désagréables sont assise. Deux d'entre eux se retournent vers nous en nous reprochant de donner des petits coups dans le fauteuil. Comme ce n'est pas vrai, nous les envoyons balader vertement et nous n'en entendront plus parler du voyage. Le retour en France a donc lieu dans l'avion même et ne laisse rien augurer de bon. Le voyage dure six heures et trente minutes dans des conditions médiocres comme d'habitude.
Peu avant l'atterissage, une petite vidéo s'affiche sur les écrans placés devant nous. La compagnie Continental présente une France qui n'existe plus. Paris est appelée City of lights, et je me demande ce que les touristes vont trouver comme lumières. Je me souviens encore de Laurence attendant l'illumination de la Tour Eiffel quand elle était passée nous voir au moment de Noël. De pauvres petits lumignons merdiques ont été la seule récompense à son attente.
Le retour à Roissy s'effectue aussi comme d'habitude. Même béton immonde qui recouvre mur et plafonds tandis que le sol s'orne d'une atroce petite mosaïque blanche dont certains carreaux sont absents : on ne peut que s'interroger sur la santé mentale des types qui ont décidé de construire une telle atrocité. Tout est laid et étriqué et les gars de la PAF ont l'air tout aussi négligé que d'habitude avec leur pauvre uniforme merdique , avachis dans leurs guitounes toutes moches. Tout ceci sent la lésine, la misère morale, le renoncement et la faillite proche. Je comprends qu'on ait envie de se bourrer la gueule dans des apéros géants !
Pour une fois, il y a plein de taxis dehors ! Je suis toujours stupéfait de voir les tailles des voitures. Il y a de tout, des petites, des moyennes et des presque grandes. Je m'étonne qu'on veuille me faire payer le même prix pour monter dans une 307 que dans un monospace flambant neuf et plus confortable. Les couleurs sont assez ternes : du bleu, du gris et du blanc. On est loin des célèbres taxis jaunes qui roulent comme des dingues dans les rues de NYC et que l'on retrouvent stylisés dans toutes les boutiques de souvenirs. J'imagine mal un petite 307 Peugeot blanche avec son ridicule panonceau taxi présentée sous forme de porte-clef souvenir !
Puis c'est l'autoroute A1 jalonnée de radars automatiques (la seule innovation de notre président) qui nous remmène vers Paris.
Une fois dans le ridicule petit 757 mis à notre disposition, je suis sensé me retrouver coincé entre deux françaises à l'air revêche. Fort heureusement, mon épouse négocie avec un type qui échange ma place contre la sienne. Je me retrouverai donc entre mon épouse et un inconnu idiot de 35/40 ans qui passe la première heure de son voyage à mater les photos qu'il a prises sur son Nikon. Discrètement, je zyeute ses photos que je trouve nulles et sans originalité.
Ça ne valait pas le coup de laisser 1500 euros dans un Nikon pour faire des photos de la skyline de Manhattan depuis le pont de Brooklyn qu'un reflex à 200 euros aurait pu tout aussi bien faire. Ce crétin ne cesse de discuter avec ses abrutis de copains placés sur les sièges autour de lui. Ils ont tous un affreux sweat-shirt à capuche Abercrombie and Fitch ridicule dont ils sont fiers, même leurs affreuses copines. Je ne connais qu'une seule personne capable de porter cela, c'est mon pote Olive qui est riche et roule maintenant dans une affreuse BMW break de fonction.
Devant nous trois français désagréables sont assise. Deux d'entre eux se retournent vers nous en nous reprochant de donner des petits coups dans le fauteuil. Comme ce n'est pas vrai, nous les envoyons balader vertement et nous n'en entendront plus parler du voyage. Le retour en France a donc lieu dans l'avion même et ne laisse rien augurer de bon. Le voyage dure six heures et trente minutes dans des conditions médiocres comme d'habitude.
Peu avant l'atterissage, une petite vidéo s'affiche sur les écrans placés devant nous. La compagnie Continental présente une France qui n'existe plus. Paris est appelée City of lights, et je me demande ce que les touristes vont trouver comme lumières. Je me souviens encore de Laurence attendant l'illumination de la Tour Eiffel quand elle était passée nous voir au moment de Noël. De pauvres petits lumignons merdiques ont été la seule récompense à son attente.
Le retour à Roissy s'effectue aussi comme d'habitude. Même béton immonde qui recouvre mur et plafonds tandis que le sol s'orne d'une atroce petite mosaïque blanche dont certains carreaux sont absents : on ne peut que s'interroger sur la santé mentale des types qui ont décidé de construire une telle atrocité. Tout est laid et étriqué et les gars de la PAF ont l'air tout aussi négligé que d'habitude avec leur pauvre uniforme merdique , avachis dans leurs guitounes toutes moches. Tout ceci sent la lésine, la misère morale, le renoncement et la faillite proche. Je comprends qu'on ait envie de se bourrer la gueule dans des apéros géants !
Pour une fois, il y a plein de taxis dehors ! Je suis toujours stupéfait de voir les tailles des voitures. Il y a de tout, des petites, des moyennes et des presque grandes. Je m'étonne qu'on veuille me faire payer le même prix pour monter dans une 307 que dans un monospace flambant neuf et plus confortable. Les couleurs sont assez ternes : du bleu, du gris et du blanc. On est loin des célèbres taxis jaunes qui roulent comme des dingues dans les rues de NYC et que l'on retrouvent stylisés dans toutes les boutiques de souvenirs. J'imagine mal un petite 307 Peugeot blanche avec son ridicule panonceau taxi présentée sous forme de porte-clef souvenir !
