17 juin, 2024

Les jeunes filles !

Vous souvenez-vous que voici quelques temps, suite aux prises de position de Judith Godrèche, je vous avais proposé un article intitulé "les jeunes filles" que je n'ai jamais écrit. Et bien j'y pense encore et toujours parce qu'on entend tellement de trucs idiots à ce sujet qu'il fallait bien que j'y mette bon ordre grâce à ma sagacité.

D'abord, la règle c'est qu'un garçon dans le pire des cas ça se mate. Même celui qui échappe au contrôle de son père trouvera dans une structure telle que l'armée, le gang voire la prison pour les pus durs, son maître. Les mâles ça reste très con et très basique c'est d'ailleurs pour ça que dans les faits ils se battent assez peu par rapport au niveau d’embrouilles rencontrés. Tout mâle sait très jeune qu'un autre mâle peut se révéler dangereux. En bref, un mâle ça se mate d'une manière ou d'une autre. La raison est préférable mais parfois, hélas, la vie offre des leçons définitives aux plus récalcitrants.

Une femelle, c'est retors, perfide et plein de duplicité et puissiez-vous taper dessus, ça n'en fera qu'à sa tête. Oh l'odieux sexiste, êtes vous en train de penser ! Pas du tout, d'ailleurs souvenez-vous que mon médecin chinois m'a dit que j'avais un très gros Yin ! En plus, un élève Jung, carrément, m'a dit un jour que j'avais une anima magnifique, c'est vous dire si je respecte les femmes. Mais je les connais...

Combien de patientes m'ont raconté des choses terribles et notamment que leur propre père était désemparé face à certains de leurs choix. 

 

bientôt la suite


Parcours médical 2

 

                                                     moi dans l'attente d'un diagnostic !

Et oui il y a une suite et vous ne l'aurez peut-être pas remarqué mais j'ai partiellement réécrit l'article précédent. Il se trouve que le soir où je l'ai rédigé, à la fin mon épouse me hurlait de venir diner, j'avais donc publier en catastrophe sans le relire. Et ma foi, que de fautes ! Quelle honte !

Et puis, je l'admets, je ne suis pas un patient facile. En fait, je suis facile à vivre pourvu qu'on ne s'avise pas de me contrôler ou d'avoir du pouvoir sur moi. Je n'ennuie personne, e vis ma vie, je suis même un gars honnête mais je suis très sensible à ce que j'appelle "l'atteinte au statut". Statut de qui, de quoi, me direz vous ? Tu n'es rien, tu n'es pas grand chose, alors pour qui te prends-tu pauvre mec !? Justement, je suis moi et cela justifie tout, je suis Roi au royaume de moi-même et je déteste qu'on vienne empiéter sur mon royaume. J'ai un instinct territorial très marqué.

C'est la raison pour laquelle, je déteste les élus, les flics, les militaires et de manière générale, tous les gens ayant décidé un jour qu'ils avaient le droit ou pour vocation de me dire quoi faire ou quoi penser. Évidemment, les médecins font partie de cette catégorie, non que j'aie le moindre mépris pour leur pratique, bien au contraire, mais que je déteste cette espèce de communication asymétrique qu'ils tentent souvent d'instaurer. Je dois reconnaître que le néphrologue dont je parlais dans le message précédent a été d'une rare courtoisie.

Dans le message précédent, j'ai aussi rajouté une petite phrase pur tout de même remercier toutes ces personnes, médecins, infirmières, aides-soignantes voire simples secrétaires qui sont intervenus durant ce parcours médical. J'ai conscient d’être singulièrement privilégié en ayant des rendez-vous aussi rapides tandis que certains d'entre vous galèrent des semaines voire des mois. Cela n'entraîne évidemment pas le fait qu'on puisse me casser les burnes avec ces histoires dialyses et de greffe, qu'on se le dise.

