Comprendre les femmes !
Souvent femme varie. Et bien fol qui s'y fie.
Selon la tradition, François 1er (1494-1547) aurait écrit ces deux vers aux alentours de 1420, à l'aide d'un couteau, sur la vitre d'une fenêtre du château de Chambord à moins que ce ne soit sur son bureau. Suite à quelle déception en vint-il à afficher ainsi son scepticisme sur la fidélité des femmes ?
De fait, les femmes sont parfois difficiles à comprendre même si je m'y évertue. Quoiqu'à la vérité je sois injuste, car la plupart ne me posent aucun problème. Contrairement à une idée largement répandue, elles ne manquent ni de logique, ni de sens des réalités. En définitive, je pense que la clientèle masculine est bien plus compliquée.
Toutefois, comme je le relatais dans l'article précédent, certaines ne cessent de me surprendre. Là où les pouvoirs publics voudraient ne voir dans certains couples qu'une alliance terrible entre un bourreau masculin et une victime féminine, il faut sans doute voir une alchimie complexe et pour le moment sans explications.
Comme Fréhel chantait dans les années trente "Tel qu'il est il me plait" :
"Je suis chippée pour la pomme d'un vrai tordu mal balancé. Ce n'est pas un Apollon mon jules s'il n'est pas taillé comme un hercule, et même s'il est plein de défauts c'est lui que j'ai dans la peau. Tel qu'il est il me plait."
Même si la langue argotique est datée, chacun comprend que Fréhel explique qu'elle est amoureuse d'un toquard mais qu'elle n'y peut rien car son attirance l'emporte sur sa raison. Alors est-ce une question de phéromones ou bien pour des raisons psychologiques que certaines femmes s'entichent de gros nuls voire d'individus dangereux ? Je n'en ai aucune idée, je ne fais que constater certaines choses.
Je pense pourtant que le type de femme le plus fascinant pour leur côté dérangeant sont celles qui vivent des années aux côtés de tueurs en série. Que penser de Monique Olivier la compagne de Michel Fourniret qui n'a pas pu ne pas être au courant des agissements monstrueux de celui qui partageait sa vie ? Que penser encore de la terrible Karla Homolka qui n'hésita pas une seconde à livrer sa jeune sœur vierge de treize ans à son monstrueux compagnon Paul Bernardo alors qu'elle savait qu'il avait déjà violé au moins une dizaine de jeunes femmes ?!
La tradition est toujours de considérer que ces femmes sont sous l'emprise de ces fous dangereux chez qui elles trouveraient une sorte mauvais génie, réalisant ainsi une projection du mauvais père. Pourtant, chacune d'elles profite pleinement des agissements coupables de l'homme avec qui elle partage leur vie. Ainsi Bonnie Parker n'est pas que la complice soumise de Clyde Barrow mais aussi une criminelle endurcie.
L'étonnement est encore plus grand quand on sait que chacun des tueurs en série détenus à vie dans les prisons américaines reçoit quantité de demandes de mariage. Sans doute y a-t-il parmi ces femmes désireuses d'épouser un de ces monstres, quelques débiles profondes suffisamment convaincues que l'amour triomphe de tout et désireuses de transformer ces loups en agneaux. Pourtant pour la majorité d'entre elles, c'est la dangerosité même de ces prédateurs humains qui les attire.
Parce que la psychopathologie a des facilités à créer des catégories et à trouver des noms pour tout, on appelle ces femmes des "hybristophiles". L'hybristophilie, du grec hybrizein, «commettre un outrage contre quelqu'un» et de philos, «qui aime»), est une paraphilie où la personne est attirée par des personnes ayant commis des crimes (vol, viol, meurtre).
De fait, l’hybristophilie constitue sans doute une forme d'intérêt érotique intense, incoercible pour des partenaires sexuels ayant commis des crimes (viol, vol, meurtre…). On peut imaginer que l'hybristophilie est relativement courante et n'est pas forcément dangereuse.
C’est le fantasme courant du voyou pour les jeunes filles qui à l'âge du collège et du lycée semblent parfois plus attirées par le mauvais garçon que par le premier de la classe trop lisse.Un auteur qui se vante de tout connaitre du cul explique que :
"Il y a comme un réflexe naturel dans cette attirance pour le mal, parce que le mal est synonyme d’aventure et qu’il ouvre des perspectives sur d’excitantes, troublantes découvertes".
