27 décembre, 2020

Jean Castex

Peut-on dire du mal du premier ministre ? Je ne sais pas. Je m'en fous, je vais le faire quand même. Quand Edouard Philippe s'est barré, il a bien fallu trouver un type capable d'être à la tête du gouvernement. Ce qui consistait à imaginer que l'iceberg étant en vue et le capitaine s'étant barré, il en fallait un nouveau sur le Titanic.

 


Je pense que tous les gens malins ont refusé et qu'il a fallu faire toutes les poubelles et les chiottes de la haute administration pour dégoter Jeannot. La France, fille ainée de l'Eglise a du bien pécher pour qu'on lui envoie pareille punition. Précédent les quatre cavaliers de l'apocalypse voici que Dieu courroucé nous a envoyé l'âne du désastre.

On nous avait vendu Jeannot comme étant "monsieur déconfinement" comme s'il s'était agi d'une tâche ardue et complexe requérant une intelligence prodigieuse alors que dans les faits, il s'est agi de dire que tout le monde rouvrait sauf les restaurants qui seraient punis un mois de plus. Dans l'imaginaire on aurait pu imaginer Jeannot en démineur, la sueur au front désarmant une bombe complexe à la manière d'un Ethan Hunt de Mission impossible alors que c'était un travail de bênet aussi compliqué que de brancher une prise.

J'ai appris qu'il avait été secrétaire adjoint de l'Elysée. Même si je ne connais pas cette fonction, je suppose que c'est un truc qui doit s'apparenter aux "moyens généraux", le mec qui vérifie que la commande de Bics est bien passée, que les photocopieurs sont bien pourvus de ramettes de papier, le gars à qui l'on demande d'aller acheter des clopes quand on n'en a plus, qu'il pleut et que ça nous fait chier de sortir.

Quoiqu'il en soit, maintenant qu'on nous l'a survendu, faisant passer cet âne pour un pur-sang, voilà que le père fouettard est au pouvoir et qu'il nous emmerde. Enfin peut-être pas vous mais moi. Son physique me fait penser à l'illustration que Sempé faisait du Bouillon dans Le petit Nicolas. 

Savoir que ce type n'a que deux ans de plus que moi me remplit d'une incroyable haine. J'avais moi-même deux ans d'avance et je me dis que j'aurais pu être à l'école avec lui. Savoir que ce type qui a du se prendre des steacks et des balayettes à la récré a le pouvoir de me boucler et de me tenir en laisse m’inonde d'une rage sourde.

Je suis généralement amène et bien que je puisse parfois apparaitre comme froid on dit généralement de moi que je suis sympathique. Et là pourtant, je n'y arrive pas. Que je voie Jeannot sur un écran ou que je l'entende suffit à me rendre fou.Je crois que s'il m'adressait la parole je ne saurais que lui répondre d'aller se faire enculer.

Si je déteste cordialement Macron, je suis tout de même enclin à lui financer un grand procès assorti évidemment d'une très lourde peine de prison à accomplir dans une froide forteresse de Franche-Comté. Pour Castex non, un coup de pied au cul assorti d'un retour dans sa lointaine province suffirait. Je ne le crois même pas assez intelligent pour qu'on retienne quoique ce soit contre lui. Castex, c'est le type qui passe sur un plateau en plein direct, le type qui ne devrait pas être là.

Tous les jours, je prie évidemment pour l'éviction de Jeannot et son renvoi au néant dont il n'aurait jamais du sortir. A la limite, n'étant pas méchant, qu'on lui donne un poste de chef de gare dans une sous-préfecture, il a une tête à porter une casquette.

Moi qui suis né sous De Gaulle et qui ait eu le même coiffeur que Malraux étant petit, croyez moi ça me fait mal au cul de savoir qu'on a Jean Castex comme chef du gouvernement.

Je dois être dans un réalité parallèle !

J'ai un peu peur !

Voici plus de dix ans que je possède ce blog. J'y ai toujours été sincère et j'ai généralement observé les lois et réglements en vigueur. Pourtant; Blogspot, la plateforme sur laquelle je publie est la propriété de Google si je ne m'abuse. Auparavant, j'avais conscience de bénéficier d'un outil technique, lequel n'était en rien responsable de mes écrits. Blogspot n'est pas éditeur que je sache.

