Je ne suis pas mort !
Non, je ne suis pas mort. D'ailleurs comme les plus malins d'entre vous l'auront constaté, je publiais tous les commentaires. Il se trouve que la semaine dernière, les grèves m'ont contraint à bosser comme un forcené afin de faire mon quota de rendez-vous. Et comme ma chère ligne B, repaire de fainénants de chez Sud ne fonctionnait plus, il a fallu que j'y aille en voiture.
Or aller aujourd'hui de banlieue à Paris, alors même que je n'ai que huit kilomètres à parcourir, relève aujourd'hui du parcours du combattant grâce à Monsieur Delanoë et ses sbires qui se sont ingénié à rendre l'accès à la capitale extrêmement difficile. C'est ainsi qu'à la porte d'Orléans, trois voies se transforment une seule voie. Je pense que si j'avais été maire de Montrouge, et donc élu de droite, j'aurais rendu la politesse au maire de Paris en rendant extrêmement difficile la sortie de Paris par ma commune. Et parce que je suis très joueur, j'aurais appelé tous mes petits amis des nombreuses communes UMP bordant Paris à faire de même. Parce que chacun le sait : pour jouer au con, c'est toujours mieux à plusieurs !
Tant et si bien que pour avoir une chance d'arriver à l'heure à mes rendez-vous sans passer des heures dans ma voiture, il fallait que je parte de chez moi à 6h20 le matin. Comme j'ai de plus en plus de rendez-vous, je me suis tapé des journées non-stop 9h00-22h00. Et le soir venu, je m'endormais comme un bébé. Ce d'autant plus qu'étant couche-tard, mes quatre heures de sommeil quotidienne ne m'ont pas vraiment reposé. En bref, les grèves ne m'auront pas vraiment dérangé. Et puis, c'est assez plaisant de se retrouver à 7h30, une fois la voiture garée, dans mon quartier bobo, seul ou presque à une terrasse de café ; et tout aussi plaisant de repartir le soir vers 22h30 en voyant les cafés et les restaurant presque vides. La ruine menace, le chaos s'annonce mais ils font comme si tout allait bien.
Alors vendredi, mon jour de relâche, j'ai décidé de ne rien faire et de ne pas écrire. J'ai juste fait le plein de mes voitures sachant que les "événements dégénéreraient" du côté des raffineries. Bien m'en a pris d'être prévoyant puisque je croise des queues stupéfiantes aux stations-services.
Et ce week-end, comme l'hiver arrive, j'ai fendu du bois. C'est une activité que je n'avais jamais pratiquée. Je m'en faisais une montagne alors que c'est très simple. Je me disais que ce serait un travail de romain alors qu'en fait, avec une bonne masse et des coins très affutés, n'importe quelle bille de bois se fend en quelques coups. Je crois que de moi-même, je n'aurais même pas eu le courage de le faire, estimant la tâche au-delà de mes capacités. Je me serais contenté de regarder la montagne de bois en me disant "putain, je n'y arriverai pas fais chier, allez zou je file écrire sur mon blog !".
Et puis, vendredi après-midi, un ami est venu et m'a montré. Il a chopé une bille, l'a mise en place, a pris la masse et positionné le coin, et crac en trois coups, le monstre a été fendu. En gros, il suffisait de s'y mettre, ce que je savais déjà. Cet article sans grand intérêt sera donc l'occasion de méditer sur cette phrase de Sénèque :
"Celui qui doit déplacer une montagne doit commencer par les petites pierres"
8 Comments:
"Je sais pourquoi tant de gens aiment couper du bois. C’est une activité où l’on voit tout de suite le résultat"
e=mc2
:o)
J'ai mis approximativement sept heures à comprendre que la photo ne représentait pas des cercueils rouges néo-modernes mais les dits trucs pour fendre le bois. Rorschach ! Rorschaaaaaaaaaaach !
"La ruine menace, le chaos s'annonce mais ils font comme si tout allait bien."
Monsieur, vos propos sont révoltants. Je vous rappelle qu'il n'y a PAS DE PENURIE D'ESSENCE!
Si vous continuez à répandre vos rumeurs infondées, je me verrais dans l'obligation morale et citoyenne de vous dénoncer aux autorités.
Tenez-vous le pour dit!
Vola l'outil qu'il vous faut pour le bois... http://goingfastgettingnowhere.blogspot.com/2010/09/splitting-maul.html
C'est de Confusius : "Celui qui déplace la montagne, déplace d'abord les petites pierres"....
Quand on cite, on cite juste !
J'ai dit ce que j'avais à dire ! O.
Je ne sais pas d'ou vient cet Oliv, mais entre deux irrigations transcendentales du colon, je suis devenu entre autre confucianiste; Confucius (孔夫子) a dit "Celui qui déplace la montagne, c'est celui qui commence à enlever les petites pierres".
Je conspue déjà le psy que j'aurais voulu connaître, et connais déjà (assez bien) l'humain que je vais conspuer!
Pff confondre Confucius et Sénèque ... ah la la
@Gringeot : Pénurie ou connerie populaire... Vaste débat.
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