En revanche,raisonnablement prudent, je suis retourné voir mon médecin chinois quej'avais déjà vu. Alors, n'ayez crainte ce n'est pas un mec qui a appris son boulot en lisant un livre et en participant à un séminaire de trois jours. Non, il a un doctorat de l’université de Nankin et le pus rigolo c'est qu'il est d'origine luxembourgeoise. Il est tout petit et assez rassurant et j'aime bien ça. Je fais partie de ces gens à qui il ne faut jamais dire la vérité. L'idée de mourir alors qu'on m'a assuré du contraire m'est plutôt agréable, ça évite l'angoisse.

                                                                          mon Chi

Bon grâce à lui j'ai appris que j'avais un petit chi, c'est à dire l'énergie vitale d’un bébé musaraigne en quelque sorte ou disons d'un lapereau. Ce qui est normal vu la rage que j'ai développé et la colère dans laquelle j’étais depuis l'épisode du Rhume 19 ! Avec en plus n net déséquilibre en faveur du Yin vu que je passe mon temps le cul sur un fauteuil à écouter les problèmes des gens et à les consoler. Bref, il me disait que j'étais une sorte de grosse gonzesse fragile ce qui m'a moyennement plu.

Il m'a fait une super ordonnance mais en chinois et l'a transmise à une herboristerie qui m'a envoyé es produits avec leurs traductions latine. Et là j'ai dit oh l'enculé il me file un traitement pour femme ménopausée ! Mais j'ai fermé ma gueule vu que c'est moi qui suis allé le solliciter et que je paye de ma poche. Alors j'ai suivi ce qu'il y avait écrit et j'ai fait cuire puis filtré ces herbes et racines dégueulasses pour en faire un breuvage encore plus dégueulasse que je dois prendre chaud deux fois par jour. C'est un peu comme si plongeai un verre dans un égout que j'en ramène une eau brune et malodorante et que je la boive !

Mais j'ai décidé d'être bête et discipliné et de me plier à ce qu'il 'a dit. Franchement, au point où j 'en suis, je préfère de loin boire deux fois par jour ma purge ignoble que d'être enchainé comme un crevard à une machine de dialyse. 

Comme je le disais dans le message précédent, je vais plutôt bien voire très bien. Peut-être que je suis victime d'un gros escroc et que je suis sous l'emprise d'un effet placebo. Et pourquoi pas ? Nous les gars sensibles avec de gros Yin, on n'aime pas a réalité, on préfère imaginer tout un tas de choses alors j'ai décidé d'imaginer que tout cela me fait du bien et que je vais bien.

Et ça marche !


11 juin, 2024

Parcours médical !


 Voici deux mois environ, je décide d'aller promener ma chienne Tosca au Pars de Sceaux et comme je n'aime pas être seul, je propose à Lardonette, ma dame de compagnie de m'accompagner. Lardonette est une amie, ce n'est ni ma fille cachée et encre moins ma maitresse. D'ailleurs mon épouse la connait fort bien et tous les gens qui m'ont crois avec elle, savent que ma dernière mission sur cette terre est qu'elle trouve un coquin pour convoler en justes noces. Et puis, ayant épousé une corse, je rajoute que l'adultère n'est pas au programme à moins d'envisager de finir mes jours enterré dans le maquis ou dévoré par les cochons sauvages !

J'en profite d'ailleurs pour passer une annonce : si vous êtes intelligent, stable et non vacciné, je vous file le numéro de Lardonette que je surnomme ainsi alors qu'elle a un physique tout à fait normal. En revanche, c'est son intelligence qui est anormale, là on est au delà de 150 et croyez moi je connais mon boulot. C'est sans doute là que le bât blesse parce que pour séduire Lardonette faut être un bon, un gars brillant et évidemment pas un gauchiste. mais chacun sait qu'on ne peut être un gauchiste et brillant,, les deux s'excluant mutuellement.

Lardonette aurait pu sortir dans la botte de l'Ena sans vraiment travailler mais comme c'est une redoutable glandeuse, elle s'est contentée de Sciences-Po cette petite fainéante. Bien sur je suis pour elle une sorte de modèle et je l'inspire. Je crois que ce qui la fascine chez moi, c'est mon absence totale d'égo, opération réalisée à la suite d'une psychanalyse jungienne harassante. Je suis une sorte de sâdhu blanc, un Zeus débonnaire ! La violette timide et la musaraigne discrète seront à jamais mes symboles !