Et puis, à la faveur de la crise que l'on traverse, de cette hystérie incroyable, je constate que les contenus n'allant pas dans le sens de la narration officielle peuvent être ôtés sans préavis. Comme vous vous en diutez, j'appartiens à la caste des "covidiots"; ainsi que l'on qualifie ceux qui doutent largement du récit officiel concerntant le covid19. D'ailleurs, vous aurez noté que j'en parle au masculin et non au féminin. Ceux qui disent "la" covid19 sont généralement les partisans de la doxa officielle tandis que ceux qui s'entêtent à parler "du" covid19, sont généralement des fous complotistes, les fameux "covidiots" qui s'opposent aux "covidéments".

Cette guéguerre aurait pu en rester là. Après tout, on peut être tour à tour pour quelque chose et contre autre chose, voire ne pas prendre parti, c'est la vie. Mais c'est manifestement une lutte à mort qui oppose les covidiots, qui relativisent la gravité de la crise, dont je fais partie aux covidéments qui ont peur de mourir.

J'espère que le simple fait d'écrire cela ne me vaudra pas un bannissement. La dictature est là et elle a revêtu des atours auxquels on ne s'attendait pas. On redoutait des casquettes et des matraques et elle est apparue sous la forme de médecins faussement bienveillants maniant la seringue pour notre plus grand bien.

Il va sans doire que tout lecteur qui serait enclin à me traiter de connard ou de pauvre mec est en retard, ça m'est arrivé bien souvent depuis quelques mois. Je ne porte pratiquement jamais de masque, sauf s'il est requis dans un espace privé, je serre des mains et je fais la bise, c'est vous dire si je suis vraiment le roi des cons. Si je rajoute que je suis sorti à peu près comme je l'entendais durant le dernier confinement, dûment muni de mon autorisation puisque mon photocopieur Kyocera en imprime plus rapidement que je ne pourrais jamais en remplir, je deviens réellement un très sale con. 

Ceux qui me connaissent s'en moquent puisque je ne fréquente que des gens intelligents pensant peu ou prou comme moi. Les autres m'ont tout prédit avec toujours le même sadisme teinté de méchanceté. On m'a souhaité d'attraper le Covid19 en espérant qu'on me laisserait crever sans avoir le droit à une chambre de réanimation. D'autres, plus pervers, usant de la culpabilisation m'ont reproché de ne rien en avoir à foutre des autres, un peu comme si j'étais une sorte de Mary Mallon, un réservoir de vilains Covid&ç très agressifs et prêts à contaminer tous les petits vieux et les gens fragiles.

Pourtant, il me semble qu'à mon âge, je n'ai jamais eu besoin de l'état pour me maintenir en vie. Je suis d'ailleurs d'un naturel plutôt prudent. J'ai une grande gueule mais un fond anxieux, autant vous dire que je sais mesurer les risques. Par exemple du temps ou mon père était de ce monde, si j'avais la crève, je lui disais simplement : je ne te fais pas la bise aujourd’hui, j'ai la crève. Comme quoi, je connaissais les gestes barrière avant qu'on ne nous bassine nuit et jour avec. 

D'ailleurs vous aurez noté que puisque je vous écris, c'est que je suis toujours vivant. Je ne fais pas partie des personnes à risques et ne compte pas me surprotéger. Je trouverais cela aussi bête que de sortir muni d'un parachute en voiture !

On pourrait me dire que je fume et que je suis trop gros. C'est vrai. Mais, j'ai fait voici quelques mois une analyse de sang qui s'est révélée incroyablement positive et ma tension est celle d'un jeune homme. Peut-être même que j'ai pu choper le Covid19 à mon insu. 

En octobre durant une quinzaine de jours, j'ai eu un peu mal à la  tête et je me suis trouvé très fatigué. Je me suis dit que c'était soit un syndrome de fatigue chronique ou bien tout bêtement, un symptôme de dépression. Parce que malgré ma grande gueule, je n'échappe pas à la morosité ambiante et si je n'avais pas la chance, au travers de mon activité professionnelle, de fréquenter des gens brillants pensant comme moi, j'aurais pu moi aussi m'abattre, mortellement touché par la propagandastaffel à laquelle il est si dur d'échapper. 