Rien de plus faux que cette assertion puisque cette attirance n'est pas si commune que cela. De plus assimiler le "mal" à l'idée d'aventure et de troublantes découvertes est pour le moins choquant. Le voyou dont on parle dans l'hybristophilie n'est pas un voleur de mobylettes qui finira par se ranger à l'âge adulte mais bel et bien un psychopathe avéré, un monstre réel. rien à voir avec le beau rebelle assis au fond de la classe !
De fait on ne sait rien de ces hybristophiles. Dans sa vanité, la psychopathologie a trouvé une case où ranger ces curieuses femmes amoureuses de criminels, mais elle n'explique pas l'origine de cette curieuse attirance. On peut ergoter, tenter de comprendre, je suppose qu'à part quelques traits communs de personnalité qu'il nous faut admettre, chacune de ses femmes possède sa propre histoire qui lui fait préférer un monstre à un type bien.
Une fois prochaine, nous parlerons de ces hommes qui préféreront toujours les garces qui leur arrachent le cœur et se barrent avec leurs économies plutôt que les femmes bien !
De fait, les femmes sont parfois difficiles à comprendre même si je m'y évertue. Quoiqu'à la vérité je sois injuste, car la plupart ne me posent aucun problème. Contrairement à une idée largement répandue, elles ne manquent ni de logique, ni de sens des réalités. En définitive, je pense que la clientèle masculine est bien plus compliquée.
Toutefois, comme je le relatais dans l'article précédent, certaines ne cessent de me surprendre. Là où les pouvoirs publics voudraient ne voir dans certains couples qu'une alliance terrible entre un bourreau masculin et une victime féminine, il faut sans doute voir une alchimie complexe et pour le moment sans explications.
Comme Fréhel chantait dans les années trente "Tel qu'il est il me plait" :
"Je suis chippée pour la pomme d'un vrai tordu mal balancé. Ce n'est pas un Apollon mon jules s'il n'est pas taillé comme un hercule, et même s'il est plein de défauts c'est lui que j'ai dans la peau. Tel qu'il est il me plait."
Même si la langue argotique est datée, chacun comprend que Fréhel explique qu'elle est amoureuse d'un toquard mais qu'elle n'y peut rien car son attirance l'emporte sur sa raison. Alors est-ce une question de phéromones ou bien pour des raisons psychologiques que certaines femmes s'entichent de gros nuls voire d'individus dangereux ? Je n'en ai aucune idée, je ne fais que constater certaines choses.
Je pense pourtant que le type de femme le plus fascinant pour leur côté dérangeant sont celles qui vivent des années aux côtés de tueurs en série. Que penser de Monique Olivier la compagne de Michel Fourniret qui n'a pas pu ne pas être au courant des agissements monstrueux de celui qui partageait sa vie ? Que penser encore de la terrible Karla Homolka qui n'hésita pas une seconde à livrer sa jeune sœur vierge de treize ans à son monstrueux compagnon Paul Bernardo alors qu'elle savait qu'il avait déjà violé au moins une dizaine de jeunes femmes ?!
La tradition est toujours de considérer que ces femmes sont sous l'emprise de ces fous dangereux chez qui elles trouveraient une sorte mauvais génie, réalisant ainsi une projection du mauvais père. Pourtant, chacune d'elles profite pleinement des agissements coupables de l'homme avec qui elle partage leur vie. Ainsi Bonnie Parker n'est pas que la complice soumise de Clyde Barrow mais aussi une criminelle endurcie.
L'étonnement est encore plus grand quand on sait que chacun des tueurs en série détenus à vie dans les prisons américaines reçoit quantité de demandes de mariage. Sans doute y a-t-il parmi ces femmes désireuses d'épouser un de ces monstres, quelques débiles profondes suffisamment convaincues que l'amour triomphe de tout et désireuses de transformer ces loups en agneaux. Pourtant pour la majorité d'entre elles, c'est la dangerosité même de ces prédateurs humains qui les attire.
Parce que la psychopathologie a des facilités à créer des catégories et à trouver des noms pour tout, on appelle ces femmes des "hybristophiles". L'hybristophilie, du grec hybrizein, «commettre un outrage contre quelqu'un» et de philos, «qui aime»), est une paraphilie où la personne est attirée par des personnes ayant commis des crimes (vol, viol, meurtre).