Or donc tandis que nous sortions dudit Parc de Sceaux en empruntant un petit raidillon qui habituellement ne me pose aucun problème, voici que, hors d'haleine, je m'arrêtai tous les vingt pas pur chercher mon souffle. Et si j'ai l'âge d'être le père de Lardonette, je n'ai pas encore celui d'être son grand-père. J'étais un peu inquiet.

Et durant la semaine qui suivit, je me montrai toujours aussi essoufflé. J'allai donc trouver mon généraliste qui se trouve être mon voisin d'en face. Rien à signaler mais comme c'est une flipette, il me conseille d'aller chez le cardiologue. Il m'obtient le rendez-vous deux jours après. C'est plutôt sympa de sa part dans la mesure ou je sais combien les délais d'attente pour un rendez-vous sont parfois tendus.

Je me retrouve donc à l'hôpital privé à coté de chez moi dans le cabinet d'une petite bonne femme blonde, sèche,  et aimable comme une porte de prison. A cinquante ans passés, on sent encore chez elle les relents de la bonne élève, de la conne à fiche bristol, de la pas rigolote qui a dû bosser dur pour en être là  où elle en est.  L'ECG est parfait de même que l'échographie : un vrai jeune homme. Je lui dis que pour moi c'est juste une bronchite asthmatiforme, sans doute un truc viral qui finira pas s’éteindre de lui même. C'est peut-être même le terrible Covid19 qui vient de me frapper moi qui m'en moquais quand tout le monde en avait peur. Sacré karma !

Mais bien sur elle ne m’écoute pas, se contentant de regarder mes analyses sanguines et là, je la vois terrorisée, en arrêt comme un Épagneul breton face à un nid de perdrix et elle me dit que c'est grave et que je vais mourir. Je lui réponds que c'est certains mais qu'elle aussi et peut-être avant moi car comme on dit : aujourd’hui certain, demain peut-être !MA vanne ne la fait pas sourire car elle prend son métier au sérieux.

Elle ne goute pas mon humour et pointe mon taux de créatinine et m'enjoint d’aller immédiatement voir un néphrologue, celui-là même que j'avais déjà vu voici trois ans et que j'avais envoyer chier (poliment) parce que lui aussi m'avait dit que j’allais mourir et que moi je pensais que son diagnostic était bidon. D'ailleurs j'ai le souvenir de ses Adidas sales et franchement est-ce qu'un médecin qui traine en Adidas tellement sales que même un clodo les aurait jetées est digne de confiance ? Je vous le demande !?. Je paye ma cardiologue et je file rejoindre mon épouse pour déjeuner.

Et de retour chez moi, je reçois un appel paniqué du néphrologue qui m'explique que ma chère cardiologue, qui est sérieuse à n'en pas douter, l'a prévenu de toute urgence et que je risque mourir et qu'il peut me revoir aujourd’hui même. Je lui explique que c'est très aimable à lui mais d'une part je n'ai pas décidé de mourir ce jour et j'ai aussi mes propres patients alors ça attendra. Il m'explique que devant partir en vacances dix jours, il est inquiet. Je le  rassure en lui disant que je suis persuadé que ces vacances sont méritées et que je tiendrai jusqu'à son retour. Il m'envoie des analyses que je dois faire ainsi qu'un scanner et un Doppler. Moi qui déteste voir les médecins, je suis servi !

Dix jours après, je retourne le voir. Ce qui est génial c'st qu'avant d'accéder à son cabinet, n passe par un long couloir au long duquel on a vue sur des salles de dialyses avec de grands vieillards enchainés à une machine. putain faut pas être déprimé ! C'est un peu comme si avant de rentrer dans mon cabinet on passait par la salle d'électrochocs et les chambres capitonnées ! De plus son cabinet est sinistre, je e demande comment il ne 'est pas pendu. Sans doute parce que c'est un faux plafond avec des néons et qu'il n'y a même pas de poutres !