Je ne suis pas allé me faire tester parce que je déteste faire la queue et que la méthode PCR me semblait de toute manière totalement foireuse. Alors était-ce une fatigue passagère ou le terrible Covid19, je n'en sais rien et je m'en fous. Les symptômes étaient tellement supportables que je n'y aurais pas forcément prêté attention si l'époque n'était pas aussi anxiogène. Il faut être vraiment dingue pour se faire tester alors qu'on n'a rien.

C'était le cas d'une cousine de mon épouse que l'on a côtoyé en Corse. Tandis qu'elle vivait normalement, n'hésitant pas à faire la bise et à mener sa vie, voici qu'à peine rentrée à Paris, elle s'est précipitée dès le lendemain dans une tente érigée près de chez elle pour faire ce test gratuit. Les gens sont parfois bizarres, c'est tout. On apprend ça en psychologie sociale. Je suis sur que si l'on avait demandé une participation de deux euros, il y aurait eu moins de candidats au dépistage.

Et les médecins me direz-vous ? Je m'en fous de ce qu'ils disent à longueur de temps ? Alors d'une part, rappelons qu'il n'y a pas consensus sur le sujet malgré l'incroyable pression qui est mise sur les déviants. Pour le reste, rappelons aussi que la médecine est une pratique, un art disait-on autrefois, et non une science et que les médecins sont des praticiens qui ne font que répéter ce qu'on leur a dit ou ce qu'ils ont lu. Et si je suis ravi de trouver un médecin quand je suis malade, je n'en attends pas pour autant des fulgurances. Quand ma voiture est en panne, je suis ravi de trouver un mécanicien compétent sans pour autant m'attendre à ce qu'il me fasse un cours de physique mécanique. Lui aussi est un praticien.

Je suis moi-même un praticien. J'ai lu et appris des choses et l'expérience m'a permis d'acquérir d'autres trucs que l'université n'apprend pas. Je ne suis pour autant toujours pas un spécialiste des neurosciences. Et dussè-je discuter avec l'un d'eux d'un sujet qui me passionne, je sais qu'il resterait plus prudent qu'un généraliste de plateau TV qui nous assène des vérités du haut de ses dix heures de cours de virologie.

J'espère juste qu'après avoir écrit cela, mon cher blog ne sautera pas. Parfois je me suis surpris à penser à ce qu'il deviendrait après ma mort, c'est curieux se survivre de manière digitale planqué sur un quelconque disque dur.

Quant à vous, chers lecteurs, je me garderai bien de vous dire de m'imiter. Il ne manquerait plus que l'on m'accuse de mettre en danger la vie d'autrui ! Sortez masqué, observez les gestes barrière et tartinez vous de gel hydroalcoolique. 

Ne m’imitez pas, ne devenez pas un dangereux(se) déviant(e). Je suis ici pour vous intéresser, vous amuser, vous irriter ou vous agacer mais jamais au grand jamais pour vous servir d'exemple. Si j'avais voulu être gourou, j'aurais entamé cette carrière voici vingt ans. Mais je suis trop honnête.

Je suis peut-être un sale con qui n'obéit pas au gouvernement mais soyez assuré que je suis au fond un brave gars. Peut-être ne suis-je qu'un brave con.

 

 

25 décembre, 2020

Joyeux Noël !

 

Je souhaite à tous mes lecteurs un très joyeux Noël 2020. Que vous respectiez ou non a jauge de six personnes, peu me chaut : chacun pour soi et Dieu pour tous !

Ceux qui me connaissent, m'ont lu depuis longtemps, ou m'ont rencontré, avent que je me suis toujours qualifié d'anarchiste de droite et ce, depuis trente ans ou presque. C'est vous dire si je me défie de l'autorité, qu'elle soit gouvernementale ou médicale.

Si je juge que cette jauge de six personnes m'est bénéfique, je l'observerai sans problèmes, sinon je la transgresserai avec plaisir. J'ai trop connu de cons à diplômes pour ne pas obéir aveuglement à ces Diafoirus qui squattent les plateaux télévisés. Comme disait le grand Philippe Pinel : méfions de la bouffissure doctorale.

Joyeux Noël à tous !