Puis c'est l'autoroute A1 jalonnée de radars automatiques (la seule innovation de notre président) qui nous remmène vers Paris.
10 Comments:
MARḤABA au pays des lumières ! Ô grand Philippe, il manque un "et" entre votre douce moitié et "un inconnu idiot de 35/40 ans qui passe la première heure de son voyage à mater les photos qu'il a prises sur son Nikon", dans votre texte :O ;)
voilà qui est réparé ! En espérant que l'homme au Nikon n'est pas été Marchenoir !
Oui ou sarko discret, déguisé en idiot de moins de 40 ans, ce qui aurait été nettement moins dramatique en revanche, j'en conviens !
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
Welcome back home Dear Philippe, and make us laugh we need it....you are very welcome for the best huge apero in June !
So long
Cher psy-Capricorne,
Ca doit faire un peu plus de 2 ans que je vous lis en anonyme.
Parce que je suis un peu timide, et aussi parce que ça me lourdait de m'inscrire sur Gmail pour commenter un blog que j'aime. (commenter un blog qu'on aime, c'est dur : on a rien à dire à part "super - très bon post - continuez" ...c'est beaucoup plus drôle de commenter les blogs qu'on n'aime pas).
Hem, alors voilà : moi qui ai horreur de faire comme tout le monde, j'expérimente depuis plusieurs mois un truc pas du tout original et terriblement humiliant, à savoir un genre de dépression. (bref un truc que je croyais uniquement réservé à une élite d'emmerdeuses bourgeoises ou de rescapés d'un crash d'avion).
Ca commence à devenir aussi pénible que le nuage de cendres : ça n'en fini pas de faire chier, et c'est légèrerement paralysant.
Le bon côté des choses, c'est que ça me fait une chouette occasion pour demander à rencontrer le psy-Capricorne.
(je dis pas ça pour vous mettre la pression, mais ce sera vous ou personne d'autre : parce que je ne me vois pas choisir un psy au pif dans l'annuaire, et devoir filer du pognon à un psy-Gémeaux lecteur de Télérama et encarté au Modem, oulaaa nan, plutôt crever.)
Donc voilà, si vous avez des coordonnées et un canapé confortable, je veux bien venir vous voir.
(et si vous trouvez que j'ai le profil d'une patiente-chiante, je vous promets de ne pas revenir.)
Amicalement,
Melle Ascendant-Capricorne
--- mon mail : maiiison@yahoo.fr ---
PS : vous n'êtes pas obligé de publier ce commentaire, je n'ai juste pas trouvé de mail où vous joindre.
mmm....bien aimé la chronique. Oui, Roissy, ça fait un choc. Le béton, le bordel pour récupérer les bagages ; les gugusses de la PAF élégants comme des croque- morts. Je suis un peu surpris que vous ne nous parliez pas du personnel de Roissy ; d'un autre côté le MRAP veille (Internet, enjeu de la lutte contre le racisme). Et dans MRAP, y'a M. Quelles cascades de coincidences !
Bien le retour de voyage...Roissy, c'est toujours une surprise...le bordel aux bagages...l'architecture de merde, l'hygiène douteuse, les mecs de la PAF élégnats comme des croque-morts.
Vous avez oublié les personnels qui bossent à Roissy ; c'est vrai que le MRAP à son rapport de Damoclès (Internet, enjeu de la lutte contre le racisme)... Et dans MRAP, y'a RAP. Le hasard, ça n'existe pas.
Je suis honteux, car mon niveau d'admiration atteint des niveaux propres à me classer dans les rangs de vos groupies. Bon je suis un jeune mec, alors ça vous fait une belle jambe, mais il faut un début à tout !
Nietzsche disait fameusement de Montaigne que le seul fait qu'il ait existé augmentait le bonheur de vivre. Eh bien, je ne pense pas être le seul à penser à votre blog dans les moments difficiles.
Ce soir, j'étais pris au piège dans une soirée à la con avec des étudiants de science po, un truc improvisé chez un cousin chez qui je devais dormir. Lorsque les tirades anti-US ont commencé à fuser, et que les volutes de fumée de joints ont fini par former le spectre du Che Guevara surplombant la soirée, j'ai fermé ma gueule. Et puis j'ai trouvé secours dans les magnifiques mots de Marc-Aurèle (ou Sénèque ?) sur Socrate, livres que j'ai lu sur vos recommandations : "qui suis-je pour me plaindre d'une soirée idiote tandis que Socrate ne plissait pas un sourcil lorsque 30 tyrans s'emparaient d'Athènes ?".
Merci donc d'écrire. Ne seriez-vous pas écrivain avant d'être psy d'ailleurs ? Un jour, il faudra que vous le vérifiez, sérieusement. Ce dernier mot vous ennuie peut-être trop...
Merci pour vos commentaires. Effectivement le MRAP veille et je ne suis pas assez idiot pour parler librement. Souvenons nous de ce que l'on disait en URSS :
Si tu le penses ne le dis pas
Si tu le dis, ne l'écris pas
Si tu l'écris, ne le signe pas
Si tu le signes, ne t'étonne pas
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