Bon, le néphrologue est bien celui que j'avais déjà vu, un jeune quadra plutôt sympa, je dois l’admettre, qui traine par contre toujours les mêmes Adidas dégueulasses. Mes analyses étant plutôt bonnes malgré ce taux de créatinine, il est étonné mais comme la première fois, il me propose une formule dialyse puis greffe que je refuse. Il semble catastrophé et je lui explique que le traitement étant pire que le mal, je n'en vois pas l'intérêt. C'est un peu comme s'il me disait qu'il allait me crever les deux yeux pour guérir ma migraine.

Je lui rappelle que selon l'OMS la santé est « un état de complet de bien-être physique, mental et social, [qui] ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d'infirmité ». ET qu'évidemment vivre comme un crevard ne rentre pas dans mes projets. J'enfonce ensuite le clou en lui disant que de toute manière, je pense qu'il se trompe et que voici trois ans il m'avait dit la même chose, qu'il fait un surdiagnostic voire même un diagnostic totalement erroné. 

Je reste évidemment poli mais ferme et je crois qu'il est déstabilisé parc qu'il n'est pas habitué à ce qu'on lui parle comme ça. Ce mec se trompe et j'en suis sur. Y'a un truc mais c'est autre chose. Mais bon, comme ça ne m’empêche pas de vivre, je m'en tape. On le saura à l’autopsie !

D'ailleurs une semaine après, je n'étais plus essoufflé et j'ai pu retourner promener ma chienne sans problèmes. C'était pas grand chose mais entre les analyses et les examens, ça m'aura bien occupé ! Je sais que j'ai un bon cœur en bon état ainsi que des artères nickel et le scanner n'a rien révélé si ce n'est que poireauter trois heures n'est pas vraiment mon truc. Je remercie évidemment tous les acteurs, médecins, infirmières, aide-soignantes mais aussi secrétaires qui ont contribué à ma prise en charge.

Je peux de nouveau me balader avec Lardonette et mon chien sans avoir l'air d'un vieillard cacochyme !

Dingue !


Je n'en reviens pas, mon dernier message date du 6 mars soit plus de trois mois sans écrire. C'est qu'il s'en est passé des choses.

D'abord, j'ai vendu ma maison que je trouvais bien trop grande pour aller dans une plus petite. Je paierai bien moins d’impôts locaux et c'est tant mieux. Je ne vois pas pourquoi un locataire n'en paierai pas tandis que moi; propriétaire je suis étranglé par une fiscalité confiscatoire. Et pourquoi ? Pour pas grand chose puisque je ne consomme à peu près rien de ce que l'on m'offre. 

Il n'y en a que pour les gosses et bien sur les vieux puisque les votes, on le sait, ça s'achète et que ce sont les vieux qui votent. Alors eux ont le droit a des repas livrés par la mairie pour cinq euros que moi, je dois financer. Que les enfants et les vieux aillent se faire voir, je ne financerai plus les délires municipaux. Vous aije déjà dit combien je haïssais les élus quels qu'ils soient ? Oui, j'en suis sur.

J'ai donc vendu ma maison et je l'ai vendue tout seul comme un grand puisque voici un an, ces abrutis d'agents immobiliers en avaient été incapables. Première visite et zou, c'était vendu. Et le plus rigolo c'est que j'ai fait la visite par Whatsapp puisque les acquéreurs bossent en Asie !

Bref, j'ai été bien occupé. Bon j'aurais pu venir mais j'ai trainé comme à mon habitude. C'st idiot puisque j'aime écrire. J'ai même quatre Rahan de retard, c'est vous dire si j'ai glandé en ne faisant rien. Twitter c'est vraiment chronophage et addictif, je le confesse.

C'est donc une page qui se tourne puisqu’en aout soit très prochainement, je serai dans une nouvelle maison dans un nouveau bureau. Mais bon, je continuerai évidemment à venir ici jusqu'à ce que la sénilité ou la mort m'en empêche.

S’il me reste encore quelques lecteurs, merci à vous de me rester fidèles.