Vertige !
J'ai adoré l'époque durant laquelle j'ai été pris comme conseiller technique pour une série télévisée. La production, soit par ignorance, soit encore parce que je sais super bien me vendre, avait tendance à me demander tout et n'importe quoi à propos de tout et n'importe quoi ! A croire que pour eux, j'étais Gregory House ! Bon compte-tenu de ma vaste culture, et du fait que je lise rapidement et que je ne le nie pas, j'aie un petit talent pour parler savamment de choses que je connais à peine, je m'en suis fort bien sorti. Mais c'est vrai qu'ils avaient tendance à me soumettre des trucs relevant le plus souvent de la neurologie ou autre que de la pure psychopathologie.
Aujourd'hui pour la douzième fois, je me suis tapé la promenade sur le pont de Brooklyn. C'est très joli à faire mais moi j'ai le vertige. Alors passé la première pile du pont, je commence à avoir peur. Je regare sous mes pieds, ne voyant que de minces planches de bois entre les interstices desquelles, j'aperçois l'Hudson, très loin dessous ! Je me plais à imaginer qu'une de ces maudites planches craque et que mon corps d'éphèbe tournoie en douceur pour venir s'écraser sur les eaux vertes et sales de la rivière, la teintant l'espace d'un instant de rouge tandis que mes intestins flotteraient doucement à la surface telle une bouée légère signalant que je fus mais ne suis plus ! Alors je me ressaisis et je regarde au loin et je me dis que je suis vachement haut. alors je mobilise mon système nerveux central, serre les fesses et presse le pas jusqu'à regagner le plancher des vaches.
Tout cela pour vous dire que le vertige n'est pas une pathologie psychologique mais un désaccord entre la vision et le système vestibulaire de l'oreille, une dissonance entre ce que l'on voit et ce que l'on ressent dans l'espace.
Le vertige n'est donc pas une phobie que l'on soigne, on peut juste apaiser l'espace d'un instant cette odieuse sensation. Pour cela faites comme moi et affrontez vaillamment la situation en mobilisant votre système nerveux central en vous répétant par exemple qu'il n'y a pas de danger.
Aujourd'hui pour la douzième fois, je me suis tapé la promenade sur le pont de Brooklyn. C'est très joli à faire mais moi j'ai le vertige. Alors passé la première pile du pont, je commence à avoir peur. Je regare sous mes pieds, ne voyant que de minces planches de bois entre les interstices desquelles, j'aperçois l'Hudson, très loin dessous ! Je me plais à imaginer qu'une de ces maudites planches craque et que mon corps d'éphèbe tournoie en douceur pour venir s'écraser sur les eaux vertes et sales de la rivière, la teintant l'espace d'un instant de rouge tandis que mes intestins flotteraient doucement à la surface telle une bouée légère signalant que je fus mais ne suis plus ! Alors je me ressaisis et je regarde au loin et je me dis que je suis vachement haut. alors je mobilise mon système nerveux central, serre les fesses et presse le pas jusqu'à regagner le plancher des vaches.
Tout cela pour vous dire que le vertige n'est pas une pathologie psychologique mais un désaccord entre la vision et le système vestibulaire de l'oreille, une dissonance entre ce que l'on voit et ce que l'on ressent dans l'espace.
Le vertige n'est donc pas une phobie que l'on soigne, on peut juste apaiser l'espace d'un instant cette odieuse sensation. Pour cela faites comme moi et affrontez vaillamment la situation en mobilisant votre système nerveux central en vous répétant par exemple qu'il n'y a pas de danger.
1 Comments:
ouais, et arretez d'écouter votre oreille interne ! c'est qui le patron ?
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