06 juillet, 2020

Coucou c'est moi !

 




C'est fou, j'aurais pu profiter du confinement pour publier des tas de choses et je ne l'ai pas fait. D'une part, parce que cela faisait un peu neuneu de publier un journal du confinement et enfin parce que je n'ai pas vu passer le temps.


S'agissant du confinement, je vous avoue que je l'ai plutôt bien vécu. Cela m'a dispensé d'aller à Paris, la ville du diable, pour rester chez moi à honorer mes rendez-vous. C'était très pratique et mon chiffre d'affaires a même augmenté, c'est dire si le malheur des uns fait le bonheur des autres ! D'ailleurs, maintenant que l'on peut aller et venir à sa guise, je n'ai rouvert le cabinet que le jeudi. Le reste du temps, je suis tranquille dans ma banlieue où je connais plein de gens, de restaus et de bistrots sympas. J'y suis heureux comme un coq en pâte et la capitale ne me manque pas du tout.

Il faut dire que j'ai de la chance d'avoir une grande maison et un grand jardin. Alors comme il a fait beau, j'ai pu en profiter. J'ai honoré mes consultations par Skype, FaceTime ou WhatsApp et le reste du temps, j'ai jardiné, j'ai fait du piano, j'ai lu et j'ai glandé comme à mon habitude. J'ai passé de très bons moments et ce d'autant plus que je me dispensais d'écouter la litanie des morts présentée chaque soir par Jérôme Salomon. De toute manière, je n'ai absolument aucune confiance en l'état, je n'allais donc pas accorder la moindre once de confiance à la soupe servie par ses serviteurs.

S'agissant de mon pari, je crois l'avoir amplement gagné même si j'avais prévu une vingtaine de milliers de morts et qu'il y en a eu un peu plus. L'important, c'est que la catastrophe annoncée n'ait pas eu lieu. Les plus délirants parlaient de centaines de milliers de décès et l'on doit en être à un peu moins de trente mille dont sans doute un tiers voire la moitié morts d'autre chose. L'important, que vous calanchiez d'un infarctus ou d'un accident de la route, c'était qu'on vous étiquette Covid19. Ça validait la gigantesque Psy-op mondiale et ça permettait sans doute à établissement dans lequel vous aviez rendu votre dernier souffle de se faire un petit billet sur votre mort.

Ce dernier paragraphe doit en choquer plus d'un. Que voulez-vous, ce n'est pas à mon âge que je vais me refaire. Je ne crois pas un seul instant à la propagande gouvernementale. Durant tous ces mois, j'ai même écouté Alexis Cossette sur Radio-Quebec qui m'a tenu de lieu de Radio Londres. C'était sympa, je me sentais moins seul.

Un soir, d'autres amis, des gens gentils qui ont voté Macron, m'avait proposé de faire un "apéro-skype" consistant à feindre la joie malgré tout en buvant chacun chez soi et en se racontant des trucs pas drôles face à un écran. Autant vous dire que j'ai décliné l'invitation. Comme je le leur ai dit : un apéro-skype, pourquoi pas une baise par téléphone pendant que vous y êtes. 

D'ailleurs ce soir là, je recevais un bon ami chez moi, qui était venu dûment muni de son autorisation signée de sa main. Comme il est informaticien, il a bricolé un truc sur le PC de mon épouse. Rien de plus légal en somme vu qu'il était là pour travailler mêlesi cela lui a pris cinq minutes. On en a profité pour se faire une côte de bœuf et on a envoyé de chouettes photos aux glandus qui m'avaient proposé l'apéro-skype. La réponse que j'ai eue était : mais c'est le confinement ? Quelle bande de soumis ! L'état leur aurait demandé de sortir avec leur slip sur la tête qu'ils l'auraient fait !

De toute manière, le confinement était parfaitement débile et nous n'aurons pas fini d'en payer les conséquences. Mais bon, par solidarité avec les soignants, j'avais décidé de rester tranquille jusqu'au quinze avril. Après, qu'ils aillent se faire foutre. De toute manière, comme l'avait prévu un de mes patients super intelligents, le pic avait eu lieu le 3 avril et le plus gros était passé.


Alors avec d'autres rebelles ayant les mêmes doutes que moi quant à la propagande gouvernementale, on avait trouvé un chouette endroit pour se retrouver et on y a tenu un café clandestin où l'on se retrouvait en petit comité. A la carte, il y avait bière, Perrier, coca ou café, c'était réduit au minimum mais on a bien rigolé.

On n'avait pas besoin de montre vu qu'à 20 heures précises, les gros débiles du voisinage tapaient sur des casseroles ou applaudissaient les soignants. On savait qu'on devait replier les gaules. On sortait nos petites attestations que l'on remplissait soigneusement, au cas ou la maréchaussée nous aurait contrôlés. C'était d'autant plus drôle qu'à cette époque la propagande gouvernementales nous disait de rester chez nous pour sauver des vies. On aurait du se sentir coupable et bien pas du tout, on en rigolait comme des sales gosses !

Certains penseront que nous avons couru des risques inouïs. Bien sur que non ! Déjà, je suis adulte et je n'ai pas besoin du gouvernement pour m'aider à rester en vie. Enfin, comme nous étions tous confinés, on ne voyait pas grand monde, si ce n'est au cours de quelques courses. Et comme on n'avait pas décidé de se rouler des pelles ni de coucher ensemble, autant vous dire qu'on ne risquait rien du tout. D'ailleurs, nous sommes tous encore en vie, c'est vous dire si l'on a eu raison d'en profiter. Et puis, si cette bande de cons de journalistes avaient le droit de pérorer à plusieurs sur les plateaux des chaines d'infos à raconter leurs conneries, je ne vois pas pourquoi cela m'aurait été interdit. Je ne suis pas plus con qu'un journaliste.

Bref, quand le onze mai est arrivé, ça m'a fait tout drôle. L'impression de sortir de zonzon où j'avais pris mes habitudes était très forte. J'étais habitué aux rues désertes, au silence. Et comme j'avais réussi à garder des contacts sociaux très sympas, je n'étais pas en manque. Je ne rêvais pas de boire une bière en terrasse ! De toute manière, je n'aime pas la bière et la terrasse, je l'avais depuis le quinze avril. D'ailleurs, depuis que j'ai repris le cafing en terrasse, le café clandestin me manque. On y était mieux.

Les abrutis pensaient qu'il y aurait un avant et un après. A part les faillites et les chômeurs que ce confinement idiot aura créé, il n'y aura pas d'après. La vie a repris son cours et puis c'est tout. Ca a été pareil en 1918 et en 1944 ; la vie reprend toujours son cours.

Tant et si bien qu'aujourd'hui, qui se souvient du Covid19 et du confinement ?

1 Comments:

Blogger KevinM said...

Content de revoir de l'activité sur votre blog :)

cela dis je pense qu'il va y avoir un avant/après

avant la dictature verte et après celle-ci,où des quotas carbones seront imposés non seulement aux entreprises(qui pourront toujours délocaliser) mais aussi aux individus et ce n'est même pas une idée sorti de mon imagination puisque des "élus" l'ont suggéré.
Mais bon c'est sans importance l'essentiel étant que les visites sur votre blog ne subissent pas une taxe (même si nos "élus" cherchent à taxer le digital)

10/7/20 2:40 AM  

Enregistrer un commentaire

<< Home