De fait, l’hybristophilie constitue sans doute une forme d'intérêt érotique intense, incoercible pour des partenaires sexuels ayant commis des crimes (viol, vol, meurtre…). On peut imaginer que l'hybristophilie est relativement courante et n'est pas forcément dangereuse.
C’est le fantasme courant du voyou pour les jeunes filles qui à l'âge du collège et du lycée semblent parfois plus attirées par le mauvais garçon que par le premier de la classe trop lisse.Un auteur qui se vante de tout connaitre du cul explique que :
"Il y a comme un réflexe naturel dans cette attirance pour le mal, parce que le mal est synonyme d’aventure et qu’il ouvre des perspectives sur d’excitantes, troublantes découvertes".
Rien de plus faux que cette assertion puisque cette attirance n'est pas si commune que cela. De plus assimiler le "mal" à l'idée d'aventure et de troublantes découvertes est pour le moins choquant. Le voyou dont on parle dans l'hybristophilie n'est pas un voleur de mobylettes qui finira par se ranger à l'âge adulte mais bel et bien un psychopathe avéré, un monstre réel. rien à voir avec le beau rebelle assis au fond de la classe !
De fait on ne sait rien de ces hybristophiles. Dans sa vanité, la psychopathologie a trouvé une case où ranger ces curieuses femmes amoureuses de criminels, mais elle n'explique pas l'origine de cette curieuse attirance. On peut ergoter, tenter de comprendre, je suppose qu'à part quelques traits communs de personnalité qu'il nous faut admettre, chacune de ses femmes possède sa propre histoire qui lui fait préférer un monstre à un type bien.
Une fois prochaine, nous parlerons de ces hommes qui préféreront toujours les garces qui leur arrachent le cœur et se barrent avec leurs économies plutôt que les femmes bien !
7 Comments:
"Une fois prochaine, nous parlerons de ces hommes qui préféreront toujours les garces qui leur arrache le cœur et se barrent avec leurs économies plutôt que les femmes bien!"
Par contre, il n'y aura ni campagne dans les médias, ni numéro vert pour aller se plaindre...
Moi, j'aime ni les unes, ni les autres... Et gringeot non plus !
Nous, on aime celles (et je cite le gringeot) "qui aiment la bite"
N'est-ce pas tout simplement l'attirance naturelle pour le mâle dominant? Considérant que nous héritons nos circuits émotionnels de nos ancêtres, la femme a une attirance naturelle pour l'homme pouvant lui apporter une meilleure garantie de survie. Que le mâle domine par son intelligence, sa créativité, ses facilités sociales, ou bien par la violence, peu importe, dans tous les cas ce mâle démontre ses aptitudes supérieures à la survie, il est donc un compagnon de meilleure qualité qu'un autre. Aujourd'hui une capacité supérieure à la violence n'est peut-être plus une bonne garantie de survie, donc cette attirance pour l'homme violent n'est pas adaptée au monde actuel, mais elle reste présente dans nos circuits émotionnels, un peu comme le plaisir que l'on ressent à manger sucré et gras.
Et l'évopsy, elle pourrait peut-être mieux l'expliquer, cette curieuse paraphilie, non ?
Je tiens à rappeler aux nombreuses lectrices de ce blog que les propos infamants qui me sont prêtés par des individus glauques aux mœurs sexuelles plus que douteuses ne sont en aucun cas le reflet de la vérité. J'ajoute que l'hypothèse selon laquelle certaines femmes "aimeraient la bite" ne les rendrait en aucune façon plus attirante à mes yeux!
Quoique...
je parle de femmes amoureuses de tueurs !!!! Alors l'évospy ? pourquoi pas avec un bémol !
Gringeot avec ta tête de tueur ouzbek tu dois bien cartonner toi ??? Ça doit les rendre folles non ?
"De fait on ne sait rien de ces hybristophiles. Dans sa vanité, la psychopathologie a trouvé une case où ranger ces curieuses femmes amoureuses de criminels, mais elle n'explique pas l'origine de cette curieuse attirance."
Je t'expliquerai tout Phil ! depuis notre retour des Etats-Unis, j'entretiens une correspondance intime avec Henry Grant dit "the Mad Fucker" qui a été incarcéré juste après avoir violé le Gringeot (pour mémoire, voir ICI )
Enregistrer un commentaire
<< Home